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[Courrier du vietnam] Les Travailleurs Vietnamiens à l’étranger

Actualités Vietnam L’actualité générale du Vietnam [Courrier du vietnam] Les Travailleurs Vietnamiens à l’étranger

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    • #8691

      – sur ce lien

      Courrier du Vietnam

      – ce long article du Courrier du Vietnam

      Personnellment j’en suis sorti un peu « chamboulé » … surtout après la lecture du paragraphe sur la promotion des « travailleurs déshérités » à l’étranger « (sic)..
      Je croyais que çà c’était arrêté après la Camargue !!!

      Vietnam bullet01.gif Société bullet01.gif Emploi

      Bons signes pour l’envoi de travailleurs à l’étranger en 201120/02/2011

      [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2011/02/Vietnam/Societe/Emploi/5251.201as.JPG[/IMG]
      De 2011 à 2015, l’envoi de main-d’œuvre à l’étranger affiche de belles promesses. Chaque année, environ 87.000 Vietnamiens devraient partir travailler à l’étranger, dont 10.000 démunis.


      Les premiers jours de l’année 2011 ont été positifs pour le marché de l’envoi de main-d’œuvre à l’étranger. Les entreprises vietnamiennes ont en effet signé quantité de conventions de recrutement pour de nombreux travailleurs.
      Nguyên Xuân Vui, directeur général de la Compagnie par actions des services et du commerce aériens (Airseco), a informé que cette dernière avait signé une convention portant sur l’envoi de 100 techniciens au Japon pour une durée de trois ans. Dès la première année, les travailleurs qui, selon les prévisions, partiront pour le pays du Soleil-Levant vers la fin du premier trimestre, bénéficieront d’un salaire mensuel de 36 à 40 millions de dôngs.

      Le Centre de coopération internationale de la main-d’œuvre, Tranconsin, doit, au titre d’une convention de recrutement, trouver 300 ouvriers pour la Compagnie aérienne de l’Arabie saoudite (Saudi Airline), lesquels « auront un salaire mensuel de 200 à 300 dollars », a fait savoir Pham Duc An, directeur de Tranconsin.

      La Compagnie internationale de fourniture de main-d’œuvre et de commerce (Sona) procède actuellement au recrutement de 267 travailleurs, dont la rémunération mensuelle sera de plus 6 millions de dôngs.

      Afin d’atteindre l’objectif de 2011 qui consiste à envoyer 87.000 travailleurs à l’étranger, le chef adjoint du Département de gestion des travailleurs à l’étranger, Ðào Công Hai, a demandé aux entreprises de rechercher du personnel et de renforcer la formation professionnelle. « La ténacité, l’esprit de sérieux et la qualification professionnelle sont la clef de la réussite salariale des travailleurs vietnamiens », a indiqué Nguyên Xuân Vui.

      Selon un rapport du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, plus de 500.000 Vietnamiens travaillent actuellement dans 40 pays et territoires, lesquels transfèrent au pays de 1,6 à 2 milliards de dollars chaque année.

      Rien qu’en 2010, le pays a envoyé 85.546 travailleurs à l’étranger, soit 100,64% du plan annuel et une hausse de 16,4% par rapport à 2009. Taïwan (Chine) a été le plus grand pourvoyeur d’emplois pour les Vietnamiens en accueillant entre 25.500 et 28.500 travailleurs, suivi de la Malaisie (11.741), de la République de Corée (7.693) et du Japon (4.215). Le Laos est arrivé au 5e rang, avec 5.447 travailleurs Vietnamiens, suivis du Cambodge et de la Libye (environ 4.000 personnes chacun).

      Marchés taïwanais et malaisien : nécessité de l’aide du service de gestion
      D’après Ðào Công Hai, en 2010, les deux tiers des Vietnamiens partis à l’étranger ont travaillé à Taïwan et en Malaisie. À noter que le premier a été, pour la 4e année consécutive, en tête de la liste des marchés du travail du Vietnam.

      Mais selon une entreprise exploitant le marché taïwanais, l’envoi de main-d’œuvre sur l’île est devenu plus difficile, suite aux frais d’intermédiaire trop élevés. En réalité, les travailleurs vietnamiens ne s’intéressent plus beaucoup à ce marché, car ils doivent dépenser 6.000-7.000 dollars pour un salaire mensuel de seulement 6-7 millions de dôngs (300-350 dollars). Il en résulte que des personnes y ont délaissé leur travail. Selon le Comité de gestion des travailleurs vietnamiens à Taïwan, pour que l’île maintienne sa première place, le Vietnam devrait y envoyer de nouveau des aides ménagères, mettre fin aux abandons de poste et à la perception des frais élevés. Il s’agit aussi de coopérer avec la partie taïwanaise pour le recrutement direct, sans recourir aux intermédiaires.

      Pour le marché malaisien, un représentant du Comité de gestion des travailleurs vietnamiens en Malaisie a affirmé que les entreprises exportatrices vietnamiennes devraient choisir des partenaires fiables, des commandes proposant des emplois stables, avec un revenu moyen de 850-1.000 ringgits/mois (heures supplémentaires incluses).

      Les travailleurs vietnamiens prisés en République de Corée et au Japon

      Les employeurs japonais et sud-coréens privilégient l’embauche des travailleurs vietnamiens, ces derniers étant souvent bien rémunérés et bénéficiant de bonnes conditions de travail.

      D’après Vu Minh Xuyên, directeur adjoint du Centre des travailleurs à l’étranger (ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires étrangères), l’effectif annuel des travailleurs vietnamiens en République de Corée dépasse toujours celui des 15 pays envoyant de la main-d’œuvre dans ce pays. « L’augmentation de l’effectif des travailleurs étrangers recrutés en 2011 par la République de Corée, qui passera à 48.000 personnes, dont 40.000 emplois dans la production et la fabrication, est réellement une bonne occasion pour les Vietnamiens », s’est-il réjoui. Rien qu’en janvier 2011, plus de 5.000 Vietnamiens ont été choisis par des employeurs sud-coréens, représentant plus de 40% du nombre total de travailleurs étrangers admis et plus de 60% du nombre prévu de Vietnamiens envoyés dans ce pays cette année dans le cadre professionnel. Pourtant, la partie sud-coréenne fixe actuellement des réglementations du travail plus strictes, surtout en la matière de maîtrise de sa langue et de qualification professionnelle. « Les opportunités de travailler dans ce marché sont les mêmes pour tous les Vietnamiens. L’important est de réussir les concours de recrutement concernant le niveau de langue et de technique », a insisté Vu Minh Xuyên.

      Le marché nippon ne reçoit qu’environ 4.000 travailleurs vietnamiens chaque année, ce depuis plusieurs années déjà. Au premier trimestre 2011, les entreprises exportatrices ont besoin d’un millier de travailleurs pour répondre à plus de 300 contrats conclus. Bonne nouvelle : 51 établissements d’accueil du Japon, dont la plupart n’ont pas encore reçu de travailleurs vietnamiens, se sont rendus au Vietnam pour contacter des entreprises nationales d’envoi de main-d’oeuvre à l’étranger, à la recherche de plusieurs milliers d’employés locaux !

      Promouvoir l’envoi de travailleurs déshérités à l’étranger

      Selon le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, environ 87.000 travailleurs vietnamiens devraient être envoyés chaque année à l’étranger entre 2011 et 2015, dont 10.000 issus de districts pauvres.

      Dans le cadre du projet d’aide des districts en difficulté à promouvoir l’envoi de main-d’oeuvre à l’étranger, contribuant à la lutte contre la pauvreté pérenne pour la période 2009-2020, plus de 4.500 travailleurs issus de foyers pauvres et de minorités ethniques sont partis à l’étranger, occupant des emplois stables (950 personnes à Thanh Hoá, 800 à Quang Ngai, 380 à Quang Nam…). Mais ce nombre représente seulement 35% de l’effectif fixé à 10.000 personnes en deux ans (2009-2010).

      Ces deux dernières années, les marchés tels que la Libye, les Émirats arabes unis (EAU), l’Algérie, Taïwan, la Malaisie, le Japon, la République de Corée, l’Arabie saoudite, Macao (Chine)… ont accordé de nombreux emplois aux Vietnamiens, avec des revenus acceptables pour les familles pauvres. Concrètement : 5,5-6,5 millions de dôngs/mois en Libye, aux EAU, en Arabie saoudite et à Macao ; 4,5-5,5 millions de dôngs en Malaisie ; 15-20 millions au Japon et en République de Corée.

      Selon les statistiques, les emplois des Vietnamiens à l’étranger sont assez stables. Nombre d’entre eux ont pu, au bout de quelques mois, transférer de l’argent à leur famille dans le pays. Par exemple, des travailleurs originaires de Mù Cang Chai, un district de la province montagneuse de Yên Bái (Nord), ont envoyé, seulement deux mois après leur départ, 15 millions de dôngs chacun à leurs proches. Une somme non négligeable lorsque l’on connaît le revenu moyen des montagnards !

      Le renforcement de l’envoi de main-d’oeuvre dans les districts pauvres à l’étranger constitue une option du Parti et de l’État, en vue de la lutte contre la pauvreté pérenne. Selon la décision N°71, publiée en 2009 par le gouvernement, l’État accorde de nombreuses assistances aux démunis partis travailler à l’étranger : les envoyer dans des marchés qui proposent une rémunération intéressante, leur faire bénéficier de prêts à taux d’intérêt préférentiel et d’aides financières nécessaires avant leur départ comprenant la formation et l’orientation professionnelle, l’apprentissage de langues étrangères et les frais de déplacement.

      Hoàng Minh/CVN
      20/2/2011

    • #132053

      @robin des bois 127008 wrote:

      – sur ce lien

      Courrier du Vietnam

      – ce long article du Courrier du Vietnam

      Personnellment j’en suis sorti un peu « chamboulé » … surtout après la lecture du paragraphe sur la promotion des « travailleurs déshérités » à l’étranger « (sic)..
      Je croyais que çà c’était arrêté après la Camargue !!!

      Ah bon ! On dirait que Robin des bois a encore lancé un caillou dans notre jardin.

      Alors, comment avez-vous pu comparer les travailleurs qui partent en répondant aux offres d’emploi proposés par des agents spécialisés dans le domaine et ceux arrachés de leurs familles pour ensuite envoyés dans un pays en guerre où ils doivent effectuer des corvées qui leur ont été imposés.

      Enfin, je pense que, au risque de vous rendre encore plus ridicule, or, vous avez besoin de faire le deuil de la défunte Indochine afin de vous permettre d’avoir un langage dénué d’arrière-pensée de ce genre.

      PHT :jap:

    • #132055

      @Bao Nhân 127084 wrote:

      Enfin, je pense que, au risque de vous rendre encore plus ridicule, or, vous avez besoin de faire le deuil de la défunte Indochine afin de vous permettre d’avoir un langage dénué d’arrière-pensée de ce genre.

      PHT :jap:

      Je ne « lance ni cailloux » et cherche encore moins à ridiculiser quelqu’un de F-V (notamment « en argumentant ad hominem « …comme vous le faites si bien !!!) :

      j’en reste au niveau des faits décrits par un organe de presse plutot officiel
      Lisez vous même notamment ce passage

      [ …- Ces deux dernières années, les marchés tels que la Libye, les Émirats arabes unis (EAU), l’Algérie, Taïwan, la Malaisie, le Japon, la République de Corée, l’Arabie saoudite, Macao (Chine)… ont accordé de nombreux emplois aux Vietnamiens, avec des revenus acceptables pour les familles pauvres.
      Concrètement : 5,5-6,5 millions de dôngs/mois en Libye, aux EAU, en Arabie saoudite et à Macao ; 4,5-5,5 millions de dôngs en Malaisie ; 15-20 millions au Japon et en République de Corée….]

      et prenez votre calculette : cela ne vous rendra pas ridicule pour autant !!!


      ps : au passage il est fort intéressant de prendre connaissance de l’analyse socio-économique portée par « le Parti et L’Etat » sur ses propres minorités ethniques : cf ceci

      […..Par exemple, des travailleurs originaires de Mù Cang Chai, un district de la province montagneuse de Yên Bái (Nord), ont envoyé, seulement deux mois après leur départ, 15 millions de dôngs chacun à leurs proches.
      Une somme non négligeable lorsque l’on connaît le revenu moyen des montagnards !….]



    • #132058

      @robin des bois 127089 wrote:

      ...Ces deux dernières années, les marchés tels que la Libye, les Émirats arabes unis (EAU), l’Algérie, Taïwan, la Malaisie, le Japon, la République de Corée, l’Arabie saoudite, Macao (Chine)… ont accordé de nombreux emplois aux Vietnamiens, avec des revenus acceptables pour les familles pauvres.

      Concrètement : 5,5-6,5 millions de dôngs/mois en Libye, aux EAU, en Arabie saoudite et à Macao ; 4,5-5,5 millions de dôngs en Malaisie ; 15-20 millions au Japon et en République de Corée….

      …..Par exemple, des travailleurs originaires de Mù Cang Chai, un district de la province montagneuse de Yên Bái (Nord), ont envoyé, seulement deux mois après leur départ, 15 millions de dôngs chacun à leurs proches.

      Bonjour RdB à toutes et à tous,

      Merci RdB pour cet article dans Courrier du Vietnam.

      Concrètement je ne vois pas comment les travailleurs originaires de Mù Cang Chai pouvaient envoyer, seulement deux mois après leur départ, 15 millions de dôngs chacun à leur proches, par rapport aux revenus mensuels annoncés ? A moindre qu’ils travaillent au Japon et en République de Corée et les salaires sont nets avec tous frais payés (logement, nourritures, taxes, charges sociales…).

      Qu’en pensez-vous ?
      Bonne journée à tous.
      NVTL :bye:

    • #132060

      @NoiVongTayLon 127092 wrote:

      Bonjour RdB à toutes et à tous,

      Merci RdB pour cet article dans Courrier du Vietnam.
      Qu’en pensez-vous ?
      Bonne journée à tous.
      NVTL :bye:

      Je ne connais pas les tenants et aboutissants exacts des conditions et des contrats de travail .

      Je suis juste quelque peu  » interrogatif » sur cette façon de régler les problèmes socio- économiques d’une catégorie assez particulière de vietnamiens.. à savoir les « minortés ethniques « !!!

      Par ailleurs que je sache, le traitement humain réservé aux travailleuses et travailleurs asiatiques du Sud ou du Sud-est Asiatique, tout particulièrement dans certains états ou émirats pétroliers (dont plusieurs sont cités dans cet article) est souvent déplorable..

      Quant aux fameuses « agences intermédiaires » qui gèrent ces travailleurs, bon nombre d’entre elles se livrent ni plus ni moins à de la « traite des Etres humains » ( en confisquant notamment les passeports des ouvriers une fois arrivés sur leurs lieux de travail, etc.. etc ).

    • #132062

      @robin des bois 127094 wrote:

      Je ne connais pas les tenants et aboutissants exacts des conditions et des contrats de travail .

      Je suis juste quelque peu  » interrogatif » sur cette façon de régler les problèmes socio- économiques d’une catégorie assez particulière de vietnamiens.. à savoir les « minortés ethniques « !!!

      Par ailleurs que je sache, le traitement humain réservé aux travailleuses et travailleurs asiatiques du Sud ou du Sud-est Asiatique, tout particulièrement dans certains états ou émirats pétroliers (dont plusieurs sont cités dans cet article) est souvent déplorable..

      Quant aux fameuses « agences intermédiaires » qui gèrent ces travailleurs, bon nombre d’entre elles se livrent ni plus ni moins à de la « traite des Etres humains » ( en confisquant notamment les passeports des ouvriers une fois arrivés sur leurs lieux de travail, etc.. etc ).

      Bonjour RdB et TLM,
      L’envoi de travailleurs à l’étranger n’est pas une pratique récente du Viêt Nam « socialiste », qui les envoyait pendant longtemps pour payer ses dettes de guerre envers les « pays frères » du bloc de l’Est.
      Et ces travailleurs ne sont pas uniquement des minorités ethniques, loin de là.
      Et les gens faisaient des pieds et des mains (je pense à l’expression populaire « bàn tay nhớp nháp của quan chức » = « la main graisseuse des fonctionnaires »*) pour pouvoir partir et fuir la misère.
      Personnellement, j’ai des cousins (des Hanoiens) qui ont bien réussi en RDA et qui y sont restés, heureux maintenant dans l’Allemagne réunifiée. Mais cette chance-là, beaucoup ne l’ont pas eue.
      Dông Phong

      * Philippe Papin et Laurent Passicousset, Vivre avec les Vietnamiens, L’Archipel, 2010, p. 145.

    • #132067

      Bonjour RDB et TLM,
      Voir ou revoir post de baby-milo du 10 septembre 2010 …… et suite.

    • #132100

      @robin des bois 127094 wrote:

      Quant aux fameuses « agences intermédiaires » qui gèrent ces travailleurs, bon nombre d’entre elles se livrent ni plus ni moins à de la « traite des Etres humains » ( en confisquant notamment les passeports des ouvriers une fois arrivés sur leurs lieux de travail, etc.. etc ).

      Bonjour RDB,

      Mais le fait qu’il y ait encore des gens qui veulent s’y porter candidat, alors cela voudrait dire que la situation n’est pas si mauvaise qu’on imagine.

      Concernant des escrocs, alors je peux vous dire que pas besoin d’aller à l’étranger, car même au Vietnam vous pouvez aussi bien avoir de mauvaises chances de les rencontrer.

      PHT

    • #132106

      Le gouvernement Vietnamien surveille l’évolution de la situation en Libye et pense à évacuer ses 10000 travailleurs émigrés.

       » while Hanoi is monitoring conditions for 10,000 Vietnamese. »

      Asia plans mass rescue of citizens from Libya — Intellasia.Net

    • #132110

      @ngjm95 127145 wrote:

      Le gouvernement Vietnamien surveille l’évolution de la situation en Libye et pense à évacuer ses 10000 travailleurs émigrés.

       » while Hanoi is monitoring conditions for 10,000 Vietnamese. »

      Asia plans mass rescue of citizens from Libya — Intellasia.Net

      Je me posais la question…

      Ce matin un témoignage d’un travailleur égyptien à Tripoli, racontant que ces travailleurs étrangers sont pris provisoirement en otage –comme boucliers humains – par les partisans et mercenaires de Khadafi … et faisant état de plusieurs travailleurs tunisiens et/ou égyptiens en train de mourir dans les rues de Tripoli, sans que personne ne s’occupe d’eux …

      ps : les mercenaires sont :

      – soit blancs : Croates et Bosniaques
      – soit noirs : Tchadiens et Nigérians

      Ils auraient une prime de l’ordre de 10.000 euros par « tête abattue « 

      L’horreur absolue…. désormais annoncée sans broncher sur les médias ….

    • #132175

      @ngjm95 127145 wrote:

      Le gouvernement Vietnamien surveille l’évolution de la situation en Libye et pense à évacuer ses 10000 travailleurs émigrés.

       » while Hanoi is monitoring conditions for 10,000 Vietnamese. »

      Asia plans mass rescue of citizens from Libya — Intellasia.Net

      Et aussi :

      Pour le rapatriement sécuritaire des travailleurs vietnamiens de Libye 24/02/2011 | 21:24:53

      [IMG]http://fr.vietnamplus.vn/avatar.aspx?ID=24420&at=0&ts=300&lm=634341794933670000[/IMG]

      Le gouvernement vietnamien fera tout son possible pour rapatrier les travailleurs vietnamiens depuis la Libye ou de les évacuer aux endroits sûrs, a affirmé la ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyen Thi Kim Ngan.

      Lors d’une interview accordée jeudi 24 février à l’Agence vietnamienne d’information (AVI), la ministre a annoncé qu’il y avait actuellement plus de 10.400 travailleurs vietnamiens en Libye. Au 24 février, ces Vietnamiens sont en sécurité. Dans la ville de Benghari, point chaud depuis le 15 février, et dans la capitale de Tripoli, environ 7.000 de ces Vietnamiens ont cessé leur travail. Ils ont été évacués vers les lieux sûrs et ont reçu des vrivres et denrées alimentaires, et étaient déconseillés de sortir.

      Selon la ministre, dès l’éclatement des violences en Libye, son organisme a collaboré avec le ministère des Affaires étrangères, ainsi que les ministères et services concernés pour suivre de près la situation via les organes de représentation diplomatique du Vietnam à l’étranger et aux Comités de gestion des travailleurs en Libye. La liste, le numéro de passeport et la date de sortie des travailleurs vietnamiens dans ce pays ont été fournis aux services consulaires et ambassades des pays pour assistance.

      « Nous mettons à jour régulièrement la situation pour avancer les plans faisables, afin d’aider les travailleurs à s’évacuer en sécurité dans d’autres pays », a dit la ministre Nguyen Thi Kim Ngan. Pour l’instant, les employeurs étrangers ont évacué et évacuait environ 2.000 travailleurs vietnamiens dans les pays voisins de la Libye, dont l’Egypte, la Turquie, Malte, la Tunisie… pour les rapatrier. D’autres personnes ayant pris la route pour l’Egypte et la Tunisie ont été accueillies à la frontière par un groupe ad hoc envoyé par l’ambassadeur du Vietnam en Egypte.

      Jeudi après-midi, les ministères du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, des Affaires étrangères et de la Sécurité publique, et la Compagnie générale de l’aviation du Vietnam (Vietnam Airlines) se sont réunis pour approuver les plans de rapatriement des travailleurs vietnamiens, dans le but de leur garantir la sécurité dans n’importe quelle situation.

      Le ministère des AE a travaillé avec les ambassades de certains pays avoisinants de Libye pour demander l’assistance en faveur des travailleurs vietnamiens évacués dans ces pays.

      Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales enverra des groupes de travail qui prendront les voies routière ou maritime vers la Libye depuis des pays avoisinants pour aider les travailleurs vietnamiens et chercher à les rapatrier par voie aérienne, a annoncé la ministre Nguyen Thi Kim Ngan.

      « Nous avons préparé des régimes d’assistance en faveur des travailleurs rapatriés conformément aux règlementations de l’Etat », a-t-elle affirmé. – AVI

      Source : ICI

      Juste pour le plaisir de vos yeux : A 58 ans, mais encore très belle (pour ne pas dire sexy) Madame la ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyen Thi Kim Ngan.

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      14uwb9.jpg

    • #132115
      thuong19
      Participant

        sources : AVI

        Vietnam Airlines contribue à l’évacuation des Vietnamiens de Libye
        [IMG]http://fr.vietnamplus.vn/avatar.aspx?ID=24446&at=0&ts=300&lm=634342685703530000[/IMG]

        Vietnam Airlines effectuera des vols spéciaux pour rapatrier les travailleurs vietnamiens en Libye.

        Vietnam Airlines réalisera deux vols Hanoi – Le Caire et vice versa pour ramener au Vietnam les travailleurs qui ont pu rejoindre l’Egypte.

        Le premier vol Hanoi – Le Caire sera effectué le 28 février et le second le 1er mars, à bord de Boeing 777 (de 324 places). Les vols retour auront lieu respectivement les 1er et 2 mars.

        Vietnam Airlines, en coopération étroite avec le ministère des Affaires étrangères, du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, prépare les vols suivants. – AVI

      • #132216

        – Sur ce lien :

        Le PM demande l’évacuation des Vietnamiens de Libye — Vietnam+ (VietnamPlus)

        – cet article :

        Le PM demande l’évacuation des Vietnamiens de Libye
        25/02/2011 | 22:11:00

        Le Premier ministre Nguyen Tan Dung a demandé aux ministères, secteurs et organes concernés de coopérer étroitement avec l’ambassade du Vietnam en Libye pour protéger les Vietnamiens et les rapatrier le plus tôt possible.

        Vendredi à Hanoi, le chef du gouvernement vietnamien a eu une séance de travail avec les organes concernés sur la situation des travailleurs vietnamiens en Libye ainsi que la mise en oeuvre de mesures pour assurer leur sécurité.

        Il a ordonné aux ministères des Affaires étrangers, du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, de la Sécurité publique et de la Défense d’envoyer en Libye des représentants pour traiter avec les autorités libyennes et les partenaires employant ces travailleurs des modalités de protection et d’évacuation de ceux-ci. I l leur a recommandé d’évacuer tous les travailleurs vietnamiens de Benghazi et de Tripoli.

        Nguyen Tan Dung a accepté la création d’un comité de pilotage du règlement de la situation des citoyens vietnamiens au Proche Orient et en Afrique du Nord, dirigé par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Pham Gia Khiem.

        Selon un rapport du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, il y a 10.482 Vietnamiens travaillant en Libye, pour l’essentiel pour des projets d’adjudicateurs turcs, grecs, allemands, brésiliens,…

        A Benghazi, point de départ de la révolte, on dénombre environ 2.000 travailleurs vietnamiens. A Tripoli, ce chiffre est de 5.000.
        En raison de la situation sociale compliquée, des travailleurs vietnamiens ont été victimes de vols. Beaucoup, en outre, souffrent du manque de vivres.

        Face à cette situation inquiétante, les ministères, secteurs et organes vietnamiens ont immédiatement pris des mesures pour évacuer les citoyens vietnamiens.

        Vendredi matin, le Vietnam a coopéré et coopère encore avec ses partenaires pour achever les formalités d’évacuation de 4.572 travailleurs vietnamiens en Egypte, en Turquie, à Malte, en Grèce, aux Emirats arabes unis, en Tunisie,… En effet, 412 travailleurs sont arrivés à un tiers pays, les 282 autres ont pris l’avion pour le Vietnam.

        Cependant, le rapatriement rencontre de nombreuses difficultés, notamment en terme de moyens de transport, car toutes les activités de transports en Libye sont presque paralysées. – AVI

      • #132222

        Merci Robin des Bois pour toutes les infos.
        Il est déjà si difficile pour rapatrier les Français, et les autres Européens, alors pour les travailleurs Vietnamiens…, à la grâce de Ong Troi. Leur vie était déjà si difficile.

      • #132224

        2000 Vietnamiens ont réussi à quitter la Libye hier,jeudi.Ils ont rejoint les pays voisins,Turquie (sic),la Tunisie où ils attendront d’être évacués par avion,selon le ministère du travail.Le premier avion est attendu à Hanoi pour aujourd’hui,vendredi.
        7000 autres restent coincés dans la région de Tripoli et environ 2000 à Benghazi.
        Vuong Dinh Do qui est refugié dans la banlieue Sud de Tripoli a déclaré par téléphone au Journal Thanh Nien qu’ils sont plusieurs centaines à y être rassemblés là et qu’ils sont affaiblis par manque de nourriture. Ils cherchent à atteindre les ports pour ensuite rejoindre l’Egypte ou la Grèce.

        2,000 Vietnamese workers evacuated from Libya

        Last updated: 2/25/2011 12:15
        sotan.jpg
        People are leaving Libya in the thousands as a result of the violence and turmoil in the African country.
        As of Thursday, some 2,000 Vietnamese workers had escaped from Libya that is in turmoil caused by anti-government demonstrations, according to the Department of Overseas Labor.

        They moved to neighboring countries like Turkey and Tunisia before taking flights back to Vietnam, said the department, which is under the Ministry of Labor, War Invalids and Social Affairs.

        The first flight carrying the workers was expected to arrive in Hanoi Friday, the department said.

        Meanwhile, another 7,000 workers are still stuck in dangerous areas hit by protests and uprisings, it said, adding that around 2,000 of these are in Benghazi City, while others are in Tripoli.

        Department officials had earlier said they were preparing to evacuate 10,000 Vietnamese workers from the northern African country.

        Because all commercial flights have been suspended in Libya, the only way to move workers out of there is to send them to other countries like Italy and Egypt by road or sea, and then send them home by air, said department head Nguyen Ngoc Quynh.

        RELATED NEWS

        Vietnam recalls 10,000 from Libya Those who are in dangerous areas will be given priority in evacuation, he said.

        Vuong Dinh Do, a worker who is currently in a suburb of Tripoli, told Thanh Nien on the phone that hundreds of Vietnamese workers have gathered there.

        While they are suffering some health problems due to the shortage of food, their main concern was to get to harbors and reach Egypt or Greece, Do said.

        “We have said that we’d rather walk 400 kilometers to the harbor than stay here, waiting to die,” he said.

        According to Quynh, most Vietnamese laborers work at construction sites contracted by foreign companies and have been sent home to guarantee their safety.

        In case the houses are insecure, they would be sent to churches, hotels or schools, he said.

        Libya has been a major destination for many unskilled Vietnamese workers, enabling them to earn between US$350-1,000 per month, according to Vietnamese labor firms.

        Before the outbreak of the crisis, Vietnam planned to send between 5,000 and 7,000 workers to Libya every year.

      • #132237

        -sur ce lien :

        L’OIM sollicitée par plusieurs pays pour l’ évacuation et le rapatriement de leurs ressortissants en Libye – china radio international

        – un article dont je souligne la fin, « laissée à votre appréciation  » :

        [ L’OIM sollicitée par plusieurs pays pour l’ évacuation et le rapatriement de leurs ressortissants en Libye
        2011-02-25 20:36:29 cri

        L’ organisation internationnale pour les migrations (OIM) a été sollicitée par plusieurs pays pour les assister dans l’ évacuation et le rapatriement de leurs ressortissants en Libye, dont le nombre est estimé à 50 000, a annoncé vendredi à Genève Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l’ OIM.
        Selon le porte-parole de l’OIM, une somme initiale de 11 millions de dollars serait necessaire afin de permettre d’ évacuer un premier groupe de 10 000 personnes.
        Parmis les pays ayant requis l’ aide de l’ OIM, comme le Bangladesh, le Sri Lanka, les Philippines ou le Vietnam, l’ Egypte a déjà mis en place un plan d’ évacuation de ses citoyens vers la Tunisie. L’Egypte a tout de même demandé à l’ OIM une assistance afin d’ évacuer un million de travailleurs égyptiens, bloqués en Libye de plus en plus instable. Cette assistance consisterait notamment à transférer par bateau des ressortissants égyptiens bloqués dans le port Libyen de Benghazi vers le port d’ Alexandrie en Egypte.  Selon Jean-Phillipe Chauzy, environ 1500 citoyens népalais doivent également être évacués de Derna et Benghazi, situées au Nord-Est de la Libye, et de la capitale Tripoli. Environ 350 Sri lankais, ayant trouvé refuge à l’ embassade sri lankaise à Tripoli, et une centaine d’ autres à travers le pays, ont aussi besoin de cette assistance. Dans le même temps, environ 750 bangladais se dirigent vers la frontière égyptienne et auront besoin d’ eau, de nourriture et de logement à leur arrivée.

        Enfin, selon les autorités vietnamiennes, une dizaines de milliers des Vietnamiens seraient présents en Libye, et probablement sans papiers d’ identités, confisqués par leurs employeurs, a indiqué le porte-parole. ]

      • #132243

        @robin des bois 127294 wrote:

        -sur ce lien :

        Enfin, selon les autorités vietnamiennes, une dizaines de milliers des Vietnamiens seraient présents en Libye, et probablement sans papiers d’ identités, confisqués par leurs employeurs, a indiqué le porte-parole. ]

        Une dizaines de milliers !!! le gouvernement et les organismes qui les ont placés, ce sont enrichis sur leur travail et leur souffrance – art. post de Baby-Milo – Maintenant ils risquent peut-être la mort.
        Prions que leur rapatriement puisse se faire rapidement,
        ce serait un miracle, ou du moins qu’il n’y ait qu’un minimum de victimes.

      • #132255

        D’après l’article ci-dessous des milliers de personnes se pressent à l’aéroport de Tripoli dans l’espoir de trouver une place dans un avion.
        Alors que de nombreux pays ont envoyé des avions pour évacuer ceux qui veulent fuir les combats.
        Un avion canadien est reparti vide car tous les canadiens sont déjà partis sur d’autres avions.

        F..k..g Canadians! (désolé,je me suis lâché)

        Rescuing The White People From Tripoli

        Written by: Paul Woodward

        lg-share-en.gif
        Ben Plesser spoke to the CBS’s Early Show about the situation at Tripoli’s airport:

        “There are thousands, maybe tens of thousands, of people packed into the terminal, mostly foreign workers. They’re Egyptians, they’re Turks, they’re from Southeast Asia. Every once in a while you see a western face.
        “They are living on the floor, wrapped in dirty blankets, they’ve been there for days. And they’re the lucky ones, because they have a roof over their heads,” he said.
        Plesser said airport workers were wearing face masks due to concerns about infectious diseases, because no one has had access to facilities or showers, and are living off of whatever scraps or trash they can find. “And these people are basically the lucky ones,” Plesser said.
        “Outside the terminal, there are thousands more people trying to inch their way into the terminal. There are policemen with sticks and whips keeping them in line, keeping them away from the terminal doors. There are fights breaking out. They’re living in the trash from days of sitting outside the terminal, just waiting for an opportunity to get out of the country.”

        Plesser notes the few “Western” faces in the airport — which, to be blunt, means white people. What else are we to suppose defines a Western face in a crowd of brown faces other than a pale complexion?
        There are about 6,000 Americans in Libya, but most hold dual Libyan citizenship, so, according to State Department spokesman PJ Crowley, it’s up to the Gaddafi government whether they will be allowed to leave. Had any managed to reach the airport, Plesser’s snap survey would have overlooked those invisible Westerners.
        The New York Times reported:

        The scramble by foreigners to leave the country began several days ago, but the number of commercial flights could not keep up with demand. Many countries have been mobilizing military and chartered ships and planes.
        After landing in Malta on a flight chartered by the British government, Sam Dewhirst from Leeds who had been teaching English in Libya, described the situation in the Tripoli airport as “hellish.”
        While he and other Britons had been able to “jump the queue,” he said, scores of North Africans were still waiting to leave or had abandoned their suitcases on the tarmac in a mad scramble to get on flights. “It was heartbreaking,” he said.

        No explanation on how these Britons were able to jump the queue.
        And then there’s the inexplicable, inexcusable case of a Canadian flight that landed in Tripoli, found no Canadian’s waiting to get out and so returned to Jordan without a single passenger!:MdrDevil:
        “There were no other citizens from like-minded countries who needed the flight,” said a Canadian government official.
        The airport is full of like-minded people — everyone wants to get the hell out of Libya and probably wouldn’t be too choosy about their destination. What is this club of like-minded countries to which Canada belongs? The white club?

      • #132261

        @Danang 127301 wrote:

        Une dizaines de milliers !!! le gouvernement et les organismes qui les ont placés, ce sont enrichis sur leur travail et leur souffrance – art. post de Baby-Milo – Maintenant ils risquent peut-être la mort.
        Prions que leur rapatriement puisse se faire rapidement,
        ce serait un miracle, ou du moins qu’il n’y ait qu’un minimum de victimes.

        Sur ce lien, cet article :

        Près de 200 travailleurs rapatriés en sécurité au Vietnam — Vietnam+ (VietnamPlus)

        – dont ces extraits :

        [Près de 200 travailleurs rapatriés en sécurité au Vietnam
        26/02/2011 | 21:46:00

        Lors d’une réunion tenue vendredi, le Premier ministre a demandé au ministère des AE d’envoyer en Libye un vice-ministre pour discuter avec les organes de représentation, les autorités locales et les partenaires employant ces travailleurs d’un plan pour assurer leur sécurité.

        .. …Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a organisé l’accueil et remis une aide d’un million de dongs à chaque travailleur après le retour et d’autres politiques d’assistance.
        … …
        Vendredi soir, près de 400 Vietnamiens travaillant dans la compagnie sud-coréenne Huyndai sont arrivés au poste frontalier égypto-libyenne de Saloum.
        De nombreux parmi eux n’avaient plus de passeport.

        .. …En raison du manque de place et de la perte de leur passeport, nombre de ces travailleurs doivent rester provisoirement à l’aéroport.
        L’ambassadeur du Vietnam en Egypte, Pham Sy Tam, a annoncé que son ambassade leur avaient préparé des aliments et boissons et qu’environ 500 laisser-passer seront délivrés à ceux qui n’ont plus de passeport.

        Pour ceux n’ayant plus de passeport, l’ambassade du Vietnam s’est portée garante de leur entrée en Egypte. Elle s’est coordonnée avec les organes concernés et les compagnies employant des travailleurs vietnamiens pour les évacuer vers l’Egypte. – AVI ]

        commentaires de rdb :

        Je suis scandalisé par l’attitude des autorités vietnamiennes (quite à me faire lyncher une nouvelle fois sur ce réseau ) pour les raisons suivantes :

        – comme vous , je peux lire et constater une fois de plus que des citoyens vietnamiens se voient retirer systématiquement leur passeport .. y compris par des sociétés sud-coréennes!!!

        – or les passeports sont des documents officiels émis par les autorités du Vietnam et appartenant personnellement à chacun des citoyens de ce pays .

        – devant ce « délit manifeste », quelqu’un a -t-il lu et vu quelquefois la moindre protestation officielle des autorités vietnamiennes sur ce comportement inadmissible ?

        – sauf à considérer que certaines catégories de Vietnamiens ne sont pas des citoyens comme les autres !!!

        Ce que je vais finir par croire

      • #132263

        Bonjour à vous,
        Merci Robin des bois pour ces informations. Souhaitons seulement que l’ordre et le calme reviendront sous peu pour le Bien des gens touchés de près ou loin par ces événements. Paix aux âmes des victimes.
        H.L

      • #132264

        @robin des bois 127322 wrote:

        – comme vous , je peux lire et constater une fois de plus que des citoyens vietnamiens se voient retirer systématiquement leur passeport .. y compris par des sociétés sud-coréennes!!!

        – or les passeports sont des documents officiels émis par les autorités du Vietnam et appartenant personnellement à chacun des citoyens de ce pays .

        Bonjour Rdb,

        Bien d’accord avec vous sur de nombreux points, que vous avez reveles dans ce fil.
        Mais avec toutefois certaines nuances !! Il est trop tard pour moi, pour developper,
        mais demain, ou apres demain, je mets ca en case memoire.

        « 
        Concernant, la dispostition du passeport, il m’est arrive souvent au vietnam, d’avoir a subir
        la « confiscation » de mon passeport par des hoteliers … Pour eux, je suppose ce n’est que la garantie qu’ils seront payes.
        « 

        Dans le cas de l’alibi (euh la lybie) et de tous ces travailleurs expatries, il y a quelque chose qui m’echappe,
        avec tous ces mots cles, consentement, demission, exploitation, asservissement ….

        :jap:

      • #132265

        @robin des bois 127322 wrote:

        Je suis scandalisé par l’attitude des autorités vietnamiennes (quite à me faire lyncher une nouvelle fois sur ce réseau ) pour les raisons suivantes :

        – comme vous , je peux lire et constater une fois de plus que des citoyens vietnamiens se voient retirer systématiquement leur passeport .. y compris par des sociétés sud-coréennes!!!

        – or les passeports sont des documents officiels émis par les autorités du Vietnam et appartenant personnellement à chacun des citoyens de ce pays .

        – devant ce « délit manifeste », quelqu’un a -t-il lu et vu quelquefois la moindre protestation officielle des autorités vietnamiennes sur ce comportement inadmissible ?

        – sauf à considérer que certaines catégories de Vietnamiens ne sont pas des citoyens comme les autres !!!

        Ce que je vais finir par croire

        Pareit-il que cette histoire de confiscation de passeports – pas spécialement vietnamienne ou coréenne – c’est juste pour empêcher certains de ces travailleurs – une fois formés et acquis assez d’expériences au sein de l’entreprise qui les a fait venir – de se laisser tenter par des offres plus avantageuses que leur ont proposées d’autres sociétés. Mais, il y a aussi des cas où des mecs se sont enfuis dans d’autres pays après avoir blessé, voir tué, un collègue ou le contre-maître.

        Enfin, vous savez que, vivant loin de leur famille et se trouvant dans ces pays où il y a pratiquement pas de lieux de distractions, ces hommes, originaires de différentes régions, dont les moeurs ainsi que mentalités étant si différentes, sont facilement en proie à la folie.

        PHT

      • #132267

        Les mésaventures de profs français embauchés par Kadhafi

        Par MARIE PIQUEMAL

        Ils étaient partis enseigner le français en Libye et se sont retrouvés coincés dans le pays sans visa pour pouvoir en partir. Certains ont démissionné et sont parvenus à quitter la Libye fin décembre en passant par la Tunisie. Les autres ont été rapatriés par avion militaire ces derniers jours. Récit d’une aventure libyenne où Kafka règne en maître.

        Tout commence par une annonce plutôt alléchante publiée sur Internet qui disait en substance ceci: «Ministère de l’Education libyen cherche professeurs pour enseigner le français à l’université pour une durée d’un an.» Ils sont 35 à répondre à l’offre dont Michel, Catherine et Habiba. «Bien sûr, j’étais consciente du contexte politique. J’ai contacté l’ambassade de Libye à Paris, l’ambassade française à Tripoli, l’université dans laquelle je devais aller enseigner. Tous m’ont rassurée, me disant que tout irait bien, qu’il n’y avait pas de craintes à avoir», commence Habiba.

        Au final, ils sont 26 profs à embarquer, avec conjoint et enfants, le 21 septembre dernier. Vol collectif et accueil à l’arrivée avant d’être dispatchés dans une douzaine d’universités du pays. A ce moment précis, aucun ne se doute des déconvenues qui les attendent.

        Un an d’avance de loyers

        Première galère, la recherche d’appartement. En Libye, la plupart des propriétaires acceptent de louer leurs appartements moyennant une avance de loyers d’un an. Beaucoup n’avaient pas suffisamment d’argent de côté, ignorant cette pratique.

        Les cours à la fac débutent. Comme eux, il y a aussi des profs venus des Philippines pour enseigner l’anglais. «Pendant très longtemps, l’apprentissage des langues a été interdit par Kadhafi. Il est autorisé depuis peu. D’où le recours à des enseignants étrangers», précise Michel. Prof dans une université au Québec, il a accepté ce poste en Libye plutôt bien payé. 3.000 euros net sur le papier compte tenu de son expérience et de ses diplômes. Sauf qu’à la fin du premier mois, pas de paye. Les semaines défilent, toujours rien. Il apprend alors au détour d’une discussion avec des collègues étrangers qu’ici, personne ne touche la totalité de son salaire avant la fin de l’année.

        Interloqué puis inquiet, il se tourne vers l’ambassade. S’ensuit un échange interminable et parfois invraisemblable de mails avec l’attaché de coopération et d’action culturelle, et un expert linguistique en poste à l’université. «Pour résumer, l’ambassade disait faire tout son possible pour nous aider tout en se défaussant de leur responsabilité en nous disant qu’on avait signé un contrat local», poursuit Michel encore rouge de colère.

        «On s’est rendu compte qu’on était coincé là-bas»

        «On passait des heures, même des journées à l’administration, baladés de bureau en bureau. Jusqu’à en chialer parfois», raconte Habiba. «C’est vrai qu’on s’est pas mal énervé, on a beaucoup pleuré, se souvient Catherine, venue en Libye avec «pleins d’espoirs», son mari colombien et sa fille de cinq mois. Mais, le pire, c’est quand on s’est rendu compte qu’on était coincé là-bas. Qu’on ne pouvait pas rentrer en France en cas de problème. C’était très angoissant.»

        Point d’orgue de l’aventure galère: l’obtention du visa de sortie. Car on ne sort pas de Libye comme ça, surtout si on est lié par un contrat de travail local. Michel assure, mails à l’appui, que l’ambassade leur avait donné l’assurance avant le départ qu’ils auraient leur carte de séjour dans les deux semaines après leur arrivée sur place avant d’obtenir dans la foulée un «visa multi-entrées», sésame pour entrer et sortir du territoire librement. Mais là encore, plusieurs semaines passent. Rien. Habiba panique. Elle doit se faire opérer en France à la mi-décembre, une intervention prévue de longue date. «Il n’y avait pas d’urgence vitale. Mais j’ai pris conscience du piège dans lequel on était tombé. Je comprends qu’on n’a aucune chance de pouvoir sortir du pays tant que court notre contrat avec l’université. C’est une règle locale, l’ambassade ne pouvait l’ignorer, elle aurait dû nous prévenir avant de partir. Jamais je n’aurais jamais accepté ce poste dans ces conditions.»

        L’administration libyenne? «Du Kafka puissance 10»

        Elle envoie sa lettre de démission le 5 décembre. «Mais j’étais loin d’être sortie d’affaire. L’administration libyenne, c’est Kafka puisssance 10. Pour obtenir les papiers nécessaires, il me fallait pas moins de 17 tampons d’admnistrations différentes ! L’horreur. On me demandait même le tampon d’une bibliothèque qui n’existait pas. J’ai cru devenir folle», poursuit Habiba. A bout, elle en vient à payer un Libyen pour l’aider dans ses démarches, «savoir où faire la queue, à quelle porte taper.» Elle quittera finalement la Libye fin décembre avec quatre collègues. Les 21 autres sont restés sur place jusqu’aux événements de ces derniers jours. La plupart ont alors été rapatriés par avion militaire comme les autres ressortissants français. «Depuis la crise plus besoin de visa de sortie», nous a confirmé par un mail lapidaire l’ambassade française en Libye.

        Arrivée en France depuis quelques jours, Catherine l’a mauvaise: «J’ai un avis plus mesuré que mes collègues sur la responsabilité de l’ambassade. Cela dit, bien évidemment je suis déçue. On est parti là-bas avec plein d’espoirs. On revient avec des dettes. Non, ce n’était pas le plan du siècle. Vraiment pas.»

        Lien->ICI

      • #132273

        @Bao Nhân 127326 wrote:

        Pareit-il que cette histoire de confiscation de passeports – pas spécialement vietnamienne ou coréenne – c’est juste pour empêcher certains de ces travailleurs – une fois formés et acquis assez d’expériences au sein de l’entreprise qui les a fait venir – de se laisser tenter par des offres plus avantageuses que leur ont proposées d’autres sociétés. Mais, il y a aussi des cas où des mecs se sont enfuis dans d’autres pays après avoir blessé, voir tué, un collègue ou le contre-maître.

        Enfin, vous savez que, vivant loin de leur famille et se trouvant dans ces pays où il y a pratiquement pas de lieux de distractions, ces hommes, originaires de différentes régions, dont les moeurs ainsi que mentalités étant si différentes, sont facilement en proie à la folie.

        PHT

        Il y a eu un reportage édifiant et terrible concernant les travailleurs asiatiques sur les chantiers de Dubai , il y a à peu près un an ou plus : je l’ai vu et revu ..(peut-être dans le cadre de « Envoyé spécial »… mais pas sûr)

        Etaient particulièrement l’objet de ce reportage-là des ouvriers Népalais .
        Parmi les « jolies surprises » de ce reportage :

        – le comportement très agressif des fameuses sociétés intermédiaires -en l’occurence Népalaises et/ou asiatiques, mais certainement pas de Dubaî ..(les citoyens de ce pays voulant bien payer, « ne pas se salir les mains  » et « ne rien voir » par princpe !!!)

        – donc des Népalais logés dans des baraques et des dortoirs, et gardés par des hommes en arme ( milices privées)

        systématiquement sans passeport (retirés dès leur arrivée à Dubaï)

        – des contrats d’embauche renégociés également à leur arrivée (à la baisse bien sûr)

        – aucune protection sociale, les gars étant virés dès qu’arrive le moindre accident de chantier

        et un taux de suicide incroyable ( les Népalais, qui s ‘étaient souvent endettés avant de partir, pour décrocher ces emplois, ayant honte de rentrer chez eux sans argent et même avec les dettes initiales encore à régler )

        La confiscation du passeport est donc visiblement un des éléments essentiels de cette « traite des Etres humains » ;
        et on deviendrait fou pour beaucoup moins, je pense !!

        ps : des visas pour sortir d’un pays !!!
        A part la Lybie, doit pas y en avoir beaucoup dans le monde !!!

        Mais qui le sait vraiment ? Les ambassades préviennent-elles ?
        (rien vu sur ce sujet tant sur le site de l’ambassade deFrance à Tripoli que sur les services consulaires lybiens à Paris !!!)

      • #132289

        Bonjour Robin des Bois,
        J’avais vu aussi ce reportage.
        C’est en exploitant la misère de ces milliers d’hommes, avec un salaire de 100$ par mois, et très, très loin des 35h, avec les conditions scandaleuses de vie que que vous évoquez, que ces pays pétrodollars ont pu faire édifier à un minimum de coût, révoltant, des grattes-ciels, des palaces que le monde entier glorifie les prouesses. Les hommes et les femmes qui s’y rendent ne se posent pas la question avec quel prix de souffrance et combien de morts.

      • #132307

        @robin des bois 127335 wrote:

        les Népalais, qui s ‘étaient souvent endettés avant de partir, pour décrocher ces emplois, ayant honte de rentrer chez eux sans argent et même avec les dettes initiales encore à régler

        Dans les années 80/90 où les pays pétroliers du moyen-orient étaient encore en pleine construction, profitant de la méconnaissance des candidats à l’emploi sur leurs droits, certains des agents locaux n’ont pas hésité de se faire payer la double commission – c’est à dire, à la fois par les sociétés qui les ont commissionné de leur recruter des ouvriers et par les candidats à l’emploi eux-même, dont certains d’entre eux ont dû emprunté de l’argent à la banque contre la mise en gage de leurs biens. Ensuite, beaucoup se sont trouvés dans une situation semblable à celle que vous avez citée ci-haut.

        Aujourd’hui encore, beaucoup de ces ouvriers thaïlandais sont décrits comme étant ceux ayant finalement perdu à la fois rizières et femmes. Ironiquement, on les appelle les Sa-ou, un surnom qui tire son origine de « Saoudite d’Arabie.

      • #132336

        Bonjour,

        Bon par ou commencer…

        Bien sur par l’espoir, comment ne pas compatir, lorsque l’on vous propose 10x 15x 20x, le salaire auquel vous ne pourriez peut être, même pas prétendre dans votre pays d’origine, (comme je l’ai lu il y a peu, c’est humain !) J’avais vu également un reportage sur des travailleurs immigrés au moyen orient, c’était pas bien rose, en même temps parfois, je me méfie de l’information, (ou la désinformation) ca devient de plus en plus compliqué de se faire une juste opinion.

        De cas spécifiques, j’essaye de ne jamais généraliser, j’ose espérer que malgrés tout, de nombreux travailleurs y ont trouvé leurs comptes, (malgrès l’argument de Bao Nhan, formation, démission … ect) Même au vietnam, dans des cas véritablement abusifs, il y a eu des grèves, donc avec la solidarité aidante de ces expatriés, je n’ai jamais vu de reportage en proportion. (merci pour l’info de Bao Nhan mais le cas de ces francais en Lybie, demeure exceptionnel).

        Est ce a dire que des milices seraient en mesures de tuer (faire taire 50, 100, 500 travailleurs…) sans que personne ne s’en indigne, mais que l’on s’extasie sur les records battus ! (je pensais à la hauteur des différentes contructions). En chine, même, tout le monde peut s’informer des suicides à la mode france telecom !!

        Ensuite malheureusement, je désespère de la naiveté, ou peut être plutot de nos jours (n’importe qui peut s’informer et se faire une idée de ce qui l’attends) d’une certaine arrogance dans la formule, ca ne m’arrivera pas, j’investie (je m’endette) pour payer un passeur, mais j’ai bien calculé mon retour sur investissement, et je prends le risque, y compris celui d’y perdre la vie, je signe et resigne, je n’ai rien à perdre !!

        Vous aurez compris que je parlais là, de l’immigration clandestine, qui a encore de beaux jours devant elle, surtout lorsque l’on constate le pic, incrompréhensible de départs, une fois que les révolutions sont gagnées ?? (petit aparté ;-)

        Dans le cas qui nous occupe, de l’émigration encadrée, et avec surement quelques intermédiaires véreux, profiter de la naivete, de certaines couches sociales, c’est tuer la poule aux d’or, le retour de témoignages étant infiniment plus destructeur. Je pense que les exploitateurs ne s’encombrent pas de ce genre de considerations, il y aura toujours un vivier quelque part.

        Histoire de digresser un peu, il y a environ 2 ans, un peu plus, un peu moins, le gouvernement vietnamien s’était préoccupé du sort de certaines femmes ayant trouvé l’amour … et les coups, en épousant et s’expatriant à l’étranger, de nouveaux décrets avaient même été votés, je reste persuadé qu’il y a toujours autant de candidates … même avec leurs passeports.

        Vivement la mondialisation des salaires, (c’est clair, il y en a qui ont plus a perdre que d’autres, mais c’est pour moi la méthode radicale pour combattre la gangrène de l’exploitation de l’homme par l’homme, mais comme le sytème est bien fait ce n’est pas demain la veille, enfin moi j’espère toujours)

        Qu’est ce que c’est chiant de discuter avec un clavier, bon je ferme le bar !!

        :bye:

      • #132342

        @stephaneSaigon 127415 wrote:

        Bonjour,

        Dans le cas qui nous occupe, de l’émigration encadrée, et avec surement quelques intermédiaires véreux, profiter de la naivete, de certaines couches sociales, c’est tuer la poule aux d’or, le retour de témoignages étant infiniment plus destructeur. Je pense que les exploitateurs ne s’encombrent pas de ce genre de considerations, il y aura toujours un vivier quelque part.

        Histoire de digresser un peu, il y a environ 2 ans, un peu plus, un peu moins, le gouvernement vietnamien s’était préoccupé du sort de certaines femmes ayant trouvé l’amour … et les coups, en épousant et s’expatriant à l’étranger, de nouveaux décrets avaient même été votés, je reste persuadé qu’il y a toujours autant de candidates … même avec leurs passeports.

        :bye:

        Bonjour st.Saïgon

        – S’agissant des mariages .. et de la « traite des êtres humains » au féminin …
        le Cambodge est allé beaucoup plus loin que le Vietnam …. sur le papier, avec le vote d’une loi interdisant le recours a des agences matrimoniales .
        Dans la réalité, c’est une toute autre paire de manches, au vu de ce que j’ai pu lire assez récemment sur ce qui se passe dans la région de Kampong Cham (dans un secteur très très pauvre )

        – s’agissant des travailleurs émigrés vietnamiens et des autorités vietnamiennes .. j’en remets une couche :
        avoir mené 2 guerres d’indépendance avec autant de détermination, de souffrances et de sacrifices pour le peuple vietnamien, je reste étonné que les représentants actuels de ce peuple qui a tant souffert n’attachent pas une plus grande importance à la symbolique d’un passeport vietnamien .. … et tolèrent (sciemment) que des organismes véreux les soustraient à de simples citoyens vetnamiens dans un but qui relève aussi de la  » traite des êtres humains « 

      • #132343

        Tiens, je vous ai retrouvé ce chef-d’oeuvre de la « Comédie Humaine du XXI e siècle « 

        Long mais instructif, oh combien !!!

        Cambodge – Mariage : Aller simple pour la Corée

        Les Coréens, encouragés par la flexibilité de l’administration cambodgienne, sont de plus en plus nombreux à venir chercher une épouse dans le royaume. Un phénomène qui fait les affaires des intermédiaires, qui se soucient essentiellement de leur commission, au détriment de l’avenir de l’« épouse ». Toutefois, une association essaie, en amont, de faciliter leur intégration.
        [IMG]http://www.forumvietnam.fr/static/img-0582-597585-20110214_200_200.JPG[/IMG]
        Seulement 120 kilomètres séparent Phnom Penh de la ville de Kompong Cham, et il est facile de rallier la deuxième ville la plus peuplée du royaume depuis la capitale. Les agences de rencontres clandestines ont su en tirer parti, pour le plus grand bonheur des célibataires sud-coréens qui se font conduire dans les villages alentour, à la recherche de femmes à la peau claire, « un détail qui leur importe beaucoup », assure Mom Sokchar, de l’ONG Legal Support for Children and Women. En arrivant sur place, il n’est pas nécessaire de chercher très longtemps une piste menant à un village réputé pour ses femmes aux aspirations coréennes. « Là-bas, à Ksach Prochhes Krom, dans le district de Kroch Chmar, vous trouverez beaucoup de filles qui veulent se marier avec un Coréen, c’est très connu ! », raconte en riant une commerçante du vieux marché. Ainsi, comme si tout le royaume s’était passé le mot, la province de Kompong Cham constitue un réservoir inépuisable de femmes candidates au départ.


        Des mariages qui se décident en 48 heures

        A en croire les chiffres de l’agence de presse sud-coréenne Yunhap, en 2009, entérinés par le ministère de l’Intérieur cambodgien, 60% des mariages internationaux impliquaient des Sud-Coréens. Et ce phénomène, malgré un sous-décret publié en novembre 2008 sur les procédures de mariage entre Cambodgiens et étrangers interdisant les unions matrimoniales organisées par des agences intermédiaires à but lucratif, reste ancré dans les mentalités locales comme une issue certaine vers un « monde meilleur ». Car, une fois arrivé au village de Ksach Prochhes Krom, il ne faut pas longtemps pour comprendre que la pauvreté est, au sein des villageois, un prétexte essentiel à l’exil. « Plusieurs rabatteurs sont venus nous demander si nos enfants désiraient partir pour la Corée du Sud. J’y ai vu une occasion d’améliorer notre niveau de vie et mes deux filles ont sauté le pas », ne cache pas une mère de famille. L’aînée s’appelle Chhor Yi et vit à Séoul depuis cinq ans. En un mois, elle s’était installée dans sa nouvelle famille et avait trouvé un travail. Désormais, pour un salaire mensuel d’environ 800 dollars par mois, Chhor Yi, 22 ans, vit aux côtés d’un homme de 60 ans, impuissant sexuellement et qui l’empêche de s’éloigner de la maison par crainte qu’elle ne trouve mieux ailleurs, explique sa mère en se forçant à rire. « L’homme est venu au village, et il a fallu se décider le jour même. Le lendemain, ils étaient mariés », raconte-t-elle en désignant le pavillon en bois qu’elle s’est fait construire grâce à l’argent envoyé par ses filles. La chanson est bien différente quelques maisons plus loin. Srey Mao, 22 ans, assoupie sous la maison familiale, « attend toujours que son fiancé coréen la rappelle », confie sa mère. La fille se réveille, et laisse découvrir des yeux noirs subtilement maquillés ainsi que des cheveux soigneusement peignés. Une fois sa contenance retrouvée, elle explique qu’elle s’est fiancée depuis quatre mois à un Sud- Coréen de 52 ans qui doit toujours venir la chercher. Tout s’est fait très vite pour elle aussi : « Il est resté quatre jours ici, mais deux ont suffit pour nous fiancer. J’ai depuis essayé d’apprendre le coréen, mais j’ai arrêté au bout de trois mois. Je ne sais même pas à quoi ressemble l’endroit où il vit, il ne m’a montré aucune photo de chez lui », confie, l’air désolé, Srey Mao. Cela fait deux semaines qu’il ne l’a pas appelée, mais il a surtout arrêté de verser de l’argent, comme il le faisait tous les mois sur un compte en banque ouvert à cet effet, dans un établissement de Kompong Cham. La jeune femme nourrit pourtant l’espoir, emprunt de fierté, qu’il viendra la chercher un jour, et que ce retard n’est dû qu’à un contretemps administratif.
        Ainsi, tout est loin d’être rose, et cette migration motivée par les promesses d’une vie meilleure a ses limites. Ya, un quinquagénaire du village, se souvient de l’arrivée des Taïwanais, en 2002, remplacés depuis cinq ans par les Sud- Coréens dans cette quête de l’épouse cambodgienne. « Dans les villages du district de Kroch Chmar, les agences intermédiaires sont très actives. Mais c’est souvent la même histoire, les femmes se retrouvent avec un mari alcoolique qui les violente, ou les utilise comme employées de maison, et finissent pas rentrer au pays. Sur dix départs, il y en a bien trois ou quatre qui se soldent pas un échec », constate-t-il avec une triste lucidité. Alors ces filles reviennent, et s’emmurent dans le silence de la honte.

        Le gouvernement et la société civile impuissants

        Devant ce phénomène, les ONG et le gouvernement cambodgien restent perplexes tant leurs moyens sont limités pour enrayer ces pratiques. L’arrestation d’une intermédiaire en mars 2010 dans le royaume, censée faire le lien entre vingt-cinq candidates cambodgiennes et un groupe de célibataires sud-coréens en prenant 100 dollars de commission sur chaque union validée, a obligé les autorités à trouver de nouvelles mesures pour prévenir ce genre de débordement. Chou Bun Eng, secrétaire d’Etat en charge de la lutte contre le trafic humain au ministère de l’Intérieur, explique que « chaque couple doit désormais se présenter aux ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, afin de remplir des dossiers d’enregistrement ». « Durant ces formalités administratives, le couple se soumet à un entretien, ajoute-telle, car auparavant, le supposé mari ne se rendait même pas dans le pays, quelqu’un d’autre se chargeait de ramener la future épouse. » Chan Krisna Sawada, responsable du programme pour la protection des droits des femmes et des enfants de l’ONG Adhoc, estime qu’il est « d’autant plus difficile de considérer cela comme du trafic humain dans la mesure où le mariage se fait avec l’accord de ces femmes ». Selon lui, il faut tenter de savoir par quel moyen les personnes se sont rencontrées – tâche ardue car les intermédiaires se font passer pour des membres de la famille de la femme cambodgienne –, s’assurer de leur situation dans leur pays d’origine, et effectuer un suivi de ces couples avec des organismes sur place. « Car, souvent, les problèmes surviennent une fois la femme arrivée à destination, ajoute-t-il, et les familles sont trop humbles ou n’ont pas suffisamment de preuves pour porter plainte. » Mom Sokchar, de l’ONG Legal Support for Children and Woman, dresse un constat similaire : « Une fois arrivées en Corée du Sud, les femmes déchantent vite. Elles ne peuvent rien contrôler, ne doivent pas toucher à l’argent, ne jouissent d’aucune liberté, se voient parfois confisquer leur passeport ou sont victimes de violences domestiques. »
        Une association pour faciliter l’intégration

        Si le recours aux intermédiaires est condamné, il reste que la tendance à s’expatrier par les voies matrimoniales est légale. En plein cœur de la capitale, dans le nouveau quartier chic résidentiel de Tuol Kok, le centre d’accueil de l’association coréenne APP (Association pour la protection des personnes) tente de sensibiliser et préparer ces jeunes femmes qui désirent plus que tout s’envoler pour la Corée. Ainsi, dans une vaste demeure moderne de trois étages, ornée de coûteuses boiseries et pourvue des équipements matériels qui seront le quotidien des futures épouses cambodgiennes, l’ambiance se veut studieuse et conviviale. Créé en janvier 2009, le centre joue la carte du partenariat avec les gouvernements cambodgien et sud-coréen pour lutter contre les unions entre les citoyens de ces deux nations sollicitant des intermédiaires aux prestations tarifées. « Nous sommes une association à but non lucratif reconnue par le ministère de l’Intérieur », précise en souriant Ha Tae Bum, un des responsables. Il met en avant les difficultés auxquelles sont confrontés les nouveaux époux pour communiquer ne serait-ce que dans la vie de tous les jours, les écarts culturels et l’isolement qui en découle pour la femme cambodgienne déracinée, mettant en péril la survie du fragile couple. , explique le responsable d’APP. Trois mois sont estimés nécessaires pour que les prétendantes puissent s’imprégner des rudiments obligatoires à un semblant d’assimilation à leur nouvelle culture.

        Protocole de la parfaite épouse

        En premier lieu, elles s’essaieront à la langue de leur futur pays de résidence. « Des professeurs coréennes sont là pour dispenser 1h30 de cours de coréen par jour, explique Chantha, une jeune femme responsable de la formation. Les élèves apprennent à communiquer avec leur mari, à s’adresser aux parents, à faire la salutation, et également des notions basiques pour se débrouiller en ville, au marché. » La formation se poursuit par l’apprentissage de la gastronomie locale. Une cuisine coréenne a ainsi été reproduite et, dans les réfrigérateurs comme sur les étagères, le conditionnement de chaque produit est dans la langue du futur époux. La troisième étape consiste à savoir se faire belle. Dans un couloir, nombre de produits de beauté toujours dans leur emballage plastique sont à la disposition des jeunes femmes. « Elles n’ont aucune notion de sophistication. Nous leur apprenons à se maquiller, à se faire belles, à s’habiller en mariant les bonnes couleurs de vêtements », continue Chantha.
        Le reste de la formation consiste à savoir gérer un foyer et, souvent, les formateurs ne sont pas au bout de leurs peines. « Elles sont complètement étrangères à tout appareil électroménager, comme le lavelinge, le climatiseur, l’aspirateur ou le réfrigérateur, commente Ha Tae Bum. Même dormir prend un caractère insolite car, désormais, cela se fait dans une chambre sur un matelas, au lieu de la pièce commune sur une natte de paille ». « Certaines ne supportent pas et rentrent chez elles », prévient Chantha. Mais nombreuses sont celles qui persévèrent, dans l’espoir de ne pas retourner à une vie de pauvreté.


        JÉRÔME BECQUET

      • #132437

        Bonjour Rdb

        Oui, bien c’est bien triste tout ca, et avec le déséqulibre des naissance en asie, ca ne va pas aller en s’arrangeant … et toujours ce manque d’information qui rétablirait un peu la situation, si j’avais une fille, ou une soeur à vendre (je m’interroge toujours sur la famille proche qui tolére ce genre de pratique) quitte à faire les choses, autant en tirer le maximum de profit !! pas de soldes !!

        Lors de mon dernier passage au Cambodge, j’ai justement fait une excursion dans la ville de Kompong Cham, le guide qui m’avait accroché à Phnom penh, ne tarissait pasde la beauté du paysage et voulait me faire découvrir des forets d’hévéas, bien que je lui ai dit que des forets d’héveas ce n’est pas ce qui manquait au vietnam, d’ou je venais !!

        Avec le recul et vos informations, il connaissait peut etre la region de réputation !! mais n’y avait jamais m’y les pieds … je l ‘ai vu s’extasier d’un ou deux endroits découverts par hasard ! Ce fut une belle expédition (en moto, fatiguante quand même) et même si ce ne fut qu’un aller et retour, sincèrement, la pauvreté, est pour moi plus criante dans la capitale !

        Bon, revenons à nos moutons, concernant les travailleurs expatriés et leurs passeports, il y a surement un manque d’information manifeste, et la confiscation de celui à l’arrivée ne laisse évidemment rien à présager de bon.

        Avec un peu de bon sens, tout un chacun, ne se trouvant pas dans son pays d’origine, (avec quelques photocopies) doit pouvoir justifier de sa nationalité à l’ambassade la plus proche.

        En me relisant, je me suis rendu compte, qu’un passage avait « sauté », et maintenant j’ai un peu perdu le fil, concernant l’exploitation d’une main d’oeuvre bon marché, comme il était question dans ce fil, je m’interroge aussi sur l’exploitation nationale (en france par ex.) des travailleurs saisonniers… de l’intérim (Marchand de travail) et en généralisant un peu de la précarisation de la valeur travai (Pour terminer avec un sujet un peu plus leger … quoique … il y a eu un article dans « le Monde » sur l’exploitation des informaticiens !!)

        :bye:

      • #132423

        Libye : les travailleurs étrangers quittent le pays

        Depuis plusieurs jours, des milliers de travailleurs étrangers essayent de quitter la Libye par tous les moyens. Reportage exclusif au port de Benghazi.

        Au port de Benghazi, certains travailleurs étrangers attendent depuis une semaine dans un campement de fortune que leurs ambassades se décident à les rapatrier. Originaires du Vietnam, d’Afrique noire, du Bangladesh, d’Algérie, ces hommes et ces femmes étaient venus travailler dans les industries du pays en manque de main d’oeuvre. Pris au milieu des combats, ces « petites mains du régime » sont désormais abandonnés à leur sort, avec, selon les volontaires locaux, pour seul espoir « un rapatriement d’urgence de l’ONU ».

        Mercredi 2 Mars 2011, Par Leïla Minano – Youpress , Politis.fr
        YouTube – Libye : les travailleurs étrangers quittent le pays

        Source : ICI

      • #132524

        Bonjour Bao nhan,

        Oui c’est tres clair, en ce qui concerne la lybie, la situation est tres incertaine,
        et la revolution n’est encore pas gagnee, tous ces travailleurs immigres, n’ont
        pas d’autre choix !!

        Dans un de mes precedents post je m’interrogeais entre autre, sur le depart, de citoyens
        de leurs pays, qui le quitte une fois la revolution gagnee ! mot cle lampedusa …

        Des prospectives ont ete faites concernant la lybie, ca ne va pas rigoler !

        :bye:

      • #132554

        @stephaneSaigon 127640 wrote:

        Bonjour Bao nhan,

        Oui c’est tres clair, en ce qui concerne la lybie, la situation est tres incertaine,
        et la revolution n’est encore pas gagnee, tous ces travailleurs immigres, n’ont
        pas d’autre choix !!

        Dans un de mes precedents post je m’interrogeais entre autre, sur le depart, de citoyens
        de leurs pays, qui le quitte une fois la revolution gagnee ! mot cle lampedusa …

        Des prospectives ont ete faites concernant la lybie, ca ne va pas rigoler !

        :bye:

        De passage, on remercie ces pays (Égypte, Tunisie, Turquie etc.) d’avoir laissé passer en transite les travailleurs immigrés afin qu’ils puissent être ensuite rapatriés chez-eux.

        PHT

      • #133278

        Ils ont mis seulement quelques semaines pour rapatrier plus de dix milles personnes éparpillées dans différentes régions d’un pays gagné par le chaos.

        Libye : 8.728 travailleurs ont été rapatriés au Vietnam10/03/2011
        [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2011/03/Vietnam/Societe/Vie/5267.201as.JPG[/IMG]

        «Le Vietnam est le premier pays à avoir achevé sa mission de rapatriement des travailleurs de Libye », a annoncé Mme. Nguyên Thi Kim Ngân, ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales (MTIA), lors d’une conférence de presse tenue le 9 mars à Hanoi.

        Cette dernière a été organisée par le Comité de pilotage du règlement de la situation des citoyens vietnamiens en Libye, après l’accueil du dernier vol de Vietnam Airlines en partance de Tunisie, transportant 215 travailleurs, et atterri le 9 mars à l’aéroport international de Nôi Bài.
        Au total, 8.728 travailleurs de Libye ont été rapatriés au Vietnam, sans compter plus de 1.000 autres retournent à leur pays natal par voie fluviale et arriveront dans les 6-7 jours à venir. Les 67 travailleurs, toujours en Égypte, seront tous rapatriés au Vietnam incessamment sous peu. L’ambassade du Vietnam en Algérie a également proposé le gouvernement d’envoyer un avion pour évacuer 292 travailleurs qui sont maintenant à la frontière Algérie-Libye.

        « L’assurance de la sécurité et les opérations de rapatriement des travailleurs a été couronnés de succès », a apprécié Mme Ngân en tant que chef adjointe du Comité de pilotage du règlement de la situation des citoyens vietnamiens en Libye. C’est la plus grande campagne de rapatriement de travailleurs jamais réalisée au Vietnam. Vietnam Airlines a emprunté un couloir aérien inédit et réalisé neuf vols pour évacuer quelque 3.000 travailleurs.

        Pour sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères, Doàn Xuân Hung, chef du groupe de travail en Tunisie, a ajouté que le groupe de travail du gouvernement avait bénéficié d’aides efficaces des habitants des pays amicaux et des associations internationales. Il a également accompagné 20 étudiants cambodgiens en Libye au Vietnam et a partagé la nourriture avec les travailleurs d’autres pays. « Tout cela exprime la solidarité et l’amitié entre le Vietnam et les autres nations ».

        Concernant les travailleurs vietnamiens rapatriés de Libye, Mme Ngân a informé qu’après un temps de repos laissé aux travailleurs, le Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l’étranger et les employeurs allaient examiner attentivement la situation pour trouver une solution adaptée à chaque cas, ce en se basant sur les contrats de travail et la Loi sur les travailleurs vietnamiens à l’étranger. Le MTIA a demandé à ce département de collaborer avec les entreprises qui souhaitent embaucher les travailleurs vietnamiens rapatriés de Libye et les exportateurs de travailleurs pour les aider à trouver un emploi sur d’autres marchés.

        En particulier, le groupe Khang Thông avait décidé d’embaucher tous les travailleurs rapatriés de Libye à travailler pour le projet de construction du complexe de loisir Khang Thông (Happyland), dans la province de Long An. Le MTIA étudie aussi de nouveaux marchés et les personnes qui souhaitent travailler à l’étranger seront considérées comme prioritaires.

        L’OIM félicite le VN pour le rapatriement de ses travailleurs de Libye

        « Le gouvernement vietnamien a prestement et efficacement agi afin de rapatrier ses citoyens de Libye », a affirmé mardi Fernando Calado, chef de la Division Urgence et Post-crise de l’Office international des Migrations (OIM). Selon Fernando Calado, le gouvernement vietnamien a étroitement collaboré avec les organisations privées, les officiels gouvernementaux et l’OIM pour effectuer les procédures nécessaires.

        Afin d’aider le Vietnam et d’autres pays à ramener leurs citoyens de Libye, l’OIM a établi un mécanisme de coordination avec le Haut-Commissariat aux réfugiés et envoyé des missions en Tunisie, en Égypte et au Nigéria pour assister les gouvernements dans le rapatriement de leurs citoyens. Avec ce mécanisme, l’OIM a permis au gouvernement vietnamien de faire revenir ses citoyens en toute sécurité.
        L’OIM et le Vietnam, membre de cette organisation, entreprennent de bonnes relations, très actives. En 2010, le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, a effectué une visite au Vietnam durant laquelle il a rencontré plusieurs officiels du gouvernement vietnamien. Ces bonnes relations se sont également concrétisées par l’assistance efficace que l’OIM a accordée au gouvernement et au peuple vietnamiens.

        Hà Minh/CVN
        10/3/2011

        Source : ICI

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