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27 février 2010 à 17h28 #6858
Asie du Sud-Est: le Mékong frappé par la sécheresse
Quote:HANOI – Le Mékong est à plusieurs endroits à des plus bas depuis des décennies, une menace pour l’approvisionnement en eau, les systèmes d’irrigation et de navigation de millions de personnes vivant dans le bassin de ce fleuve d’Asie du Sud-Est, a averti vendredi un organisme régional.Le nord de la Thaïlande, du Laos, le sud-ouest de la Chine sont surtout affectés, selon la Mekong River Commission (MRC), organisme intergouvernemental regroupant Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam et traitant des questions de pêche, agriculture, environnement, transport et débit liées au fleuve.
A plusieurs endroits du Mékong au Laos et en Thaïlande, les mesures sont encore plus basses qu’en 1993, année qui avait suivi une extrême sécheresse régionale, poursuit la MRC. Dans le sud-ouest chinois, des plus bas en 50 ans ont été enregistrés.
Le Mékong prend sa source en Chine, traverse le Laos, lui sert de frontière avec la Birmanie et la Thaïlande, avant de poursuivre son cours aux Cambodge et de se jeter dans la mer dans le sud du Vietnam.
Selon la MRC, plus de 60 millions de personnes vivant au Laos, en Thaïlande, au Cambodge et au Vietnam dans le bassin du Mékong dépendent du fleuve pour leur alimentation, transport, activité économique.
Pour Jeremy Bird, chef du secrétariat de la MRC, joint par téléphone au Laos, la saison des pluies a été particulièrement faible l’an dernier à Vientiane, la capitale du Laos, et a été suivie par des précipitations inférieures à la moyenne. « La pluviosité en Chine est aussi extrêmement basse ».
Selon le quotidien anglophone Bangkok Post, des ONG thaïlandaises sont aussi persuadées que les barrages construits en amont en Chine ne sont pas étrangers à la situation. La critique est récurrente dans la région.
La MRC n’a jusqu’ici reçu aucune requête officielle de la Thaïlande, affirme M. Bird. Mais si une demande survenait, la Commission serait prête à discuter avec la Chine de la possibilité de libérer des eaux des barrages, assure-t-il.
Au Cambodge, les données ne sont pas aussi alarmantes. Mais plus au nord, « les débits vont probablement continuer à diminuer pendant encore un mois », met en garde le responsable.
(©AFP / 26 février 2010 09h37)
Je croyais que les pays traversés par le Mékong avaient des accords concernant l’exploitation de ce fleuve ?
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27 février 2010 à 18h21 #109869Agemon;102017 wrote:Asie du Sud-Est: le Mékong frappé par la sécheresse
Je croyais que les pays traversés par le Mékong avaient des accords concernant l’exploitation de ce fleuve ?
Bonsoir Agemon,
La Chine se moque des avertissements de la Mekong River Commission et de l’ONU.
La sitution sera catastrophique quand elle aura achevé tous les barrages (8, si je me souviens bien) sur le Mékong.
Et la communauté internationale laisse faire ! :petard:
Bien amicalement.
Dông Phong -
28 février 2010 à 7h39 #109881
Bonjour TLM,
Dông Phong;102019 wrote:Bonsoir Agemon,
La Chine se moque des avertissements de la Mekong River Commission et de l’ONU.
La sitution sera catastrophique quand elle aura achevé tous les barrages (8, si je me souviens bien) sur le Mékong.
Et la communauté internationale laisse faire ! :petard:
Bien amicalement.
Dông PhongL’eau source de conflits du XXI ème siècle!
Après l’arme militaire, l’arme économique,voilà que l’arme vitale que l’eau représente qui s’ajoute à la panoplie du grand voisin pour mieux asservir les pays riverains. :diablo:
Le Vietnam a prévu des opérations de drainage dans le delta du Mekong pour éviter l’interruption de la navigation fluviale causée par le niveau bas du fleuve.
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28 février 2010 à 9h34 #109886
Il y a un truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi un barrage serait responsable d’une baisse de débit d’un fleuve? A part au moment où on remplit le réservoir (ce qui suppose qu’on coupe le débit pendant un laps de temps), ensuite le barrage est bien obligé de laisser couler un débit plus ou moins égal au débit naturel du fleuve non? Sinon il finirait par déborder.
Donc hormis l’éventuelle perte d’eau liée à l’évaporation plus importante sur le réservoir, et l’infiltration de l’eau dans le sous-sol à ce niveau, ce qui me semble être dérisoire à l’échelle d’un fleuve, où est la perte?
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28 février 2010 à 9h45 #109887frère Singe;102035 wrote:Il y a un truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi un barrage serait responsable d’une baisse de débit d’un fleuve? A part au moment où on remplit le réservoir (ce qui suppose qu’on coupe le débit pendant un laps de temps), ensuite le barrage est bien obligé de laisser couler un débit plus ou moins égal au débit naturel du fleuve non? Sinon il finirait par déborder.
Donc hormis l’éventuelle perte d’eau liée à l’évaporation plus importante sur le réservoir, et l’infiltration de l’eau dans le sous-sol à ce niveau, ce qui me semble être dérisoire à l’échelle d’un fleuve, où est la perte?
Bonjour frère Singe,
Le problème provient du fait qu’une bonne partie de l’eau retenue dans le réservoir du barrage sert à irriguer des terres agricoles et à alimenter des usines, en même temps pour fournir de l’eau potable aux habitants. Mais c’est surtout l’irrigation qui en consomme le plus.
Bon dimanche, bien amicalement.
Dông Phong -
28 février 2010 à 19h50 #109916
1 . La propagande chinoise vendu sur arte
@DédéHeo 98814 wrote:
Un truc exceptionnel ! 2010-02-28 En réalité Michel Noll est un petit malin : Il a acheté à bas prix de la propagande chinoise de 2006 et nous a vendu ça comme une coproduction de 2009 ! « Le peuple du Mékong » il est tout beau et tout propre, c’est que des écolo. Vous ne verrez pas les 2 barrages chinois et les 8 autres en construction.[/FONT]
Ce que j’en ai retenu : (les images des Chinois sont de meilleur qualité que celles des Européen)
1er épisode, voyage entre le sud de la chine et le nord de la Thaïlande, à la poursuite des éléphants sauvages
mekong1 20h23Un village du Yunnan, sud de la Chine où on parle une langue proche du laotien
mekong1 20h24Ces minorités thaï Chinoises ont maintenant des grandes plantation d’hévéa et sont devenu de gros producteurs de caoutchouc latex
mekong1 20h21Les Chinois ont fait un beau parc naturel avec des éléphants (avec une pancarte en anglais, birman, chinois, chinois local (pas de VN, pas de Lao)
mekong1 20h25Au Laos, on fête la construction d’une nouvelle maison. Pour cela, on fabrique de l’alcool de riz non distillé à 15 ° Lao-Lao
mekong1 20h15Tout le monde y vas bien, tout le monde il est gentils
2 . La réalité
Il y a un problème de quantité d’eau mais de pollution aussi
Phần III – Chiến lược bí mật của Trung Quốc với Mekong
Cập nhật lúc 10:44, Thứ Hai, 10/08/2009 (GMT+7)Trong nhiều thập niên, chiến lược của Trung Quốc là thực hiện những dự án về sông Mekong trong im lặng và bí mật. Trung Quốc xây đập Manwan (1986-1993) ở một khu vực xa xôi và không tham vấn bất kể nước nào vùng hạ nguồn.
Đập Manwan ở thượng nguồn Mekong, tỉnh Vân Nam – Trung Quốc. (Ảnh internationalrivers)Trong phần ba, ngoài những tác động tiêu cực từ dự án khai thác thuỷ điện trên sông Mekong của Trung Quốc, Tiến sĩ Tyson R. Roberts còn đưa ra cả những lợi ích « đáng nghi ngờ » mà hệ thống đập thượng nguồn Mekong có thể mang lại.
Ảnh hưởng với cá và nghề cá
Sản lượng đánh bắt cá hàng năm của Mekong ước tính vào khoảng 1 triệu tấn. Khoảng 400.000 tấn (40%) thuộc về Campuchia. Biển Hồ hay Tonle Sap của Campuchia chiếm hơn 100.000 tấn. Cá nước ngọt cung cấp chừng 80% tiêu dùng đạm động vật ở Campuchia.
Problèmes environnementaux
Les deux sujets les plus controversés sont ceux de la construction de barrages et la destruction de sauts.
Plusieurs barrages ont déjà été construits sur des affluents du fleuves, notamment celui de Pak Mun en Thaïlande. C’est une stratégie critiquée au niveau du coût ainsi qu’en raison des dommages infligés à l’environnement et aux villageois.
La Chine a un grand projet de construction de barrages sur le fleuve ; un a déjà été construit à Manwan, et un second est en cours de construction à Dachaoshan. Douze autres sont à l’étude.
Le Cambodge, pays dévasté par la guerre, est complètement dépendant du fleuve pour nourrir ses habitants et mener son économie. Les inondations annuelles fournissent de l’eau, si précieuse dans un pays sec, et remplissent le lac Tonle Sap. Toutes les villes principales du pays sont sujettes aux inondations. La Commission pour le Mékong a accusé la Chine de ne pas se soucier de ses voisins en aval avec ses projets de barrages sur le fleuve. Depuis la construction du premier barrage chinois, beaucoup d’espèces sont en danger d’extinction, dont le dauphin et le lamantin du Mékong, le niveau du fleuve a baissé, les poissons pêchés sont plus petits et moins nombreux, le port de Chiang Rai fonctionne à un quart de son activité normale, et la navigation entre Chiang Rai et Luang Prabang dure deux jours en raison du niveau d’eau insuffisant.
Les nouveaux barrages à l’étude auront un impact encore plus négatif sur le fleuve une fois la construction achevée. Tous les pays en aval souffriront d’une pollution accrue (due au développement et à la faible mise en application des lois concernant la pollution en Chine). Les pesticides et l’industrie lourde vont polluer les réserves de vivres et encourageront les efflorescences algales des organophosphates de l’agriculture, menant à des invasions d’Eichhornia. Ils vont aussi bloquer les migrations d’espèces de poissons.
D’autres problèmes surgissent : des courants trop forts à certains endroits pendant que la Chine détruit des rochers, des bancs de sable et des gorges et ralentit l’eau en la contenant entre des barrages pour inonder section après section. Les habitants de la région vont être déplacés. Le Cambodge est le pays le plus à risque, dépendant de courants et d’inondations bien précis ….
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1 mars 2010 à 20h24 #109974Dông Phong;102019 wrote:Bonsoir Agemon,
La Chine se moque des avertissements de la Mekong River Commission et de l’ONU.
La sitution sera catastrophique quand elle aura achevé tous les barrages (8, si je me souviens bien) sur le Mékong.
Et la communauté internationale laisse faire ! :petard:
Bien amicalement.
Dông Phong* Oui, la MRC ne comprend que quatre pays fondateurs et membres :
Khmer, Lao, Thaï, Vietnamesecf. leurs « Agreements, Procédures and ;.. » sur ce lien Internet :
Agreements, Procedures and Technical Guidelines
* Et de tems en temps, la Chine et le Myanmar s’invitent pour « prendre le thé ». !!!
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1 mars 2010 à 22h10 #109978robin des bois;102139 wrote:* Oui, la MRC ne comprend que quatre pays fondateurs et membres :
Khmer, Lao, Thaï, Vietnamesecf. leurs « Agreements, Procédures and ;.. » sur ce lien Internet :
Agreements, Procedures and Technical Guidelines
* Et de tems en temps, la Chine et le Myanmar s’invitent pour « prendre le thé ». !!!
Merci Robin des Bois pour ces précisions.
Une autre menace se pointe à l’horizon pour le delta du Mékong, qui s’ajoute au détounement de l’eau du fleuve par les Chinois : la montée des eaux de l’Océan Pacifique. Les eaux saumâtres avancent à grande vitesse dans le Sud du Viêt Nam (de 60 km en 2009 par rapport à l’année précédente, semble-t-il, d’après l’article Un tiers du delta du Mékong sous les eauxÂ*? | http://www.rfi.fr).
Ce sera une catastrophe pour ce grenier de l’Asie du S-E.
Amitiés.
Dông Phong -
4 mars 2010 à 17h06 #110126Dông Phong;102145 wrote:Une autre menace se pointe à l’horizon pour le delta du Mékong, qui s’ajoute au détounement de l’eau du fleuve par les Chinois : la montée des eaux de l’Océan Pacifique. Les eaux saumâtres avancent à grande vitesse dans le Sud du Viêt Nam (de 60 km en 2009 par rapport à l’année précédente, semble-t-il, d’après l’article Un tiers du delta du Mékong sous les eauxÂ*? | http://www.rfi.fr).
Ce sera une catastrophe pour ce grenier de l’Asie du S-E.Alors, dans ce cas-là, pourquoi ne pas construire un barrge à l’estuaire afin de ne laisser échapper dans la mer que le surplus d’eau et du même coup d’empêcher l’eau salée de remonter dans le sens inverse.
BN
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4 mars 2010 à 17h34 #110129Bao Nhân;102314 wrote:Alors, dans ce cas-là, pourquoi ne pas construire un barrge à l’estuaire afin de ne laisser échapper dans la mer que le surplus d’eau et du même coup d’empêcher l’eau salée de remonter dans le sens inverse.
BN
Heuuuuuuuuuuuu
Et d’après vous SVP, pourquoi y a-t-il aussi peu de ponts à traverser le Mékong tout au long de son périple ?
Et notamment au-dessous de Phnom Penh ?( en dehors des 2 ou 3 qui doivent être en amont et près des sources, j’en connais un a Vientiane (Laos), un à Kampong CHam (Cambodge), et le fameux projet de pont au dessous de PPh, concernant la ligne « TGV » transAsiatique Chine/ Malaisie
(et quand on veut en construire sur un seul des » 9 bras du Mékong » .. y a des problèmes !!)
Sur le sujet, j’aimerais bien avoir quelques idées sur :
* l’évolution de la carte du delta, disons tous les 10 ans
* et l’évaluation des alluvions charriées dans ce deltaparce que c’est un « paysage changeant »
(y a peut-être déjà çà sur le site de la MRC ! )
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4 mars 2010 à 17h45 #110130Bao Nhân;102314 wrote:Alors, dans ce cas-là, pourquoi ne pas construire un barrge à l’estuaire afin de ne laisser échapper dans la mer que le surplus d’eau et du même coup d’empêcher l’eau salée de remonter dans le sens inverse.
BN
tes serieux la !!??
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4 mars 2010 à 18h15 #110131Bao Nhân;102314 wrote:Alors, dans ce cas-là, pourquoi ne pas construire un barrge à l’estuaire afin de ne laisser échapper dans la mer que le surplus d’eau et du même coup d’empêcher l’eau salée de remonter dans le sens inverse.
BN
Bonsoir Bao Nhân,
En vietnamien, le Mékong s’appelle Cửu Long ou Neuf Dragons, à cause des neuf branches (immensément larges) du fleuve qui en forment le delta. Ce n’est donc pas 1 barrage mais au moins 9 (très longs) qu’il faudrait construire, et cela nécessite des milliards et des milliards d’Euros. Y a qu’à les trouver !!!???
Avec le réchauffement qui entraîne la montée des eaux de la mer, tous les deltas du monde sont menacés : Nil, Gange, Niger, Yang Tsé, Fleuve Rouge, Mékong, etc…
L’ONU s’en inquiète via le PNUD, mais c’est l’argent qui manque, comme toujours.Quelques articles à lire sur le sujet :
– [herodote.org]
– Le Vietnam victime de la fonte des glaciers de l?Himalaya – Le Viêt Nam, aujourd’huiAmitiés
Dông Phong -
4 mars 2010 à 19h06 #110136
@Bao Nhân 102314 wrote:
Alors, dans ce cas-là, pourquoi ne pas construire un barrage à l’estuaire afin de ne laisser échapper dans la mer que le surplus d’eau et du même coup d’empêcher l’eau salée de remonter dans le sens inverse.
BN
Tu pouvais pas avoir cette idée quelques années plus tôt ! C’est malin, maintenant, on a construit plein de ponts, alors qu’un barrage, on aurait pu mettre l’autoroute Nha Trang – Can Tho dessus et en plus a marrée basse, le barrage aurait fourni plein d’électricité.
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5 mars 2010 à 1h32 #110145robin des bois;102139 wrote:* Oui, la MRC ne comprend que quatre pays fondateurs et membres :
Khmer, Lao, Thaï, Vietnamese
cf. leurs « Agreements, Procédures and ;.. » sur ce lien Internet :
Agreements, Procedures and Technical Guidelines
* Et de tems en temps, la Chine et le Myanmar s’invitent pour « prendre le thé ». !!!Sir Robin,
Merci pour le lien,
Je pense que le Commission a mise en place a la demande des pays en aval, non pour faire barrage aux projets Chinois, il etait trop tard pour ca, mais pour cogerer ensemble ce qui peut encore l’etre.
C’est quand grace aux Chinois que ces 4 pays discutent ensemble. Merci aux Chinois.
PS
Le Myanmar devrait logiquement les rejoindre, mais les generaux Birmans n’ont peut-etre pas envie d’echanger des informations. -
5 mars 2010 à 5h40 #110152HUYARD Pierre;102336 wrote:Sir Robin,
Merci pour le lien,
C’est quand grace aux Chinois que ces 4 pays discutent ensemble.
Merci aux Chinois.PS
Le Myanmar devrait logiquement les rejoindre, mais les generaux Birmans n’ont peut-etre pas envie d’echanger des informations.Oui surtout que,sur votre point 1, au moins 1 des membres fondateurs, sinon 2, peut être considéré comme satellite de la Chine.
Quant à votre point n°2, le Myanmar, à coup sûr, est déjà » satellisé » par les Chinois, sinon il y aurait longtemps que les généraux birmans auraient disparu de la scène nationale et internationale.
Les systèmes militaro-mafieux, chez leurs « voisins limitrophes » ne déplaisent pas du tout au Grand Frère Chinois : c’est « comme à la Bourse », c’est un gage de stabilité et personne pour leur donner des leçons de morale en matière de droits de l’Homme ! Le pied .
Et aux dernières nouvelles, le Vietnam « épouserait » aussi- ou s’alignerait » sur – les thèses et les positions chinoises : ce n’est pas moi qui le dis, mais certains spécialistes de l’ASIE (cf un post récent de F-V) -
5 mars 2010 à 7h32 #110155robin des bois;102348 wrote:Et aux dernières nouvelles, le Vietnam « épouserait » aussi- ou s’alignerait » sur – les thèses et les positions chinoises : ce n’est pas moi qui le dis, mais certains spécialistes de l’ASIE (cf un post récent de F-V)
Le Vietnam peut difficilement être considéré comme un satellite de la Chine.
Cependant, de tout temps le Vietnam a été pragmatique.
Face à un si puissant voisin, le Vietnam à toujours adopté la position du vassal poli mais indépendant.
La position de la France par rapport aux Etats Unis est-elle fondamentalement différente? -
5 mars 2010 à 8h07 #110157HUYARD Pierre;102352 wrote:La position de la France par rapport aux Etats Unis est-elle fondamentalement différente?
Heuuuu, je dirais « très prudemment » que celà dépend du gouvernement français en place à une période donnée,….
et du bon fonctionnement de « l’alternance démocratique « ;Cà vous va comme réponse ?
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5 mars 2010 à 8h55 #110161robin des bois;102355 wrote:Heuuuu, je dirais « très prudemment » que celà dépend du gouvernement français en place à une période donnée,….
et du bon fonctionnement de « l’alternance démocratique « ;
Cà vous va comme réponse ?Il ne faut jamais se fier aux apparences.
Meme sous De Gaulle (ou une fraction de l’armee renseignait directement la Maison Blanche), les relations avec les cousins n’ont jamais ete totalement interrompues.
Meme quand les tetes de l’etat se desolidarisent de la politique US, les services de renseignements et l’armee continuent a entretenir des liens etroits.
Avoir un allie rebelle comme la France permet parfois aux US de negocier par tiers interpose (parfois mal comme pour la Georgie) sans avoir a decouvrir son jeu ni a se mouiller directement. -
7 mars 2010 à 16h10 #110287HUYARD Pierre;102352 wrote:Le Vietnam peut difficilement être considéré comme un satellite de la Chine.
Cependant, de tout temps le Vietnam a été pragmatique.
Face à un si puissant voisin, le Vietnam à toujours adopté la position du vassal poli mais indépendant.C’est juste, mais a voir les condamnations lourdes qui pleuvent sur la jeune garde communiste a la veille du plenum, alors que cette jeune garde crie au loup et denonce la complaisance des anciens face a la Chine sur les dossiers sensibles sur l’extraction de minerai dans le centre, ou les gisements d’hydrocarbure en mer de Chine meridionale, on est en droit de se poser des questions…
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8 mars 2010 à 1h35 #110302Breecelu;102495 wrote:C’est juste, mais a voir les condamnations lourdes qui pleuvent sur la jeune garde communiste a la veille du plenum, alors que cette jeune garde crie au loup et denonce la complaisance des anciens face a la Chine sur les dossiers sensibles sur l’extraction de minerai dans le centre, ou les gisements d’hydrocarbure en mer de Chine meridionale, on est en droit de se poser des questions…
En general (et meme en adjudant) la jeune garde, peu importe qu’elle soit communiste ou pas, veut essentiellement prendre la place de la vieille.
Une fois que la jeune garde sera aux affaires, elle sera en face des memes problemes que la vieille garde d’avant,… et reagira peut-etre de la meme facon.
Face a l’ambition desinteressee de tous ces jeunes, on est en droit de se poser des questions.A peine sortis du berceau
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe
En scandant notre « Ça ira »
Contre les vieux, les mous, les gras
Confinés dans leurs idées basses. -
8 mars 2010 à 6h30 #110306HUYARD Pierre;102517 wrote:En general (et meme en adjudant) la jeune garde, peu importe qu’elle soit communiste ou pas, veut essentiellement prendre la place de la vieille.
Une fois que la jeune garde sera aux affaires, elle sera en face des memes problemes que la vieille garde d’avant,… et reagira peut-etre de la meme facon.Comme l’alternance politique en France ! :blush:
Quote:C’est juste, mais a voir les condamnations lourdes qui pleuvent sur la jeune garde communiste a la veille du plenum, alors que cette jeune garde crie au loup et denonce la complaisance des anciens face a la Chine sur les dossiers sensibles sur l’extraction de minerai dans le centre, ou les gisements d’hydrocarbure en mer de Chine meridionale, on est en droit de se poser des questions…Comment doit -on interprêter les achats d’armes fin 2009 du Vietnam? Si ce n’est pour dire : attention ,il ne faut pas nous pousser trop loin!
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8 mars 2010 à 10h23 #110314ngjm95;102523 wrote:C’est juste, mais a voir les condamnations lourdes qui pleuvent sur la jeune garde communiste a la veille du plenum, alors que cette jeune garde crie au loup et denonce la complaisance des anciens face a la Chine sur les dossiers sensibles sur l’extraction de minerai dans le centre, ou les gisements d’hydrocarbure en mer de Chine meridionale, on est en droit de se poser des questions… Comment doit -on interprêter les achats d’armes fin 2009 du Vietnam?
D’abord, arreter d’appeller ca la mer de Chine; c’est la mer de l’Est (Bien Dong).
Les achats d’armes, ca n’est que le prolongement de la diplomatie.
On cause gentiment et en meme temps on fait savoir ouvertement a son voisin preferre qu’on modernise l’armee. -
8 mars 2010 à 11h20 #110318HUYARD Pierre;102533 wrote:D’abord, arreter d’appeller ca la mer de Chine; c’est la mer de l’Est (Bien Dong).
Ah bon? Mais pourtant il n’y a que des Chinois dedans! :pleasantry:
D’ailleurs, eux l’appellent « Mer du Sud ». Chacun cherche midi à sa porte. -
9 mars 2010 à 1h18 #110371frère Singe;102537 wrote:Ah bon? Mais pourtant il n’y a que des Chinois dedans!
D’ailleurs, eux l’appellent « Mer du Sud ». Chacun cherche midi à sa porte.Resumons-nous.
Les Chinois l’appelle « mer du sud » et revendiquent toutes les iles qui sont dedans.
Les Vietnamiens l’appellent « mer d’orient » et revendiquent une partie des iles qui sont dedans.
Le reste du monde l’appelle « mer de chine » et s’etonne que la Chine revendiquent toutes les iles qui sont dedans avec leurs poissons et tout le petrole autour. -
9 mars 2010 à 6h40 #110385HUYARD Pierre;102593 wrote:Resumons-nous.
Les Chinois l’appelle « mer du sud » et revendiquent toutes les iles qui sont dedans.
Les Vietnamiens l’appellent « mer d’orient » et revendiquent une partie des iles qui sont dedans.
Le reste du monde l’appelle « mer de chine » et s’etonne que la Chine revendiquent toutes les iles qui sont dedans avec leurs poissons et tout le petrole autour.Et en Vietnamien on dit Bien Dong. :Vietnam:
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31 mars 2010 à 11h48 #112022
-sur ce lien :
-cet article :
YUNNAN / GUIZHOU / ZHUANG / GUANGXI, 19 Mars 2010 : Dans le Sud-Ouest chinois, la pire sécheresse depuis cent ans – Par Brice PedrolettiYUNNAN / GUIZHOU / ZHUANG / GUANGXI, 19 Mars 2010 : Dans le Sud-Ouest chinois, la pire sécheresse depuis cent ans – Par Brice Pedroletti
Selon Brice Pedroletti, La sécheresse aiguë qui touche le sud-ouest de la Chine, et dont l’épicentre, au confluent des provinces du Yunnan et du Guizhou et de la région autonome Zhuang du Guangxi, recouvre une superficie équivalente à plus de la moitié de la France, soulève de nouvelles questions sur la durabilité du modèle de développement chinois.
Certes, on se rassure en se disant que la mousson sera là dès le mois de mai. Mais c’est l’urgence sociale dans ces campagnes très pauvres et parfois extrêmement reculées, où l’armée assure des distributions d’eau potable.
Le premier ministre Wen Jiabao s’est lui-même déplacé mi-février, juste avant le Nouvel An chinois, dans la région de la ville de Hechi, dans le Guangxi, pour conforter les populations sinistrées.
L’impact du réchauffement climatique sur les glaciers tibétains, châteaux d’eau de la Chine mais aussi du reste de l’Asie, les conséquences de l’urbanisation et de l’industrialisation accélérées du pays, et notamment de tout le Sud-Ouest sous-développé mais cible d’investissements colossaux, l’exploitation frénétique du potentiel hydraulique de ses grands fleuves, sont autant de facteurs qui, à la faveur de cette nouvelle sécheresse, inquiètent les experts sur les risques maintes fois signalés, d’une crise systémique des ressources en eau en Chine : « Le système écologique chinois est très fragile », explique le géologue Yang Yong, au retour d’un périple de quatre mois à travers cinq provinces du Nord-Ouest de la Chine, destiné à dresser un état des lieux des ressources en eau du pays.
La gravité de la sécheresse dans la province du Yunnan, qui partage une frontière avec la Birmanie et le Laos, a cette année des conséquences directes en Asie du Sud-Est. En Thaïlande où le Mékong a atteint un niveau très bas en cette période de saison sèche, des voix s’élèvent ces dernières semaines pour demander des comptes à la Chine. Quatre barrages sont opérationnels le long du Lancang, le « fleuve tumultueux », nom chinois du Mékong. Quatre autres sont en projet. Si les barrages n’ont pas provoqué la sécheresse, la gestion discrétionnaire des volumes d’eau, en fonction des impératifs de rentabilité économique des centrales et, en cas de crise, des besoins de l’agriculture locale, peuvent l’aggraver. Un éditorial récent du Bangkok Post fustige le manque de transparence de la Chine, et les « dénis répétés et irresponsables » des officiels chinois.
Selon l’agence Chine nouvelle, près de 27 millions de personnes seraient directement touchées en Chine par la sécheresse actuelle, qui a commencé en septembre (l’hiver est traditionnellement une saison sèche) et a aussi frappé pendant plusieurs mois le Guangdong et le Hunan, frontaliers du Guangxi : 17 millions sont menacés de manquer d’un « accès normal » à de l’eau potable au Guizhou, où 86 des 88 villes de la province sont sinistrées. Huit millions de personnes sont concernées au Yunnan. Et 1,8 million dans la région autonome Zhuang du Guangxi, où douze des quatorze villes de niveau préfectoral que compte la région sont concernées par le manque d’eau.
Au Yunnan, toutefois, l’impact économique, mais aussi environnemental, a une autre dimension : la sécheresse aurait réduit de moitié la production agricole en provenance des plantations d’hévéa, de thé, de fruits et de fleurs, selon l’agence Chine nouvelle, soit une perte de 13 milliards de yuans (1,2 milliard d’euros). Les précipitations auraient été inférieures de 60 % sur la période de septembre à mars par rapport à leur niveau d’il y a un an. C’est la pire sécheresse en cent ans, selon la presse officielle. Deux millions d’hectares de terres agricoles, soit 86 % du total du Yunnan, seraient affectés, d’après le gouvernement de la province. Le magazine en ligne Caixing, connu pour ses positions critiques, déplore les projets somptuaires de certaines mairies, comme Chuxiong ou Honghe, la course aux investissements, et les faiblesses du système d’irrigation et de conservation de l’eau. Le manque d’eau affecte aussi la province du Sichuan et la municipalité géante de Chongqing, mais pas plus que les sécheresses précédentes de 2001 et de 2006.
« FRONTIÈRE DES NEIGES »
Pour l’écologiste Wu Dengming, fondateur de l’ONG Green Volonteer League, à Chongqing, le Yunnan est le plus affecté, car « le climat y est directement influencé par le plateau du Tibet. Or, le réchauffement climatique global a fait fondre les glaciers et le pergélisol. La « frontière des neiges » a reculé. Elle oscillait entre 4 600 et 5 500 mètres dans les années 1980, elle est systématiquement au-dessus de 5200, voire 5 500 mètres », dit-il. Si le réchauffement est d’après lui le premier responsable de la sécheresse actuelle, celle-ci est exacerbée par les problèmes de qualité de l’eau : à Chongqing, certains cours d’eau, en zones rurales, sont devenus impropres à l’irrigation car l’eau est trop polluée, insiste-t-il.
L’agriculture et les techniques d’irrigation sont moins problématiques dans le Sud-Ouest de la Chine, zone essentiellement rizicole – les rizières sont inondées au moment de la saison des pluies – que dans la partie nord du pays, notamment la région de Pékin, frappée, elle, de pénurie structurelle.
Brice Pedroletti – Shanghaï Correspondant
– et cette dépêche du Monde :
Plus de 24 millions de Chinois à court d’eau potable
LEMONDE.FR avec AFP | 31.03.10 | 08h39
AP/Zhao JingwuLa sécheresse qui affecte les provinces du Yunnan, du Guizhou, du Sichuan et la région du Guanxi ainsi que la métropole de Chongqing est la pire en un siècle.
Actuellement 24,25 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, dont près de 20 millions dans le sud-ouest du pays, a indiqué lors d’une conférence de presse le vice-ministre des ressources hydrauliques, Liu Ning.
La sécheresse qui affecte les provinces du Yunnan, du Guizhou, du Sichuan et la région du Guanxi ainsi que la métropole de Chongqing est la pire en un siècle. M. Liu a indiqué que les météorologues ne s’attendaient pas à voir la situation s’améliorer avant la saison des pluies, qui devrait débuter après le 20 mai.J’voudrais pas dire … … ni surtout « moucharder « , mais il me semble que le Mékong traverse ou longe le YUNNAN , bien en « amont » (*) du Vietnam !
(*) « en amont « :sur le cours d’un fleuve, en remontant du côté de sa source !!!
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3 avril 2010 à 10h35 #112297
– Sur ce lien :
Les barrages chinois accusés d’avoir aggravé la sécheresse autour du Mékong – LeMonde.fr
quelques photos de la rubrique « Portfolio » du Monde
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3 avril 2010 à 10h36 #112298
Retenues d’eau sur le Mékong et rétention d’information
La Chine continue de construire de gigantesques barrages en amont du fleuve au grand dam des pays en aval. Ces derniers estiment que les travaux aggravent la sécheresse qui sévit dans la région.
ENVIRONNEMENT ? Retenues d?eau sur le Mékong et rétention d?information | Courrier international
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4 avril 2010 à 9h33 #112387
De ce que j’ai lu ailleurs (désolé, je n’ai plus les liens) rien ne prouve que les barrages soient responsables de la sécheresse ou même l’aggravent…
Il suffit de regarder la météo, depuis début janvier à HCMC j’ai noté 2 averses, ce qui fait quand même très léger. Si c’est la même chose partout (et apparemment c’est le cas) pas étonnant que les niveaux des cours d’eau soient au plus bas.
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4 avril 2010 à 9h50 #112390
Je rejoint cette discussion.
Je ne connais pas le Mekong, je ne l’ai jamais vu.
Ce que je constate c’est que peu importe le pays les gens pensent bien souvent à tort que l’eau est une ressource intarissable.
Et souvent l’économie passe avant l’écologie.Sans pout autant être un écolo, je fais atttention au gachis.
Quand je suis aller a Son la 3 fois en vacance.
Ce qui ma choqué c’est le contraste des terres séches arrides, des routes en terre batues et l’eau ominprésente dans les rizières.
Le VN est un pays de contraste etonnant. -
5 avril 2010 à 1h19 #112425Nca78;104866 wrote:De ce que j’ai lu ailleurs (désolé, je n’ai plus les liens) rien ne prouve que les barrages soient responsables de la sécheresse ou même l’aggravent…
En effet, les barrages en eux même ne font que retenir l’écoulement de l’eau.
Mais cela permet aussi a l’agriculture de mieux (et plus) pomper dans les réserves, cela permet a l’industrie de bénéficier d’approvisionnement en eau toute l’année.
Quelques autres dommages collatéraux :
-les limons fertiles (loess) ne sont plus apportés périodiquement par les eaux en periodes de crues-La reproduction de certains poissons est freinée, et parfois même rendue impossible.
-Le réchauffement et la stagnation permettent l’apparition de certains insectes gênants : moustiques a malaria et mollusques d’eau douce porteur de bilharziose
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