› Divers › Discussion Libre › la forêt de mon rêve
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
22 janvier 2011 à 21h52 #8575
à Aix en Provence jusqu’au 27 février
un petit tour au pays de notre enfance
une exposition très sympa pour petits et grands,
à dévorer… des yeux !Dailymotion – Exposition : La forêt de mon rêve à Aix-en-Provence – une vidéo Actu et Politique
-
22 janvier 2011 à 21h56 #130840
La Forêt de mon rêve
Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence
Exposition du 29 octobre 2010 – 27 février 2011
Dans le cadre de son année de programmation consacrée au monde de l’enfance, la Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône a invité Nathalie Guimard et Vincent Tuset-Anrès, directeurs de Fotokino, à assurer le commissariat de l’exposition La Forêt de mon rêve. Cette exposition est associée à la manifestation interdisciplinaire et indisciplinée que propose Fotokino chaque année, Laterna magica.
D’abord, une constatation s’impose. La Forêt de mon rêve est des plus touffues. En dessinant les premiers contours de cette exposition, notre désir fût d’y évoquer le conte populaire et ses multiples affluents : récit fantastique, conte de fées, märchen… Point n’était question d’en entreprendre une nouvelle définition au regard des pratiques contemporaines, ni d’établir un corpus théorique qui serait venu se rajouter aux nombreuses analyses qui abondent en la matière. Mais plutôt d’en offrir une vision sensible et originale, nourrie d’une grande diversité de pratiques artistiques, de la photographie au dessin, en passant par la littérature, la sculpture et le cinéma. Il s’agissait aussi d’inventer cette exposition comme l’on inventerait une histoire. Voici comment ce récit débute : « Une jeune fille sur un chemin, celui de tous le jours. Une cabane au loin, à l’orée de la forêt. La jeune fille s’en approche, et s’y perd. » Hansel et Gretel, Alice au pays des merveilles, Le Petit Poucet, Pinocchio, Le Petit Chaperon rouge… furent les premières références qui nous guidèrent. Des contes populaires qui ont inventé, en un sens, ces moments qui parsèment l’histoire de la littérature enfantine : la rencontre de l’enfant avec l’inconnu, son égarement dans une nature enchanteresse ou effrayante. Ces moments emplis de personnages maléfiques et de rêves obscurs.
Pour traverser cette forêt, des images allaient nous accompagner. Celles qu’Aline Ahond a réalisées à cette occasion, et qui chapitrent ce récit imaginaire, construit d’autant d’autres récits possibles que d’oeuvres présentées. Chacune de celles-ci nous parle, fausse notre route et nous attire dans un entrelacs d’énigmes à résoudre. Par quel enchantement cette jeune fille enrubannée se retrouve pendue à cet arbre gigantesque ? Combien de petits enfants ce curieux robot de bois a-t-il déjà ingurgité ? Quel étrange sort a été jeté au propriétaire de ces bottes enfumées ?
En germant, cette forêt nous ramenait notre enfance, nos propres souvenirs de lecture, souvenirs doux et terrifiants. Lorsque cette forêt s’est mise à pousser, nous fûmes surpris des mondes fourmillants qui s’offraient à notre exploration. Nous avons tiré la chevillette, et la bobinette cherra.
Nathalie Guimard, Vincent Tuset-Anrès, commissaires de l’expositionListe des artistes Aline Ahond
Grégoire Alexandre
Alice Anderson
Stephan Balkenhol
Frédérique Bertrand
Louise Bourgeois
Olaf Breuning
Mat Collishaw
Daniel Depoutot
Gustave Doré
Marie Ducaté
Bernard Faucon
Anna Gaskell
Hervé Grauman
François Houtin
Colette Hyvrard
Laurent Le Deunff
Karen Louÿs
Bertrand Mandico
Lorenzo Mattotti
Corinne Mercadier
Sarah Moon
Muriel Moreau
Polixeni Papapetrou
Renaud Perrin
Pamen Pereira
Chloé Poizat
Noémie Privat
Françoise Quardon
Jean-Jacques Rullier
Kiki Smith
Gerda Steiner & Jorg Lenzlinger
Ladislas Starewitch
Edgar Tijtgat
Roland Topor
Janaina Tschäpe
Tim Walker -
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.