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Le parti nationaliste Đại Việt

Discussions générales sur le Vietnam Le Vietnam, son passé, son histoire Le parti nationaliste Đại Việt

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    • #10102


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      Chers ami(e)s,
      Voilà un nouvel ouvrage qui va nous éclairer sur une période peu connue de l’histoire du Viêt Nam dans sa lutte pour l’indépendance.
      Le livre sera en librairie à partir du 2 février prochain.
      Mais l’on peut aussi le commander directement chez l’éditeur Les Indes savantes : Éditions Les Indes savantes .
      Bien cordialement.
      Dông Phong

      PS : j’espère que ce livre n’entraînera pas de polémique inutile, comme nous en voyons trop souvent sur ForumVietnam.

      La 4e de couverture :

      En étudiant l’évolution du Parti National du Grand Viêt-Nam (Đại Việt
      Quốc Dân Đảng) au sein du mouvement nationaliste vietnamien, ce livre
      permet de poser un regard neuf sur le processus de la révolution
      nationale et de la lutte pour l’indépendance dans le Viêt-Nam de la
      première moitié du XXe siècle. Par le biais d’événements méconnus,
      d’acteurs négligés par l’historiographie d’État, le rôle politique, la
      logique et la dynamique du mouvement Đại Việt sont restitués dans le
      contexte de la période 1945-1954 (guerre néocoloniale, lutte contre le
      communisme et front chaud de la guerre froide). Concurrent du Viet
      Minh pendant la période révolutionnaire, le Đại Việt manqua sa
      révolution et fut l’une des cibles principales de la répression organisée
      par le Viet Minh de Hô Chí Minh contre l’opposition nationaliste
      révolutionnaire en 1946. De son exil en Chine, il parvint à se reconstituer
      pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949.
      Cependant, sa conquête du pouvoir pour asseoir une « solution Đại
      Viet » contre une « solution Bảo Đại », jugée pro-française, fut brisée à
      la fois par le Chef de l’État vietnamien, par les autorités françaises et par
      le terrorisme communiste. À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. Cette contribution majeure à
      l’histoire du nationalisme vietnamien au XXe siècle offre ainsi une
      nouvelle grille de lecture de la fameuse « Révolution d’août » de 1945 et
      du conflit franco-vietnamien.

      François Guillemot est docteur en Histoire de l’EPHE (IVe section) et ingénieur de
      recherche au CNRS. Il est en charge de la documentation sur le Viêt-Nam et la
      péninsule indochinoise à l’Institut d’Asie Orientale (ENS de Lyon). Spécialiste du
      Vietnam contemporain, il mène des recherches sur la guerre civile et sur les
      multiples fractures internes qui jalonnent l’histoire de ce pays.

    • #146152

      Bonjour Dông Phong,

      Merci beaucoup pour cette information, je vais commander ce livre dès sa sortie.

      @Dông Phong 142745 wrote:

      À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement.

      Spécialiste du Vietnam contemporain, il mène des recherches sur la guerre civile et sur les
      multiples fractures internes qui jalonnent l’histoire de ce pays.

      Il va sans doute également beaucoup intéresser notre camarade dannyboy que je salue au passage.

      Bonne journée

    • #146160

      @Phúc_44 142774 wrote:

      Bonjour Dông Phong,

      Merci beaucoup pour cette information, je vais commander ce livre dès sa sortie.

      Il va sans doute également beaucoup intéresser notre camarade dannyboy que je salue au passage.

      Bonne journée

      Personnellement, je me méfie de ceux qui se clament « Spécialiste du Vietnam contemporain » sans être au moins parfaitement bilingue vietnamien-français. Maintenant François Guillemot est peut être bilingue et capable de consulter la documentation en vietnamien. C’est une condition pour moi nécessaire.

      Les faits concernant le Việt Nam Quốc Dân Đảng sont déjà très bien résumés ici Vi

      Maintenant, je serais curieux de voir comment François Guillemot définit la guerre civile au VN en 1945-54. Le Vietminh et VNQDD se livraient des batailles sanglantes, certes. Mais les français ne jouaient aucun rôle dans ces batailles. Et surtout ces batailles n’avaient rien à voir avec la « vraie guerre » (avec plusieurs centaines de fois plus de victimes) entre le Vietminh et le CEFEO commandé et payé exclusivement par des français.

      Je serais étonné de voir comment François Guillemot parviendrait à prouver que Diên Biên Phu fait partie d’une guerre civile impliquant de près ou de loin le VNQDD.

      Mais peut être que je me trompe, et je serais heureux qu’on m’aide à ouvrir les yeux. C’est cela le but des discussions sur ce forum.

    • #146163

      @dannyboy 142782 wrote:

      Personnellement, je me méfie de ceux qui se clament « Spécialiste du Vietnam contemporain » sans être au moins parfaitement bilingue vietnamien-français. Maintenant François Guillemot est peut être bilingue et capable de consulter la documentation en vietnamien. C’est une condition pour moi nécessaire.


      Marié à une Vietnamienne, François Guillemot est aussi parfaitement bilingue grâce à sa formation universitaire et ses nombreuses missions au Viêt Nam.
      Voir son CV sur :
      Institut d’Asie Orientale – François Guillemot

      @dannyboy 142782 wrote:

      Je serais étonné de voir comment François Guillemot parviendrait à prouver que Diên Biên Phu fait partie d’une guerre civile impliquant de près ou de loin le VNQDD.

      Où avez-vous vu cela dans l’annonce du livre ?


    • #146166

      @dannyboy 142782 wrote:

      Personnellement, je me méfie de ceux qui se clament « Spécialiste du Vietnam contemporain » sans être au moins parfaitement bilingue vietnamien-français. Maintenant François Guillemot est peut être bilingue et capable de consulter la documentation en vietnamien. C’est une condition pour moi nécessaire.

      Les faits concernant le Việt Nam Quốc Dân Đảng sont déjà très bien résumés ici Vi

      Maintenant, je serais curieux de voir comment François Guillemot définit la guerre civile au VN en 1945-54. Le Vietminh et VNQDD se livraient des batailles sanglantes, certes. Mais les français ne jouaient aucun rôle dans ces batailles. Et surtout ces batailles n’avaient rien à voir avec la « vraie guerre » (avec plusieurs centaines de fois plus de victimes) entre le Vietminh et le CEFEO commandé et payé exclusivement par des français.

      Je serais étonné de voir comment François Guillemot parviendrait à prouver que Diên Biên Phu fait partie d’une guerre civile impliquant de près ou de loin le VNQDD.

      Mais peut être que je me trompe, et je serais heureux qu’on m’aide à ouvrir les yeux. C’est cela le but des discussions sur ce forum.


      @ Monsieur Dannyboy,
      Je viens de m’apercevoir que vous confondez le Việt Nam Quốc Dân Đảng avec le Đại Việt Quốc Dân Đảng qui est le sujet du livre de François Guillemot !

      Pour vous qui êtes un fan de Wikipedia, veuillez voir : Đại Việt Quốc dân đảng – Wikipedia tiếng Việt

    • #146167

      @Dông Phong 142789 wrote:



      @ Monsieur Dannyboy,
      Je viens de m’apercevoir que vous confondez le Việt Nam Quốc Dân Đảng avec le Đại Việt Quốc Dân Đảng qui est le sujet du livre de François Guillemot !

      Voir : Đại Việt Quốc dân đảng – Wikipedia tiếng Việt

      Justement Mr Dong Phong , Guillemot semble dire que Le Viet Dai était une tendance du VNQDD et qu’il était particulièrement visé par le Viet Minh en 1946.Il serait intéressant de savoir en quelle année la scission a eu lieu pour le rejoindre le Japon qui faisait alors partie de l’Axe d’où des soupçons de la tentation du facisme de la part de l’auteur dans un autre livre .

    • #146170

      @ngjm95 142790 wrote:

      Justement Mr Dong Phong , (1) Guillemot semble dire que Le Viet Dai était une tendance du VNQDD et qu’il était particulièrement visé par le Viet Minh en 1946.Il serait intéressant de savoir en quelle année la scission a eu lieu pour le rejoindre le Japon qui faisait alors partie de l’Axe d’où des (2) soupçons de la tentation du facisme de la part de l’auteur dans un autre livre .


      Bonsoir ngjm95,
      Merci de m’indiquer
      1) où avez-vous vu cela dans l’annonce du livre ; je ne connais rien de l’histoire du VN de cette époque, VNQDD et DVQDD particulièrement, et ne demande qu’à m’instruire ;
      2) les tentations de fascisme de l’auteur dont je n’ai lu aucun livre.
      Merci d’avance,
      Bien cordialement.
      Dông Phong

    • #146175

      Avant de participer à la discussion , quelques réflexions :
      _ pas de polémiques , qui ne peut pas être d’accord ? mais trop souvent ça veut dire : pas d’affirmations qui me déplaisent , qui sont « incorrectes « 
      _ en principe sont interdits ( et la modération devrait s’y employer ) : pas d’invectives ad hominem( provocateurs, hitler , nul en histoire , rétrograde , arriéré ) , on doit apporter des faits et des arguments et répondre par des faits et des arguments .
      _ pas de procès d’intention du genre  » si on va plus loin dans votre raisonnement , on suppose que vous proposez ceci , vous pensez cela ) ; toutes les documentations sont permises , interdit de critiquer .
      _ posons comme autre principe : personne n’est historien ; tout le monde peut affirmer ce qu’il veut , s’il ne cite aucune doc’ , les autres en tireront les conclusions qu’ils veulent , chacun a assez de jugement pour juger de la valeur d’une assertion
      _ceci dit , que veut dire M. Guillemot par : de son exil en Chine, le Dai viêt parvint à se reconstituer pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949? Je croyais que la solution « l’Etat du VN » avec Bao Dai comme chef a été concoctée du seul fait colonialiste .
      _ je pense aussi que la confrontation Communistes nationalistes est importante mais ce n’est qu’un aspect mineur des évènements de cette période . Ces évènements ont plusieurs lignes de force : chaos généralisé , immixtion des puissances étrangères , rejet explosif du joug colonialiste avec corollaire la lutte pour le pouvoir des nombreux partis anti français

    • #146176

      BonsoirDôngPhong,
      @Dông Phong 142793 wrote:


      Bonsoir ngjm95,
      Merci de m’indiquer
      1) où avez-vous vu cela dans l’annonce du livre ; je ne connais rien de l’histoire du VN de cette époque, VNQDD et DVQDD particulièrement, et ne demande qu’à m’instruire ;

      Comme vous j’ai pensé que le Dai Viet et le VNQDD n’en faisaient qu’un , car Guillemot ne faisait pas mention du VNQDD qui était le principal concurrent du Viet_Minh. Or les faits relatés dans votre premier post étaient destinés au VNQDD donc s’ils étaient subis par le Dai Viet ,ce n’était que par ricochet .
      Donc le fait de parler du Dai Viet tout en passant sous silence le groupe qui l’avait accueilli en son sein m’interpelle quelque peu. Guillemet ignorait-il l’existence du VNQDD alors que les faits rapportés lui étaient attribués ? on peut se demander sur la raison d’un tel amalgame.
      Le VNQDD
      http://en.wikipedia.org/wiki/Viet_Nam_Quoc_Dan_Dang

      le Dai Viet

      Once the majority of the non-communist nationalists had returned to Vietnam, the VNQDD banded with them to form an anti-Vietminh alliance.[40] The VNQDD and the Dai Viet Quoc Dan Dang (DVQDD, Nationalist Party of Greater Vietnam) started their own military academy at Yen Bai to train their own military recruits.[41] Armed confrontations between the Vietminh and the nationalists occurred regularly in major northern cities.[40] The VNQDD were aided by the KMT, who were in northern Vietnam as the result of an international agreement to stabilise the country. The KMT often disarmed local Vietminh bands.[38]

      Quant au livre sur la tentation du facisme laissez_moi un peu de temps.

    • #146177

      @Dông Phong 142789 wrote:



      @ Monsieur Dannyboy,
      Je viens de m’apercevoir que vous confondez le Việt Nam Quốc Dân Đảng avec le Đại Việt Quốc Dân Đảng qui est le sujet du livre de François Guillemot !

      Pour vous qui êtes un fan de Wikipedia, veuillez voir : Đại Việt Quốc dân đảng – Wikipedia tiếng Việt

      Vous avez raison Mister DP, je m’étais gouré les pinceaux. Mais je n’étais pas très loin car le VNQDD et DVQDD se sont réunis en 1945 pour contrer à la fois le Vietminh et l’armée française.

      Et si j’ai confondu ces deux mouvements indépendantistes, c’est aussi parce que leurs existences ont été complètement occultées dans le programme scolaire vietnamien. Néanmoins, les écoliers viets de ma génération savaient que ces mouvements anticolonialistes anticommunistes ont existé grâce aux récits de nos grands parents. Et avec la jeunesse vietnamienne de la génération internet d’aujourd’hui, le gouvernement ne peut plus rien leur cacher.

      Ma réponse adressée à Phuc44 concernait le terme « guerre civile » utilisé par François Guillemot. Pour moi, ces factions de résistants vietnamiens se livraient à des coups bas politiques, des enlèvements, des assassinats, des embuscades, des meurtres, … Mais le seul événement qui mérite l’appellation « guerre » est celui qui oppose les vietminh et le CEFEO. Cela se voit rien que par le nombre de soldat impliqués, le nombre de victimes et le type d’armement utilisé.

      J’essayais simplement d’expliquer à Phuc44 qu’on ne peut affirmer que le retour de l’armée française en 1945 était légitime parce qu’il y avait « une guerre civile » au VN, et que les français ont voulu « aider » un des belligérants. Car le gouvernement de Ngô Dinh Diêm n’était pas du tout impliqué dans ces affrontements entre résistants vietnamiens. Il était construit de toute pièce par les français dans le but de faire croire qu’ils sont revenus, pas dans le but de commander, mais simplement pour « aider ».

    • #146193

      @HAN VIËT 142798 wrote:


      _ceci dit , que veut dire M. Guillemot par : de son exil en Chine, le Dai viêt parvint à se reconstituer pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949? Je croyais que la solution « l’Etat du VN » avec Bao Dai comme chef a été concoctée du seul fait colonialiste ….


      Bonjour HAN VIET et TLM,
      Le parti Dai Viet est peu connu.
      C’est là que le livre de François Guillemot va nous apporter des éclaircissements.
      Cordialement.
      Dông Phong

    • #146194

      @ngjm95 142799 wrote:

      BonsoirDôngPhong,



      Quant au livre sur la tentation du facisme laissez_moi un peu de temps.


      Bonjour ngjm95,

      J’ai trouvé sur La tentation «*fasciste*» des luttes anticoloniales Dai Viet – Cairn.info

      Cordialement.
      Dông Phong

      La tentation « fasciste » des luttes anticoloniales Dai Viet

      Nationalisme et anticommunisme dans le Viêt-Nam des années 1932-1945

      Auteur

      François Guillemot

      Résumé :

      Pourquoi et comment de nouvelles doctrines nationalistes Dai Viêt (Grand Viêt) ont-elles émergées après l’échec du parti national du Viêt-Nam (VNQDD) à Yen Bai en 1930. Cet échec et la forte répression coloniale qui s’ensuivit laissèrent dans la mémoire des nationalistes une trace profonde. Cependant, il fallait bien tirer les leçons politiques du soulèvement prématuré du parti révolutionnaire de Nguyên Thai Hoc. Les nationalistes révolutionnaires pensèrent alors que seule une doctrine solide dite « scientifique » permettrait de rallier et d’unifier le peuple dans la lutte pour l’indépendance. Vers le milieu des années 1930, la nécessité de repenser la révolution anticolonialiste s’imposa, sur le modèle lointain des doctrines fascistes européennes ou plus proche du panasiatisme. Dans cette perspective, la doctrine de la « Survivance du peuple » proposée par Truong Tu Anh, le chef du Dai Viêt Quôc Dân Dang (parti national du Grand Viêt-Nam) fait figure de modèle. Malgré leurs efforts pour la quête du pouvoir, les nationalistes Dai Viêt manquèrent l’occasion unique créée par l’effondrement du Japon impérial lors des journées d’août 1945.

    • #146185

      Bonjour Dông Phong

      @Dông Phong 142813 wrote:


      Bonjour ngjm95,

      J’ai trouvé sur La tentation «*fasciste*» des luttes anticoloniales Dai Viet – Cairn.info

      Cordialement.
      Dông Phong

      La tentation « fasciste » des luttes anticoloniales Dai Viet

      Nationalisme et anticommunisme dans le Viêt-Nam des années 1932-1945

      Auteur

      François Guillemot

      Résumé :

      Pourquoi et comment de nouvelles doctrines nationalistes Dai Viêt (Grand Viêt) ont-elles émergées après l’échec du parti national du Viêt-Nam (VNQDD) à Yen Bai en 1930. Cet échec et la forte répression coloniale qui s’ensuivit laissèrent dans la mémoire des nationalistes une trace profonde. Cependant, il fallait bien tirer les leçons politiques du soulèvement prématuré du parti révolutionnaire de Nguyên Thai Hoc. Les nationalistes révolutionnaires pensèrent alors que seule une doctrine solide dite « scientifique » permettrait de rallier et d’unifier le peuple dans la lutte pour l’indépendance. Vers le milieu des années 1930, la nécessité de repenser la révolution anticolonialiste s’imposa, sur le modèle lointain des doctrines fascistes européennes ou plus proche du panasiatisme. Dans cette perspective, la doctrine de la « Survivance du peuple » proposée par Truong Tu Anh, le chef du Dai Viêt Quôc Dân Dang (parti national du Grand Viêt-Nam) fait figure de modèle. Malgré leurs efforts pour la quête du pouvoir, les nationalistes Dai Viêt manquèrent l’occasion unique créée par l’effondrement du Japon impérial lors des journées d’août 1945.

      Vous êtes trop modeste quand vous affirmiez ne pas bien connaître cette partie de l’histoire du pays.
      Il y avait bien scission après Yen bai,mais les deux groupes faisaient leurs coups ensemble en s’appuyant l’un sur le KMT de Tchang Kai Chek et l’autre sur le Japon de l’avant guerre ,séduit par les doctrines fascistes.
      Le Japon quelques années plus tard avait rejoint l’ Axe d’Hitler et le KMT refugié à Taiwan avait exercé une dictature militaire.
      D’où le titre La tentation du fascisme des luttes anti_colonialistes du Dai Viet

      Ce qui serait intéressant, c’est de savoir ce qui aurait changé si les deux groupes nationalistes avaient prévalu. Colonisation, guerres et après-guerre.

    • #146187

      @Dông Phong 142812 wrote:


      Bonjour HAN VIET et TLM,
      Le parti Dai Viet est peu connu.
      C’est là que le livre de François Guillemot va nous apporter des éclaircissements.
      Cordialement.
      Dông Phong

      Le Parti Dai Viêt était peut être peu connu pour les membres de ce Forum, Mais ce Parti existe toujours et a encore son propre site internet. La littérature en langue vietnamienne sur ce Parti n’est pas si rare que cela

      ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử
      • ^ « Hoàng Đạo và cách mạng » Báo Thế kỷ
      • ^ Ý chỉ việc cộng tác với người Nhật.
      • ^ Tân Đại Việt « Thư gửi các đồng chí »
      • ^ Tân Đại Việt
      • ^ Lịch sử Tân Đại Việt
      • ^ Bối cảnh lịch sử trong Nam 1945-46
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng 1939-63
      • ^ Trager, Frank. Marxism in Southeast Asia. Stanford, CA: Stanford University Press, 1959. tr 267
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Khóa huấn luyện Thanh niên Bảo quốc Đoàn
      • ^ Tân Đại Việt
      • ^ Phỏng vấn Giáo sư Nguyễn-Lý-Tưởng về Đảng Đại Việt
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng

      Le livre de François Guillemot va peur être apporter des éclaircissements pour les francophones. Il faudra voir s’il y a réellement des choses inédites dans ce livre ou si c’est simplement un résumé des traductions de documents existant (surtout en vietnamien) .

    • #146191

      @dannyboy 142800 wrote:

      J’essayais simplement d’expliquer à Phuc44 qu’on ne peut affirmer que le retour de l’armée française en 1945 était légitime parce qu’il y avait « une guerre civile » au VN, et que les français ont voulu « aider » un des belligérants.

      Et bien dannyboy, si vous trouvez dans un seul de mes messages que :
      « j’affirme que le retour de l’Armée Française en 1945 était légitime parce qu’il y avait une « guerre civile » au Vietnam » je vous tire mon chapeau !
      Je sais que vous êtes Vietnamien mais votre maîtrise de la langue française est irréprochable. Je ne peux donc croire un seul instant à une erreur de compréhension de mes messages de votre part.
      Sans doute avez-vous des choses à m’expliquer mais laissez-moi d’abord vous expliquer ceci :
      Détourner les propos de quelqu’un ou prêter à quelqu’un des propos qu’il n’a jamais tenu est malhonnête.

      Et c’est également maladroit de votre part puisque sur un forum le moindre message peut être retrouvé.
      La preuve :

      Dans une première discussion où nous abordions l’aide américaine au CEFEO. J’y écrivais ceci :

      @Phúc_44 113488 wrote:

      Salut dannyboy,

      Ainsi, en 1946 et conformement a leurs principes anti-colonialistes, les Americains veillaient scrupuleusement a ce que leur materiel militaire soit strictement destine au theatre europeen…

      Tout change en 1949, lorsque l’Etat du Vietnam est cree. Une fois cet etat reconnu par les Americains, la situation est desormais « officiellement » (le mot est important) differente. Ainsi, l’Oncle Sam ne participera pas a une guerre coloniale mais a la defence d’un etat vietnamien independant dont la protection est assuree par les force de l’armee francaise.

      Le plus grand tournant dans l’implication americaine en Indochine a ete initie par De Lattre des sa prise de fonction apres le desastre de la RC4 (comparable a Dien Bien Phu). Disposant des pouvoirs tant civils que militaires, il a impose le changement de visage de cette guerre coloniale devenue guerre civile en 1949 et qui sera desormais, a l’image de la Coree, l’un des conflits majeurs de la Guerre Froide. Pour De Lattre, c’est aux Vietnamiens de prendre le relais du CEFEO. D’ou la « vietnamisation » du CEFEO dans lequel s’engagent de plus en plus de vietnamiens et la creation de l’Armee Nationale de l’Etat du Vietnam.

      Cette guerre a beaucoup change de visages en 8 annees.

      Dans cette autre discussion vous pouviez lire cela :

      @Phúc_44 115913 wrote:

      Souvenez-vous, dans mes messages j’ai écrit que le visage de la Guerre d’Indochine avait bien changé en 8 ans de guerre.

      Pour moi, il n’y a aucune ambiguïté concernant le début du conflit dont le but, côté français, était, au départ, la reconquête de la « Perle de l’Empire ».

      Mais la guerre balaye rapidement l’illusion d’un retour à la situation d’avant 1940. Et ce malgré les mensonges et la mauvaise foi des politiciens français de l’époque quant à la possibilité de rétablir une souveraineté de la France sur ses anciennes colonies d’Indochine. Donc petit à petit et non sans mal, les politiciens français finissent par accepter la création d’un état vietnamien indépendant (mais membre de l’Union Française) réunissant les 3 « ky » à la mi-49. La IVème République place d’ailleurs à la tête de ce nouvel état Bao Dai qu’elle souhaite opposer à Ho Chi Minh en tant que leader de la Nation Vietnamienne.
      Donc deux gouvernements (celui de la République Démocratique du Viêt Nam – soutenu par les pays du Bloc Communiste – et celui de l’Etat du Viêt Nam – aidé par la France, elle même soutenue par les Etats-Unis -) se disputent un même territoire et une même population.

      Ce conflit est donc, pour moi, devenu une guerre civile où des puissances étrangères interviennent comme ce fut le cas en Russie et en Chine avant la victoire du communisme ou en Espagne, en Corée…
      Rappelons aussi que la Guerre d’Indochine, par l’implication des 2 Blocs, est un des conflits de la Guerre Froide.

      Je vous remercie donc par avance de lire correctement mes messages et d’éviter de me prêter des propos que je n’ai jamais tenu.

      Bonne après-midi.

    • #146198

      @Phúc_44 142827 wrote:

      Et bien dannyboy, si vous trouvez dans un seul de mes messages que :
      « j’affirme que le retour de l’Armée Française en 1945 était légitime parce qu’il y avait une « guerre civile » au Vietnam » je vous tire mon chapeau !
      Je sais que vous êtes Vietnamien mais votre maîtrise de la langue française est irréprochable. Je ne peux donc croire un seul instant à une erreur de compréhension de mes messages de votre part.
      Sans doute avez-vous des choses à m’expliquer mais laissez-moi d’abord vous expliquer ceci :
      Détourner les propos de quelqu’un ou prêter à quelqu’un des propos qu’il n’a jamais tenu est malhonnête.

      Et c’est également maladroit de votre part puisque sur un forum le moindre message peut être retrouvé.
      La preuve :

      Dans une première discussion où nous abordions l’aide américaine au CEFEO. J’y écrivais ceci :

      Dans cette autre discussion vous pouviez lire cela :

      Je vous remercie donc par avance de lire correctement mes messages et d’éviter de me prêter des propos que je n’ai jamais tenu.

      Bonne après-midi.

      D’accord Phuc44. Je vous propose de développer ces points dans mon topic sur « les colonisations imposées et subies par le VN ». Ici, je voudrais me limiter sur l’affirmation de François Guillemot: Peut on affirmer que les batailles au VN en 1945-54 font partie d’une quelconque guerre civile entre résistants vietnamiens ?

    • #146200

      @dannyboy 142823 wrote:

      Le Parti Dai Viêt était peut être peu connu pour les membres de ce Forum, Mais ce Parti existe toujours et a encore son propre site internet. La littérature en langue vietnamienne sur ce Parti n’est pas si rare que cela

      ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử
      • ^ « Hoàng Đạo và cách mạng » Báo Thế kỷ
      • ^ Ý chỉ việc cộng tác với người Nhật.
      • ^ Tân Đại Việt « Thư gửi các đồng chí »
      • ^ Tân Đại Việt
      • ^ Lịch sử Tân Đại Việt
      • ^ Bối cảnh lịch sử trong Nam 1945-46
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng 1939-63
      • ^ Trager, Frank. Marxism in Southeast Asia. Stanford, CA: Stanford University Press, 1959. tr 267
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Khóa huấn luyện Thanh niên Bảo quốc Đoàn
      • ^ Tân Đại Việt
      • ^ Phỏng vấn Giáo sư Nguyễn-Lý-Tưởng về Đảng Đại Việt
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng

      Le livre de François Guillemot va peur être apporter des éclaircissements pour les francophones. Il faudra voir s’il y a réellement des choses inédites dans ce livre ou si c’est simplement un résumé des traductions de documents existant (surtout en vietnamien) .

      Ce François Guillemot doit être très fort pour faire  » simplement un résumé des traductions de documents existant (surtout en vietnamien) » dans un livre de 738 pages ! :biggthumpup:

    • #146201

      @Dông Phong 142831 wrote:

      Ce François Guillemot doit être très fort pour faire  » simplement un résumé des traductions de documents existant (surtout en vietnamien) » dans un livre de 738 pages ! :biggthumpup:

      N’importe quel étudiant bilingue peut lire les livres sur DVQDD et faire un résumé de 738 pages. Qu’est ce qu’il y a de « très fort » là dedans ? Ce n’est pas le nombre de pages qui garantie la qualité d’un livre.

      Je n’ai jamais dit que François Guillemot fait bêtement des traductions et un résumé. Mais il me semble prématuré d’affirmer à ce stade que ce livre va apporter des « éclaircissements » qu’on n’a pas déjà avec des ouvrages existant.

    • #146228

      @Dông Phong 142812 wrote:

      Citation Envoyé par HAN VIËT Voir le message

      _ceci dit , que veut dire M. Guillemot par : de son exil en Chine, le Dai viêt parvint à se reconstituer pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949? Je croyais que la solution « l’Etat du VN » avec Bao Dai comme chef a été concoctée du seul fait colonialiste ….


      Bonjour HAN VIET et TLM,
      Le parti Dai Viet est peu connu.
      C’est là que le livre de François Guillemot va nous apporter des éclaircissements.
      Cordialement.
      Dông Phong

      Pourtant la tenancière du bordel à Hong Kong raconte qu’elle avait un bon client mais un peu fauché, L’ex Empereur Bao Dai et les colonialistes sont venu le chercher avec une valise de billet…

      Elle lui a dit : Rend leur la vallise ! Moi si j’étais empreur, j’exigerais un compte en Suisse

      Comment elle s’apelait déjà cela ? Une Eurasienne assez commac…
      La tole, c’était pas « les volets Bleus » ?

    • #146245

      @dannyboy 142782 wrote:

      Je serais étonné de voir comment François Guillemot parviendrait à prouver que Diên Biên Phu fait partie d’une guerre civile impliquant de près ou de loin le VNQDD.
      .

      @Dông Phong 142785 wrote:

      Où avez-vous vu cela dans l’annonce du livre ?

      C’est la phrase suivante qui me fait tiquer :

      « À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. »

      Pour François Guillemot, les guerres au VN entre 1945 et 1975 sont des guerres civiles. Diên Biên Phu, pour lui, fait donc partie de cette guerre civile.

      Cette affirmation est tout à fait classique pour beaucoup d’historiens français. Là où les historiens vietnamiens voient une guerre de libération ou d’invasion étrangère, la majorité des français y voient une guerre civile.

      Pointer cette énorme différence de point de vue n’est pas du tout une manière de « ressortir nos ressentiments les uns envers les autres à propos des drames que nous avons subis suite aux guerres qui ont ravagé notre pays » comme semble croire certain modo de ce forum. C’est au contraire pour moi la meilleure façon de bâtir une relation saine et durable entre nos deux peuples.

    • #146255

      @dannyboy 142888 wrote:

      C’est la phrase suivante qui me fait tiquer :

      « À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. »

      Pour François Guillemot, les guerres au VN entre 1945 et 1975 sont des guerres civiles. Diên Biên Phu, pour lui, fait donc partie de cette guerre civile.

      Cette affirmation est tout à fait classique pour beaucoup d’historiens français. Là où les historiens vietnamiens voient une guerre de libération ou d’invasion étrangère, la majorité des français y voient une guerre civile.

      Pointer cette énorme différence de point de vue n’est pas du tout une manière de « ressortir nos ressentiments les uns envers les autres à propos des drames que nous avons subis suite aux guerres qui ont ravagé notre pays » comme semble croire certain modo de ce forum. C’est au contraire pour moi la meilleure façon de bâtir une relation saine et durable entre nos deux peuples.


      Bravo Dannyboy, vous êtes très, très fort !
      Vous êtes capable d’en connaître le contenu et de commenter un livre qui n’a pas encore paru, rien qu’au détour d’une phrase relevée dans l’annonce de la 4ème couverture !
      Vraiment bravo !!!!!!!!!!!!!!

    • #146258

      @Dông Phong 142901 wrote:


      Bravo Dannyboy, vous êtes très, très fort !
      Vous êtes capable d’en connaître le contenu et de commenter un livre qui n’a pas encore paru, rien qu’au détour d’une phrase relevée dans l’annonce de la 4ème couverture !
      Vraiment bravo !!!!!!!!!!!!!!

      Merci pour le compliment mais je crois que nous faisons tous les deux des spéculations sur ce livre.

      Vous y voyez déjà des « éclaircissements » fournis par ce livre sur le DVQDD encore « peu connu » alors que pas mal d’historiens vietnamiens se sont déjà penchés sur la question.

      Moi, je me base sur la bande d’annonce pour parier qu’il va affirmer, comme beaucoup de ces collègues français, que les affrontements pendant la période 1945-75 au VN sont le fruit d’une guerre civile.

      On est tous les deux très très forts.

    • #146259

      @dannyboy 142888 wrote:

      C’est la phrase suivante qui me fait tiquer :

      « À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. »

      Pour François Guillemot, les guerres au VN entre 1945 et 1975 sont des guerres civiles. Diên Biên Phu, pour lui, fait donc partie de cette guerre civile.Cette affirmation est tout à fait classique pour beaucoup d’historiens français. Là où les historiens vietnamiens voient une guerre de libération ou d’invasion étrangère, la majorité des français y voient une guerre civile.

      Ces historiens vivent dans un monde différent; leur psychologie:
      _ils souffrent d’une nostalgie du temps de la colonisation : dominer le VN était vraiment satisfaisant après avoir été battus par les Anglais et les Prussiens ; en plus , on était plus civilisés que les Africains Par ailleurs , la Chine et l’Inde était depuis Alexandre le modèle de l’Europe
      _ils présentent le syndrome de Stockholm inversé avec érotomanie : le peuple VN de base leur est reconnaissant , les adore éternellement mais il a été induit en erreur par les démons communistes . Ils ont un traumatisme de la séparation ( d’être séparés d’êtres chers et qui les chérissent en retour).Ils vivent dans un monde idéalisé détaché du réel, psychose nourrie par une « historia sanctis » : le VN n’existait presque pas : d’abord 1000 ans de domination » chinoise », après , c’étaient mille ans de semi dépendance où rien ne s’est passé : la marche vers le sud, les victoires contre les mongols , les Chams , rien de cela ne s’est passé ; le peuple VN les attendait ; ils nous ont sauvé des pirates chinois et des mandarins féodaux et apporté la civilisation moderne,l’écriture magique quô’c ngu .
      _quand la colonisation a commencé , le communisme n’existait pas , il est devenu visible vers 1930 . Les colonialistes étaient tout contents d’avoir trouvé un épouvantail et ont commencé à l’agiter pour justifier leur oppression .
      _ en 1945 ou en 49 quand Mao a gagné , ils auraient pu céder le pouvoir aux partis non communistes comme en Inde mais ils nous ont toujours maintenu en oppression , nous poussant machiavéliquement vers le communisme sans jamais vouloir lâcher du lest ; on est devenus communistes , pour eux ,autre justification de leur oppression : ils voulaient nous protéger du communisme
      _ autre sentiment machiavélique : on a osé les chasser , ils ne voulaient pas lâcher et nous laisser tranquilles, ils nous ont poussés vers les communistes ; pour eux , c’est la vengeance satisfaisante : nous punir de notre ingratitude
      Ce sont bien sûr des analyses de comptoir sans documentation .

    • #146329

      Ah ! je me rappel : la tenancière du bordel à Saigon en 1965 s’appelait Hélène :
      « Hélène, née d’un père chinois et d’une mère vietnamienne, l‘une des grande dames d’Indochine était restée très belle, tour à tour maîtresse de Bao Daï, puis du général de Gonzalez de Linares, commandant en chef au Tonkin, en était en 1965 réduite à tenir un bar à hôtesses à Saigon.
      notaDD : Ils parlent du bon vieux temps, lol Hélène casse bien :brice_nice: :

      « Tu te rappelles Hanoi… et quand le général de Lattre m’avait fait exiler à Hong-Khong parce qu’il trouvait scandaleux que je vive avec Linarès comme si j’étais sa femme. »
      « C’est à Hong-Kong que j’ai connu Bao Daï. Il était fauché ; tu peux pas savoir ! Un jour, il s’amène chez moi avec une valise pleine de pognon. C’est les Français qui le lui avaient donné pour qu’il rentre en Indochine. Je lui ai dit de le rendre.
      – Tiens, pourquoi ?
      Parce que, quand on est empereur, on demande plus que ça et pas dans une valise… dans une banque. »
      « Il y avait aussi Ngo Dinh Diem qui venait toujours me voir. Il était amoureux d’une petite Chinoise qu’il avait rencontrée chez moi. Il restait planté sur une chaise, son chapeau sur les genoux, sans rien dire. Alors il ne s’est rien passé. Pourtant c’était facile. Diem est resté vierge et on a eu avec lui des tas d’emmerdement. »
      Hélène a toujours eu une vision personnelle et rassurante de l’histoire et des motifs qui poussent les hommes à faire des coups d’Etat et des révolutions.
      »

      PS) Le Général Gonzalez de Linares
      GONZALEZ DE LINARES
      François, Jean, Antonin
      Né le 7 juillet 1897 à Guérande (Loire-Inférieure)
      para393xn8.jpg
      Ca a l’air d’un plus rigolo celui là :
      Le Général Gonzalez de Linares

      PS)
      EN cadeau ce truc de INA :
      http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/indochine-et-vietnam/video/AFE85004425/la-guerre-en-indochine.fr.html

      LES actualité officiel francaises parlent de :
      Troupes Fraznco Vietnamiennes !!!!!!
      et de
      Rebelles Viêt minh

    • #146364

      @DédéHeo 142999 wrote:

      Ah ! je me rappel : la tenancière du bordel à Saigon en 1965 s’appelait Hélène :« C’est à Hong-Kong que j’ai connu Bao Daï. Il était fauché ; tu peux pas savoir ! Un jour, il s’amène chez moi avec une valise pleine de pognon. C’est les Français qui le lui avaient donné pour qu’il rentre en Indochine. Je lui ai dit de le rendre.
      – Tiens, pourquoi ?
      Parce que, quand on est empereur, on demande plus que ça et pas dans une valise… dans une banque.

      _ Voilà , le chef de l’Etat du VN , état auquel on avait rendu soit-disant  » l’indépendance » en 1949 : un tel bouffon et c’est cet état qui était en guerre  » civile  » contre le Vietminh .Cet état n’avait presque aucune assise populaire , il était soutenu par les colonialistes ainsi que la classe des compradors VN : propriétaires terriens , fonctionnaires , commerçants , bourgeois des villes ;l ‘armée et la police étaient contrôlés par les colons . Cet état était une mascarade,un cache misère comme va l’être l’Etat du sud VN
      _ Il est écrit que  » le parti Dai viêt a manqué sa révolution » ( ou n’ a pas su prendre le bon virage , adapté ses tactiques ) Qu’est ce que ça veut dire ? Comme est exprimé élégamment le cours des évènements . La réalité , les mouvements nationalistes non communistes ont été pris entre deux feux , ils ont été pourchassés et massacrés consciencieusement par les communistes et les colonialistes; qui sur ce point se donnaient la main , coopéraient , s’échangeaient les informations ; les colonialistes pratiquant la politique de la terre brûlée , après nous le déluge , la misère , le communisme : on va faire payer au peuple VN notre départ ; c’est nous ou les communistes

    • #146366

      @HAN VIËT 143041 wrote:

      La réalité , les mouvements nationalistes non communistes ont été pris entre deux feux , ils ont été pourchassés et massacrés consciencieusement par les communistes et les colonialistes; qui sur ce point se donnaient la main , coopéraient , s’échangeaient les informations ; les colonialistes pratiquant la politique de la terre brûlée , après nous le déluge , la misère , le communisme : on va faire payer au peuple VN notre départ ; c’est nous ou les communistes

      Dans la biographie sur le général Giap (La victoire à tout prix), Cecil B. Currey, son auteur, parle également de cette tragédie des nationalistes vietnamiens.

    • #146375

      @dannyboy 142888 wrote:

      Pour François Guillemot, les guerres au VN entre 1945 et 1975 sont des guerres civiles. Diên Biên Phu, pour lui, fait donc partie de cette guerre civile.
      .

      Dans le Grand Robert , la définition d’une « guerre civile » est la suivante :

      « lutte armée entre groupes de citoyens d’un même Etat « 

      un des exemples historiques très connu est la guerre d’Espagne, dite aussi « guerre civile espagnole » de 36 à 39

      En 54, il me parait plus qu’évident qu’on est dans une « guerre d’indépendance » et non dans une « guerre cvile « .

      Où en est alors l‘Etat Vietnamien avec ses 3 KY, voulu par HCM ?
      Il n’existe pas et n’a jamais encore existé à cette date !!!!

    • #146396

      @robin des bois 143056 wrote:

      Où en est alors l‘Etat Vietnamien avec ses 3 KY, voulu par HCM ?
      Il n’existe pas et n’a jamais encore existé à cette date !!!!

      Erreur étonnante de votre part.

      Le 14 juin 1949 était le jour de la déclaration d’indépendance de L’État du Viêt Nam (Quốc gia Việt Nam).
      Un état certes dirigé par « the king of the night himself » Bao Dai alias « l’Empereur des boites de nuit », mais un état dont les frontières étaient celles du Viêt Nam actuel englobant bien les 3 ky.

      C’est aussi vrai qu’il n’a pas duré bien longtemps cet état. Diêm a mis Bao Dai sur la touche en 55 en proclamant la République du Viêt Nam (Việt Nam Cộng hòa).

      Le Viêt Nam a connu tout plein de déclarations d’indépendance :
      le 10 mars 1945, le 2 septembre 1945, le 14 juin 1949…

    • #146400

      @Phúc_44 143077 wrote:

      Erreur étonnante de votre part.

      Le 14 juin 1949 était le jour de la déclaration d’indépendance de L’État du Viêt Nam (Quốc gia Việt Nam).
      Un état certes dirigé par « the king of the night himself » Bao Dai alias « l’Empereur des boites de nuit », mais un état dont les frontières étaient celles du Viêt Nam actuel englobant bien les 3 ky.

      L’état « dont les frontières étaient celles du Viêt Nam actuel » existait déjà en 1802 sous le règne de Gia Long. Ce roi a réunifié le pays avec l’aide des français combattant sous ses ordres. C’est-à-dire ces français en 1802 ne payaient pas le coût de la guerre. Ils n’avaient pas non plus le commandement des armées comme à Diên Biên Phu en 1954. Ils exécutaient les ordres de Gia Long. C’est pourquoi la guerre menée par Gia Long était une guerre civile, alors que la guerre d’Indochine en 1945-54 ne l’est pas.

      @Phúc_44 143077 wrote:

      Le Viêt Nam a connu tout plein de déclarations d’indépendance :
      le 10 mars 1945, le 2 septembre 1945, le 14 juin 1949…

      C’est normal. Le VN passe sa vie à être colonisé. Sa plus ancienne déclaration d’indépendance encore connue date de 1077. Elle est ici Nam qu

      Sa deuxième déclaration d’indépendance est en 1428 Bình Ngô

    • #147007

      Alors quelqu’un a-t-il acheté ce livre ? Quelqu’un peut il nous raconter comment François Guillemot a-t-il pu démontrer que Diên Biên Phu faisait partie d’une « logique de guerre civile », pour qu’on rigole un peu ;-)

      Ah j’adore ces historiens « irréfutablement plus qualifiés que tout le monde » qui va sortir un livre de 700 pages pour apporter des « éclaircissements » dont les historiens vietnamiens n’ont jamais pu trouver;-)

    • #147015

      @dannyboy 143920 wrote:

      Alors quelqu’un a-t-il acheté ce livre ? Quelqu’un peut il nous raconter comment François Guillemot a-t-il pu démontrer que Diên Biên Phu faisait partie d’une « logique de guerre civile », pour qu’on rigole un peu ;-)

      Ah j’adore ces historiens « irréfutablement plus qualifiés que tout le monde » qui va sortir un livre de 700 pages pour apporter des « éclaircissements » dont les historiens vietnamiens n’ont jamais pu trouver;-)

      Dépenser 35 euros pour se laisser convaincre d’une hypothétique « troisième voie  » représentée par le Dai Viet alors qu’il avait joui des pleins pouvoirs à travers tous ces généraux de l’éphémère république du Sud Vietnam.
      « Troisième voie » signifie aussi démocratie ou laisser les autres parties jouer un rôle politique. Or les généraux s’étaient attachés à réduire l’influence de la communauté bouddhique à sa plus simple expression qui représentait quand même 90% de la population.

      1965 South Vietnamese coup – Wikipedia, the free encyclopedia

      Background:
      .General Tran Thien Khiem later claimed « Khanh felt there was no choice but to accept since the influence of Tri Quang was so great that he could not only turn the majority of the people against the government but could influence the effectiveness of the armed forces ».[7][8] Many senior officers, particularly the Catholic Generals Khiem and Nguyen Van Thieu, decried what they viewed as a handing of power to the Buddhist leaders.[9] They tried to replace Khanh with Minh, but abandoned their coup plans after failing to get an endorsement from the Americans.[10] Khanh blamed the government instability on troublemaking by members and supporters of the Catholic-aligned Dai Viet Quoc Dan Dang (Nationalist Party of Greater Vietnam, usually known simply as the Dai Viet), who he accused of putting partisan plotting ahead of the national interest.[11] Prominent officers associated with the Dai Viet included Thieu and Khiem.[12] For his part, Khiem blamed Khanh’s weakness in dealing with Buddhist activists for the demonstrations in the cities and the rural losses against the communists.[11]

      Annoucement of coup
      The announcements shed more light on the nature of the coup group. American government analysts concluded that the rebellion was « primarily a move by die-hard neo-Diemists and Catholic military militants disturbed at the rise of Buddhist influence, opposed to Gen. Khanh and—in a vague, ill-thought way—desirous of turning back the clock and undoing some of the results of the November 1963 ouster of Diem. »[37] Most of the military figures prominent in the coup were Catholics and members of the Dai Viet. Notable among Catholic civilian support for the action was Professor Kiem, a faculty member of the National Institute of Administration, a body that had US funding. Kiem was the leader of the National Defense Force (NDF), a body based on the secret Catholic Can Lao Party[37] that was used to sustain Diem’s autocratic rule, but had petered away after his deposal and execution. The CIA had reported that the NDF’s members and associates counted among them some senior military officers including Co, Thieu and General Nguyen Bao Tri, commander of the 7th Division based in the town of My Tho immediately to the south of the capital. Other notable civilian supporters of the coup were Catholic activists Father Hoan Quynh and Mai Ngo Khuc.[37]

    • #147024

      @dannyboy 143920 wrote:

      pour qu’on rigole un peu ;-)

      Ah j’adore ces historiens « irréfutablement plus qualifiés que tout le monde » qui va sortir un livre de 700 pages pour apporter des « éclaircissements » dont les historiens vietnamiens n’ont jamais pu trouver;-)

      A force de rigoler, j’ai fini par me lasser un peu…

      En ce qui me concerne, « j’adore » les forumeurs qui tournent en dérision les travaux d’historiens irréfutablement plus qualifiés que moi qui passe pourtant mon temps à corriger les erreurs de ces mêmes forumeurs qui modèlent l’Histoire au gré de leurs convictions personnelles faisant fi de la plus petite rigueur historique.

      Comble de l’incohérence, ces mêmes forumeurs raillent des ouvrages d’historiens QU’ILS N’ONT MEME PAS LUS pour ensuite nous mettre sous le nez des copier-coller de wikipédia avec un aplomb assez préoccupant.

      Ces forumeurs placent donc wikipédia au dessus de travaux d’historiens-chercheurs. Ça en dit long sur leurs « compétences » en Histoire… mais après tout, chacun fait ce qu’il veut.

      Cependant, je ne vois aucun intérêt à discuter avec ces forumeurs. Contrairement aux historiens-chercheurs, ils n’ont rien à m’apprendre.

      Bonne soirée. ;)

    • #147026

      C’est quand même incroyable, même Phuc44 n’a pas jugé bon de dépenser 35€ pour connaitre les arguments lumineux d’un historien-chercheur qui a parvenu à prouver que la guerre d’Indochine faisait partie d’une « logique de guerre civile ».

      A vrai dire, moi non plus, je ne dépense pas mon argent n’importe comment, mais si quelqu‘un poste ici un scan de la démonstration de ce fameux historien-chercheur, ça ferait un beau sujet de discussion, non ? ;-)

    • #147031

      @ngjm95 143935 wrote:

      Dépenser 35 euros pour se laisser convaincre d’une hypothétique « troisième voie  » représentée par le Dai Viet alors qu’il avait joui des pleins pouvoirs à travers tous ces généraux de l’éphémère république du Sud Vietnam.
      « Troisième voie » signifie aussi démocratie ou laisser les autres parties jouer un rôle politique. Or les généraux s’étaient attachés à réduire l’influence de la communauté bouddhique à sa plus simple expression qui représentait quand même 90% de la population.

      1965 South Vietnamese coup – Wikipedia, the free encyclopedia

      Background:
      .General Tran Thien Khiem later claimed « Khanh felt there was no choice but to accept since the influence of Thich_Tri_Quang »]Tri Quang was so great that he could not only turn the majority of the people against the government but could influence the effectiveness of the armed forces » Many senior officers, particularly the Catholic Generals Khiem and /Nguyen_Van_Thieu decried what they viewed as a handing of power to the Buddhist leaders. [/SUP] They tried to replace Khanh with Minh, but abandoned their coup plans after failing to get an endorsement from the Americans. Khanh blamed the government instability on troublemaking by members and supporters of the Catholic-aligned Dai_Viet_Quoc_Dan_Dang »]Dai Viet Quoc Dan Dang (Nationalist Party of Greater Vietnam, usually known simply as the Dai Viet), who he accused of putting partisan plotting ahead of the national interest . Prominent officers associated with the Dai Viet included Thieu and Khiem.For his part, Khiem blamed Khanh’s weakness in dealing with Buddhist activists for the demonstrations in the cities and the rural losses against the communists

      Annoucement of coup
      The announcements shed more light on the nature of the coup group. American government analysts concluded that the rebellion was « primarily a move by die-hard neo-Diemists and Catholic military militants disturbed at the rise of Buddhist influence, opposed to Gen. Khanh and—in a vague, ill-thought way—desirous of turning back the clock and undoing some of the results of the November 1963 ouster of Diem. Most of the military figures prominent in the coup were Catholics and members of the Dai Viet. Notable among Catholic civilian support for the action was Professor Kiem, a faculty member of the National Institute of Administration, a body that had US funding. Kiem was the leader of the National Defense Force (NDF), a body based on the secret Catholic Can Lao Party that was used to sustain Diem’s autocratic rule, but had petered away after his deposal and execution. The CIA had reported that the NDF’s members and associates counted among them some senior military officers including Generals Co, Thieu and Nguyen_Bao_Tri » commander of the 7th_Division based in the town of My_Tho immediately to the south of the capital. Other notable civilian supporters of the coup were Catholic activists Father Hoang Quynh and Mai Ngo Khuc ]

      Les catholiques et les bouddhistes luttent pour le pouvoir . Mais ce sont des urbanisés,sans beaucoup d’influence sur le reste de la population qui sont les paysans ,80% de la population . Leur pouvoir est minime par rapport au pouvoir des Américains . Ils n’ont pas beaucoup d’influence sur les évènements . Les Américains et les communistes luttent pour maitriser la population rurale . Les communistes exercent un contrôle serré sur les paysans ; les Yankees cherchent à les contrer en dévastent les campagnes et déportant les populations par la politique des hameaux stratégiques , qui a déjà été essayée par les colonialistes pendant la guerre d’indochine avec un échec retentissant .
      BERNARD Fall , célèbre historien du Vietnam écrivait à propos des hameaux stratégiques ( = ấp chiến lược= ấp chiên lac =hameaux des cacahuètes frites)
      When I first arrived in Indochina in 1953, the French were mainly fighting in the Red River Delta. This was the key French area in North Viet-Nam, . . . [with a] fortified French battle line. The French headquarters city was Hanoi. When I arrived I checked in with the French briefing officer and asked what the situation was in the Delta. He said:” Well, we hold pretty much of it; there is the French fortified line around the Delta which we call the « Marshal de Lattre Line »–about 2200 bunkers forming 900 forts. We are going to deny the communists access to the 8 million people in this Delta and the 3 million tons of rice it produces. We will eventually starve them out and deny them access to the population.”
      In other words, this was the STRATEGIC HAMLET complex seen five thousand times bigger. There were about 8,000 villages inside that line. This fortified line also protected the rice fields then. « Well, » I asked, « do the communists hold anything inside the Delta? » The answer was, « Yes, they hold those five black blotches » ( taches ) [on a map]. But at the University of Hanoi, which was under national [ puppet ] Vietnamese control, my fellow Vietnamese students just laughed. They said that their home villages inside the Delta were communist-controlled and had communist village chiefs, and just about everybody else said the same thing: that both the French and the puppet Vietnamese Army simply did not know what was going on. I produced a map that showed] the difference between military « control » and what the communists controlled administratively, which was 70 percent of the Delta inside the French battle lines! This was one year before the Battle of Dien Bien Phu, in May 1954. In fact, the [official military situation maps–showing only small, isolated areas believed to be less than 30 percent French-controlled– were complete fiction and had absolutely no bearing on the real situation inside the Delta. Of course, when regular communist divisions became available to attack the Delta in June 1954, the whole illusion collapsed. . . . The last French battle line before the ceasefire [lay deep in a zone that was, in fact, solidly] communist-infiltrated and, of course, it collapsed overnight. That is revolutionary warfare.
      Revolutionary War in South Viet-Nam
      When I returned to Viet-Nam in 1957, after the Indochina War had been over for two years, everybody was telling me that the situation was fine. However, I noticed in the South Vietnamese press obituaries ( notices nécrologiques ) of village chiefs, and I was bothered. I thought there were just too many obituaries–about one a day–allegedly killed not by communists, but by « unknown elements, » and by « bandits. » I decided to plot ( dessiner) out a year’s worth of dead village officials. The result was that I counted about 452 dead village chiefs to my knowledge at that time. Then I also saw in the press, and here and there in Viet-Nam heard, discussions about « bandit attacks. » These attacks were not made at random, but in certain areas. That too worried me, so I decided to plot the attacks. I immediately noted in both cases a very strange pattern. The attacks on the village chiefs were « clustered » in certain areas. I went to see the Vietnamese Minister of the Interior, Nguyen Huu Chau, who then was incidentally the brother-in-law of Madame Nhu [ Diem’s sister-in-law], and I said to him: « Your Excellency, there is something I’m worried about. You know that I was in the North when the French were losing and I noticed the village chiefs disappearing and I think you now have the same problem here. » He said, « What do you mean? » So I just showed him the map. He said, « Well, since you found that out all by yourself, let me show you my map. » And he pulled out a map which showed not only the village chiefs but also the communist cells operating in South VietNam in 1957-58, when Viet-Nam was at peace and there was supposedly nothing going on. It was wonderful. We all congratulated each other. Yet, very obviously, to use a somewhat unscientific term, the whole Mekong Delta was going « to hell in a basket, » and much of South Viet-Nam with it.
      The insurgency cross-check was unexpectedly provided to me by the International Control Commission. They get reports from the communists as well as from our side, but in this case what interested me was the alleged incidents inside South Viet-Nam. The communists would report from Hanoi through the ICC that Americans or Vietnamese were doing certain things out in the villages which Hanoi alleged were « violations » of the ceasefire agreement. I said to myself, « If I plot out all the communist reports about alleged violations on a map, and if they match high-incident areas, there may be a logical connection between the guerrilla operators and the intelligence operators who provide the basis for the ICC reports. » Sure enough the same areas with the high incidents also had high reports. As of early 1958, I knew we were in deep trouble in Viet-Nam and I kept saying so.

    • #147050

      J’ai bien aimé la petite incrustation personnelle de HAN VIET dans son copier-coller :

      @HAN VIËT 143954 wrote:

      national [ puppet ] Vietnamese

      « puppet » n’est pas dans le document original que voici dans son intégralité :

      http://smallwarsjournal.com/documents/fall.pdf

      Pas très sérieux Monsieur HAN VIET de déformer les écrits de Bernard Fall.

      C’est si dur que ça d’essayer de ne pas manipuler l’Histoire ?

    • #147056

      @Phúc_44 143946 wrote:

      Comble de l’incohérence, ces mêmes forumeurs raillent des ouvrages d’historiens QU’ILS N’ONT MEME PAS LUS pour ensuite nous mettre sous le nez des copier-coller de wikipédia avec un aplomb assez préoccupant.

      Ces forumeurs placent donc wikipédia au dessus de travaux d’historiens-chercheurs. Ça en dit long sur leurs « compétences » en Histoire… mais après tout, chacun fait ce qu’il veut.Bonne soirée. ;)

      Quand on voit le fossé entre un « historien qui essaye de faire qu’une troisième voie était possible si le Dai Viet pouvait existet  » et les journalistes qui rapportaient les actes des principaux protagonistes de l’ex république de Sud Vietnam appartenant au Dai Viet, on peut douter du sérieux de son livre.
      Un autre exemple d’action qui avait fait l’histoire du Dai Viet à cette époque
      Coup Beginning: http://en.wikipedia.org/wiki/1965_South_Vietnamese_coup

      Shortly before noon on 19 February, Thao and Phat attacked, using around 50 tanks and a mixture of infantry battalions to seize control of the post office and radio station in Saigon, cutting off communication lines. The tanks were led by Colonel Duong Hieu Nghia, a Catholic member of the Dai Viet. He surrounded the home of General Khanh, and Gia Long Palace, the residence of head of state Suu.[35][51][53][54]

      Fait relaté à son époque par trois sources (indiquées par les chiffres) : Moyar, Shaplen, et NewYork Times mais non tenu compte par Phu44 qui préfère se moquer des gens qui utilisent Wikipédia , pour préférer les écrits d’historien qui essaye de refaire l’histoire du Vietnam avec des « si » ou affirmer que la guerre d’Indochine était une guerre civile. Bien sûr c’étaient les généraux Vietnamiens qui faisaient les plans, qui dirigeaient la 2ème DB, que le maréchal De Lattre était Vietnamien etc…

      D’ailleurs je peux dire aussi que le livre de Franchini  » Guerres d’Indochine 1954_1975″ n’a pas consacré le moindre chapitre sur la confiscation du pouvoir par le Dai Viet.
      Comment prétendre écrire l’histoire de la République de Sud et ne pas accorder au Dai Viet la place qui lui revient dans le livre?

    • #147058

      @ngjm95 143996 wrote:

      Quand on voit le fossé entre un « historien qui essaye de faire qu’une troisième voie était possible si le Dai Viet pouvait existet  » et les journalistes qui rapportaient les actes des principaux protagonistes de l’ex république de Sud Vietnam appartenant au Dai Viet, on peut douter du sérieux de son livre.

      Fait relaté à son époque par trois sources (indiquées par les chiffres) : Moyar, Shaplen, et NewYork Times mais non tenu compte par Phu44 qui préfère se moquer des gens qui utilisent Wikipédia , pour préférer les écrits d’historien qui essaye de refaire l’histoire du Vietnam avec des « si » ou affirmer que la guerre d’Indochine était une guerre civile.

      Malheureusement, il va falloir que je me moque encore un peu de ngjm95 parce qu’il ne lit pas correctement les messages de la discussion et part en hors sujet. ;)

      La question de la fameuse « troisième voie » dont parle le livre de François Guillemot concerne les années 1938-1955 et non 1965. Un minimum d’attention s’impose cher monsieur.
      Le Dai Viet avait une puissance significative et l’objectif de s’imposer comme leader des mouvements nationalistes vietnamiens avant et pendant la Guerre d’Indochine. Le livre de François Guillemot ne va pas plus loin que 1955 alors en nous parlant du coup de 1965 vous êtes totalement hors sujet.

      De plus, le bouquin de Guillemot n’est pas un « what if ? » à l’anglosaxone. Relisez donc la 4ème de couverture.

      @Dông Phong 142745 wrote:

      En étudiant l’évolution du Parti National du Grand Viêt-Nam (Đại Việt
      Quốc Dân Đảng) au sein du mouvement nationaliste vietnamien, ce livre
      permet de poser un regard neuf sur le processus de la révolution
      nationale et de la lutte pour l’indépendance dans le Viêt-Nam de la
      première moitié du XXe siècle. Par le biais d’événements méconnus,
      d’acteurs négligés par l’historiographie d’État, le rôle politique, la
      logique et la dynamique du mouvement Đại Việt sont restitués dans le
      contexte de la période 1945-1954 (guerre néocoloniale, lutte contre le
      communisme et front chaud de la guerre froide). Concurrent du Viet
      Minh pendant la période révolutionnaire, le Đại Việt manqua sa
      révolution et fut l’une des cibles principales de la répression organisée
      par le Viet Minh de Hô Chí Minh contre l’opposition nationaliste
      révolutionnaire en 1946. De son exil en Chine, il parvint à se reconstituer
      pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949.
      Cependant, sa conquête du pouvoir pour asseoir une « solution Đại
      Viet » contre une « solution Bảo Đại », jugée pro-française, fut brisée à
      la fois par le Chef de l’État vietnamien, par les autorités françaises et par
      le terrorisme communiste. À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. Cette contribution majeure à
      l’histoire du nationalisme vietnamien au XXe siècle offre ainsi une
      nouvelle grille de lecture de la fameuse « Révolution d’août » de 1945 et
      du conflit franco-vietnamien.

      Où y voyez-vous qu’il refait l’histoire de quoique ce soit ? Il aborde simplement un sujet délaissé par « l’historiographie d’État » à savoir : « les mouvements nationalistes indépendantistes non communistes ».
      Mettre en lumière des faits historiques réels jusque là délaissés ce n’est pas refaire l’histoire, n’en déplaise à certains qui continuent à croire dur comme fer que le Viêt Minh était le seul mouvement indépendantiste au Viêt Nam.

      @ngjm95 143996 wrote:

      D’ailleurs je peux dire aussi que le livre de Franchini  » Guerres d’Indochine 1954_1975″ n’a pas consacré le moindre chapitre sur la confiscation du pouvoir par le Dai Viet.
      Comment prétendre écrire l’histoire de la République de Sud et ne pas accorder au Dai Viet la place qui lui revient dans le livre?

      ngjm95 continue à s’emmêler les pinceaux entre Guerre d’Indochine et Guerre du Vietnam, entre 1945, 1955 et 1965.

      Au passage, dans un autre livre de Franchini « Les mensonges de la Guerre d’Indochine », il y a un chapitre intitulé :
      « Ambiguïtés et mensonges du Viêt Minh : Une exclusivité nationaliste usurpée ».
      On peut y lire que les mouvements nationalistes non communistes rivaux du Viêt Minh dans les années 40 s’appelaient Dai Viêt, VNQDD, Phuc Quoc Dong Minh Hoi. On y apprend même que le Viêt Minh avait des rivaux trotskistes.

      Mais en 1965, début de la Guerre du Vietnam, le Viêt Minh avait depuis longtemps « fait le ménage » chez ses concurrents à l’accession au leadership indépendantiste.
      Quand le Dai Viêt est à son zénith, la République du Sud Viêt Nam est encore très loin d’avoir vu le jour.
      Vous vous trompiez d’une voire deux décennies, pas étonnant que vous pensiez que François Guillemot voulait « refaire l’histoire ».

    • #147061

      @Phúc_44 143999 wrote:

      Malheureusement, il va falloir que je me moque encore un peu de ngjm95 parce qu’il ne lit pas correctement les messages de la discussion et part en hors sujet. ;)

      La question de la fameuse « troisième voie » dont parle le livre de François Guillemot concerne les années 1938-1955 et non 1965. Un minimum d’attention s’impose cher monsieur.
      Le Dai Viet avait une puissance significative et l’objectif de s’imposer comme leader des mouvements nationalistes vietnamiens avant et pendant la Guerre d’Indochine. Le livre de François Guillemot ne va pas plus loin que 1955 alors en nous parlant du coup de 1965 vous êtes totalement hors sujet.

      De plus, le bouquin de Guillemot n’est pas un « what if ? » à l’anglosaxone. Relisez donc la 4ème de couverture.

      Où y voyez-vous qu’il refait l’histoire de quoique ce soit ? Il aborde simplement un sujet délaissé par « l’historiographie d’État » à savoir : « les mouvements nationalistes indépendantistes non communistes ».
      Mettre en lumière des faits historiques réels jusque là délaissés ce n’est pas refaire l’histoire, n’en déplaise à certains qui continuent à croire dur comme fer que le Viêt Minh était le seul mouvement indépendantiste au Viêt Nam.

      ngjm95 continue à s’emmêler les pinceaux entre Guerre d’Indochine et Guerre du Vietnam, entre 1945, 1955 et 1965.

      Au passage, dans un autre livre de Franchini « Les mensonges de la Guerre d’Indochine », il y a un chapitre intitulé :
      « Ambiguïtés et mensonges du Viêt Minh : Une exclusivité nationaliste usurpée ».
      On peut y lire que les mouvements nationalistes non communistes rivaux du Viêt Minh dans les années 40 s’appelaient Dai Viêt, VNQDD, Phuc Quoc Dong Minh Hoi. On y apprend même que le Viêt Minh avait des rivaux trotskistes.

      Mais en 1965, début de la Guerre du Vietnam, le Viêt Minh avait depuis longtemps « fait le ménage » chez ses concurrents à l’accession au leadership indépendantiste.
      Quand le Dai Viêt est à son zénith, la République du Sud Viêt Nam est encore très loin d’avoir vu le jour.
      Vous vous trompiez d’une voire deux décennies, pas étonnant que vous pensiez que François Guillemot voulait « refaire l’histoire ».

      Un passage que vous avez repris :
      Cependant, sa conquête du pouvoir pour asseoir une « solution Đại
      Viet » contre une « solution Bảo Đại », jugée pro-française, fut brisée à
      la fois par le Chef de l’État vietnamien, par les autorités françaises et par
      le terrorisme communiste.

      Le Dai Viet après Bao Dai n’aurait pas permis l’avènement de Diem. On aurait eu alors une république de Sud dirigée par le Dai Viet et financée par les américains pour lutter contre le Vietminh. Un gouvernement Dai Viet après les français n’aurait pas été beaucoup différent de celui de Diem ou de Thieu avec les mêmes généraux et ministres venant du Dai Viet. Les mêmes qui avaient confisqué le pouvoir à l’énorme majorité bouddhique. Ce gouvernement qui ne représentait qu’une minorité (moins de 10%) pouvait il se prévaloir des principes démocratiques égalité ,justice etc…Ce gouvernement s’il avait existé n’aurait été qu’une réplique de celui des généraux qui était tout sauf démocratique ou libéral.Donc les regrets ,bof,bof.
      Sans parler aussi de la France qui avait sacrifié ses « enfants » ,ces jeunes officiers vietnamiens du Dai Viet ‘fut brisée à la fois par …., les autorités françaises et …)
      Ne vous moquez pas trop rapidement de ceux qui ne sont pas du même avis que vous .
      Voilà le livre que j’ai évoqué: Les guerres d’Indochine T2 De la bataille de Dien Bien Phu à la chute de Saigon.
      Guerres d’Indochine, Philippe Franchini tous les livres à la Fnac
      Ne m’en voulez pas de remplacer les évènements par leurs dates, n’est ce pas ?
      Rappellez_moi si c’était bien 1954, la défaite de Dien Bien Phu et 1975 la chute de Saigon et la fin de l’expérience Sud Vietnam ? :Vietnam:

    • #147064

      Il suffit de lire la couverture du livre de François Guillemot pour savoir que ce livre un concentré d’inepties. Je vais vous expliquer pourquoi :

      @Dông Phong 142745 wrote:

      En étudiant l’évolution du Parti National du Grand Viêt-Nam (Đại Việt
      Quốc Dân Đảng) au sein du mouvement nationaliste vietnamien, ce livre
      permet de poser un regard neuf sur le processus de la révolution
      nationale et de la lutte pour l’indépendance dans le Viêt-Nam de la
      première moitié du XXe siècle. Par le biais d’événements méconnus,
      d’acteurs négligés par l’historiographie d’État,

      Quelle l’historiographie d’état ? Il y en a plusieurs. Si celle des communistes évite d’en parler, celle des Sudistes avant 1975 en a fait largement état. Et après 1975, c’est les historiens « vietkieu » à l’étranger qui a pris le relais. François Guillemot a t il compris que “l’historiographie d’état communiste » n’est qu’une petite partie de l’historiographie vietnamienne ? Est il capable de lire (et de comprendre) toutes ces publications avant de conclure que ces événements étaient « méconnus » ? Avant de prétendre que son livre va « poser un regard neuf » ? Un simple coup d’œil sur wiki permet de voir que l’histoire de ce parti n’est nullement « négligée » par les vietnamiens.

      ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử
      • ^ « Hoàng Đạo và cách mạng » Báo Thế kỷ
      • ^ Ý chỉ việc cộng tác với người Nhật.
      • ^ Tân Đại Việt « Thư gửi các đồng chí »
      • ^ Tân Đại Việt
      • ^ Lịch sử Tân Đại Việt
      • ^ Bối cảnh lịch sử trong Nam 1945-46
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng 1939-63
      • ^ Trager, Frank. Marxism in Southeast Asia. Stanford, CA: Stanford University Press, 1959. tr 267
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Lịch sử Đảng
      • ^ Đại Việt Quốc dân Đảng, Khóa huấn luyện Thanh niên Bảo quốc Đoàn
      • ^ Phỏng vấn Giáo sư Nguyễn-Lý-Tưởng về Đảng Đại Việt
      • ^ Lược sử Đại Việt Quốc dân Đảng

      @Dông Phong 142745 wrote:

      le rôle politique, la
      logique et la dynamique du mouvement Đại Việt sont restitués dans le
      contexte de la période 1945-1954 (guerre néocoloniale, lutte contre le
      communisme et front chaud de la guerre froide). Concurrent du Viet
      Minh pendant la période révolutionnaire,

      Ici, on se pose des questions sur le niveau de compétence de l’historien-chercheur François Guillemot. Car s’il y a un seul parti ayant une chance d’être « concurrent » avec les vietminh, c’est le VNQDD. Le Dai Viet n’avait même pas son propre milice en 1945. Il n’avait aucune chance de s’imposer sans se résigner à être l’exécutant des ordres de l’autorité coloniale française. Pour faire croire aux français que la guerre d’Indochine était soi disant une guerre civile, François Guillemot aurait du parler du VNQDD et non pas du Dai Viet.

      @Dông Phong 142745 wrote:

      le Đại Việt manqua sa
      révolution et fut l’une des cibles principales de la répression organisée
      par le Viet Minh de Hô Chí Minh contre l’opposition nationaliste
      révolutionnaire en 1946. De son exil en Chine, il parvint à se reconstituer
      pour porter l’Empereur Bảo Đại à la tête d’un État national en 1949.
      Cependant, sa conquête du pouvoir pour asseoir une « solution Đại
      Viet » contre une « solution Bảo Đại », jugée pro-française, fut brisée à
      la fois par le Chef de l’État vietnamien, par les autorités françaises et par
      le terrorisme communiste. À travers l’histoire de ce mouvement, la
      logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant
      plus de trente ans apparaît plus clairement. Cette contribution majeure à
      l’histoire du nationalisme vietnamien au XXe siècle offre ainsi une
      nouvelle grille de lecture de la fameuse « Révolution d’août » de 1945 et
      du conflit franco-vietnamien.

      Ce soi disant « contribution majeure » de François Guillemot va une fois de plus, comme la plupart de ses confrères français, tenter de démontrer que la guerre d’Indochine était une guerre civile. On connait déjà ces arguments qui défient les règles du bon sens. Pas besoin d’acheter son livre. Il suffit de chercher sur Internet et de démontrer combien ces historiens-chercheurs français sont capables de raisonnements qui ne tiennent aucun compte de la logique de base.

    • #147099

      @dannyboy 144007 wrote:

      Quelle l’historiographie d’état ? Il y en a plusieurs.

      Ah bon ? Je croyais pourtant qu’il n’y avait qu’un seul et unique état vietnamien au XXIème siècle.

      @dannyboy 144007 wrote:

      Ici, on se pose des questions sur le niveau de compétence de l’historien-chercheur François Guillemot.

      Et vous dannyboy ? Vous posez-vous des questions sur vos propres compétences en matière d’histoire ?
      Vous devriez y songer un peu.
      En ce qui me concerne, je m’abstiendrai toujours de prétendre (même si cela s’avérait être vrai) que je possède plus de compétences dans un domaine que la personne dont c’est le métier. Enfin, c’est juste pour éviter de me ridiculiser auprès de mon entourage.
      Mais c’est vrai qu’internet a rendu les gens tellement plus intelligents que n’importe qui peut se permettre de qualifier d’inepties le travail d’une personne qui fait son métier.
      D’ailleurs, je suis persuadé que si nous passions chacun quelques heures sur Wikipédia je pourrais sans mal exercer votre métier et vous le mien.

      Hey, sérieux dannyboy… Vous croyez vraiment à ce que vous écrivez ou c’est de la provocation ? Je commence vraiment à me faire du soucis pour vous.

      @dannyboy 144007 wrote:

      Ce soi disant « contribution majeure » de François Guillemot va une fois de plus, comme la plupart de ses confrères français, tenter de démontrer que la guerre d’Indochine était une guerre civile.

      Là encore je continue à m’interroger. Vous ne comprenez pas les messages que je vous envoie ou vous faites exprès de comprendre ce qui vous arrange ?

      Une fois pour toute, la Guerre d’Indochine fut une guerre aux MULTIPLES visages.
      Personne, pas même François Guillemot, n’a jamais dit qu’elle ne fut QU’UNE guerre civile.

      Bien que je le répète en boucle, ça n’imprime toujours pas chez dannyboy. Vous êtes définitivement très manichéen.
      Dommage, parce que ce manichéisme vous interdit une parfaite compréhension de la Guerre d’Indochine qui requiert une approche plus complexe que celle de la Seconde Guerre Mondiale par exemple.

      Alors on reprend :
      D’abord guerre de reconquête puis de maintien de l’autorité d’un empire colonial qui se borne à retarder son inévitable fin.
      Puis, après la déclaration d’indépendance du Viêt Nam de 1949 et surtout l’arrivée des communistes chinois à la frontière, guerre muée en conflit internationalisé de la Guerre Froide qui se poursuivra malgré une courte interruption avec la Guerre du Vietnam jusqu’en 1975.

      Cependant, ces deux grandes phases ont aussi eu pour toile de fond permanente des affrontements entre Vietnamiens (on appelle ça une guerre civile je crois) qui se sont poursuivis jusqu’à la réunification.

      Maintenant, afin de ne pas trop s’éloigner du sujet des partis nationalistes vietnamiens, un petit rappel (vous trouverez tout ce qui suit dans un excellent ouvrage de Philippe Franchini, « Les Mensonges de la Guerre d’Indochine ») :

      Les affrontements entre Vietnamiens débutent en 1945-1946 avec l’opposition entre mouvements indépendantistes anti-colonialistes dont l’objectif était d’obtenir l’indépendance du Viêt Nam (et tant qu’à faire sous leur domination). La défaite du Japon lui laissant le champ libre, le Viêt Minh, le mieux organisé, remporte haut la main cet affrontement et prend la tête de la toute nouvelle République Démocratique du Viêt Nam.
      Une fois installé au pouvoir, le Viêt Minh qui est encore un mouvement modeste (environ 5000 membres) doit s’activer de légitimer sa prise de pouvoir (1er acte : déclaration d’indépendance du 2 septembre 1945 ; puis ce fut au combat que le Viêt Minh acquit toute sa légitimité) puis de s’en réserver l’exclusivité. Ce deuxième point passait inévitablement par la « mise à l’écart » de tout opposant réel ou présumé.

      Le Viêt Minh désigne ainsi les « viêt gian » (le terme « viêt » désignant clairement un vietnamien), les « traîtres à la Nation Viêt ». Il s’agit en réalité d’individus ou groupes d’individus considérés comme menaçant à l’égard du pouvoir du Viêt Minh qui, dans des discours d’appel à l’union nationale, les désigne à la vindicte populaire.
      Par cette « épuration » nationale et idéologique, frappant les Vietnamiens jugés politiquement dangereux par le Viêt Minh, débute la guerre civile au Viêt Nam.
      Le Viêt Minh n’épargne pas non plus ses anciens camarades trotskistes dont Ta Thu Thau, Phan Van Hum ou Tran Van Thach arrêtés puis exécutés. Il est impératif pour le Viêt Minh de conserver l’exclusivité de l’étiquette révolutionnaire en écartant les autres contestataires de gauche.

      Mais les principaux rivaux du Viêt Minh furent surtout les mouvements nationalistes non marxistes soutenus par les nationalistes chinois et qui retournèrent au Viêt Nam en emboîtant le pas aux forces de Chang Kai Chek.

      La rivalité entre ces mouvements et le Viêt Minh vira rapidement aux affrontements, prises d’otages (dont Giap), assassinats… Les partis nationalistes se coalisèrent, leurs milices affrontèrent les forces viêt minh à Vinh Yen, Ha Giang et jusque sur la Place Ba Dinh… Vu Hong Khanh, leader du VNQDD parade à Hanoi où le Dong Minh Hoi tient des meetings publics.
      Ho Chi Minh veut calmer le jeu et organise des élections. Mais ces dernières sont truquées : pourcentages trop écrasants, membres du Viêt Minh élus dans des circonscriptions où ils n’avaient pas été candidats…

      Puis le Viêt Minh permet le retour des Français au Tonkin afin de le débarrasser des nationalistes chinois qui le pille. De plus, ces derniers constituaient une sacrée épine dans le pied du Viêt Minh puisqu’ils soutenaient ses rivaux non communistes. Le retour des Français au Tonkin est, bien sûr, très loin d’être apprécié par les mouvements nationalistes vietnamiens qui accusent le Viêt Minh de trahison.

      Cependant, Chinois et Français pressent le Viêt Minh d’intégrer les formations nationalistes dans son gouvernement.
      C’est chose faite le 2 mars 1946 au sein d’un gouvernement dit d’union et de résistance dont Ho Chi Minh est le Président et le VNQDD Nguyen Hai Than le Vice-Président.
      Sauf que le titre de Vice-Président n’était qu’honorifique.
      De même, quand certains ministères clés échappent au Viêt Minh, ce dernier crée des organismes parallèles qui vident les dits ministères de leurs compétences.
      Par exemple : le Ministre de la Défense Nationale est certes nationaliste mais de toute façon la direction des affaires militaires vietnamiennes est dirigée par le Comité National de Défense. Et qui préside ce comité ? Je vous le donne en mille … Giap bien sûr.
      Le Viêt Minh continue de détenir tous les pouvoirs ce qui n’enchante pas les nationalistes qui l’accusent d’avoir vendu le pays aux Français, surtout après les accords du 6 mars 1946.

      Le Viêt Minh réplique sur le terrain, reprenant toutes les zones évacuées par les Chinois en y combattant les milices du Dong Minh Hoi et du VNQDD. La poursuite des affrontements et des assassinats entre Viêt Minh et nationalistes pousse ces derniers à repartir en exil. Ayant découvert des charniers chez les nationalistes, la propagande Viêt Minh leur rejette l’entière responsabilité des violences ce qui achève d’écarter définitivement ces mouvements.

      La suite est connue, le soulèvement du 19 décembre 1946, le Viêt Minh prend le maquis et combat seul le CEFEO. Combat faisant du Viêt Minh le seul mouvement indépendantiste véritablement crédible aux yeux de la majorité des Vietnamiens. Le seul à avoir les moyens de ses ambitions.

      Bon maintenant si dannyboy continue de penser que ces affrontements entre Viêt Minh et mouvements nationalistes n’ont rien à voir avec une guerre civile peut-être pourra-t-il tenter de répondre à d’autres question ?

      Pourquoi tant de Vietnamiens se sont opposés à la domination sans partage du Viêt Minh et ont combattu au sein et aux côtés du CEFEO ?
      Pourquoi après la signature des Accords de Genève et la partition du pays des centaines de milliers de Vietnamiens fuirent le Nord pour rejoindre le Sud ? Parmi eux, il n’y avait pas que des catholiques mais aussi des familles de soldats originaires du Nord ayant combattu le Viêt Minh et craignant les inévitables représailles du vainqueur, des paysans issus de régions où sévissait la réforme agraire, des petits fonctionnaires locaux, des bourgeois et des commerçants, des chefs de village… Tous fuyaient le funeste sort réservé aux « viêt gian », au mieux le camp de « rééducation ». Et tous n’ont pas eu la possibilité de fuir.
      Pourquoi, à peine l’encre des Accords de Genève séchée, les affrontements entre Vietnamiens reprennent de plus belle au Sud Viêt Nam mettant en scène exactement les mêmes protagonistes vietnamiens qui s’opposaient déjà pendant la Guerre d’Indochine ?
      Pourquoi une fois le pays réunifié des centaines de milliers de Vietnamiens ne voient d’autre solution que celle de quitter, à nouveau, leur pays ?

      Comment tous ces tragiques évènements auraient-ils pu se produire si la Guerre d’Indochine avait été aussi simple qu’un affrontement bipolaire entre l’ensemble de la Nation vietnamienne et un CEFEO (qui aurait été dépourvu de recrues vietnamiennes) ? Comment tout cela aurait-il pu se produire sans guerre civile ?
      Les affrontements entre Vietnamiens furent malheureusement une réalité pendant la Guerre d’Indochine et se sont poursuivis pendant 30 ans.
      C’est un fait tragique indéniable dont la plupart des familles vietnamiennes portent aujourd’hui encore la peine.
      Oh certes ils conservent ça au fond de leur âme n’en parlant qu’aux personnes de confiance. C’est le symbole de leur résilience. Cette qualité inestimable qui leur a permis de traverser 30 ans de guerre, de vaincre le CEFEO et de décourager l’US Army, de faire du Viêt Nam un pays moderne en plein développement appelé à prendre une place prépondérante en Asie du Sud-Est et dans le monde.
      Le Peuple Vietnamien possède une autre grande qualité qui en fait un peuple si accueillant : il n’est pas rancunier envers ses ennemis d’hier. Je vous le dis sans langue de bois, quand je lis vos messages, je ne retrouve pas cette qualité chez vous dannyboy. Ni chez HAN VIET d’ailleurs.

      Mais bon,… chaque règle a ses exceptions. ;)

      Bonne nuit.

    • #147100

      Gia tài của mẹ (1965), nhạc trịnh

      Một ngàn năm nô lệ giặc Tàu
      Một trăm năm đô hộ giặc Tây
      Hai mươi năm nội chiến từng ngày
      Gia tài của mẹ để lại cho con
      Gia tài của mẹ là nước Việt buồn

    • #147104

      @tôidibo 144059 wrote:

      Gia tài của mẹ (1965), nhạc trịnh

      Một ngàn năm nô lệ giặc Tàu
      Một trăm năm đô hộ giặc Tây
      Hai mươi năm nội chiến từng ngày
      Gia tài của mẹ để lại cho con
      Gia tài của mẹ là nước Việt buồn

      Cam on Toidibo pour ce poème qui réflecte la mémoire collective du Vietnam.

    • #147109

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Ah bon ? Je croyais pourtant qu’il n’y avait qu’un seul et unique état vietnamien au XXIème siècle.

      Oui, mais quand on étudie l’historiographie d’un pays comme le VN, on ne s’arrête pas à l’historiographie de l’état communiste. La moindre des choses pour un historien digne de ce nom est d’être au courant qu’un état VN du Sud a existé avec son propre historiographie, et que les 3 millions de vietkieu à l’étranger participent également à cette historiographie commune vietnamienne.

      Se baser uniquement sur les publications autorisées par le pouvoir de Hanoi pour faire croire aux français que l’histoire du parti DaiViet est « méconnue » par les vietnamiens est soit un mensonge délibéré, soit de l’incompétence.

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Et vous dannyboy ? Vous posez-vous des questions sur vos propres compétences en matière d’histoire ?
      Vous devriez y songer un peu.
      En ce qui me concerne, je m’abstiendrai toujours de prétendre (même si cela s’avérait être vrai) que je possède plus de compétences dans un domaine que la personne dont c’est le métier. Enfin, c’est juste pour éviter de me ridiculiser auprès de mon entourage.
      Mais c’est vrai qu’internet a rendu les gens tellement plus intelligents que n’importe qui peut se permettre de qualifier d’inepties le travail d’une personne qui fait son métier.
      D’ailleurs, je suis persuadé que si nous passions chacun quelques heures sur Wikipédia je pourrais sans mal exercer votre métier et vous le mien.
      Hey, sérieux dannyboy… Vous croyez vraiment à ce que vous écrivez ou c’est de la provocation ? Je commence vraiment à me faire du soucis pour vous.

      Au lieu de « me faire du souci », vous feriez mieux de me montrer ce qui cloche dans mon affirmation. Je la reposte ici :


      s’il y a un seul parti ayant une chance d’être « concurrent » avec les vietminh, c’est le VNQDD. Le Dai Viet n’avait même pas son propre milice en 1945. Il n’avait aucune chance de s’imposer sans se résigner à être l’exécutant des ordres de l’autorité coloniale française. Pour faire croire aux français que la guerre d’Indochine était soi disant une guerre civile, François Guillemot aurait du parler du VNQDD et non pas du Dai Viet.


      Je n’ai jamais dit que « je possède plus de compétences en histoire que François Guillemot. ». J’ai simplement montré qu’il a écrit des bêtises sur la couverture de son livre. Ce n’est pas la même chose.
      @Phúc_44 144058 wrote:

      Là encore je continue à m’interroger. Vous ne comprenez pas les messages que je vous envoie ou vous faites exprès de comprendre ce qui vous arrange ?

      Une fois pour toute, la Guerre d’Indochine fut une guerre aux MULTIPLES visages.
      Personne, pas même François Guillemot, n’a jamais dit qu’elle ne fut QU’UNE guerre civile.

      François Guillemot a écrit ceci : « … la logique de la guerre civile dans laquelle se débattit le Viêt-Nam pendant plus de trente ans apparaît plus clairement … » a-t-il parlé d’une guerre aux multiple visages ? a-t-il parlé d’autres guerres qu’une guerre civile ? Il a parlé de LA guerre civile qui dura 30 ans.

      Ce qui passe en France entre 1939 et 1945 est aussi une guerre « aux multiples visages ». Il y avait aussi des français qui se tuaient entre eux. La police de Vichy arrêtait et tuait aussi des français sous les ordres des allemands. Pourquoi aucun « historien-chercheur » français n’a osé utiliser le mot « guerre civile » ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Bien que je le répète en boucle, ça n’imprime toujours pas chez dannyboy. Vous êtes définitivement très manichéen.
      Dommage, parce que ce manichéisme vous interdit une parfaite compréhension de la Guerre d’Indochine qui requiert une approche plus complexe que celle de la Seconde Guerre Mondiale par exemple.

      Peut être, mais alors les français non plus ne peuvent pas avoir une « parfaite compréhension » de leur guerre 1939-45 puisqu’ils refusent d’admettre que c’est aussi une « guerre civile à visage multiples » ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Alors on reprend :
      D’abord guerre de reconquête puis de maintien de l’autorité d’un empire colonial qui se borne à retarder son inévitable fin.
      Puis, après la déclaration d’indépendance du Viêt Nam de 1949 et surtout l’arrivée des communistes chinois à la frontière, guerre muée en conflit internationalisé de la Guerre Froide qui se poursuivra malgré une courte interruption avec la Guerre du Vietnam jusqu’en 1975.

      Cependant, ces deux grandes phases ont aussi eu pour toile de fond permanente des affrontements entre Vietnamiens (on appelle ça une guerre civile je crois) qui se sont poursuivis jusqu’à la réunification.

      Il y avait des soldats vietnamiens des 2 côtés, d’accord, mais il faut aussi voir le pourcentage de vietnamiens de chaque côté, et il faut surtout regarder le pourcentage de vietnamiens dans les états-majors. On ne peut parler de guerre entre vietnamiens quand c’est exclusivement les français qui payaient tous les salaires et qui décident de tout.

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Maintenant, afin de ne pas trop s’éloigner du sujet des partis nationalistes vietnamiens, un petit rappel (vous trouverez tout ce qui suit dans un excellent ouvrage de Philippe Franchini, « Les Mensonges de la Guerre d’Indochine ») :

      Les affrontements entre Vietnamiens débutent en 1945-1946 avec l’opposition entre mouvements indépendantistes anti-colonialistes dont l’objectif était d’obtenir l’indépendance du Viêt Nam (et tant qu’à faire sous leur domination). La défaite du Japon lui laissant le champ libre, le Viêt Minh, le mieux organisé, remporte haut la main cet affrontement et prend la tête de la toute nouvelle République Démocratique du Viêt Nam.
      Une fois installé au pouvoir, le Viêt Minh qui est encore un mouvement modeste (environ 5000 membres) doit s’activer de légitimer sa prise de pouvoir (1er acte : déclaration d’indépendance du 2 septembre 1945 ; puis ce fut au combat que le Viêt Minh acquit toute sa légitimité) puis de s’en réserver l’exclusivité. Ce deuxième point passait inévitablement par la « mise à l’écart » de tout opposant réel ou présumé.

      Le Viêt Minh désigne ainsi les « viêt gian » (le terme « viêt » désignant clairement un vietnamien), les « traîtres à la Nation Viêt ». Il s’agit en réalité d’individus ou groupes d’individus considérés comme menaçant à l’égard du pouvoir du Viêt Minh qui, dans des discours d’appel à l’union nationale, les désigne à la vindicte populaire.
      Par cette « épuration » nationale et idéologique, frappant les Vietnamiens jugés politiquement dangereux par le Viêt Minh, débute la guerre civile au Viêt Nam.
      Le Viêt Minh n’épargne pas non plus ses anciens camarades trotskistes dont Ta Thu Thau, Phan Van Hum ou Tran Van Thach arrêtés puis exécutés. Il est impératif pour le Viêt Minh de conserver l’exclusivité de l’étiquette révolutionnaire en écartant les autres contestataires de gauche.

      Mais les principaux rivaux du Viêt Minh furent surtout les mouvements nationalistes non marxistes soutenus par les nationalistes chinois et qui retournèrent au Viêt Nam en emboîtant le pas aux forces de Chang Kai Chek.

      La rivalité entre ces mouvements et le Viêt Minh vira rapidement aux affrontements, prises d’otages (dont Giap), assassinats… Les partis nationalistes se coalisèrent, leurs milices affrontèrent les forces viêt minh à Vinh Yen, Ha Giang et jusque sur la Place Ba Dinh… Vu Hong Khanh, leader du VNQDD parade à Hanoi où le Dong Minh Hoi tient des meetings publics.
      Ho Chi Minh veut calmer le jeu et organise des élections. Mais ces dernières sont truquées : pourcentages trop écrasants, membres du Viêt Minh élus dans des circonscriptions où ils n’avaient pas été candidats…

      Puis le Viêt Minh permet le retour des Français au Tonkin afin de le débarrasser des nationalistes chinois qui le pille. De plus, ces derniers constituaient une sacrée épine dans le pied du Viêt Minh puisqu’ils soutenaient ses rivaux non communistes. Le retour des Français au Tonkin est, bien sûr, très loin d’être apprécié par les mouvements nationalistes vietnamiens qui accusent le Viêt Minh de trahison.

      Cependant, Chinois et Français pressent le Viêt Minh d’intégrer les formations nationalistes dans son gouvernement.
      C’est chose faite le 2 mars 1946 au sein d’un gouvernement dit d’union et de résistance dont Ho Chi Minh est le Président et le VNQDD Nguyen Hai Than le Vice-Président.
      Sauf que le titre de Vice-Président n’était qu’honorifique.
      De même, quand certains ministères clés échappent au Viêt Minh, ce dernier crée des organismes parallèles qui vident les dits ministères de leurs compétences.
      Par exemple : le Ministre de la Défense Nationale est certes nationaliste mais de toute façon la direction des affaires militaires vietnamiennes est dirigée par le Comité National de Défense. Et qui préside ce comité ? Je vous le donne en mille … Giap bien sûr.
      Le Viêt Minh continue de détenir tous les pouvoirs ce qui n’enchante pas les nationalistes qui l’accusent d’avoir vendu le pays aux Français, surtout après les accords du 6 mars 1946.

      Le Viêt Minh réplique sur le terrain, reprenant toutes les zones évacuées par les Chinois en y combattant les milices du Dong Minh Hoi et du VNQDD. La poursuite des affrontements et des assassinats entre Viêt Minh et nationalistes pousse ces derniers à repartir en exil. Ayant découvert des charniers chez les nationalistes, la propagande Viêt Minh leur rejette l’entière responsabilité des violences ce qui achève d’écarter définitivement ces mouvements.

      Ces affrontements entre vietnamiens sont comparable aux affrontements entre français en 1940-45. Pourquoi aucun historien n’a osé parler de guerre civile en France ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      La suite est connue, le soulèvement du 19 décembre 1946, le Viêt Minh prend le maquis et combat seul le CEFEO. Combat faisant du Viêt Minh le seul mouvement indépendantiste véritablement crédible aux yeux de la majorité des Vietnamiens. Le seul à avoir les moyens de ses ambitions.

      Bon maintenant si dannyboy continue de penser que ces affrontements entre Viêt Minh et mouvements nationalistes n’ont rien à voir avec une guerre civile peut-être pourra-t-il tenter de répondre à d’autres question ?

      Pourquoi tant de Vietnamiens se sont opposés à la domination sans partage du Viêt Minh et ont combattu au sein et aux côtés du CEFEO ?

      Pourquoi tant de français se sont rangés aux côté du gouvernement de Vichy alors que d’autres rentrent dans la résistance ? Cela prouverait il qu’il y avait une guerre civile en France ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Pourquoi après la signature des Accords de Genève et la partition du pays des centaines de milliers de Vietnamiens fuirent le Nord pour rejoindre le Sud ? Parmi eux, il n’y avait pas que des catholiques mais aussi des familles de soldats originaires du Nord ayant combattu le Viêt Minh et craignant les inévitables représailles du vainqueur, des paysans issus de régions où sévissait la réforme agraire, des petits fonctionnaires locaux, des bourgeois et des commerçants, des chefs de village… Tous fuyaient le funeste sort réservé aux « viêt gian », au mieux le camp de « rééducation ». Et tous n’ont pas eu la possibilité de fuir.

      Bah oui. Si les allemands en 1945 avaient pu garder une partie de la France, il y aurait exactement les mêmes types de migration. Cela prouverait il qu’il y avait une guerre civile en France ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Pourquoi, à peine l’encre des Accords de Genève séchée, les affrontements entre Vietnamiens reprennent de plus belle au Sud Viêt Nam mettant en scène exactement les mêmes protagonistes vietnamiens qui s’opposaient déjà pendant la Guerre d’Indochine ?
      Pourquoi une fois le pays réunifié des centaines de milliers de Vietnamiens ne voient d’autre solution que celle de quitter, à nouveau, leur pays ?

      Pareil. Pensez vous que ces centaines de milliers de collabos français et leurs familles qui étaient tondus, humiliés ou exécutés sommairement en 1945 resteraient en France s’ils avaient le choix ?

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Comment tous ces tragiques évènements auraient-ils pu se produire si la Guerre d’Indochine avait été aussi simple qu’un affrontement bipolaire entre l’ensemble de la Nation vietnamienne et un CEFEO (qui aurait été dépourvu de recrues vietnamiennes) ? Comment tout cela aurait-il pu se produire sans guerre civile ?

      « Tout cela » était déjà produit en France en 1940-45 sans qu’aucun historien français n’ait détecté aucune guerre civile.

      @Phúc_44 144058 wrote:

      Les affrontements entre Vietnamiens furent malheureusement une réalité pendant la Guerre d’Indochine et se sont poursuivis pendant 30 ans.
      C’est un fait tragique indéniable dont la plupart des familles vietnamiennes portent aujourd’hui encore la peine.
      Oh certes ils conservent ça au fond de leur âme n’en parlant qu’aux personnes de confiance. C’est le symbole de leur résilience. Cette qualité inestimable qui leur a permis de traverser 30 ans de guerre, de vaincre le CEFEO et de décourager l’US Army, de faire du Viêt Nam un pays moderne en plein développement appelé à prendre une place prépondérante en Asie du Sud-Est et dans le monde.
      Le Peuple Vietnamien possède une autre grande qualité qui en fait un peuple si accueillant : il n’est pas rancunier envers ses ennemis d’hier. Je vous le dis sans langue de bois, quand je lis vos messages, je ne retrouve pas cette qualité chez vous dannyboy. Ni chez HAN VIET d’ailleurs.

      Cela fait des années que je visite la France pour travailler avec des entreprises français et pour participer à la formation des ingénieurs français. Il n’y a donc aucune rancune.

      Je me rends bien compte que c’est simplement une question d’appellation. Je n’ai aucun problème à ce que ces historiens français qualifient la guerre d’Indochine de guerre civile. Mais à condition qu’ils restent cohérents et qu’ils admettent aussi qu’il y avait également une guerre civile en France en 1940-45.

    • #147110

      @tôidibo 144059 wrote:

      Gia tài của mẹ (1965), nhạc trịnh

      Một ngàn năm nô lệ giặc Tàu
      Một trăm năm đô hộ giặc Tây
      Hai mươi năm nội chiến từng ngày
      Gia tài của mẹ để lại cho con
      Gia tài của mẹ là nước Việt buồn

      En 1965, Trinh Công Son habitait dans le Sud. Quel type de régime avait-on au Sud ? C’est un régime avec plus ou moins les mêmes têtes qui étaient payées par les français pour exécuter leurs ordres.

      Alors si TCS avait écrit que ce n’était pas une guerre civile de 20 ans mais que c’est les vietminh qui combattaient une armée payée et commandée par les français, sa chanson aurait elle une chance de passer les censures ? Non.

      Si je vous montre les paroles des chansons françaises avec leurs textes de propagande écrits sous l’occupation allemande, les auriez vous gobé sans réfléchir ?

    • #147113

      @dannyboy 144074 wrote:

      En 1965, Trinh Công Son habitait dans le Sud. Quel type de régime avait-on au Sud ? C’est un régime avec plus ou moins les mêmes têtes qui étaient payées par les français pour exécuter leurs ordres.

      Alors si TCS avait écrit que ce n’était pas une guerre civile de 20 ans mais que c’est les vietminh qui combattaient une armée payée et commandée par les français, sa chanson aurait elle une chance de passer les censures ? Non.

      Si je vous montre les paroles des chansons françaises avec leurs textes de propagande écrits sous l’occupation allemande, les auriez vous gobé sans réfléchir ?

      C’est peut-être pour cette raison que TCS a connu lui-aussi le camp de rééducation.

    • #147114

      @dannyboy 144073 wrote:

      Pourquoi aucun « historien-chercheur » français n’a osé utiliser le mot « guerre civile » ?

      Depuis le temps que je lis vos messages, j’ai enfin compris votre signal. Je suis un peu lent, je sais. ;)
      Alors merci dannyboy de me donner raison en détournant, une fois de plus, le sujet initial de la discussion vers l’occupation allemande en France.

      Et entre nous, nous savons à quel point votre connaissance de cette période de l’Histoire de France est excellente, n’est-ce pas ?
      Pourtant, contrairement à ce que vous croyez savoir, de nombreux historiens parlent de scènes de guerre civile en France, principalement (mais pas seulement) vers la fin de la guerre lorsque Vichy et sa Milice redoublèrent de violence en sentant leur fin proche.

      Je sais que les bouquins c’est pas trop votre truc alors je vous ai déniché un pdf qui contient tout ce dont vous rêvez, avec tout plein d’affrontements franco-français dedant :
      http://www.fondationresistance.org/documents/ee/Doc00004.pdf

      Mais le véritable risque de guerre civile en France eut surtout lieu après la Libération. Ceci en raison des différences idéologiques entre les soutiens du Général de Gaulle et les résistants communistes. Mais ce risque fut immédiatement dispersé car chacun sut mettre la France au dessus des intérêts partisans pour former un véritable gouvernement provisoire d’union nationale où tous furent représentés.

      Essayez quand même d’éviter les affirmations péremptoires du style :
      « aucun historien-chercheur français n’a jamais parlé de guerre civile en France »
      Sérieux, vous vous décrédibilisez à chaque fois que ce type d’affirmation tombe à côté de la plaque.
      Si vous ne savez pas, et il n’y a aucune honte à cela, posez tout simplement la question. A la limite dites « je crois savoir que… ou je pense que… »

      Bonne nuit.

    • #147115

      Le parallèle entre histoire VN et française est pertinent , on a à peu près la même configuration avec quelques différences : _durée de l’occupation _ dureté de l’occupation _ le VN s’est libéré surtout avec ses propres forces_ etc.. .De la période de l’occupation nazie et de la libération de la France par les Anglosaxons ( qui venaient prendre part à la curée,au partage de l’Europe après que les Russes aient fait les 4/5 du boulot ),pour la plupart des gens , c’était la lutte contre les Nazis qui occupait les 99% de la scène. Le côté « guerre civile française  » des évènements , la lutte entre les pétainistes collabos et les résistants était minuscule . La résistance française avait été menée surtout par les communistes français , les gaullistes étaient revenus dans les fourgons des Anglosaxons et avaient confisqué la victoire ; pour éviter la guerre civile qu’ils auraient perdue vu que la France était dans la zone d’occupation anglosaxonne , les communistes français avaient du ravaler leur rancoeur et accepter le partage du pouvoir; de Gaulle leur avait consenti de nombreux avantages pour dorer la pilule .
      _ au VN , c’était comme si les Allemands avaient envahi et occupé la France avec le concours actif des protestants français ; ces derniers auraient ensuite après la défaite des nazis essayé de prendre le pouvoir avec l’aide des Américains et lutté contre les résistants français ; est ce qu’on aurait pu qualifier la lutte de guerre civile ? peut-être mais c’était un combat infâme pour les collaborateurs

    • #147119

      Voici ce que je lis sur Wikipedia : « Trinh Cong Son (28 février 1939 – 1er avril 2001) est un compositeur de chansons et artiste-peintre vietnamien profondément pacifiste, surnommé le « Bob Dylan vietnamien » par Joan Baez. Il est l’auteur de plus de 600 chansons. Ses chansons contre la guerre eurent un immense succès pendant la Guerre du Vietnam mais elles étaient interdites au sud du pays dans la République du Vietnam de Ngo Dinh Diem. Cette interdiction se prolonge partiellement sous le régime communiste car le Front national pour la libération du Sud-Vietnam (FNL) n’a pas apprécié qu’il parle de « guerre civile » dans sa chanson Gia tai cua me. Le FNL considère en effet la Guerre du Vietnam comme une guerre contre les forces armées étrangères et pour la réunification du pays. D’après la BBC, il dut après 1975 travailler pendant un temps à la campagne dans des champs pas encore déminés mais ses amis les plus proches (dont Bui Duc Lac) démentent cette information. » Des amis journalistes vietnamiens m’ont affirmé que les artistes « rouges » étaient bien trop contents de venir se goinfrer chez lui pendant les années noires du stalinisme triomphant avec les colis que lui envoyait sa famille depuis le Canada. Je n’en sais pas plus. Il n’empêche qu’il reste l’un des trois plus grands compositeurs vietnamiens du XXème siècle avec Phạm Duy et Văn Cao, (l’auteur de l’hymne national vietnamien, ce qui lui sauva sans doute la vie, et dont les chansons, hormis l’hymne national, furent interdites de 1956 à 1987). Il n’empêche que les communistes n’ont pas pardonné à TCS cette fameuse phrase sur la guerre civile, même si TCS s’est laissé aller à écrire quelques textes « rouges » en 1969 (je ne parle pas des textes écrits entre 1975 et 1986 car il ne pouvait guère faire autrement que de chanter Moscou et l’électricité), quelques textes « rouges » donc en rupture avec ses textes pacifiques.

    • #147131

      Que le Vietnam se soit libéré avec ses propres forces c’est allé un peu loin… D’une part parce que la Chine basculant dans la maoïsme en 49 le Việt Mình disposait d’une base arrière considérable qui a été décisive. D’autre part le Việt Mình ne s’identifie pas au Việt Nam : les commandos d’assassinat du Việt Mình ont liquidé les autres nationalistes et les trotskistes vietnamiens, et certains nationalistes qui ne voulaient pas d’une victoire du Việt Mình se sont rangés aux côté de la France dans la mesure où l’indépendance du Việt Nam leur semblait acquise (dans le camp retranché de Diên Biên Phu les Français n’étaient pas majoritaires). Pour terminer je proteste contre le trait d’égalité entre résistance française et Việt Mình. Il y a sans doute eu des débordements en France à la Libération mais jamais les résistants français n’ont commis les atrocités qu’a commis le Việt Mình

    • #147132

      @tôidibo 144086 wrote:

      Pour terminer je proteste contre le trait d’égalité entre résistance française et Việt Mình. Il y a sans doute eu des débordements en France à la Libération mais jamais les résistants français n’ont commis les atrocités qu’a commis le Việt Mình

      Des exemples ? Car c’est le black out pour beaucoup de Viets .

    • #147123

      Par exemple la résistance française n’a jamais enlevé personne et envoyé un clou à la famille : ou vous payez une rançon, ou on plante le clou dans l’oreille.

    • #147124

      @tôidibo 144092 wrote:

      Par exemple la résistance française n’a jamais enlevé personne et envoyé un clou à la famille : ou vous payez une rançon, ou on plante le clou dans l’oreille.

      Il serait bien d’appuyer ses accusations avec des liens auprès des médias ou de Wikipédia. Merci

    • #147126

      @tôidibo 144086 wrote:

      Pour terminer je proteste contre le trait d’égalité entre résistance française et Việt Mình. Il y a sans doute eu des débordements en France à la Libération mais jamais les résistants français n’ont commis les atrocités qu’a commis le Việt Mình

      Quelques exemples de « débordements » des résistants français, svp ? Car pour les français aussi c’est le blackout.
      Je n’ai que ce qui est dit dans wiki :

      « The first phase (the épuration sauvage) consisted of popular convictions, summary executions, and the shaving of women’s heads. Estimates by police prefects made in 1948 and 1952 were that as many as six thousand executions occurred before the liberation of France, and four thousand thereafter.

      The second phase, legal epuration or épuration légale, began on 26 and 27 June 1944 with Charles de Gaulle’s ordinances on the judgment of collaborators by the commissions d’épuration; the commissions sentenced approximately 120,000 persons”

      D’ailleurs, les résistants, c’est comme les civilisations. Comme l’a très bien dit le Ministre Guéant, il y a des civilisations supérieures qui prônent « l’égalité, fraternité, … » et qui colonisent les autres « pour les aider ». Tout comme il y a des résistants supérieurs qui tondent les femmes ou leur tirent une balle dans la tête au lieu de leur planter un clou dans l’oreille …

    • #147140

      @Phúc_44 144078 wrote:

      Depuis le temps que je lis vos messages, j’ai enfin compris votre signal. Je suis un peu lent, je sais.
      Alors merci dannyboy de me donner raison en détournant, une fois de plus, le sujet initial de la discussion vers l’occupation allemande en France.

      Et entre nous, nous savons à quel point votre connaissance de cette période de l’Histoire de France est excellente, n’est-ce pas ?
      Pourtant, contrairement à ce que vous croyez savoir, de nombreux historiens parlent de scènes de guerre civile en France, principalement (mais pas seulement) vers la fin de la guerre lorsque Vichy et sa Milice redoublèrent de violence en sentant leur fin proche.

      Je sais que les bouquins c’est pas trop votre truc alors je vous ai déniché un pdf qui contient tout ce dont vous rêvez, avec tout plein d’affrontements franco-français dedant :
      http://www.fondationresistance.org/d…e/Doc00004.pdf

      Merci pour le lien. Je ne cherchais pas les documents qui parlent de « scènes de guerre civile en France » mais quelque chose avec une affirmation lumineuse « à la François Guillemot », quelque chose du style « … la logique de la guerre civile dans laquelle se débattit la France en 1940-45 apparaît plus clairement … ». J’en ai pas trouvé.

      J’ai également cherché dans les livres scolaires en France un chapitre intitulé « Guerre civile franco-française 1940-45 ». J’en ai pas trouvé non plus. J’ai alors cherché un quelconque historien chercheur allemand qui affirme solennellement que ces « événements de guerre civile » étaient « méconnus » des Français et de leur « historiographie officielle », et qu’il va sortir un bouquin de 700 pages pour « apporter un regard neuf », une sorte de « contribution majeure » pour « éclairer » les Français. Aucun Allemand n’a osé le faire.

      @Phúc_44 144078 wrote:

      Mais le véritable risque de guerre civile en France eut surtout lieu après la Libération. Ceci en raison des différences idéologiques entre les soutiens du Général de Gaulle et les résistants communistes. Mais ce risque fut immédiatement dispersé car chacun sut mettre la France au dessus des intérêts partisans pour former un véritable gouvernement provisoire d’union nationale où tous furent représentés.

      Ils ont probablement pensé à « l’intérêt supérieur de la Nation », mais je pense que l’explication de Han Viet est plus plausible :

      « La résistance française avait été menée surtout par les communistes français , les gaullistes étaient revenus dans les fourgons des Anglosaxons et avaient confisqué la victoire ; pour éviter la guerre civile qu’ils auraient perdue vu que la France était dans la zone d’occupation anglosaxonne , les communistes français avaient du ravaler leur rancœur et accepter le partage du pouvoir; de Gaulle leur avait consenti de nombreux avantages pour dorer la pilule .».

    • #147142

      @dannyboy 144108 wrote:

      J’en ai pas trouvé.

      Aucun Allemand n’a osé le faire.

      Je ne comprends pas pourquoi vous vous étonnez de ne rien trouver ? Quoi de plus normal, au contraire, puisque vous recherchez une guerre civile qui n’a jamais existé. Pour trouver une guerre civile en France il vous faudra remonter plus loin dans le temps. Sinon, il faudra vous contenter de quelques affrontements entre résistants et vichystes ou d’actes de vengeance envers les collaborateurs.

      @dannyboy 144108 wrote:

      Ils ont probablement pensé à « l’intérêt supérieur de la Nation », mais je pense que l’explication de Han Viet est plus plausible

      Bah oui, ça sonne bien alors ça doit être vrai. Comme le dit si bien cette expression : « c’est le ton qui fait la chanson ».
      Le problème c’est qu’HAN VIET est aussi fin connaisseur de l’Histoire de France que dannyboy. Comme vous, il imagine l’histoire telle qu’elle lui convient. Plus simplement, ce qu’il a écrit c’est l’histoire d’HAN VIET, pas l’Histoire de France. Et pour qui connaît à minima cette période, ce qu’a écrit HAN VIET c’est du grand n’importe quoi.

      Mais vous dannyboy, n’en avez-vous pas marre de tourner en rond ? Sans arrêt à nous ressortir vos comparaisons totalement fantasmées entre l’Histoire de France, dont vous ne savez rien, et l’Histoire du Viêt Nam.
      Ce n’est pas en voulant réécrire à votre sauce l’Histoire de France que ça va changer celle du Viêt Nam.
      Qu’est-ce que vous recherchez sur ce forum ? Vous voulez humilier les Français, leur faire ressentir de la culpabilité ? Une clarification de vos intentions m’enchanterait.
      En attendant, vous confortez l’opinion que j’ai de la démarche qui est la vôtre : en participant à ces discussions vous entretenez votre rancune à l’égard de la France.
      C’est bien dommage plus d’un demi-siècle après la signature des Accords de Genève. D’autant plus qu’à ma connaissance, ce ne sont pas les Français qui ont gagné la Guerre d’Indochine.

      Vous devriez plutôt vous renseigner sur la participation de la France dans la recherche de la paix au Sud Viêt Nam.
      Et comme je souhaite vous assister dans cette démarche je vous donne même un lien :
      http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=HYP_001_0141

      Allez, c’est plus positif comme sujet.

      Bonne nuit.

    • #147143

      _ Après la défaite de la France en 1940 , les Anglais avaient choisi comme poulain de Gaulle et les Américains Giraud .
      _ Après le débarquement , les Américains voulaient occuper la France et interner de Gaulle ; ils se sont laissé convaincre par Churchill qui voulait garder une France forte pour contrebalancer l’Allemagne . Les Anglais ont vraiment aidé de Gaulle ; ils ont donné à la France un siège à l’ONU , une zone d’occupation en Allemagne , laissé participer à la capitulation japonaise ensuite aidé à transporter le CEFEO vers l’Indochine , laissé Leclerc débarquer en Cochinchine ( cf général Gracey ).
      _ à cause des intentions américaines , de Gaulle avait gardé une haine profonde anti américaine ; il a donc cédé sans trop d’hésitations plein de pouvoirs aux communistes : contrôle de la SNCF , RATP ?, Charbonnages , fonction publique , etc ( qui pourrait compléter la liste ? ) Il est sorti de l’OTAN et a fait fermer les bases américaines en France.Son antiaméricanisme avait déteint sur toute la classe politique et la haute administration française pendant des décennies jusqu’à Sarkozy
      _ il est allé en 1946 à Moscou pour nouer des contacts avec les Soviétiques ; il a aussi commencé à se rabibocher avec les Allemands d’Adenauer . Une anecdote : en visite à Stalingrad , il a murmuré à haute voix  » Ah Stalingrad ! quel grand peuple ! On lui demande : de quel peuple parlez vous,les Russes ? réponse : non,les Allemands,être arrivé jusqu’à Stalingrad !Quand même !

    • #147154

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Je ne comprends pas pourquoi vous vous étonnez de ne rien trouver ? Quoi de plus normal, au contraire, puisque vous recherchez une guerre civile qui n’a jamais existé. Pour trouver une guerre civile en France il vous faudra remonter plus loin dans le temps. Sinon, il faudra vous contenter de quelques affrontements entre résistants et vichystes ou d’actes de vengeance envers les collaborateurs.

      Je suis tout à fait d’accord avec vous. C’est des « affrontements entre français». Ce n’est pas une guerre. Mais alors pourquoi dans le cas du VN cela devient une guerre civile ?

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Bah oui, ça sonne bien alors ça doit être vrai. Comme le dit si bien cette expression : « c’est le ton qui fait la chanson ».

      Vous devriez me relire. J’ai dit que l’explication de HV est plus plausible que la vôtre. J’ai jamais dit que c’est 100% vrai.

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Le problème c’est qu’HAN VIET est aussi fin connaisseur de l’Histoire de France que dannyboy. Comme vous, il imagine l’histoire telle qu’elle lui convient. Plus simplement, ce qu’il a écrit c’est l’histoire d’HAN VIET, pas l’Histoire de France. Et pour qui connaît à minima cette période, ce qu’a écrit HAN VIET c’est du grand n’importe quoi.

      Si HV a dit « n’importe quoi », alors vous devriez lui ouvrir les yeux et lui expliquer ce qui n’est pas correct dans ses propos. Tout comme d’autres vous ont ouvert les yeux (avec des arguments clairs et précis ) quand vous dites des bêtises sur l’histoire du VN.

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Mais vous dannyboy, n’en avez-vous pas marre de tourner en rond ? Sans arrêt à nous ressortir vos comparaisons totalement fantasmées entre l’Histoire de France, dont vous ne savez rien, et l’Histoire du Viêt Nam. Ce n’est pas en voulant réécrire à votre sauce l’Histoire de France que ça va changer celle du Viêt Nam.

      Hmm … J’ai quand même l’impression que je connais autant sur la France que vous sur le VN ;-). Et puis pourquoi les Français peuvent dire ce qu’ils pensent (bêtise y comprise) sur le VN alors que les vietnamiens n’ont pas le droit de faire pareil sur la France ?

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Qu’est-ce que vous recherchez sur ce forum ? Vous voulez humilier les Français, leur faire ressentir de la culpabilité ? Une clarification de vos intentions m’enchanterait.

      Eh bien, j’essais par exemple de montrer l’incohérence des Français quand ils affirment que la guerre d’Indochine est une guerre civile alors qu’ils continuent à enseigner à leurs enfants qu’il y avait aucune guerre civile en France en 1940-45. Je leur dis simplement qu’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre.

      @Phúc_44 144110 wrote:

      En attendant, vous confortez l’opinion que j’ai de la démarche qui est la vôtre : en participant à ces discussions vous entretenez votre rancune à l’égard de la France.
      C’est bien dommage plus d’un demi-siècle après la signature des Accords de Genève. D’autant plus qu’à ma connaissance, ce ne sont pas les Français qui ont gagné la Guerre d’Indochine.

      Est-ce que j’ai dit que vous et tôidibo vous entretenez « vos rancunes à l’égard des vietminh » sur ce forum ? Non ? Alors arrêtez votre paranoïa.

      @Phúc_44 144110 wrote:

      Vous devriez plutôt vous renseigner sur la participation de la France dans la recherche de la paix au Sud Viêt Nam.
      Et comme je souhaite vous assister dans cette démarche je vous donne même un lien :
      http://www.cairn.info/load_pdf.php?I…E=HYP_001_0141
      Allez, c’est plus positif comme sujet.

      Ouais, c’est positif en effet. La France avait plusieurs occasions de permettre au VN d’avoir la paix, elle ne l’a pas fait. Après, c’est évidemment plus difficile, car les viets n’avaient plus confiance. Mais bon il y avait là une bonne intention, il faut le reconnaitre.

      Je me souviens d’avoir vu in interview de HCM par un journaliste français. Le journaliste lui demande s’il pense que De Gaulle puisse jouer le rôle d’arbitre pour résoudre pacifiquement le conflit américano-vietnamien ? HCM, un peu agacé, lui répond : « Mais pensez vous qu’on est une équipe de foot ? ». Dans son esprit, « l’arbitre » est quelqu’un qui pense avoir autorité sur les joueurs, surtout quand c’est de Gaulle, celui qui a décidé la « reconquête coloniale de 1945 ».

      http://www.youtube.com/watch?v=Ckyq3dlitKQ

      C’était anecdotique, mais cela montre que si le Français n’est pas capable dans le choix de ses mots de montrer un peu plus d’humilité. Sa bonne intention sera vouée à l’échec.

    • #147172

      Page 106 du guide du routard 2011. La partie historique de ce guide me semble suffisamment travaillée pour qu’on la considère comme fiable. @ngjm95 144093 wrote:

      Il serait bien d’appuyer ses accusations avec des liens auprès des médias ou de Wikipédia. Merci

    • #147174

      Le parallèle entre la résistance Française et le Vietminh me paraît toujours aussi absurde dans la mesure où les collabos des nazis luttaient aux côtés, et pour imposer un totalitarisme. Si je ne mets pas en doute le patriotisme du Vietminh, il luttait, lui, pour un autre totalitarisme. Les morts du Nord et du Sud sont tout aussi respectables, les uns et les autres aimaient leur pays (allez dire le contraire aux boatpeople et à leurs enfants réfugiés en France, et à tous ceux qui ont perdu un être cher en mer ou en camp) mais force est de constater avec le recul du temps que certains se sont battus pour imposer la dictature du prolétariat et une réunification à la maoïste, et d’autres pour enrayer la propagation du communisme stalinien en Asie du Sud-Est. Loin de moi l’idée de faire passer tous les combattants de la république du Vietnam pour de parfaits petits démocrates, mais certains l’étaient. Ả l’arrivée, nous avons un parti unique qui n’a plus de communiste que le nom, le culte grotesque d’Ho Chi Minh, et un régime ultra-libéral économiquement parlant… Les grands gagnants sont les petits princes rouges, et les grands perdants les anciens soldats de la République du Vietnam, emprisonnés n’ayant pas assez d’années de camps de rééducation pour « mériter » d’émigrer aux USA, des invalides sans pension contraints à la mendicité, et de l’autre d’anciens guerilleros redevenus paysans contre qui on envoie les jeunesses communistes et des prisonniers libérables pour les réprimer quand ils manifestent contre leurs expropriations. Oui, les guerres du Vietnam ont aussi été des guerres civiles qui, anticolonialiste à la racine, sont devenues des guerres pro et anti-staliniennes. Je comprends ceux qui se sont battus aux côtés des Français et des Américains (il aurait été préférable que ce soit l’inverse, et là encore une fois je n’excuse pas manière dont Johnson et Nixon ont mené la guerre) pour empêcher la déferlante rouge en Asie, je n’ai aucune excuse par contre pour ceux qui ont servi les nazis.
      PS : la paranoïa se définissant par deux choses, le sentiment de persécution et l’hypertrophie du moi, je ne crois pas ressortir de ces deux critères.

    • #147181

      @tôidibo 144148 wrote:

      Page 106 du guide du routard 2011. La partie historique de ce guide me semble suffisamment travaillée pour qu’on la considère comme fiable.

      Le guide du routard comme référence politique , pourquoi pas ! :bigsmile:. D’habitude je le consulte pour mes voyages sans plus.Il serait judicieux de scanner cette partie historique et de la poster car le Guide du Routard n’a pas la réputation d’être un chroniqueur politique .

      Donc cette demande de rançon a-t-elle été suivie d’une adresse avec nom du bénéficiaire ? Car il fallait bien la remettre à quelqu’un.Cette pratique était -elle très répandue pour qu’elle pût être attribuée à un parti politique ?

      Quant à moi je vous offre ce document de la librairie du congrès Américain.


      Vietnam after 1975
      Vietnam after 1975

      The sudden collapse of Saigon in April 1975 set the stage for a new and uncertain chapter in the evolution of Vietnamese society. The Hanoi government had to confront directly what communists have long called the struggle between the two paths of socialism and capitalism. At issue was Hanoi’s ability to translate its wartime success and socialist revolutionary experience into postwar rehabilitation and reconstruction, now that it controlled the South territorially.
      Foremost among the regime’s imperatives was that of restoring order and stability to the war-torn South. The critical question, however, was whether or not the northern conquerors could inspire the southern population to embrace communism. Initially, Hanoi appeared sanguine; the two zones had more similarities than dissimilarities, and the dissimilarities were expected to be eliminated as the South caught up with the North in socialist organization.
      The December 1975 Vietnam Courier, an official government publication, portrayed Vietnam as two distinct, incongruent societies. The South was reported to continue to suffer from what communists consider the neo-colonialist influences and feudal ideology of the United States, while the North was considered to serve as a progressive environment for growing numbers of a new kind of socialist human being, imbued with patriotism, proletarian internationalism, and socialist virtues. The class of social exploiter had been eliminated in the North, leaving the classes of workers collectivized peasant, and socialist intellectual, the last consisting of various groups. In contrast, the South was divided into a working class, peasantry, petit bourgeois, capitalist–or comprador–class, and the remnant of a feudal landlord class.
      In September 1976, Premier Pham Van Dong declared that his compatriots, North and South, were « translating the revolutionary heroism they [had] displayed in fighting into creative labor in the acquisition of wealth and strength. » In the South particularly, the old society was undergoing active changes as the result of « stirring revolutionary movements » by the workers, peasants, youth, women, intellectuals, and other groups. In agriculture alone, « millions of people » participated in bringing hundreds of thousands more hectares under cultivation and in building or dredging thousands of kilometers of canals and ditches.
      From all indications, however, these changes occurred more through coercion than volition. In Dong’s own words, the party had initiated « various policies aimed at eliminating the comprador capitalists as a class and doing away with all vestiges of feudal exploitation. » These policies radically realigned the power elite so that the ruling machine was controlled collectively by the putative vanguard of the working class–the party–and by the senior cadres of the party who were mostly from the North.

      In its quest for a new socialist order in the South, Hanoi relied on other techniques apart from socialist economic transformation and socialist education. These included thought reform, population resettlement, and internal exile, as well as surveillance and mass mobilization. Party-sponsored « study sessions » were obligatory for all adults. For the former elite of the Saigon regime, a more rigorous form of indoctrination was used; hundreds of thousands of former military officers, bureaucrats, politicians, religious and labor leaders, scholars, intellectuals, and lawyers, as well as critics of the new regime were ordered to « reeducation camps » for varying periods. In mid1985 , the Hanoi government conceded that it still held about 10,000 inmates in the reeducation camps, but the actual number was believed to be at least 40,000. In 1982 there were about 120,000 Vietnamese in these camps. According to a knowledgeable American observer, the inmates faced hard labor, but only rarely torture or execution.

      Population resettlement or redistribution, although heralded on economic grounds, turned out to be another instrument of social control in disguise. It was a means of defusing tensions in congested cities, which were burdened with unemployed and socially dislocated people even after most of the rural refugees had been repatriated to their native villages. These refugees had swelled the urban population to 45 percent of the southern total in 1975 (up from 33 percent in 1970). The authorities sought to address the problem of urban congestion by relocating many of the metropolitan jobless in the new economic zones hastily set up in virgin lands, often malaria-infested jungles, as part of a broader effort to boost agricultural output. In 1975 and 1976 alone, more than 600,000 people were moved from Ho Chi Minh City to these zones, in most instances, reportedly, against their will. Because of the barely tolerable living conditions in the new settlements, a considerable number of people escaped or bribed their way back to the city. The new economic zones came to be widely perceived as places of internal exile. In fact, the authorities were said to have used the threat of exile to such places against those who refused to obey party instructions or to participate in the activities of the mass organizations.
      Surveillance was a familiar tool of the regime, which was bent on purging all class enemies. Counterrevolutionaries, real and suspected, were summarily interned in reform camps or forced labor camps that were set up separately from the new economic zones in several border areas and other undeveloped regions.

      The Hanoi government has claimed that not a single political execution took place in the South after 1975, even in cases of grave war crimes. Generally, the foreign press corroborated this claim by reporting in 1975 that there seemed to be no overt indication of the blood bath that many Western observers had predicted would occur in the wake of the communist takeover. Some Western observers, however, have estimated that as many as 65,000 South Vietnamese may have been executed.
      In March 1982, the Vietnamese Communist Party (VCP) convened its Fifth National Party Congress to assess its achievements since 1976 and to outline its major tasks for the 1980s. The congress was revealing if only because of its somber admission that revolutionary optimism was no substitute for common sense. Despite rigid social controls and mass mobilization, the party fell far short of its original expectations for socialist transition. According to the party’s assessment, from 1976 through 1980 shortcomings and errors occurred in establishing transition goals and in implementing the party line.

      The congress, however, reaffirmed the correctness of the party line concerning socialist transition, and directed that it be implemented with due allowances for different regional circumstances. The task was admittedly formidable. In a realistic appraisal of the regime’s difficulties, Nhan Dan, the party’s daily organ, warned in June 1982 that the crux of the problem lay in the regime itself, the shortcomings of which included lack of party discipline and corruption of party and state functionaries.
      In 1987 the goal of establishing a new society remained elusive, and Vietnam languished in the first stage of the party’s planned period of transition to socialism. Mai Chi Tho, mayor of Ho Chi Minh City and deputy head of its party branch, had told visiting Western reporters as early as April 1985 that socialist transition, as officially envisioned, would probably continue until the year 2000.
      In the estimation of the party, Vietnamese society had succumbed to a new form of sociopolitical elitism that was just as undesirable as the much-condemned elitism of the old society. Landlords and comprador capitalists may have disappeared but in their places were party cadres and state functionaries who were no less status-conscious and self-seeking. The Sixth National Party Congress in December 1986 found it necessary to issue a stern warning against opportunism, individualism, personal gain, corruption, and a desire for special prerogatives and privileges. A report to the congress urged the party to intensify class struggle in order to combat the corrupt practices engaged in by those who had « lost their class consciousness. » Official efforts to purify the ranks of the working class, peasantry, and socialist intellectuals, however, failed to strike a responsive chord. In fact, the proceedings of the Sixth Congress left the inescapable impression that the regime was barely surviving the struggle between socialism and capitalism and that an early emergence of a communist class structure was unlikely.

      As ideally envisioned, the socialist sector was expected to provide 70 percent of household income and the « household economy, » or the privately controlled resources of the home, was to make up the balance. In September 1986 cadres and workers were earning their living mainly through moonlighting and, according to a Vietnamese source, remained on « the state rolls only to preserve their political prestige and to receive some ration stamps and coupons. » The source further disclosed that the society’s lack of class consciousness was reflected in the party’s membership, among whom only about 10 percent were identified as from the working class.

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      Source: U.S. Library of Congress

    • #147183

      @tôidibo 144150 wrote:

      Le parallèle entre la résistance Française et le Vietminh me paraît toujours aussi absurde dans la mesure où les collabos des nazis luttaient aux côtés, et pour imposer un totalitarisme.

      Ces centaines de milliers de collabos français luttaient pour un régime fasciste. C’est vrai. Mais pour les collabos viets, c’est pire. Ils luttaient pour un régime raciste. La France coloniale, malgré les discours des Droits de l’Hommes, de fraternité égalité entre les hommes, n’ont jamais considéré les peuples colonisés que comme des sous-hommes. Voir leurs discours ici [LDH-Toulon] Jules Ferry et Clémenceau
      ***************

      « Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures…

      la politique coloniale de la France, que la politique d’expansion coloniale, celle qui nous a fait aller, sous l’Empire, à Saïgon, en Cochinchine, celle qui nous a conduits en Tunisie, celle qui nous a amenés à Madagascar, je dis que cette politique d’expansion coloniale s’est inspirée d’une vérité sur laquelle il faut pourtant appeler un instant votre attention : à savoir qu’une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. L’ignorez-vous, messieurs ? Regardez la carte du monde… et dites-moi si ces étapes de l’Indochine, de Madagascar , de la
      Tunisie ne sont pas des étapes nécessaires pour la sécurité de notre navigation ?
      *******************

      Les combattants viets pro-français ont enduré l’humiliation de voir que leur haut commandement était composé exclusivement de Français et les ordres étaient également donnés dans cette langue. Mais bon, ils arrivent à supporter cela car leurs salaires étaient également payés par ces mêmes Français et qu’ils savaient qu’en face les soldats vietminh n’étaient même pas payés.

      @tôidibo 144150 wrote:

      Si je ne mets pas en doute le patriotisme du Vietminh, il luttait, lui, pour un autre totalitarisme. Les morts du Nord et du Sud sont tout aussi respectables, les uns et les autres aimaient leur pays (allez dire le contraire aux boatpeople et à leurs enfants réfugiés en France, et à tous ceux qui ont perdu un être cher en mer ou en camp)

      Bien sûr, tout comme les morts collabos et résistants en France sont aussi respectables les uns que les autres. Ceux qui se trouvent du côté collabos aimaient aussi profondément la France. On trouve du côté de Vichy des hommes de grande qualité comme le Maréchal Pétain, le héros de Verdun, massacreur d’allemand, ou François Mittérand à qui on ne peut nier son amour pour la France.

      @tôidibo 144150 wrote:

      mais force est de constater avec le recul du temps que certains se sont battus pour imposer la dictature du prolétariat et une réunification à la maoïste, et d’autres pour enrayer la propagation du communisme stalinien en Asie du Sud-Est.

      C’est vrai. Mais tout cela, ces combattants ne le savaient pas au moment où ils choisissaient leur camps. C’est seulement après la fin de la guerre qu’ils se rendent compte de cela.

      @tôidibo 144150 wrote:

      Loin de moi l’idée de faire passer tous les combattants de la république du Vietnam pour de parfaits petits démocrates, mais certains l’étaient.
      Ả l’arrivée, nous avons un parti unique qui n’a plus de communiste que le nom, le culte grotesque d’Ho Chi Minh, et un régime ultra-libéral économiquement parlant… Les grands gagnants sont les petits princes rouges, et les grands perdants les anciens soldats de la République du Vietnam, emprisonnés n’ayant pas assez d’années de camps de rééducation pour « mériter » d’émigrer aux USA, des invalides sans pension contraints à la mendicité, et de l’autre d’anciens guerilleros redevenus paysans contre qui on envoie les jeunesses communistes et des prisonniers libérables pour les réprimer quand ils manifestent contre leurs expropriations.

      C’est vrai. Mais là on est déjà à une époque postérieure à Dien Bien Phu. Je répète que au début de la guerre d’Indochine, au moment ou ces combattants choisissaient leurs camps, tout cela n’était pas connu.

      @tôidibo 144150 wrote:

      Oui, les guerres du Vietnam ont aussi été des guerres civiles qui, anticolonialiste à la racine, sont devenues des guerres pro et anti-staliniennes. Je comprends ceux qui se sont battus aux côtés des Français et des Américains (il aurait été préférable que ce soit l’inverse, et là encore une fois je n’excuse pas manière dont Johnson et Nixon ont mené la guerre) pour empêcher la déferlante rouge en Asie, je n’ai aucune excuse par contre pour ceux qui ont servi les nazis.

      De nouveau, vous mélangez la guerre d’Indochine (qui est une guerre d’indépendance) et la guerre du VN qui est devenu guerre civile en 1972 quand les soldats US se sont retirés.

      @tôidibo 144150 wrote:

      PS : la paranoïa se définissant par deux choses, le sentiment de persécution et l’hypertrophie du moi, je ne crois pas ressortir de ces deux critères.

      Le qualificatif « paranoïaque » n’était pas adressé à vous mais à Phuc44 qui voit partout des « rancuniers anti-français » et qui n’a pas compris qu’on peut parfaitement aimer la France d’aujourd’hui tout en critiquant la France coloniale du passé.

    • #147201

      @dannyboy 144160 wrote:

      Ces centaines de milliers de collabos français luttaient pour un régime fasciste. C’est vrai. Mais pour les collabos viets, c’est pire. Ils luttaient pour un régime raciste. La France coloniale, malgré les discours des Droits de l’Hommes, de fraternité égalité entre les hommes, n’ont jamais considéré les peuples colonisés que comme des sous-hommes. Voir leurs discours ici [LDH-Toulon] Jules Ferry et Clémenceau
      Les combattants viets pro-français ont enduré l’humiliation de voir que leur haut commandement était composé exclusivement de Français et les ordres étaient également donnés dans cette langue. Mais bon, ils arrivent à supporter cela car leurs salaires étaient également payés par ces mêmes Français et qu’ils savaient qu’en face les soldats vietminh n’étaient même pas payés.
      tout comme les morts collabos et résistants en France sont aussi respectables les uns que les autres. Ceux qui se trouvent du côté collabos aimaient aussi profondément la France. On trouve du côté de Vichy des hommes de grande qualité comme le Maréchal Pétain, le héros de Verdun, massacreur d’allemand, ou François Mittérand à qui on ne peut nier son amour pour la France.

      De nouveau, vous mélangez la guerre d’Indochine (qui est une guerre d’indépendance) et la guerre du VN qui est devenu guerre civile en 1972 quand les soldats US se sont retirés.

      _prenons une analogie sportive ; chaque pays fait une sélection pré-olympique pour choisir le meilleur sportif dans telle discipline . Les communistes VN ont gagné .Les autres mouvements nationalistes auraient du soit se rallier au Vietminh ou soit se retirer .
      _ à aucun moment , on ne peut qualifier les guerres d’Indochine ou du VN de guerres civiles . Pendant la guerre d’Indo , les VN luttaient contre les colonialistes et leurs supplétifs pour l’indépendance et l’unité du pays . Pendant la guerre américaine , c’est la même lutte et les mêmes participants sauf que les impérialistes US remplacent les colonialistes.Après 1973 et le retrait des Américains , ce n’est toujours pas une guerre civile , ce sont les supplétifs qui s ‘accrochent avec le soutien des Américains.Au regard du but recherché : chasser les colonialistes étrangers , rétablir l’indépendance et l’unité du VN ,les communistes surtout après Diên biên phu ont arraché de haute lutte la légitimité incontestable ;tous ceux qui à partir de 1954 se sont opposé à la CAUSE NATIONALE n’ont qu’eux mêmes à blâmer .
      _ on ne peut pas laisser brandir la bannière de l’anticommunisme pour mettre dos à dos les protagonistes , pour donner une certaine légitimité aux tenants de l’Etat du VN de Bao dai ou de la république du sud VN , ce sont des collaborationnistes .Le prétexte de l’anticommunisme est trop transparent , il ne faut pas tomber dans le piège de lui donner la moindre valeur .Le peuple VN a du s’adapter, il a utilisé les moyens qui lui venaient à la main selon les circonstances ; il a enfourché le cheval du communisme pour arriver à ses fins .

    • #147219

      @HAN VIËT 144178 wrote:

      .Le prétexte de l’anticommunisme est trop transparent , il ne faut pas tomber dans le piège de lui donner la moindre valeur .Le peuple VN a du s’adapter, il a utilisé les moyens qui lui venaient à la main selon les circonstances ; il a enfourché le cheval du communisme pour arriver à ses fins .

      Selon la CIA Si les élections générales avaient eu lieu en 1956, le Viet-minh aurait remporté avec 80% de voix.
      Le Sud ,c’était une dictature de droite composée surtout de la minorité catholique (10%).L’anti communisme servait à légitimiser la confiscation du pouvoir par la minorité.

      PS :A quand les preuves des accusations d’atrocités commises après 1975 ?

    • #147206

      @dannyboy 144160 wrote:

      Phuc44 qui voit partout des « rancuniers anti-français »

      Non pas partout. J’en ai désigné que 2.
      La rancune est le sentiment qui, selon moi, se dégage de vos messages qui sont à sens unique. Vos messages n’ont pas pour but la recherche et la compréhension de faits historiques mais la manipulation de l’Histoire afin de faire porter l’entière responsabilité des atrocités commises pendant ces guerres à la France. Vous ne faites pas de l’Histoire mais de la culpabilisation collective. C’est ce but que je déplore.

      La plupart de vos messages dans ces discussions ne sont que reproches :
      Reproche d’être la cause de la disparition des idéogrammes chinois, reproche d’avoir privé le Viêt Nam d’un destin à la japonaise (que vous avez d’ailleurs complètement fantasmé), reproche d’être responsable de la famine de 45 (ce qui est faux. Il faudra d’ailleurs que j’y revienne quand j’aurai le temps), reproche unilatéral de massacres de civils vietnamiens alors que le Viêt Minh était loin d’être en reste dans ce domaine… et j’en passe.

      Même les anciens combattants du Viêt Minh, certes victorieux, ont pardonné. Et dès la décennie suivant les Accords de Genève la France renouait le contact diplomatique avec ses anciens ennemis dans le but de restaurer la paix au Sud Viêt Nam. Vous, vous êtes resté bloqué en 1950.

      Mais quelle est l’utilité d’adresser des reproches plus d’un demi-siècle après la fin des faits ?
      Face à ses reproches périmés vous n’allez rencontrer que l’incompréhension de vos interlocuteurs : « Mais pourquoi ce type m’assomme en continu avec les erreurs du passé ? Je le sais pertinemment que la France a mal agi en Indochine, ça fait des décennies qu’on a dénoncé les erreurs et tourné la page du colonialisme. Quel but recherche-t-il ? Il veut me mettre mal à l’aise ou quoi ? A-t-il hiberné pendant 70 ans ? … « 
      La prochaine fois que vous irez en France interpellez le premier passant venu et demandez lui si l’image qu’il se fait de la colonisation française est une image positive ou négative.

      Je vais vous raconter le témoignage d’un capitaine du CEFEO captif du Viêt Minh du 14 octobre 1950 au 2 septembre 1954 :

       » Attendant sur la place du village le regroupement de camarades partis couper des bambous, je vois un paysan sortir de chez lui, il m’invita à manger et je le suivi. Toute sa famille était rassemblée. Il me présente. « Ca, c’est la mère pour moi, ça, c’est la femme numéro un, ça, c’est la femme numéro deux, ça, c’est les enfants et ça, c’est le frère pour moi, lui, c’est connaître la France. »
      Le gars était en garde-à-vous et saluait militairement : « Moi, c’est connaître Toulon, Marseille et Mont-de-Marsan, c’est tirailleur douze ans dont six en France » et l’autre de m’offrir des gâteaux de riz, du choum, et de reprendre : « Les guerres c’est finir un jour et quand la guerre c’est finir, les prisonniers c’est rentrer à la maison. Alors vous c’est rentrer un jour et dire : Nous c’est beaucoup aimer la France. » J’en avais les larmes aux yeux et je me suis promis de ressortir cette histoire chaque fois que je le pourrais « 

      Je souhaite que ce témoignage du Colonel Alain de Braquilanges (capitaine à l’époque des faits) vous ouvre un peu les yeux.

      Quand on souhaite étudier HONNETEMENT les évènements du passé, ce doit être dans un but de compréhension. Pas pour nourrir le ressentiment qui éloigne les peuples au lieux de les rapprocher.

      Ainsi selon moi, vous devriez :
      premièrement garder en permanence à l’esprit que la mentalité française d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de l’époque de Jules Ferry qui n’était déjà plus d’actualité en 1945.
      En effet, je ne comprends pas comment un dannyboy qui se revendique en permanence comme l’incarnation du bon sens puisse porter un jugement moral sur une époque révolue en utilisant les codes de la morale du XXIème siècle. La morale d’aujourd’hui sert à juger les évènements du PRESENT. Elle est complètement inadaptée pour faire un procès d’évènements PASSES où elle n’avait pas cours.
      La seule démarche honnête à entreprendre en Histoire réside dans la recherche et la publication de l’intégralité des évènements du passé. Tenter la compréhension de ces évènements c’est déjà plus périlleux car on est vite rattrapé par notre mentalité de 2012.

      deuxièmement , lorsque à l’avenir vous évoquerez ces tragiques évènements, mettre de côté votre vision à sens unique qui ne pourra jamais vous apporter la sérénité.

      Bonne journée.

    • #147225

      @HAN VIËT 144178 wrote:

      _ à aucun moment , on ne peut qualifier les guerres d’Indochine ou du VN de guerres civiles . Pendant la guerre d’Indo , les VN luttaient contre les colonialistes et leurs supplétifs pour l’indépendance et l’unité du pays . Pendant la guerre américaine , c’est la même lutte et les mêmes participants sauf que les impérialistes US remplacent les colonialistes.Après 1973 et le retrait des Américains , ce n’est toujours pas une guerre civile , ce sont les supplétifs qui s ‘accrochent avec le soutien des Américains.Au regard du but recherché : chasser les colonialistes étrangers , rétablir l’indépendance et l’unité du VN ,les communistes surtout après Diên biên phu ont arraché de haute lutte la légitimité incontestable ;tous ceux qui à partir de 1954 se sont opposé à la CAUSE NATIONALE n’ont qu’eux mêmes à blâmer .

      HAN VIET nous livre là un magnifique exemple de ce que François Guillemot appelait « l’historiographie d’Etat ». Autrement dit, l’histoire écrite par des politiciens et non par des historiens. Une version dans laquelle il faut faire croire que seul le Viêt Minh se battait pour l’indépendance, où il faut décrédibiliser l’Etat, certes indépendant mais décrété fantoche, du Viêt Nam, et où les Vietnamiens qui refusent la domination sans partage du Viêt Minh sont des traîtres à leur pays…

      Pour dannyboy qui aime bien les parallèles avec l’Histoire de France, après la Libération et afin de renforcer la cohésion nationale après des heures bien sombres, la France a aussi connu sa part d’historiographie d’Etat qui disait qu’en dehors de la Milice et des fonctionnaires de Vichy tous les Français avaient été des résistants.
      En France on en est revenu depuis longtemps mais je peux tout à fait comprendre ce besoin des politiques d’écrire une « historiographie d’Etat. »
      Pour ceux que ça intéresse, le meilleur exemple de l’efficacité de ce procédé est celui de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale pour la partie soviétique : A la fin de la guerre, Staline a totalement réécrit l’histoire. Et il a tellement bien réussi qu’il a même été jusqu’à faire effacer des faits pourtant vécus par les vétérans de l’Armée Rouge de leurs témoignages. On mesure la force de ce procédé politique qui arrive à modifier jusqu’à la mémoire des témoins directs. Alors je ne vous parle même pas de l’effet sur ceux qui n’ont pas vécu ces évènements.

      Mais c’est pourtant facile de trouver des failles dans l’historiographie d’Etat car ça n’efface pas toutes les mémoires. Par exemple, les jeunes vietnamiens que j’ai rencontré m’ont dit que lorsqu’ils discutaient de l’Histoire de leur pays avec leurs parents et grand-parents ils n’entendaient pas le même son de cloche qu’à l’école.

      A nouveau, je fais appel au bon sens loué par dannyboy :
      HAN VIET, défenseur de l’historiographie d’Etat qui vise l’union nationale (intention que je trouve tout à fait défendable) dit qu’il n’y a jamais eu de guerre civile au Viêt Nam.

      Alors comment explique-t-il les affrontements sanglants entre Viêt Minh et Nationalistes dans l’ancien Tonkin qui débutèrent bien avant le retour des Français. Guerre civile, pas guerre civile ?

      Pour les besoins de ma démonstration je vais admettre un instant qu’il n’y a eu aucun affrontement entre Vietnamiens pendant la Guerre d’Indochine (1946-1954). Union nationale et pas de guerre civile donc.
      Après les Accords de Genève, partition du pays. Bizarre de partager en 2 une nation qui aurait fait front commun contre l’ancienne puissance coloniale mais peu importe.
      Dès la fin 1955 débutait l’insurrection armée au Sud Viêt Nam. Quelqu’un peut-il me dire où sont les GIs en 1955 ? Où est donc la « guerre américaine » ? Guerre civile, pas guerre civile ?

      Je continue à supposer une union nationale de la nation vietnamienne contre les Américains de 1964 à 1972. Accords de Paris et retrait définitif des forces armées américaines.
      Invasion du Sud Viêt Nam par les forces armées du Nord Viêt Nam. Des Vietnamiens qui attaquent d’autres Vietnamiens… bon… Guerre civile, pas guerre civile ?

      Je trouve également irrecevable l’argument d’HAN VIET qui dit que les Vietnamiens soutenus par les Français puis par les Américains ne sont pas légitimes. Si tel était le cas, en quoi les Vietnamiens soutenus pas les Russes et les Chinois le seraient alors davantage ?

    • #147226

      @ngjm95 144200 wrote:

      PS :A quand les preuves des accusations d’atrocités commises après 1975 ?

      Je n’ai jamais entendu parler de « l’histoire du clou » mais j’en ai entendu des pires dont je ne ferai pas part sur ce forum par respect pour ceux qui me les ont confiés.

      Vous avez pourtant partagé plus haut un texte apportant ces preuves, non ? Je vais me contenter de citer votre propre citation.

       » From all indications, however, these changes occurred more through coercion than volition.

      For the former elite of the Saigon regime, a more rigorous form of indoctrination was used; hundreds of thousands of former military officers, bureaucrats, politicians, religious and labor leaders, scholars, intellectuals, and lawyers, as well as critics of the new regime were ordered to « reeducation camps » for varying periods. In mid1985 , the Hanoi government conceded that it still held about 10,000 inmates in the reeducation camps, but the actual number was believed to be at least 40,000. In 1982 there were about 120,000 Vietnamese in these camps.

      Surveillance was a familiar tool of the regime, which was bent on PURGING all class enemies. Counterrevolutionaries, real and suspected, were summarily interned in reform camps or FORCED LABOR camps that were set up separately from the new economic zones in several border areas and other undeveloped regions.

      Some Western observers, however, have estimated that as many as 65,000 South Vietnamese may have been EXECUTED. « 

      Les survivants des camps de prisonniers du Viêt Minh savent très bien ce que signifie « rééducation politique ». Malheureusement 70% d’entre eux n’ont pas eu la chance de rentrer pour le raconter.

    • #147229

      Bonjour TLM,
      J’ai ouvert ce fil de discussion pour informer le Forum de la parution d’un nouveau livre qui traite de l’histoire d’une époque révolue du Viêt Nam. C’est ce que je crois bien faire habituellement quand je poste des informations concernant notre pays.
      Un traité d’histoire rédigé par un chercheur universitaire n’est pas un manifeste d’une quelconque idéologie. Et François Guillemot, chercheur universitaire respecté de ses pairs, n’a fait que son travail de chercheur.
      Je suis vraiment désolé que mon fil de discussion a provoqué des réponses, dont certaines sont pleines d' »inepties » (pour reprendre le terme utilisé par un forumeur) de la part de personnes qui n’ont même pas pris la peine de lire le livre de François Guillemot avant d’en donner leur avis.
      Je demande donc instamment aux Modos de bien vouloir fermer cette discussion qui ne mène à rien, autrement qu’à raviver des blessures dont nous souffrons tous.
      Je ne sais pas si je suis encore disposé à informer le Forum des nouvelles publications sur notre pays.
      J’en suis désolé.
      Cordialement.
      Dông Phong

    • #147230

      @Phúc_44 144209 wrote:

      Je n’ai jamais entendu parler de « l’histoire du clou » mais j’en ai entendu des pires dont je ne ferai pas part sur ce forum par respect pour ceux qui me les ont confiés.

      Vous avez pourtant partagé plus haut un texte apportant ces preuves, non ? Je vais me contenter de citer votre propre citation.

       » From all indications, however, these changes occurred more through coercion than volition.

      For the former elite of the Saigon regime, a more rigorous form of indoctrination was used; hundreds of thousands of former military officers, bureaucrats, politicians, religious and labor leaders, scholars, intellectuals, and lawyers, as well as critics of the new regime were ordered to « reeducation camps » for varying periods. In mid1985 , the Hanoi government conceded that it still held about 10,000 inmates in the reeducation camps, but the actual number was believed to be at least 40,000. In 1982 there were about 120,000 Vietnamese in these camps.

      Surveillance was a familiar tool of the regime, which was bent on PURGING all class enemies. Counterrevolutionaries, real and suspected, were summarily interned in reform camps or FORCED LABOR camps that were set up separately from the new economic zones in several border areas and other undeveloped regions.

      Some Western observers, however, have estimated that as many as 65,000 South Vietnamese may have been EXECUTED. « 

      Les survivants des camps de prisonniers du Viêt Minh savent très bien ce que signifie « rééducation politique ». Malheureusement 70% d’entre eux n’ont pas eu la chance de rentrer pour le raconter.

      Bizarre que les prisonniers Américains n’aient déploré autant de victimes que les prisonniers français.
      Le 1er ambassadeur Américain au VN après le rétablissement des relations diplomatiques éait un ex-prisonnier
      Le sénateur Mc Cain qui avait oeuvré avec Clinton pour lever l’embargo ne semblait pas trop en vouloir à ses geoêliers.

      Phuc44: Some Western observers, however, have estimated that as many as 65,000 South Vietnamese may have been EXECUTED

      A votre phrase ,je vous oppose celle d’en dessous: Le Congrés Américain reconnaissait selon un observateur Américain bien informé que les prisonniers des camps de rééducation étaient rarement victimes de torture ou d’éxécution

      In 1982 there were about 120,000 Vietnamese in these camps. According to a knowledgeable American observer, the inmates faced hard labor, but only rarely torture or execution.

      Donc les accusations ne concernaient que des cas isolés et ne sauraient être imputées à toute une organisation comme le Parti communiste Vietnamien. Sinon pourquoi des ex-prisonniers avaient -ils accepté de travailler avec les communistes ou plaider pour le rapprochement des deux pays ?

    • #147231

      Bonjour Dong Phong,
      @Dông Phong 144212 wrote:

      Bonjour TLM,
      J’ai ouvert ce fil de discussion pour informer le Forum de la parution d’un nouveau livre qui traite de l’histoire d’une époque révolue du Viêt Nam. C’est ce que je crois bien faire habituellement quand je poste des informations concernant notre pays.
      Un traité d’histoire rédigé par un chercheur universitaire n’est pas un manifeste d’une quelconque idéologie. Et François Guillemot, chercheur universitaire respecté de ses pairs, n’a fait que son travail de chercheur.
      Je suis vraiment désolé que mon fil de discussion a provoqué des réponses, dont certaines sont pleines d' »inepties » (pour reprendre le terme utilisé par un forumeur) de la part de personnes qui n’ont même pas pris la peine de lire le livre de François Guillemot avant d’en donner leur avis.
      Je demande donc instamment aux Modos de bien vouloir fermer cette discussion qui ne mène à rien, autrement qu’à raviver des blessures dont nous souffrons tous.
      Je ne sais pas si je suis encore disposé à informer le Forum des nouvelles publications sur notre pays.
      J’en suis désolé.
      Cordialement.
      Dông Phong

      Pour discuter du Dai Viet ,j’étais obligé d’aller à la pêche aux renseignements sur Wikipédia. Et là j’ai réalisé que le Dai Viet n’avait pas disparu dans les années 50 et qu’il était bien présent durant toute l’existence de la république du sud VN. J’ai démontré que tous les généraux au pouvoir faisaient partie du Dai Viet et que les multiples coups d’état n’étaient motivés que par le désir de démonter tous ceux qui sont coupables de contact avec la majorité bouddhique qui représentait quand même 90% de la population.
      Ma démonstration était étayée par des liens renvoyant à des chroniqueurs de la vie politique du Sud . Le pouvoir civil présentait le même profil que celui des militaires.
      J’ai beaucoup appris sur l’histoire de sud Vietnam et sur certains membres de ma famille. Rien que pour ça ,je vous en remercie.
      Barrage hydraulique Dai Nhim (près de Dalat), Résidence Bao Dai, Fosse commune à Huê…

    • #147233

      @Dông Phong 144212 wrote:

      Bonjour TLM,
      J’ai ouvert ce fil de discussion pour informer le Forum de la parution d’un nouveau livre qui traite de l’histoire d’une époque révolue du Viêt Nam. C’est ce que je crois bien faire habituellement quand je poste des informations concernant notre pays.
      Un traité d’histoire rédigé par un chercheur universitaire n’est pas un manifeste d’une quelconque idéologie. Et François Guillemot, chercheur universitaire respecté de ses pairs, n’a fait que son travail de chercheur.
      Je suis vraiment désolé que mon fil de discussion a provoqué des réponses, dont certaines sont pleines d' »inepties » (pour reprendre le terme utilisé par un forumeur) de la part de personnes qui n’ont même pas pris la peine de lire le livre de François Guillemot avant d’en donner leur avis.
      Je demande donc instamment aux Modos de bien vouloir fermer cette discussion qui ne mène à rien, autrement qu’à raviver des blessures dont nous souffrons tous.
      Je ne sais pas si je suis encore disposé à informer le Forum des nouvelles publications sur notre pays.
      J’en suis désolé.
      Cordialement.
      Dông Phong

      Je pense au contraire qu’il n’y a pas lieu d’en être « désolé ». La discussion sur ce topic est exactement comme dans les autres topics (notamment celui sur la dette de la France ). Les gens ne sont pas d’accord entre eux et essayent de défendre leur point de vue et attaquer les arguments de leurs contradicteurs. C’est le lot quotidien dans les forums. Personne n’a lancé des insultes gratuites ni avancer des attaques sans une justification de leur position.

      S’il faut fermer un topic chaque fois qu’il y a désaccord, il n’en restera pas beaucoup. Quant aux « réponses pleines d’inepties sans avoir lu le livre», elles sont contre balancées par des louanges pleines de béatitudes exagérées même avant la sortie du livre.

      Bref, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Mais bon, c’est mon opinion, les modos ne sont pas obligés d’en tenir compte.

    • #147234

      @Phúc_44 144206 wrote:

      Non pas partout. J’en ai désigné que 2.
      La rancune est le sentiment qui, selon moi, se dégage de vos messages qui sont à sens unique. Vos messages n’ont pas pour but la recherche et la compréhension de faits historiques mais la manipulation de l’Histoire afin de faire porter l’entière responsabilité des atrocités commises pendant ces guerres à la France. Vous ne faites pas de l’Histoire mais de la culpabilisation collective. C’est ce but que je déplore.

      La plupart de vos messages dans ces discussions ne sont que reproches :
      Reproche d’être la cause de la disparition des idéogrammes chinois, reproche d’avoir privé le Viêt Nam d’un destin à la japonaise (que vous avez d’ailleurs complètement fantasmé), reproche d’être responsable de la famine de 45 (ce qui est faux. Il faudra d’ailleurs que j’y revienne quand j’aurai le temps), reproche unilatéral de massacres de civils vietnamiens alors que le Viêt Minh était loin d’être en reste dans ce domaine… et j’en passe.

      Même les anciens combattants du Viêt Minh, certes victorieux, ont pardonné. Et dès la décennie suivant les Accords de Genève la France renouait le contact diplomatique avec ses anciens ennemis dans le but de restaurer la paix au Sud Viêt Nam. Vous, vous êtes resté bloqué en 1950.

      Mais quelle est l’utilité d’adresser des reproches plus d’un demi-siècle après la fin des faits ?
      Face à ses reproches périmés vous n’allez rencontrer que l’incompréhension de vos interlocuteurs : « Mais pourquoi ce type m’assomme en continu avec les erreurs du passé ? Je le sais pertinemment que la France a mal agi en Indochine, ça fait des décennies qu’on a dénoncé les erreurs et tourné la page du colonialisme. Quel but recherche-t-il ? Il veut me mettre mal à l’aise ou quoi ? A-t-il hiberné pendant 70 ans ? … « 
      La prochaine fois que vous irez en France interpellez le premier passant venu et demandez lui si l’image qu’il se fait de la colonisation française est une image positive ou négative.

      Je vais vous raconter le témoignage d’un capitaine du CEFEO captif du Viêt Minh du 14 octobre 1950 au 2 septembre 1954 :

       » Attendant sur la place du village le regroupement de camarades partis couper des bambous, je vois un paysan sortir de chez lui, il m’invita à manger et je le suivi. Toute sa famille était rassemblée. Il me présente. « Ca, c’est la mère pour moi, ça, c’est la femme numéro un, ça, c’est la femme numéro deux, ça, c’est les enfants et ça, c’est le frère pour moi, lui, c’est connaître la France. »
      Le gars était en garde-à-vous et saluait militairement : « Moi, c’est connaître Toulon, Marseille et Mont-de-Marsan, c’est tirailleur douze ans dont six en France » et l’autre de m’offrir des gâteaux de riz, du choum, et de reprendre : « Les guerres c’est finir un jour et quand la guerre c’est finir, les prisonniers c’est rentrer à la maison. Alors vous c’est rentrer un jour et dire : Nous c’est beaucoup aimer la France. » J’en avais les larmes aux yeux et je me suis promis de ressortir cette histoire chaque fois que je le pourrais « 

      Je souhaite que ce témoignage du Colonel Alain de Braquilanges (capitaine à l’époque des faits) vous ouvre un peu les yeux.

      Quand on souhaite étudier HONNETEMENT les évènements du passé, ce doit être dans un but de compréhension. Pas pour nourrir le ressentiment qui éloigne les peuples au lieux de les rapprocher.

      Ainsi selon moi, vous devriez :
      premièrement garder en permanence à l’esprit que la mentalité française d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de l’époque de Jules Ferry qui n’était déjà plus d’actualité en 1945.
      En effet, je ne comprends pas comment un dannyboy qui se revendique en permanence comme l’incarnation du bon sens puisse porter un jugement moral sur une époque révolue en utilisant les codes de la morale du XXIème siècle. La morale d’aujourd’hui sert à juger les évènements du PRESENT. Elle est complètement inadaptée pour faire un procès d’évènements PASSES où elle n’avait pas cours.
      La seule démarche honnête à entreprendre en Histoire réside dans la recherche et la publication de l’intégralité des évènements du passé. Tenter la compréhension de ces évènements c’est déjà plus périlleux car on est vite rattrapé par notre mentalité de 2012.

      deuxièmement , lorsque à l’avenir vous évoquerez ces tragiques évènements, mettre de côté votre vision à sens unique qui ne pourra jamais vous apporter la sérénité.

      Bonne journée.

      Prenons un exemple concret. Ma participation à ce topic s’est limitée à montrer (avec arguments à l’appui) des inepties écrites par François Guillemot sur la couverture de son livre. Cela consiste à démontrer que l’historiographie vietnamienne n’est pas limitée à une historiographie de l’état communiste, que l’histoire du parti Dai Viet n’est pas du tout négligée dans l’historiographie vietnamienne, et que la guerre d’Indochine est bien une guerre d’Indépendance contrairement à ce que François Guillemot a écrit sur la couverture.

      Pour appuyer mes dires, je n’ai pas besoin de montrer une quelconque « culpabilisation collective » des Français ni de la France d’aujourd’hui. Mais quand, par exemple, tôidibo affirme que les résistants vietnamiens ne peuvent se mettre au même niveau que les résistant français en 1945, j’ai du sortir quelques « arguments tranchants » pour lui montrer qu’il avait tort. Je critiquais les atrocités commis par des résistants français pour lui montrer que ces résistants se valent tous. Sans aucun esprit de revanche ni de reproche envers le peuple français, tout comme tôidi bo a critiqué les atrocités des vietminh sans vouloir me mettre « mal à l’aise ».

      Je vous remercie donc pour vos conseils. Mais je ne pense pas avoir été ni plus ni moins « rancunier » ou « à sens unique » que les autres participants de ce topic.

    • #147235

      On peut lire le livre d’Olivier Todd, « cruel avril », où il indique qu’il y a eu 69 000 exécutions, mais c’est la partie émergée de l’iceberg. Il suffirait aussi simplement de discuter avec ceux qui ont vécu cette époque, les enfants chassés de l’école, les étudiants de la fac, les populations déportées dans les nouvelles zones économiques où ils crevaient de faim et de maladie, ceux que l’on a chassé de leurs maisons, ceux qui ont été en camp de rééducation dont certains (pas tous, surtout ceux situés au Nord) de ces camps comptaient de 25 à 30 % de perte… Mais voilà le problème : j’en connais qui vont au Vietnam depuis 37 ans et qui n’ont rien vu, rien entendu, rien compris parce qu’ils n’ont rien voulu voir, rien voulu entendre, rien voulu comprendre. Comme d’autres avant en URSS et jusqu’à sa chute. Les chiffres réels on ne les connaîtra que lorsque l’actuel régime aura laissé la place (comme pour les archives du KGB après la chute de l’URSS).
      Une petite histoire parmi d’autres : mon beau-frère a fait 4 ans de camp parce que les flics de quartier ont trouvé une crosse de revolver dans son armoire suite à une perquisition. Ensuite il a pris la mer et a sans doute été assassiné par des pirates malais. Venez donc chez moi discuter avec ma femme de l’après 75, regardez-là droit dans les yeux. Et si nous étions au Vietnam je vous présenterais des gens qui ont fait jusqu’à 13 ans de camp, des êtres qui ont perdu leur frère, leur soeur, leur mère, leur mari, des personnes âgées qui n’ont pas de retraite parce qu’ils étaient fonctionnaires de l’ancien régime, même quand ils étaient ingénieur des mines, des ponts et chaussées ou des eaux et forêts, et regardez-les droit dans les yeux eux aussi. Et demandez-vous pourquoi les Vietnamiens du Sud ne vous parlent que de la chanson française d’avant 75. Parce que après 75 pour eux le monde s’est effondré !
      LA CHUTE DE SAIGON LE 30 AVRIL 1975 – YouTube
      @ngjm95 144200 wrote:

      Selon la CIA Si les élections générales avaient eu lieu en 1956, le Viet-minh aurait remporté avec 80% de voix.
      Le Sud ,c’était une dictature de droite composée surtout de la minorité catholique (10%).L’anti communisme servait à légitimiser la confiscation du pouvoir par la minorité.

      PS :A quand les preuves des accusations d’atrocités commises après 1975 ?

    • #147237
      thuong19
      Participant

        bonjour tout le monde,
        une fois de plus chacun s’emporte ,chacun sort ses chiffres de victimes innocentes, ses listes d’exactions perpétrées par le camp adverse.J’ai pour ma part été blessé par certaines interventions. et je ne suis certainement pas le seul. Je ne répondrai pas à ceux qui ont utilisé certains propos que je ressens comme des insultes pour tous les combattants qui ont libéré le pays.
        l’info de Dong Phong concernant la sortie du livre de Guillemot sur l’histoire de la lutte de notre pays pour l’indépendance n’avait certainement pas pour objectif de réveiller les rancoeurs et les blessures des uns et des autres.on peut être d’accord ou non avec la thèse de l’auteur, mais encore faut-il d’abord lu le livre pour pouvoir en débattre.
        les actes du passé ne peuvent s’oublier,on vit avec, parfois difficilement j’en conviens. mais ils ne peuvent nous faire avancer vers un Vietnam réconcilié, vers un Viêtnam en Paix,. D’ailleurs nos frères et soeurs qui vivent au pays l’ont bien compris en évitant les sujets qui fâchent.D’ailleurs nos enfants qui vivent au pays ne désirent qu’une chose ; vivre enfin dans un Viêtnam en paix.
        J’invite celles et ceux qui veulent continuer les combats d’arrière garde à le faire ailleurs que sur ForumVietnam.
        Afin que ce Forum puisse continuer sa mission qui est , entre autre, de rassembler les gens autour de notre pays qui reste à construire, plutôt que de les diviser je suis au regret de vous informer que ce topic sera fermé.je m’en excuse auprès des participants qui ont pu débattre sans animosité en restant sereins .
        Anh Dong Phong, je m’excuse de cette mesure.

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