Merci Bao Nhân pour les très belles vidéos de Hanoi et également pour le site créé par Philippe Chaplain!
Merci Bao Nhân pour les très belles vidéos de Hanoi et également pour le site créé par Philippe Chaplain!
Source : http://fr.vietnamplus.vn/Home/Hanoi-...8/10052.vnplusHanoi dans le cœur d’une Algérienne
04/08/2010 | 11:09:42
De retour au Vietnam après sept années d’études à Hanoi, Amina Bouatrous a expliqué au correspondant de l’AVI à Alger ses vives impressions sur la capitale de Hanoi qu’elle qualifie de «ville la plus belle et la plus mystérieuse au monde».
«Oui, il est vrai que j'ai vécu à Hanoi pendant sept ans. J'y ai fait mes études pendant que mes parents travaillaient là-bas, puis quand ils sont partis, je suis restée un peu plus longtemps. Il est difficile de parler de Hanoi en quelques mots ou quelques phrases. C'est le genre d'endroit qui vous marque à jamais.
Hanoi est une ville d'une beauté inouïe, d'une beauté mystérieuse, qui fascine les gens de tous horizons. Une beauté qui parle un langage que seuls les cœurs peuvent comprendre. Une ville avec tellement de facettes, que s'essayer à la définir en un mot, quelle qu'en soit la beauté, serait une insulte.
Hanoi me plaît pour ses paradoxes, elle est bruyante mais peut être très calme, elle peut être chaotique, mais aussi très organisée. Les gens ont le sourire, ils sont satisfaits de leur vie, ils travaillent dur, mais sont tellement heureux de se retrouver le soir autour d'un bon diner. Ils apprécient la vie et ses petites choses. Un verre de «bia hơi», et quelques «nem chua», et tout le monde est heureux.
Ces choses simples de la vie, ne sont plus appréciées en Occident, les gens sont trop occupés à courir derrière l'argent et la gloire, qu'ils oublient de respirer et de profiter des simples choses.
L'un des moments que j'appréciais le plus, c'était me lever à quatre heures ou cinq heures du matin et aller faire le tour du "Hoan Kiem Lake", et regarder le soleil se lever doucement sur la ville, avec ces hommes et ces femmes que même l'âge n'arrête pas, qui font leur tai-chi et leur yoga. Il suffit de les observer seulement, sur un banc, pour se sentir complètement apaisé et serein.
Je me souviens aussi comment il est très facile pour les Vietnamiens d'entamer une conversation et de partager les petits soucis quotidiens, comme si tout le monde était de la même famille; la plupart du temps, même si les problèmes sont énormes, un seul sourire suffit pour alléger le poids pesant sur les épaules des gens.
J'ai visité beaucoup de régions au Vietnam, mais Hanoi reste la seule ville où je me sens comme chez moi. Hanoi et ses beaux lacs, Hanoi et son histoire, Hanoi que le temps a rendu plus forte que toutes les nations du monde réunies. Hanoi, et la fierté dans les yeux des Vietnamiens. Hanoi, et l'émerveillement dans les yeux des étrangers.
Ce que je retiendrai le plus, ce sont les sourires réconfortant des enfants et des personnes âgées, des inconnus que je rencontrais sur le chemin, ou en faisant le marché, ou en m'asseyant sur un banc au bord du lac. Mille ans ont forgé chaque ruelle, chaque arbre, chaque lac, chaque pagode, tout comme le temps forge les rides sur le visage d'un être humain.
Chaque ride montre les difficultés pour surmonter la vie, chaque cicatrice cache une histoire, chaque regard cache une émotion; cela explique sûrement la difficulté à saisir l'intégralité de Hanoi.
Mais comme les plus belles choses qui toujours prennent du temps à obtenir, ce sera seulement avec le temps que Hanoi dévoilera de plus en plus sa beauté. De tout mon cœur, et de toute mon âme, je souhaite un merveilleux anniversaire à la ville la plus belle et la plus mystérieuse au monde». AVI
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Bonjour Brimaz,
Comme toi, je viens de lire cet article et chaque mot de Amina Bouatrous résonne dans mon coeur...
Je suis née Sudiste, mais cela n'empêche pas d'aimer Ha Noi, et je retrouve dans l'évocation qu'Amina Bouatrous les mots que j'aurai voulu avoir dit moi-même !
Alors, avec toi, je dis : "MERCI Bao Nhân" de nous avoir permis de prendre connaisance de cet article !
"Il est plus urgent de vivre que de compter !" Françoise SAGAN
On n'est riche que de ses amis.
Source : Courrier du VietnamVietnam Société Vie
Impact de Hanoi à Rochefort-sur-Mer - 29/08/2010
À l'heure où Hanoi s'organise pour les célébrations du Millénaire de Thang Long-Hanoi, la citadelle royale de Thang Long a été reconnue patrimoine de l'UNESCO. Le fait que l'ancienne citadelle soit inscrite sur la liste du patrimoine mondial est un évènement d'une signification indiscutable pour le Vietnam. Au travers d'archives de la Société de géographie à Rochefort-sur-Mer, nous avons découvert l'impact de Hanoi sur cette ville française. Une découverte qu'il nous semble intéressant de signaler.
En effet, les premiers explorateurs rochefortais partis à la conquête de l'Indochine ont laissé des cartes précises au Musée de la Vielle Paroisse, siège de la Société de géographie. Des plans et cartes des archives et documents ont été présentés lors de l'exposition "L'Indochine au 19e siècle" organisée entre septembre et novembre 2008. "Nombre d'entre eux sont des documents originaux et certains n'ont pas d'équivalent dans d'autres collections", selon Philippe Duprat, président de la Société de géographie de Rochefort. "L'Indochine française fut une construction historique, non seulement imposée et improvisée de l'extérieur par une puissance occidentale +impérialiste+, la France, mais aussi enracinée dans les tensions et dynamiques de l'espace anthropologique, social et politique de la péninsule de l'Indochine", précise Alain Dalançon, membre du Comité de rédaction de Roccafortis, bulletin semestriel publié par la Société de géographie de Rochefort.
Avant le retour de la capitale à Hanoi, la ville avait pendant longtemps été un centre politique jusqu'à ce que Huê devienne la capitale pendant la dynastie des Nguyên (1802-1945). Hanoi a nouveau servi de capitale pendant l'Indochine française de 1887 à 1945. De son image de grande capitale, Hanoi projette, a priori, une impression indéfinie chez les Rochefortais qui y dénotaient cette sorte de "prudence envers les autres dans le cours des relations", pour ne pas dire appréhension. L'administration coloniale a prescrit ses règles qui ont fourni le "silence" dans le quotidien en général et les "confidences" dans les rapports privés. De plus, il y avait à Hanoi une sorte d'austérité qu'on ne retrouvait point au Centre ni au Sud du Vietnam. Cependant, tout cela étant su et pris en note, la capitale restait des plus intéressantes à visiter et à connaître selon les ethnologues français de l'époque. Moins grande et moins développée que Saigon, Hanoi est riche de monuments et fourmille de traces de son passé de colonie française. Selon la règle française, comme centre administratif pour la colonie française de l'Indochine, le modèle colonial français d'architecture était devenu dominant, tels les boulevards délimités par des arbres (par exemple la rue Phan Dinh Phùng), l'Opéra de Hanoi, la Banque d'État du Vietnam (autrefois la Banque de l'Indochine), la cathédrale Saint-Joseph, l'hôtel historique Sofitel Métropole et le palais présidentiel, autrefois résidence du gouverneur général de l'Indochine française qui a été bâti entre 1900 et 1906 pour loger le gouverneur général français de l'Indochine. Construit par Auguste Henri Vildieu, l'architecte français officiel qui curieusement y a incorporé des éléments de la Renaissance italienne incluant aédicules, pignons cassés et colonnes classiques.
D'autres documents, à Rochefort, ont montré cartes, plans et dessins datant des années 1817 à 1897. La France s'est fixée le contrôle de l'espace indochinois par et grâce à des hommes dont les Vietnamiens se souviennent encore. En particulier, Paul Doumer, premier gouverneur général de l'Indochine, de 1897 à 1902, qui s'est distingué par la détermination de sa politique de colonisation en renforçant le système d'administration directe au détriment de l'ancienne classe dirigeante sur place. Mettant en place un véritable système fiscal, il a aussi lancé une politique de grands travaux d'infrastructures (pont Paul Doumer, routes, chemins de fer), la création de services (géographie, météorologie et géologie) et la fondation de la Faculté de médecine, de l'Institut français d'Extrême-Orient à Hanoi. Pour la Cochinchine, l'explorateur Louis Delaporte et Francis Garnier, partis à la découverte des ruines d'Angkor, ont rapporté des moulages en pays khmer qui ont servi à la reconstitution du temple d'Angkor Wat à l'exposition coloniale de 1930. Les travaux de Louis Delaporte (Atlas du voyage d'exploration en Indochine effectué pendant les années 1866, 1867 et 1868) ont permis de mieux cerner les ambitions françaises en Indochine. Certainement, le 25 mai 1866, il a été envoyé en Cochinchine et, presque aussitôt, désigné par l'amiral de La Grandière pour faire partie de la mission du commandant Doudart de Lagrée, destinée à étudier la navigabilité du Mékong. Les 6 officiers qui ont composé la mission du Mékong sont partis le 5 juin 1866, en remontant le fleuve jusqu'à Phnom Penh. Ils se sont engagés dans le déversoir du lac Tonlé Sap et ont ainsi été les premiers à visiter les ruines d'Angkor. Ils ont ensuite remonté le fleuve et ses affluents, dans un climat déplorable, souffrant du froid, de la chaleur, de l'humidité et de l'isolement. À Xiengkhouang, au point où le Mékong pénètre au Tonkin, Doudart de Lagrée, déjà malade, a abandonné la remontée du fleuve en allant vers la Chine par Sémap, Yunnan, Tong-Tchouen. Mais le chef de l'expédition est décédé en cours de route, en avril 1868. Les survivants de l'expédition, commandés par Francis Garnier, sont rentrés à Saigon en descendant le Yang-tseu-kiang, puis par voie maritime. De retour en France, Louis Delaporte a collaboré par ses dessins et, parfois, par la plume, à la rédaction du Voyage d'exploration en Indochine. Par ailleurs, les maladies tropicales ont été étudiées par nombre de navigateurs de l'époque, notamment Marie Benjamin Camille Flagel, natif de Rochefort décrivant la fièvre bilieuse inflammatoire en Guyane (1878-80). Accompagnant les expéditions coloniales, les officiers du service de santé découvrent un monde végétal inconnu dont ils vont faire l'inventaire. Les médecins et surtout les pharmaciens de marine l'avaient commencé, ceux du Corps de santé colonial vont l'approfondir. Les buts sont clairs mais les moyens d'étude modestes, surtout au début. Le catalogue botanique et le développement de certaines cultures se font en fonction de la découverte et de la production de plantes d'intérêt économique, de plantes thérapeutiques et de plantes d'utilité alimentaire. Ces activités ont favorisé le développement de la recherche pharmaceutique française en lui fournissant les matières premières végétales pour la production de nouveaux médicaments.
Pour les amoureux de Hanoi, nous retenons le problème mathématique des tours de Hanoi de 1892 et les abords prospectifs des immeubles de grande hauteur de 2010 (paru au Courrier du Vietnam le 24 juillet 2010). "Les Tours" est un jeu inventé par Édouard Lucas, natif de Rochefort. Il est publié dans le tome 3 de ses Récréations mathématiques, parues à titre posthume en 1892. Ce jeu à 64 disques requiert un minimum de 264-1 déplacements. En admettant qu'il faille une seconde pour déplacer un disque, ce qui fait 86.400 déplacements par jour, le jeu se terminerait au bout d'environ 213.000 milliards de jours, ce qui équivaut à peu près à 584,5 milliards d'années, soit 43 fois l'âge estimé de l'univers (13,7 milliards d'années selon certaines sources). La conférence franco-vietnamienne "Immeubles de grande hauteur et ouvrages souterrains" (CIGOS 2010) des 18 et 19 novembre 2010 à Paris va réunir les bâtisseurs de demain pour étudier les immeubles de grande hauteur et ouvrages souterrains et se pencher aussi sur Hanoi.
Dans les cœurs des Rochefortais, Hanoi laisse-t-elle un certain impact à explorer à nouveau? Les rêves de domination d'autrefois bercés par les marées de l'océan tout proche vont-ils conduire vers les réalités contemporaines de partages des espaces sociales, culturelles et touristiques ?
L'ouverture de Rochefort-en Mer sur d'autres horizons à travers ses jumelages et ses contacts internationaux assure des prospectives pour les villes du rivage vietnamien en particulier pour Nha Trang, province de Khanh Hòa.
Nguyên Dac Nhu Mai (Afpsv/CVN)
Lauréate 2010 du Mot d'Or de la Francophonie de la Presse écrite
Membre de la Société de géographie de Rochefort.
(28/08/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Bonjour Baô Nhan,
Je venais juste de recevoir, ce matin, cet article par l'auteur et je me demandais comment mettre cette info sur ForumVietnam et tu m'as devancée !
Heureusement, ce Forum est fréquenté par des plus doués que moi en informatique ! Merci d'avoir relayé cette info !
Bonne semaine !
"Il est plus urgent de vivre que de compter !" Françoise SAGAN
On n'est riche que de ses amis.
Source : Courrier du VietnamHanoi face à l'urbanisation des régions rurales - 19/09/2010
À l'image du pays, Hanoi a connu de profondes mutations socio-culturelles au cours de son histoire contemporaine qui a commencé au milieu du 19e siècle. Ces mutations se sont exprimées en particulier dans la pensée, les mœurs et coutumes, le mode de vie, le comportement individuel et collectif...
À ce sujet, nous pourrions signaler au moins 3 tournants historiques. Le premier eut lieu à partir de 1858, date du bombardement du port de Dà Nang par des canonnières françaises. La colonisation qui s'ensuivit devait bouleverser de fond en comble une culture autochtone Viêt née dès l'Âge du Bronze et enrichie par les apports de la culture chinoise Hán. La confrontation entre Orient et Occident a entraîné une déchirante révision des valeurs traditionnelles au profit de l'occidentalisation et imprimé au nationalisme vietnamien des tendances multiples et parfois contradictoires, du monarchisme néo-confucéen au marxisme pragmatique, en passant par le monarchisme constitutionnel, le républicanisme bourgeois, le réformisme, le collaborationnisme colonialiste...
La Révolution d'Août 1945 a marqué le deuxième tournant historique avec la reconquête de l'indépendance et de l'unité nationales au prix de 2 guerres et avec l'incorporation du Vietnam dans le bloc socialiste.
Le dernier tournant a été annoncé par la désintégration du bloc soviétique, - Europe de l'Est. Le Dôi Moi (politique du renouveau) adopté en 1986 prône l'économie de marché et l'ouverture à tous les pays, y compris l'Occident. Le boom économique qui en résulte, ainsi que les secousses des 30 années de guerre et l'invasion des cultures étrangères, a remis en question les valeurs éthiques et culturelles nationales. Le Vietnam est en quête d'une voie de développement qui n'altère pas son identité, lui permettant de réaliser son aspiration à l'orée du 21e siècle : un peuple riche, un pays fort, une société démocratique, équitable et civilisée.
Toutes les mutations à l'échelle de la nation au cours de l'histoire contemporaine se voient mieux qu'ailleurs à Hanoi, sa capitale.
Au plan socio-économique, les bouleversements dramatiques résultant de ces mutations proviennent de l'urbanisation des régions rurales de la capitale.
Il y a mille ans, l'embryon de Hanoi était un amas de villages.
Il y a quelque 30 ans, malgré les entreprises d'urbanisme, menées d'abord par le régime colonial depuis le début du siècle dernier et ensuite par le Gouvernement national depuis la fin de la Première Guerre d'Indochine, la ville restait assez campagnarde. Certains touristes étrangers disaient : "Un gros village".
Rien d'étonnant à cela. Les rues de l'ancien quartier, le Hanoi des 36 rues et corporations dont le profil s'est dessiné au 15e siècle, portent encore des noms évocateurs de villages d'origine des habitants : Phât Lôc, Tô Tich, Chân Câm... ou de villages fondés par des gens exerçant le même métier, le même commerce : Rue de la Soie, Rue du Cuivre, Rue des Teinturiers, Rue des Vermicelles... Aujourd'hui, les traces de la mentalité villageoise sont visibles à travers le caractère plus ou moins anarchique des habitants et en particulier leur comportement dans la rue. Ce caractère s'accentue avec le bouleversement économique et social au cours des années de rénovation économique (adoption du marché libre, ouverture aux capitaux étrangers) qui a suscité une étonnante effervescence commerciale et un véritable boom de construction (buildings, hôtels, restaurants, usines...). Aux carrefours, malgré le feu rouge, des gens pressés passent. Aux heures de pointe, c'est la ruée des Hondas, des voitures de toutes sortes de plus en plus nombreuses.
Les paysans sans terre cherchent un travail aléatoire dans la cité. Les trottoirs sont envahis par de petits marchands ambulants, surtout des femmes de villages faubouriens. Les îlotiers s'égosillent à rappeler qu'il ne faut pas jeter les ordures sur les trottoirs comme on le fait sur les sentiers de village.
Cette imbrication structurale Ville-Village explique la complexité de l'acculturation tant sur le plan économique que sur le plan humain. Il était un temps, pendant la période de collectivisation agricole à outrance et durant la guerre américaine qui obligeait les citadins à vivre dans les campagnes, où l'on parlait de la "ruralisation" de Hanoi : le mode de vie paysan s'infiltrait dans la ville. Depuis une vingtaine d'années, un processus inverse est en cours avec les progrès de l'urbanisation. La physionomie des villages traditionnels de la périphérie s'est beaucoup transformée. Les paillotes classiques ont presque disparu au profit des maisons en dur de style hybride. La course à l'argent fait rage tandis que se creuse le fossé entre riches et pauvres. L'urbanisation a diminué les surfaces agricoles, la terre étant prise par la construction d'usines, de services publics, d'habitations. Elle augmente les surfaces inondées (à cause du comblement des lacs et des mares), et la pollution de l'environnement. Mais elle a aussi son côté positif. Elle crée des débouchés pour les produits agricoles d'autant plus que l'agriculture suburbaine a enregistré à la fin des années 80 des succès encourageants (augmentation du coefficient d'utilisation des terres, des rendements pour le riz et d'autres plantes, des revenus par hectare et amélioration de la vie du paysan). L'urbanisation crée une demande de main-d'œuvre (apparition d'une agriculture marchande, impulsion de l'élevage, surtout de la pisciculture, développement des métiers d'appoint).
Mais les problèmes se compliquent avec l'annexion croissante de régions rurales à la ville de Hanoi, surtout avec un plan approuvé en 2008 de tripler la surface de la capitale à 3.344 km2 et de doubler sa population à 6.232.940 habitants, l'espace rural dépasse de beaucoup l'espace citadin. Où et comment reloger les paysans ayant cédé leurs terres aux usines et constructions citadines ? Leur trouver du travail ? La délinquance juvénile, l'éducation, la santé publique, le trafic, l'évacuation des eaux en période de typhons etc. demandent des solutions efficaces.
L'urbanisation des régions rurales doit quêter l'harmonie avec le développent agricole, tenant compte de l'héritage culturel écologique des villages.
Huu Ngoc/CVN
(18/09/2010)
Bảo Nhân : fascination, impression and passion
Bonjour à tous,
J'ai écouté cette chanson de Hanoi à plusieurs reprises en souriant
J'adore
Lecteur vidéo - Forumvietnam.fr
Bonne écoute!!
I used to drive around this lake I did. I did I did each Saturday with you. (girls) With you, with you ka-choo ka-choo koo. Japan on to Korea, where we'd write down our ideas who loved who – ooo ooo ooo.
We'd drive by Hanoi Amsterdam. I'd buy you chocolate ice cream with all of my dong. (girls) Your dong, your ding-a-dang-a-long-dong. I wouldn't dare to mention that I needed your attention all day long – all day long.
And we do the Hanoi boogie
It's lemon and soda, Turtle Pagoda
Oh yeah, baby shimmy shimmy shake
There's love in the autumn, ice at the bottom of my cup, my cup, my coffee coffee cup.
One day that I remember well, The sun was turning all red and falling all down. (girls) All down, all down, all down behind the old town. We stopped and then we went in to a park named after Lenin walked around – then sat down.
You asked me for a kiss. I felt so shy to tell you the truth I didn't know how. (girls) Know how, I'm pretty sure you know now! So I just sat beside you like a frightened baby tiger thinking wow – oh meow
The days are slowly marching on. The city that I adore is marching on too. (girls) Ooo-ooo Hanoi is moving on too. So take the stage and take your bows and take your birthday number thousand make it true – old and new
Still drive around this lake I do. Sill Saturday still me and still beside you. (girls) Still you, still ka-choo ka-choo koo! Some changes to the motor from a Wave to a Toyota but still blue – colour blue!
Anh thường lái xe quanh ven hồ này. Anh thường đi vào thứ bảy hàng tuần cùng em. Cùng em mà thôi, ka-choo ka-choo koo. Từ Nhật Bản cho đến Hàn Quốc, nơi ta ngồi viết lời yêu - ooo ooo ooo.
Chúng ta đi ngang qua trường Ams. Anh mua kem sô-cô-la cho em bằng mấy đồng tiền lẻ. Mấy đồng tiền lẻ, ding-a-dang-a-long-dong. Anh cũng chẳng dám nói anh mong được em để ý suốt ngày – suốt ngày dài.
Và ta sẽ nhảy điệu bugi của đất Hà Nội. Ta sẽ uống trà chanh, rồi đi ngắm Tháp Rùa. Oh yeah, em ơi, ta cùng nhảy nào. Mùa thu tình yêu đang đến trong từng ly cà phê đá của ta.
Một ngày mà anh nhớ rất rõ, Mặt trời bỗng trở màu đỏ chói và dần dần lặn xuống. (girls) Lặn xuống, lặn xuống sau dáng dấp của khu phố cổ. Ta dừng lại và đi đến công viên Lenin để đi dạo và rồi ta cùng ngồi xuống.
Em muốn anh hôn em. Anh ngượng ngùng thú nhận anh không biết hôn thế nào. (girls) Hôn thế nào, Em chắc anh biết cách mà! Vậy nên anh ngồi sát bên em như chú hổ con sợ hãi, nghĩ thầm wow – oh meow
Những ngày dài đang chậm rãi trôi qua. Thành phố anh yêu mến cũng đang trôi theo. (girls) Ooo-ooo Hà Nội cũng đang dần biến chuyển. Hãy cùng lên sân khấu, đón nhận tràng tán thưởng và sinh nhật ngàn năm tuổi, - giấc mộng xưa và nay.
Và anh vẫn sẽ lái xe quanh hồ. Vẫn đó những thứ bảy có anh gần bên em. (girls) Vẫn là em, still ka-choo ka-choo koo! Vài sự thay đổi từ xe Wave thành ô tô Toyota – nhưng dẫu sao, nó vẫn màu xanh!
Dernière modification par VinaT4 ; 22/09/2010 à 11h38.
Merci BN pour l'article de cette journaliste Amina Bouatrous.
Je suis d'accord avec elle.
Hanoi est faite pour moi que de paradoxe.
Ellle est milénaire et moderne à la fois.
J'ai pris une photo de la tour du lac et un gratte ciel dernière qui exprime bien cette idée.
http://membres.multimania.fr/alexand...eufetvieux.jpg
Elle est "asiatique" maisons anciennes et internationnale, cosmopolite.
Exemple cette photo prise depuis l'Hôtel Son La
DSC01026.JPG - Windows Live
Elle est grande et semble être un petit village où tout le monde se connait.
Elle est reposante ( parc, lacs) , et bruyante à la fois.
Il y a un joli parc près du palais présidentiel, en face de la maison du traité.
Vous Voyez?
Il y a de jolie arbres et ils sont très variés.
Peut être il y a l'arbre dont vous parlez.
Amicalement Alexandre.
http://blog.forumvietnam.fr/vietnamlavieautrement
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