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La Banque Asiatique Pour le Dévelopement réhausse ses prévisions pour le Vietnam

Actualités Vietnam L’actualité générale du Vietnam La Banque Asiatique Pour le Dévelopement réhausse ses prévisions pour le Vietnam

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    • #125319
      ngjm95;118152 wrote:
      Bonjour TLM ,
      L’Asia Development Bank relève ses prévisions économiques pour le Vietnam . Le taux de croissance sera de 6.7% pour 2010 au lieu de 6.5 % avec une légère amélioration de la balance des paiements grâce à une augmentation des investissements étrangers et des réserves de devises étrangères accrues. :Vietnam:

      L’article en entier :
      ADB raises VN’s economic forecast to 6.7 pct — Vietnam+ (VietnamPlus)

      * Avant de citer un article du monde que je trouve intéressant sur la « guerre des devises  » , ces  » infos personnelles  » de rdb qui expliquent selon moi beaucoup de choses dans l’Asie actuelle (chiffres à recouper SVP):

      salaire mensuel minimum en Asie:

      ° Chine : environ 140 dollars (mais jusqu’à 168 dollars au sud de la Chine)

      ° Vietnam : 70 dollars depuis 2009

      ° Cambodge : 61 dollars depuis octobre 2010 (bloqué jusqu’en 2014 !!!)

      ° Bangladesh, Inde et Goa : smm inférieurs encore

      * Sur ce lien :

      Sortir du chaos des devises – LeMonde.fr

      cet article du monde.fr :

      Sortir du chaos des devises

      LE MONDE ECONOMIE | 18.10.10 | 15h31

      1427936_8_6a10_la-une-du-monde-economie-du-mardi-19.jpg
      La « une » du « Monde Economie » du mardi 19 octobre 2010.

      C’est Guido Mantega, le ministre brésilien des finances, qui a mis le feu aux poudres en qualifiant de « guerre des monnaies » une situation confuse dont chacun percevait bien qu’elle ne se résumait plus à la controverse sino-américaine sur le taux de change de la monnaie chinoise.
      L’expression évoque un précédent funeste : la série de dévaluations compétitives qui a suivi la décision par Londres, en septembre 1931, de rompre le lien fixe entre la livre et l’or. Seule la France, alors, s’était accrochée à la parité-or, et elle l’avait payé cher. Cette descente aux enfers, où chaque pays a joué de la dépréciation pour exporter son chômage, a laissé une forte empreinte dans la mémoire collective.

      C’est pour prévenir pareils enchaînements qu’a été conçu le système monétaire de l’après-guerre ; c’est pour les traquer que le Fonds monétaire international (FMI) a été créé, avec pour mission d’exercer une « surveillance ferme » sur les politiques de change.
      Octobre 1929, septembre 1931 ; septembre 2008, octobre 2010. Sommes-nous en train de revivre, selon le même tempo, le même scénario de transmission du choc financier au chaos monétaire ?
      Les apparences le suggèrent : le Japon a unilatéralement vendu du yen contre du dollar afin de freiner l’appréciation de sa monnaie ; pour se défendre, il met en cause la politique de change coréenne ; les Etats-Unis réclament de plus en plus fermement que la Chine cesse d’accumuler des réserves en devises (elles ont atteint 2650 milliards de dollars, soit 1884 milliards d’euros) pour empêcher l’appréciation du yuan ; les banques centrales américaine et britannique se préparent à lancer de nouveaux programmes d’achats de titres publics (« quantitative easing ») qui vont faire baisser les taux longs et ont déjà commencé d’affaiblir dollar et livre.
      Quant aux pays émergents, de la Thaïlande qui taxe les entrées de capitaux, à Israël qui intervient à large échelle, tous s’efforcent de freiner l’appréciation de leur monnaie. Seule la Banque centrale européenne (BCE) prend le chemin inverse avec une résolution qui, certes, force l’admiration, mais s’est déjà traduite par une forte remontée de l’euro, laquelle va freiner la reprise et sérieusement compliquer le redressement des pays en difficulté comme l’Espagne, le Portugal et l’Irlande.
      Ne voir dans la situation actuelle que la guerre de tous contre tous (ou presque) serait cependant une erreur. Car la récession n’a pas frappé tous les pays également.
      En 2010, selon les dernières prévisions du FMI, le produit intérieur brut (PIB) des pays émergents se situera plus de 15 % au-dessus de son niveau de 2007, alors qu’il sera encore bien en dessous dans les pays avancés. Ces derniers vont encore longtemps se débattre avec les conséquences de la crise, quand les premiers l’ont déjà laissée derrière eux.
      Deux chiffres résument bien la grande divergence qui s’est creusée depuis deux ans dans l’économie mondiale : toujours selon le FMI, il va falloir réduire les dépenses publiques ou augmenter les prélèvements de 9 points de PIB dans les pays avancés pour ramener le ratio de dette publique à 60 % d’ici à 2030 ; moins de 3 points suffiront dans les pays émergents pour rester à 40 %.
      La réponse à une divergence de cette ampleur devrait être une asymétrie des politiques monétaires, avec des taux d’intérêt maintenus à très bas niveau dans les pays avancés, et un durcissement dans les pays émergents ; et, corrélativement, une appréciation des monnaies de ces derniers, qui accompagnerait le rééquilibrage de la croissance, limiterait les risques inflationnistes dans les pays en expansion et préviendrait la déflation dans les pays en convalescence. Les marchés l’ont bien compris, c’est pourquoi les capitaux affluent vers le Sud.
      Mais ce rééquilibrage est bloqué par un problème d’action collective : aucun pays émergent n’accepte de voir sa monnaie s’apprécier contre celle des autres. Chacun surveille ses voisins, et tous lorgnent vers la Chine, en espérant qu’elle accepte enfin une hausse substantielle du yuan.
      Pékin, cependant, a tout aussi peur de voir ses industries de main-d’oeuvre se délocaliser au Bangladesh ou au Vietnam. (cf note de rdb ci-dessus).

      Comme l’explique bien Martin Wolf, l’ajustement du taux de change réel entre le monde avancé et le monde émergent se produira d’une manière ou d’une autre. Mais le résultat sera très différent s’il se produit par une variation des taux de change, ou par une combinaison de déflation chez les uns et d’inflation chez les autres. C’est pourquoi il importe de résoudre le problème d’action collective des pays émergents.
      Dire cela n’est pas minimiser la question du yuan : elle reste centrale. C’est seulement souligner que son appréciation n’est pas un enjeu sino-américain, mais un enjeu global, la clef d’un rééquilibrage d’ensemble qui est aujourd’hui entravé. Les réunions de Washington, il y a dix jours, ont d’ailleurs montré que les pays émergents critiquent de plus en plus l’inflexibilité chinoise.
      Résoudre les problèmes d’action collective est la raison d’être des structures internationales. C’est ce qu’ont fait le G20 et le FMI en 2009, en organisant la relance. Il faut, de la même manière, que le FMI prenne désormais le leadership sur le front monétaire : qu’il propose un cadre conceptuel pour les discussions, fournisse des évaluations objectives et aide à la recherche d’un accord dans un cadre multilatéral. Il ne peut pas se substituer aux gouvernements et faire les choix à leur place. Mais il peut considérablement aider à la recherche d’une solution.

      Jean Pisani-Ferry, économiste et directeur de Bruegel, centre de recherche et de débat sur les politiques économiques en Europe


      Article paru dans l’édition du 19.10.10

    • #125367

      Bonsoir ,RdB,

      robin des bois;119491 wrote:
      * Avant de citer un article du monde que je trouve intéressant sur la « guerre des devises  » , ces  » infos personnelles  » de rdb qui expliquent selon moi beaucoup de choses dans l’Asie actuelle (chiffres à recouper SVP):

      salaire mensuel minimum en Asie:

      ° Chine : environ 140 dollars (mais jusqu’à 168 dollars au sud de la Chine)

      ° Vietnam : 70 dollars depuis 2009

      ° Cambodge : 61 dollars depuis octobre 2010 (bloqué jusqu’en 2014 !!!)

      ° Bangladesh, Inde et Goa : smm inférieurs encore

      * Sur ce lien :

      Sortir du chaos des devises – LeMonde.fr

      cet article du monde.fr :

      Sortir du chaos des devises

      LE MONDE ECONOMIE | 18.10.10 | 15h31

      1427936_8_6a10_la-une-du-monde-economie-du-mardi-19.jpg
      La « une » du « Monde Economie » du mardi 19 octobre 2010.

      Pékin, cependant, a tout aussi peur de voir ses industries de main-d’oeuvre se délocaliser au Bangladesh ou au Vietnam. (cf note de rdb ci-dessus).

      Article paru dans l’édition du 19.10.10

      Je me permets de rajouter le salaire minimum 2010 du Vietnam qui a récemment augmenté de 16% ce qui le porte à 81 dollars.

      Suite à un raffermissement du Yuan par rapport au dollar et au dong,les importateurs vietnamiens cherchent d’autres sources d’approvisionnement en Asie ou en Inde.
      Les donneurs d’ordre des usines chinoises sont amenés à considérer plus sérieusement l’option Chine +1(Vietnam). Foxconn a déclaré détourner les commandes vers son usine vietnamienne et songe en construire une deuxième.
      Les menaces chinoises de prendre en otages les entreprises japonaises en modifiant certaines lois et l’arrêt des exportations de métaux rares nécessaires à l’industrie de pointe du Japon vont amener les industriels nippons à développer rapidement leurs investissements au Vietnam.
      Dernier facteur aggravant la montée inexorable de la monnaie chinoise qui pèsera sur les frais de production.
      Chinese yuan appreciation forces Vietnamese reconsider their business – Business Exchange

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