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21 juillet 2006 à 9h35 #1124
Bonjour à toutes et à tous.
Connaissiez-vous la carte Kangnido, vielle carte sino-coréenne datant de 1402 :
Cliquez sur l’image pour agrandirLa presqu’île à gauche (avec le grand lac au milieu) étant assumée comme étant une représentation du continent africain selon les spécialistes sud-africains qui se seront vu remettre une copie numérisée de cette carte par les autorités chinoises.
Or en cherchant de plus amples informations à son sujet sur la toile, je suis tombé sur l’image suivante :
Ce petit comparatif suppose que les cartographes sino-coréens de l’époque avaient connaissance de l’estuaire de la Gambie, fleuve ouest-africain de plusieurs km de large (10km à son embouchure).
Cette image est tirée de l’article vietnamien suivant :
http://www.tinhvan.com/vi/vanhoa_tv/bao_tuoixanh_tv/cac_bai_hay/khoa_hoc/mlnews.2005-06-27.6276566485Aussi, j’aurais voulu vous demander s’il était possible de me traduire la légende du comparatif ci-dessus et, si possible, l’intégralité de l’article en question.
En vous remerciant par avances.
Ankh, Oudja, Seneb
Kamita -
21 juillet 2006 à 10h42 #22995
1 image de l’afrique sur la carte kangnido
2 image de l’afrique sur la carte kangnido après ajustement des méridiens
3 l’afrique sur la carte contemporaineA confirmer par un autre.
Pour l’article il y a une tartine à traduire .
En tous les cas c’est un sujet tres interressant. -
21 juillet 2006 à 20h44 #23022
En cherchant sur Google, j’ai trouvé des articles très inéressants sur l’histoire de la marine chinoise de la même époque.
Pour les consulter : veuillez cliquer sur les liens ci-bas.
Bonne lecture.
(1) http://www.china.org.cn/french/168485.htm
(2) http://french.people.com.cn/200203/27/fra20020327_53356.html
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22 juillet 2006 à 14h52 #23057
Merci beaucoup messieurs.
En fait, j’avais moi-même déjà compilé un certain nombre d’informations sur le sujet (voir topic suivant : http://passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?p=123794#123794)
Aussi l’article vietnanien m’avait interpellé pour sa tentative, fort pertinente, de localisation de l’estuaire de la Gambie. C’est le besoin d’en savoir plus qui m’a conduit sur votre forum. ^^
Il n’est donc en effet pas indispensable de tout traduire, par contre j’aurais apprécié de connaître le passage developpant cette tentative.A bientôt.
Ankh, Oudja, Seneb
Kamita -
3 septembre 2006 à 14h18 #25236
Hier, ma femme m’a cassé les pieds avec une chanteuse chinoise qui chante à la télé des chansons vietnamiennes ; or je suis allergique aux variétés chinoises et ce que j’ai entendu dans le téléphone m’a suffit. Donc c’est ce pauvre Zheng He / Cheng Ho qui va en prendre pour son grade d’Amiral !
1) Pour ce qui est de l’article en vietnamien, il s’agit d’info de source 100% chinoises que les Vietnamiens ont eux même traduit. Donc vous n’en apprendrez pas plus de ce qui est disponible en français.
2) Cette carte est très jolie, dommage qu’on ne trouve pas la version numérique fournie par les Chinois. De toutes façon un fichier numérique, ça passe pas au carbone 14 !
Contrairement à ce qui est dit dans le forum d’histoire, c’est bien l’Afrique et elle est représentée correctement. Par contre l’Inde et la péninsule indochinoise sont aplaties, et nous connaissons cette représentation. Vu que l’orientation est complètement fausse, les Chinois ne savaient pas très bien relever les côtes à la boussole qu’ils ont inventée ! La carte est probablement le résultat d’une compilation avec des travaux étrangers.
3) Les Chinois et les Allemands ont aussi tourné un documentaire à gros budget qui est passé sur Arte le 21 Août :
L’armada oubliée de la Chine impériale
(Allemagne, Chine, 2006, 43mn ZDF © CCTV Réalisateur: Chen Qian
Au début du XVe siècle, une flotte puissante dirigée par l’amiral Zheng quitte la Chine impériale afin d’exporter la culture chinoise au-delà des mers.
En 1405, une puissante armada de soixante navires chinois appareille sous le commandement de l’amiral Zheng He et fait route vers l’Occident. Au cours de sept voyages, cette flotte ira jusqu’en Iran, en Arabie Saoudite et en Afrique, en passant par Singapour, la Malaisie et l’Indonésie. Elle possède de gigantesques « bateaux trésor » auprès desquels les caravelles des découvreurs européens ont l’air de coquilles de noix. Mais dès 1433, l’empire du Milieu perd son avance maritime et l’empereur fait cesser les expéditions en mer. La Chine commence à s’isoler et abandonne les océans aux Européens. Le documentaire retrace ces croisières éphémères et oubliées.
Quel pourcentage de vrai dans l’histoire des 7 voyages de l’immense flotte commandée par Cheng Ho ?
Je dirais 5 à 9% car vous ne devez pas oublier que la Milieusie est l’empire de la poudre aux yeux. (Livre de Jean Leclerc du Sablon).
Ce qui m’a fait le plus rire est qu’une plantation de soja sur le pont du bateau avait même solutionné le scorbut et l’approvisionnement pour 1000 hommes.Les Chinois n’ont jamais passés le cap de bonne espérance ni traversés le Pacifique.
Les Chinois ne se sentent plus péter (on dit ça des menteurs à Quang Ninh)
Apres avoir dominé le monde par leur production de bien de consommation, ils sont maintenant dans une stratégie de domination culturelle.
Demandez à la Milieusie d’organiser une petite reconstitution façon Thor Heyerdahl et l’Expédition du Kon-Tiki:
Le 7 août 1947, un étrange navire s’écrasait sur le récif corallien de l’atoll de Raroia dans l’archipel des Tuamotu. L’équipage eut la vie sauve et les six Scandinaves aux visages burinés par le soleil et les intempéries plantèrent souvenir une pousse de cocotier qu’ils avaient apportée à bord depuis l’Amérique du Sud.
http://www.plu.edu/~ryandp/FKT.html -
4 septembre 2006 à 6h14 #25257
Super sujet, je lis avidement, continuez sur votre lancee, ca vaut vraiment le detour.
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4 septembre 2006 à 10h48 #25269
Lorsque j’ai vu le documentaire sino-allemand je trouvais qu’ils allaient loin dans le bidonnage mais mon opinion est confirmée par l’article de ce monsieur :
Geoffrey Parker, who teaches history at Yale University, is the editor of the fourth edition of The Times Atlas of World History
Au sujet du livre WHEN CHINA RULED THE SEAS qui est la base de toute cette histoire.
Sa conclusion est :
Aucune jonke chinoise n’a passée le cap de Bonne Espérance et a atteint l’Europe avant 1848, et quand bien même celle-là n’en est jamais retournée. (Elle a été démentelé en europe)
http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9502E1DE1538F93AA15756C0A962958260
et laa 2eme page est tres interressante. Voici quelques extraits :
“Ms. Levathes devotes considerable attention to China’s ancient and medieval seafaring tradition, and the hero of her story does not appear until page 57. But that moment is unforgettable. In 1382, armed forces of the founder of a new imperial dynasty, the Ming, invaded Yunnan in the mountainous interior and defeated the inhabitants. « As was the custom . . . young sons of prisoners were castrated, » Ms. Levathes writes. « Thousands of young boys — some no more than 9 or 10 years of age — were stripped naked, subjected to one brutal stroke of a curved knife that cut off both penis and testes, and left with a plug in the urethra. Hundreds never recovered, dying of infection and exposure. Those who did were taken to the capital to serve as court eunuchs.« A Muslim boy from a family named Ma was among those captured by the Ming army in Yunnan. General Fu Youde and his troops encountered the 10-year-old by chance on a road and questioned him about the whereabouts of the Mongol pretender to the Chinese throne. ‘He jumped into a pond,’ the boy replied. ‘Is that so?’ asked the General. Fu Youde thought the boy was clever to conceal the truth if he knew it and brave to dare to say such a thing to the General. He took him prisoner. Three years later, in 1385, the boy was castrated and placed in the household of the 25-year-old Prince of Yan, Zhu Di, the fourth son of the emperor. »
After 20 years of service, both at court and on campaign, Ma Ho would receive the name Zheng He — a prestigious one since it contained the imperial name — from the Prince of Yan, now emperor of China, in whose service he would command six of the seven expeditions to the west.
And what is the source of this arresting anecdote? Zheng He left no autobiography (though he erected two stone tablets to record his achievements), and the official records of the expedition were burned in the 1470’s by court officials who considered their contents « deceitful exaggerations of bizarre things far removed from the testimony of people’s eyes and ears. » Three surviving accounts by participants in the voyages, along with numerous other written, archeological and visual sources, were exhaustively used by Needham and his colleagues as they prepared their account in the 1950’s and 60’s; none record the castration of the future navigator.
Ms. Levathes tells her story in a lively style, and details her sources meticulously in extensive notes (which take up almost 10 percent of the book and contain much additional material, such as the full version of some documents summarized in the text). The numerous translations from Chinese, done by Chu Hung-Lam and James Geiss, are marvelous. The book provides, in the words of the distinguished historian of early modern China, John E. Wills Jr., « the most straightforward and accessible account of the Zheng He expeditions. »
But history should be more than mere chronicle. The title of this work, « When China Ruled the Seas, » begs important questions: Why, precisely, did these hundreds of vessels and thousands of men sail west? Why did the expeditions start only in the first decade of the 15th century, and why did they cease 22 years later? Did they really aim to « rule the seas » and create an overseas empire similar to that established in precisely the same area by the Portuguese a century later?
THE Chinese « treasure fleets » lacked the motive to proceed any farther anyway. No evidence survives to suggest they sought to « rule the seas, » and, besides, the lands beyond the Swahili coast offered few exotic goods to acquire and even fewer strong states to impress. The Europeans, by contrast, whose exploration of the African coast began in 1437, just two years after the Chinese abandoned theirs, had far more to gain from battling around the Cape of Good Hope. In economic terms, the West needed the produce of the East far more than vice versa; furthermore, Christian missionary zeal legitimized the quest for trade and empire, while the Chinese simply absorbed or ignored the faiths they encountered. The different roles of gain and godliness in the two enterprises helps to explain why, although hundreds of Western ships sailed to and from the Indian Ocean from 1498 onward, no Chinese junk rounded the Cape of Good Hope and reached Europe until 1848, and why even that one never returned.” -
14 janvier 2013 à 11h13 #55834
Histoire des bateaux – Wikipédia
50 ans avant Christophe Colomb, Zheng He (Zheng = gouverner, « être à la barre ») parcourt le monde à la tête d’une armada gigantesque pour l’époque, dont les plus grandes jonques comptent 9 mâts, mesurent 130 mètres de long et 55 mètres de large, à comparer aux 30 mètres de long et 8 mètres de large de la Santa Maria ! L’armada de Zheng He emporte 30 000 hommes à bord de 70 vaisseaux. Pour bien imaginer l’avance technologique que la marine chinoise possède alors sur la marine européenne, il faut comprendre qu’une telle armada aurait anéanti sans difficulté l’ensemble des flottes européennes, et aurait pu permettre la colonisation de l’ensemble de l’Europe et de la Méditerranée.
Mais la culture chinoise n’est alors pas une culture prédatrice comme celle des européens, et leurs intentions sont pacifiques, l’objectif des expéditions se limitant à vanter la gloire de l’empereur chinois et établir des relations avec les autres cultures. Les expéditions ne peuvent pas s’autofinancer par l’exploitation des terres et des populations colonisées. La poussée mongole le long des frontières nord de l’Empire du milieu contraint l’empereur à abandonner sa marine afin de consacrer toute sa puissance financière à la construction et au renforcement de la Grande Muraille de Chine, au point de faire détruire tous les documents relatifs à la technique de construction des jonques.
L’épave de Belitung serait le seul exemple d’épave d’un ancien bateau arabe découvert à ce jour. Ce qu’il restait de l’imposante coque tenait encore ensemble. L’analyse au carbone 14, ainsi que celle des céramiques trouvées dans l’épave, ont permis de la dater du IXe siècle.
L’importance de cette épave tient au fait qu’elle pourrait témoigner d’échanges commerciaux maritimes directs entre la Chine et le Moyen-Orient, qui évitaient les ports indonésiens, notamment celui de Sriwijaya (aujourd’hui Palembang dans le sud de Sumatra), le plus puissant de la région à l’époque.
y’en a 1 des 2 qui raconte des foutaises, mais lequel ?
Le boutre naufragé était d’environ 21 pieds (6,4 m) de largeur et 58 pieds (18 m) de long et est remarquable pour deux raisons: il est le premier navire antique arabe pour être trouvé et fouillé et ses planches ont été cousus ensemble à l’aide d’une corde mince de fibres de noix de coco plutôt que d’utiliser les méthodes plus traditionnelles de chevilles ou des clous utilisés en Arabie des siècles plus tard.
« Des morceaux de poutres d’origine ont été conservés suffisamment pour permettre aux scientifiques de les analyser et de déterminer quelques-uns des types de bois utilisés. Il est possible que le navire ait été construit dans l’ouest de l’Asie puis achetés par des marchands arabes qui l’ont utilisés pour pour la route de l’Oman à la Chine. La cargaison contient de nombreux objets d’inspiration arabe »
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