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La catastrophe française de la canicule: quelque 15.OOO morts? 2003
était du à la détérioration de la couche d'ozone ...
Voici, ci-dessus, deux images côte à côte de la France. Celle la plus à droite, est déjà connue: elle illustre le menu de la page principale de ce site et représente l'envahissement de la France par une nuée d'ozone troposphérique sans précédent comparable (et connu tout au moins en Europe) dans une zone à forte densité humaine.
Celle de gauche a été établie par le Laboratoire de la NASA qui a localisé et cartographié les écarts des températures moyennes mensuelles entre juillet 2001, qui était déjà une année très chaude, et juillet 2003. Nous reproduisons in extenso le commentaire de la NASA et tirerons ensuite succinctement les conclusions essentielles pour comprendre les effets de ce que l'on a très improprement appelé "la catastrophe de la canicule" alors qu'il s'agit de la première catastrophe imputable à une diminution notable de la couche d'ozone dans un secteur à forte densité humaine.
European Heat Wave
Europe is experiencing a historic heat wave that has been responsible for at least 3,000 deaths in France alone. Compared to July 2001, temperatures in July 2003 were sizzling. This image shows the differences in day time land surface temperatures collected in the two years by the Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer (MODIS) on NASA’s Terra satellite. A blanket of deep red across southern and eastern France (left of image center) shows where temperatures were 10 degrees Celsius (18 degrees Fahrenheit) hotter this summer. White areas show where temperatures were similar, and blue shows where temperatures were cooler in 2003 than 2001.
Even the Alps, which arc across southeastern France, Switzerland, Austria, and northern Italy (just below image center), are very warm this year. Glaciers are melting rapidly and swelling rivers and lakes to dangerously high levels. Climbers had to be evacuated from Switzerland’s famous Matterhorn after melting triggered the collapse of a rock face. The popular climbing destination has been closed while geologists assess the possibility of further collapses.
The heat wave stretches northward all the way to the United Kingdom, particularly southern England (bottom of island) and Scotland (top of island). In London, trains were shut down over fears that tracks would buckle in the heat, while in Scotland the high temperatures combined with falling water levels in rivers and streams are threatening the spawning and survival of salmon. Throughout France, Spain, Portugal, and Italy, the intense heat and dry conditions sparked devastating forest fires that killed at least 15 people.
Image courtesy Reto Stockli and Robert Simmon, NASA’s Earth Observatory Team, based upon data provided by the MODIS Land Science Team
Un accroissement phénoménal du rayonnement des UV sur les massifs français
Il n'est pas besoin d'être un expert de la NASA pour comprendre comment les deux cartes de France coïncident. La carte de la NASA montre un accroissement de la température (de 8 à 10 °C par rapport aux températures moyennes de 2001) sur les massifs montagneux français, suisses et italiens. Or, plus on monte, et plus les rayons UV augmentent en intensité. Cette augmentation du rayonnement UV a donc provoqué un anticyclone stable vissé sur la France avec une forte production de VOC à partir des forêts que l'on a, le plus souvent, replanté en pins.
La vague d'ozone observée par l'ADEME est littéralement démarquée dans le sens Sud-Nord de cette vague de chaleur affectant les massifs. Les flux migratoires des vacanciers sur les routes ont fait le reste en transformant en nappes d'ozone particulaire lourde les V.O.C. (complexes organiques volatiles) dérivant depuis les massifs. Et l'on voit maintenant tout l'intérêt qui s'attache au développement par la NASA des nouveaux outils permettant de différencier l'origine des nappes d'ozone et d'en prévoir à l'avenir les incidences sur le climat et les feux de forêts qui ne manqueront pas de prendre de l'ampleur à l'avenir, puisque, les doctrines de la libre concurrence effrénée et de la mondialisation aidants, il ne semble pas à l'ordre du jour des nations de limiter en quoi que ce soit la disparition de la couche d'ozone