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28 septembre 2010 à 0h46 #8064
L’essentiel des réalisateurs asiatiques et leurs films cultes
Voici à titre indicatif une liste de réalisateurs asiatiques (Asie de l’Est!!) et de leurs oeuvres (ce qui me paraît assez logique non?) qui pourrait bien servir à ceux qui connaissent mal l’univers du cinéma asiatique et sa multitude de pépites cinématographiques. Bien sûr, cette liste se cantonne (Non!! Je ne veux pas de jeu de mots foireux avec le riz !!!) aux plus marquants sinon elle serait interminable. J’espère que vous y découvrirez, ou redécouvrirez, certains réals ou films.
Je citerai ici seulement que les 2 du Viêt Nam ::Vietnam:
Tony Bui: Reconnu en 1999 avec « Trois saisons » et plusieurs prix au Sundance Film Festival. Il devint la première nomination vietnamienne aux Oscars en 2000 (pour le meilleur film étranger).
Tran Anh Hung: Réalisateur reconnu en 1993 avec « L’Odeur de la papaye verte » qui remporta la caméra d’or au Festival de Cannes. « Je viens avec la pluie » (2009).
Voir le site ici : http://0z.fr/wOcVJ
ou ici :
http://la-pellicule-brule.over-blog.com/article-l-essentiel-des-realisateurs-asiatiques-et-leurs-films-cultes-57406733.html -
28 septembre 2010 à 7h17 #123986
Bonjour Agemon,
Tes liens semblent une vrai mine d’or pour moi qui veut connaître un peu mieux le cinéma asiatique ! J’y reviendrai volontiers pour les explorer !
Merci !
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30 septembre 2010 à 6h33 #124082
Bonjour Agemon,
Meci pour ce topic et les liens. Je me demande si le 7ème art vietnamien existe réellement ? Et si nous pouvons parler de cinéma vietnamien ?? Mise à part les deux réalisateurs dont tu as cité dans ton message dont leurs films ont connu le succès … c’est un peu le désert. Je trouve cela fort dommage pour le pays.
Kim Sang
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5 octobre 2010 à 13h08 #124466
un film vietnamien a été seléctionné à cannes cette année dans une section parralléle « Binh don’t be afraid » « Binh n’ai pas peur! »
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5 octobre 2010 à 13h31 #124468
@maya 118572 wrote:
un film vietnamien a été seléctionné à cannes cette année dans une section parralléle « Binh don’t be afraid » « Binh n’ai pas peur! »
d’ailleurs c’est amusant mais sur vov ils ont mentionnes d’autres films viets mais pas celui la a l’occasion de cannes 2010, car il n’est pas sponsorisé par l’etat je crois.
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5 octobre 2010 à 13h50 #124469
Pour info, Tran Anh Hung n’est pas Vietnamien, il est Francais, et a realise ses films avec le concours des boites de production francaises. Ses films, d’ailleurs n’ont jamais ete diffuses au Vietnam. Quant a son dernier film, » I come with the rain « , j’aimerai beaucoup avoir votre avis dessus, car ce fut, pour ma part, une experience assez etrange, dont je ne crois pas que je puisse en dire du bien…
Son prochain film : l’adaptation de « Norwegian Wood » le roman a succes de Haruki Murakami, s’annonce comme un projet d’envergure. Pour autant, j’ai ete tellement emu par le livre que je ne verrai pas cette adaptation en film…Agemon, tu loupes tout de meme un autre real, qui n’est pas, lui non plus, vietnamien, mais qui a realise le magnifique « Journey from the fall » (censure lui aussi): Ham Tran , Viet Kieu californien.
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5 octobre 2010 à 14h52 #124470
Bonjour !
Petite rectification ! Lors de mon séjour à Hanoi en 2004 le film de Trân Anh Hung : » A la verticale de l’été » a été diffusé sur la chaîne vietnamienne VTV !! -
5 octobre 2010 à 18h13 #124498Breecelu;118575 wrote:Pour info, Tran Anh Hung n’est pas Vietnamien, il est Francais.
Agemon, tu loupes tout de meme un autre real, qui n’est pas, lui non plus, vietnamien, mais qui a realise le magnifique « Journey from the fall » (censure lui aussi): Ham Tran , Viet Kieu californien.» Viet d’ici ou d’ailleurs, c’est toujours un viet, reste toujours un viet, quoi qu’il arrive, quoi que les autres disent ou le pensent «
Logiquement dans notre mentalité, nous, les originaires du Viêt Nam ( même nés en France, Europe ou US etc ..) Un bridé reste bridé. Je parle des vietnamiens, des « BONS VIETNAMIENS » des vrais, pas les autres, des malades de la tête comme Mike Jackson qui voulait blanchir sa peau …. pas ceux comme de nombreux vietkieu qui se prennent pour des français ou des étatsuniens ; comme dans toutes les communautés, il existe tj des idiots, nuls, des givrés. Je reprends … nous avons que la nationalité du pays d’accueil mais nos coeurs restent » VIET « , fils & filles du Dragon et de la Fée. On ne peut pas, par une baguette magique, ôter nos parents & nos origines.
Je prends toujours le principe qu’un manchot reste manchot, il est de même pour un aveugle, s’ils vont dans un autre pays, ils restent ds le même état. Je pense qu’un noir, jaune, rouge, blanc c’est exactement la même. Ce n’est pas en changeant de pays qu’on change son état ! On s’en fout de la nationalité, c’est le fond, le coeur (chez nous on dit « lòng ») qui compte.Moi même, j’ai la face et un nom français, seulement l’enveloppe ( A Paris une place et une rue portent mon nom). Un de mes aieux du côté blanc, avait même créé jadis une des plus grandes école de France que je ne citerai pas le nom (trop connue), il était grand mathématicien. L’école existe toujours etc…Un autre avait même accompagné l’Impératrice Eugénie pour l’inauguration du canal de Suez puis il a continué jusqu’à Saigon ….longue histoire la suite… Ce n’est pas pour cela que je revendique que je suis français. Je le suis accidentellement. Agemon n’est seulement que mon pseudo. J’aurais été heureux si j’avais un nom viet ou même jap, un nom asiatique mais le destin ne l’a pas voulu.
Tout cela pour te dire:
« Que je vive n’importe où, tant que du sang coule encore dans mes veines, mon cœur bat pour le Viêt Nam »
Je n’ai jamais revendiqué d’être un blanc ou français. Je ne suis métis que malgré moi. Un défaut de la nature ou comme je l’ai dit + haut, accidentellement.
Même dans les sombres années de 1960, je n’ai jamais renié mes origines, je me suis toujours défendu mon idéal, mon pays. J’ai toujours été « % Viet « . :Vietnam:
Je me suis même bagarré avec d’autres pour avoir défendu mon pays et, je le ferai encore & encore. Mon pays natal j’entends.
Une petite anecdote : En 1975, j’étais à N’Djamena au Tchad. Un soir du mois d’avril RFI arrêtait la musique puis un flash info annonçait la libération de ma ville natale. je n’y croyais plus, les larmes me coulaient des yeux de bonheur puis au fur et à mesure des infos, j’étais tellement fier de mon pays, mon petit pays sur une bande terre de rien du tout avec des petits hommes gringalés, nous avons battu pour la quatrième fois une grande puissance.
– 2 fois l’armada Mongol
– La chute de l’empire Fr.
– Les étatsuniens évacuent Saigon.Au célibatorium ( hôtel ) où je me logeais, il y avait un petit bistrot qu’on appelait le B5 en faisant allusion au 5 ème bureau de renseignements. (C’est plus correcte de dire: Je vais au B5 au lieu de: je vais me tocher la gueule…. Eh oui ! je ne suis pas de la haute…Moi ! Je ne bois pas, je picole ou je me torche la gueule ) Il s’avérait que je suis sorti complètement bourré du B5 pour aller au boulot à 5 h. du mat avec une sacré note au bar à cause des tournées générales. (On commence en Afrique le boulot à 6 h. à cause de la chaleur pour finir à 13 h). Au boulot, on avait aussi un B5, je me suis refugié la matinée dans ce confortable bureau.
Enfin, le pays est complètement libéré, mon pays. Je vais pouvoir faire mon voyage de retour. J’ai été chassé du pays par la bande de Diem. Je vais avoir ma revanche – moralement évidemment !
En fin du compte à cause de mon metier, je n’ai pu revenir seulement qu’en 98 après 42 ans d’absence…. Le bonheur !!!! Mais très déçu de l’état du pays laissé par tant d’années de guerre.» Viet d’ici ou d’ailleurs, c’est toujours un viet, reste toujours un viet, quoi qu’il arrive, quoi que les autres disent ou le pensent « A moins de faire comme Mike Jackson. Lol !!!!
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6 octobre 2010 à 15h13 #124548Breecelu;118575 wrote:Pour info, Tran Anh Hung n’est pas Vietnamien, il est Francais,
Ce sera surement l’une des choses les plus ridicules que j’ai lue depuis longtemps!
Trần Anh Hùng est un réalisateur français d’origine vietnamienne, né le 23 décembre 1962 à Mỹ Tho au Viêt Nam.
Tu aurais au moins pu dire qu’il était français d’origine vietnamienne pour éviter d’être ridicule!
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7 octobre 2010 à 12h05 #124615
Le regard du Bouddha : L’odeur de la papaye verte de Tran Anh Hung.
Lundi 04 octobre 2010, France O diffusait le film du cinéaste Tran Anh Hung, L’odeur de la papaye verte, Caméra d’or à Cannes (1993), César de la Meilleure œuvre (1993) et nomination à l’Oscar du Film étranger à Hollywood. Une reconnaissance méritée pour un premier long-métrage qui conjugue une grande émotion et une maîtrise technique remarquable.
Ce jeune réalisateur, issu de l’Ecole Louis Lumière, a quitté le Viêt-nam à l’âge de douze ans. Il avoue la nécessité psychologique qui présida à sa volonté de faire ce film : « J’avais besoin de regarder derrière moi, besoin d’un passé cinématographique national que je n’avais pas. » Il parvient cependant à restituer avec fidélité l’atmosphère d’une famille vietnamienne de commerçants en tissus, à travers le regard serein et émerveillé d’une petite domestique de dix ans, prénommée Mùi (Lu Man San). Nous sommes dans le Viêt-Nam des années 1950, quand la sirène du couvre-feu dit la menace de la guerre. Le spectateur découvre cette maison typiquement vietnamienne, organisée autour de sa cour à la végétation luxuriante, où les grillons voisinent avec les grenouilles, où les chants des oiseaux font écho aux notes d’un instrument de musique traditionnelle. « Je voulais que cette histoire se passe dans un petit quartier calme, typiquement vietnamien », explique le metteur en scène.
A travers cette petite domestique et les autres personnages féminins, c’est la condition de la femme qui est un des enjeux du film. Le cinéaste le dit lui-même : « Je voulais parler du problème de la servitude, qui est au cœur de la condition de la femme vietnamienne. Cette servitude étant très liée à la tradition et à l’éducation, elle se perpétue par un recommencement continuel. » La mère (Truong Thi Loc) subit passivement les frasques de son mari (Tran Ngoc Trung), qui disparaît régulièrement et dilapide la fortune familiale. La belle-mère (Vo Thi Hai), qui vit dans le souvenir de son époux mort, reproche à sa belle-fille de n’avoir pas su rendre son fils heureux. Les deux domestiques, la jeune et la vieille Ti (Nguyen Anh Hoa), accomplissent les gestes du quotidien sans jamais se plaindre. Tran Anh Hung reconnaît par ailleurs que son oeuvre est « le souvenir d’enfance des gestes maternels ».
C’est ainsi que la multiplication des gros plans, parfaitement maîtrisés, nous donne à voir au plus près la réalité vietnamienne. Les vint-cinq kilos de riz qui glissent dans une jarre vernissée, les petites assiettes et les bols des repas disposés avec minutie, l’épluchage au plus près de la papaye, légume quand elle est verte, fruit lorsqu’elle est mûre. La papaye, dont les grains, semblables à de petites perles, sont caressés par le regard émerveillé de Mùi.Lire la suite ……….
ou ici
Lien court :
http://0z.fr/tIrHaPS : J’espère qu’on va pas me dire que la femme ci-dessus est aussi une française ? Hi ! hi ! hi ! Lol !
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