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[Documentaire-Arte] Chasseur de saveurs : le Vietnam avec Mark Brownstein

Discussions générales sur le Vietnam La Cuisine vietnamienne [Documentaire-Arte] Chasseur de saveurs : le Vietnam avec Mark Brownstein

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Vous lisez 7 fils de discussion
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    • #2519
      mike
      Modérateur

        Chasseur de saveurs : le Vietnam

        Réalisateur: Bernd Girrbach, Rolf Lambert
        (Allemagne, 2007, 26mn)

        Jusqu’à vendredi, chasse aux trésors culinaires en compagnie d’un aventurier gourmet. Aujourd’hui, le nord du Viêt-nam.

        1) Le nord du Viêt-nam

        Jeudi, 6 septembre 2007 à 20:15 sur Arte
        Rediffusions :
        13.09.2007 à 14:00
        20.09.2007 à 11:30

        Mark Brownstein part dans les montagnes du nord du Viêt-nam en quête de plantes amères. En pleine jungle, il croise Laurent Severac, un collègue, à la recherche de nouvelles essences pour ses parfums. Il fait part de sa dernière trouvaille à Mark : le ma kenn, un poivre dont on extrait une huile très aromatique. De retour à Hongkong, Mark propose le ma kenn à un chef étoilé et ses plantes amères à un bar à cocktails. Puis il repart pour Hanoi, sur les traces d’un légendaire parfum culinaire, le ca cuong.

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        SWR © Rolf Lambert

        2. Le sud du Viêt-nam

        vendredi, 7 septembre 2007 à 20:15 sur Arte
        Rediffusions :
        14.09.2007 à 14:00
        21.09.2007 à 11:30
        Réalisateur: Bernd Girrbach, Rolf Lambert
        (Allemagne, 2007, 26mn)

        Dernière étape d’une semaine de chasse aux trésors culinaires en compagnie d’un aventurier gourmet dans le sud du Viêt-nam.

        Dans la ville impériale de Hué, Mark Brownstein part en quête du ruou thom, une marinade utilisée pour la volaille. La recette ancestrale, qu’on croyait perdue, est le secret bien gardé de madame Huy. Il gagne ensuite le centre du pays, pour découvrir le ca phe chon, ou « café du chat », obtenu grâce à des méthodes de torréfaction locales, que Mark propose au chef d’un restaurant de luxe. Enfin, direction l’île de Phu Quoc, où un pêcheur élabore son propre mélange de poivres. Mark le ramène à Hongkong, avec la précieuse « marinade » : lequel de ces deux mets va convaincre le chef japonais Nobu Matsuhisa ?

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        SWR © Rolf Lambert

        Source : http://www.arte.tv/fr/

      • #44298

        Merci pour l’info. En plus je suis en RTT le 13, je vais pouvoir regarder :bigsmile:.

      • #44400
        mike
        Modérateur

          Un peu déçu par les documentaires..:cry:

          Très peu d’infos, courts..on reste sur notre fin (ou faim..:bigsmile:)

        • #44431

          Merci d’avoir signalé ces documentaires ; moi, j’ai manqué le passage sur le « ca cuong », qui, sauf erreur due à l’absence des accents, devrait être le fameux extrait de cafard d’eau, auquel j’ai fait allusion il y a quelque temps.

          Pour ceux qui connaissent ce parfum à rajouter dans les sauces de trempage, ma quête a abouti lors de mon passage à Paris fin mars, après ls échecs répétés de mes commissionnaires qui n’ont pensé qu’aux hypermarchés chinois théoriquement les mieux achalandés. Peuh ! Il fallait penser aux petits commerçants vietnamiens, comme le Thanh-Binh, place Maubert, dans le quartier Latin ! Il n’y en avait pas en stock, mais une mamie (viet, bien sûr)a eu pitié de moi, et m’a proposé d’en porter de sa réserve, vu qu’elle en achète par paquet de dix flacons. Grâce à sa bonté, mes menus vietnamiens s’approchent davantage du goût « normal », malgré le manque d’herbes aromatiques, et autres ingrédients inconnus sous ma latitude.

          Bye bye,

          Thu Huong

        • #44572

          Bonjour !
          Je crois que la version de « café du chat » prete à confusion, en fait il s’agit du café de « civet cat » en English… Voir la définition de WIKIPEDIA http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxurus_hermaphroditus
          Paradoxurus hermaphroditus est une civette de la famille des viverridés et du genre Paradoxurus, qui comprend aussi Paradoxurus jerdoni (Civette palmiste de Jerdon) et Paradoxurus zeylonensis.
          Le nom commun de Paradoxurus hermaphroditus est Civette palmiste hermaphrodite ou Civette palmiste commune, mais elle est également connue sous le nom de luwak. Le luwak est la civette dans les excréments de laquelle les grains de kopi luwak, le café le plus cher du monde, sont récupérés.
          Ceci ne serait pas une légende et m’a été confirmé ici par des vietnamiens… Simplement pour plus de clarté, Amicalemnt à tous

        • #45089

          Bonjour,

          Par chance, les deux épisodes de cette série documentaire étaient rediffusés, ce qui me permet de vous faire partager mon impression toute personnelle…
          Je les avais enregistrés sur le disque dur de mon appareil, de sorte à ne rien manquer, au cas où.

          J’ai appris que le cafard d’eau était une variété de punaise (dont la capacité à produire du « parfum » est bien connue) et que l’esplanade du mausolée de l’Oncle Ho en était un repaire du temps où les rizières n’avaient pas été remplacées par des pelouses. Ensuite, le « chasseur de saveurs » s’est mis en quête du vrai « ca cuong » après en avoir goûté dans une sauce d’accompagnement de banh cuon, chez les célèbres soeurs … qui sont les spécialistes réputées de ce plat à Hanoï, toujours accompagné de son guide, une charmante étudiante qui n’aurait pas déplu (c’est un euphémisme :bigsmile:) à BenP, pour découvrir que le malheureux avait cessé son activité de chasseur de punaises à cause de son état de santé. Là-dessus, en sortant de chez Monsieur …, l’Américain exprimait son souhait de le voir recouvrer la forme, pour renflouer les réserves de ca cuong, limitées à six flacons de 15 ml… Parce que, naturellement, cette fine bouche avait aussitôt détecté le côté chimique du ca-cuong qui assaissonnait les banh cuon mangés plus tôt. Moi, pauvre béotienne, je me contente parfaitement du synthétique thaïlandais, le seul que je connais !

          Bon, je vous l’avoue tout net ; ce type m’a paru fort antipathique, parce qu’il entrait dans le cadre de l’Occidental riche voleur des richesses naturelles de pays pauvres : là, ce sont les plantes indigènes dont on prive les autochtones en les brevetant, ailleurs, c’est autre chose, pour la même démarche : le pillage systématique. Ainsi, ce petit malin gagne sa vie en voyageant pour dénicher des goûts nouveaux, à la solde de chefs cuisiniers, propriétaires de bars et industriels de l’agro-alimentaire, dont le souci est de réveiller l’intérêt d’une clientèle blasée, leur évitant la peine de se déplacer. Ces gens se voient servir des mets originaux sans avoir besoin d’aller à la rencontre des ingrédients rares et lointains, encore moins à celle des peuples qui les cueillent ou les cultivent.

          Cet individu a sûrement trouvé un bon boulot, agréable et bien payé, n’empêche que je trouve le principe parfaitement condamnable de profiter de la naïveté de peuples qui livrent innocemment les trésors de leur sol.

          Conclusion : ceux qui n’ont pas regardé ont bien fait ; je vous invite même à boycotter les épisodes sur les autres pays ! Halte à l’exploitation sauvage !

          Thu Huong

        • #45092
          Thu Huong;35210 wrote:
          Conclusion : ceux qui n’ont pas regardé ont bien fait ; je vous invite même à boycotter les épisodes sur les autres pays ! Halte à l’exploitation sauvage !

          Merci chi Thu Huong, de nous avoir relaté ce reportage de telle manière si bien détaillée.:kimouss:

        • #54921

          ces docus sont rediffusés jeudi 5 et vendredi 6/11 sur arte à 19h30

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