› Discussions générales sur le Vietnam › La Culture au Vietnam › [Xûan-Lan Guyot ] Sortie d’un documentaire "Personne/Personnage "
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9 octobre 2009 à 10h36 #6129
Je voudrais vous faire part d’un entretien avec une jeune cinéaste, Xuân Lan Guyot réalisé par Dominique Widemann
C’est la fille d’un camarade d’école enfants de troupe de Dalat.Xûan-Lan Guyot : « Un parcours initiatique »
Cinéma . Les Rencontres du cinéma documentaire tiennent leur 14e édition au Méliès de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Rencontre avec une jeune cinéaste, Xûan-Lan Guyot.
C’est jusqu’au 13 octobre prochain une nouvelle proposition des Rencontres documentaires en Seine-Saint-Denis, un parcours de films centrés cette année sur la figure du personnage documentaire sous l’intitulé « Personne/Personnage ». D’où naît le désir du cinéaste ? Comment la personne filmée va-t-elle le rejoindre, basculer de personne à personnage, s’inscrire dans un récit auquel chacune des modalités de l’échange contribue à donner du sens ? Nous avons choisi de soumettre à ce questionnement crucial une jeune cinéaste, Xûan-Lan Guyot. Son premier film, La vie sombre 3 fois, se relève 7 et 9 fois flotte à la dérive, reçoit dans les festivals où il commence à être montré le bel accueil qu’il mérite. Récemment, le jury jeune du festival international Corsica.doc lui remettait son prix. Il a été retenu comme le « cas d’étude » que l’atelier documentaire de la FEMIS présente dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire.
Vous résumez ainsi le propos de votre film : « Il s’agit de revenir sur le destin brisé d’une femme née en 1917 que j’ai rencontrée quand je suis allée au Vietnam pour la première fois, en 1998. Cette femme c’était ma grand-mère. Elle est morte il y a trois ans. On va maintenant déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village. » Comment ces quelques phrases aboutissent-elles à un objet cinématographique ?
Xûan-Lan Guyot. Mon seul désir, au départ, était de conserver une trace de ma grand-mère. Lorsque je suis allée la voir au Vietnam, je connaissais quelques aspects de son histoire que je trouvais bouleversants. Abandonnée par mon grand-père, elle avait été séparée de sa fille, ma mère, avec laquelle elle n’a jamais pu vivre. J’avais vingt-sept ans et nous ne nous connaissions pas. Nous nous sommes mutuellement apprivoisées. Elle me parlait beaucoup mais mon vietnamien était très insuffisant. J’ai commencé, entre autres, à la filmer pour recueillir ce témoignage que ma mère pourrait ensuite me traduire. J’avais plus ou moins l’idée d’un film possible, mais je ne filmais pas pour faire des rushes. Il s’agissait peut-être de travaux préparatoires mais ce n’était pas délibéré. À l’époque, je n’avais jamais vraiment tourné et ces premières images sont celles d’une « petite-fille » plutôt que d’une réalisatrice. J’étais très émue de rencontrer cette grand-mère en même temps que je la filmais. Il y a dans ces images qui figurent dans le film des flous, des maladresses de tournage dont je suis heureuse aujourd’hui. Entre-temps, ma grand-mère est morte et ces images au format des films familiaux des années quatre-vingt apparaissent comme d’un autre temps et font figure à la fois d’archives et de reliques.
De quelle manière le projet s’est-il concrétisé ?
Xûan-Lan Guyot. Il a d’abord été retenu par les ateliers documentaires de la FEMIS. Il s’agit d’un atelier d’écriture qui se tient à raison d’une semaine par mois pendant cinq mois. Cela oblige à se poser de nombreuses questions essentielles : pourquoi je veux faire ce film ? Qu’est-ce qui me meut ? Qu’est-ce que je tiens à montrer même si je ne le sais pas d’emblée ? Et bien entendu, on se pose également des questions formelles. En 2002, j’ai suivi les cours des ateliers Varan. Ces ateliers documentaires durent trois mois. On commence par l’analyse des films puis on prépare un projet, enfin en une semaine, on le tourne et on le monte. Cela m’avait permis de décomplexer mon rapport à la caméra. La FEMIS m’a aidée à l’écriture. Le passage à l’acte restait pour moi difficile. Je pensais que j’étais très lente. En fait, j’ai appris que le temps moyen de toutes ces étapes, du projet à sa réalisation, était de trois ans. Mais il s’agissait d’un premier film, d’un projet très personnel. J’avais peur de la confrontation au réel. Peur de ne pas être à la hauteur, de comme on dit « gâcher de la pellicule » même en tournant en vidéo. Il faut se colleter avec la question de la légitimité à filmer les autres, avec la nécessité d’élaborer du sens.
Vous avez tout de même franchi le pas du tournage…
Xûan-Lan Guyot. J’avais ces images de ma grand-mère disparue avant que je puisse la filmer de nouveau. J’ai senti là une présence. Ces images étaient parfois fuyantes, parfois coupées trop tôt, mais elles contenaient un vrai personnage, une vraie rencontre, un vrai dialogue qui d’ailleurs se poursuivait après la mort de ma grand-mère puisque la traduction de ses propos m’avait apporté des réponses à des questions que je n’avais pas posées. Une fois la date de la cérémonie fixée au Vietnam, il me restait à dépasser la crainte d’être submergée par l’émotion. Il s’agissait d’une circonstance familiale singulière pour laquelle je ne pouvais pas m’autoriser un preneur de son ou un chef opérateur. Mais je savais que cela n’aurait lieu qu’une fois. La réalisatrice a pris le pas. Tenir la caméra m’a permis de trouver une distance émotionnelle. Cela dit, avant la cérémonie, je ne savais pas quoi filmer. Je n’avais pas de « moteur ». Sur un séjour de quinze jours, je n’en ai passé que trois à filmer. L’un pour la cérémonie, l’un dans un village, et le troisième dans un autre pour interroger des gens sur la vie de mes grands-parents. Sans ce « moteur » que j’évoquais, je ne tournais rien. Lorsque je suis rentrée à Paris, j’ai mis les cassettes dans un tiroir en me disant que j’allais les y oublier.
À quel moment avez-vous su que le film se ferait malgré tout ?
Xûan-Lan Guyot. Quelques mois après le tournage, j’ai entendu parler de l’aide au film court du conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il est demandé aux postulants de présenter un montage équivalent à la durée du film terminé. J’ai senti que je devais saisir cette impulsion. Bien sûr, c’était cinq jours avant le bouclage des dossiers et j’ai bricolé une maquette dont la durée n’est que la moitié de celle du film. Elle leur a plu. Au-delà de l’aide matérielle de 20 000 euros qui tombe comme un cadeau du ciel s’agissant d’un premier film autoproduit, j’ai réalisé que les éléments d’un film étaient là. Une certaine radicalité dans ce que j’avais fait était comprise et acceptée sans que je fournisse d’explications. Ce n’était pas une consécration puisque le film restait à faire mais une reconnaissance décisive car cette aide est très sélective. Ensuite, j’ai bénéficié d’une résidence de montage de l’association Périphérie. Obtenir tout cela signifiait que des professionnels avaient vu du cinéma dans un projet de papier. J’ai pu travailler ailleurs que dans mon salon, rencontrer d’autres cinéastes, soumettre à leurs regards et à ceux de l’équipe les étapes de mon film. J’avais écrit, tourné et fait le son toute seule, j’ai donc voulu travailler avec une monteuse, pour ce regard extérieur et pour m’assurer que si un autre film était possible à partir de ce que j’avais, il ne fallait pas que je passe à côté.Entretien réalisé par Dominique Widemann
Journal Humamité du 7/10/2009 -
12 octobre 2009 à 9h41 #101621
J’ai reçu quelques précisions de Xuân-Lan au sujet les diffusions de son film.
Je vous donne ci-dessous un extrait de son message.Quote:Pour ce qui est de mon film « La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive… », il a été projeté dans le cadre du festival « Rencontres du cinéma documentaire » à Montreuil. C’est ce qui m’a valu cet article dans l’Humanité du 7/10/09.
Pour l’instant, sa diffusion se fait à l’occasion de festivals dans lesquels il est sélectionné ou à l’occasion de projections spéciales.Si vous êtes en région parisienne ou si vous voulez faire passer l’information, je vous donne d’ores et déjà les dates des prochaines projections (qui seront suivies d’un débat) :
Dans le cadre du festival « Les écrans documentaires » :
Jeudi 29 octobre 16h00 (heure de la séance, le film sera précédé d’un court-métrage de 30′)
Espace Jean Vilar
1 rue Paul Signac
94110 Arcueil
LIEN : Les Écrans DocumentairesDans le cadre du mois du documentaire :
Le 17 nov à 20h30
La fémis
6. rue Francoeur
75018 Paris
LIEN : le cadre du mois du documentaire -
12 octobre 2009 à 14h57 #101632Agemon;92368 wrote:Si vous êtes en région parisienne ou si vous voulez faire passer l’information, je vous donne d’ores et déjà les dates des prochaines projections (qui seront suivies d’un débat) :
Dans le cadre du festival « Les écrans documentaires » :
Jeudi 29 octobre 16h00 (heure de la séance, le film sera précédé d’un court-métrage de 30′)
Espace Jean Vilar
1 rue Paul Signac
94110 Arcueil
LIEN : Les Écrans DocumentairesDans le cadre du mois du documentaire :
Le 17 nov à 20h30
La fémis
6. rue Francoeur
75018 Paris
LIEN : le cadre du mois du documentaireMerci Agemon ! çe se pourrait que j’y aille le voir.
BN
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7 décembre 2009 à 14h14 #104758
Dans le cadre de « Filmer en Alsace » (du 9 au 12/12/09)
Programme complet : http://www.filmerenalsace.eu/les-journees-professionnelles/SAMEDI 12 DÉCEMBRE 2009 à 15 h
À L’AUDITORIUM DE FRANCE 3 ALSACE
Place de Bordeaux à STRASBOURGLa vie sombre trois fois, se relève sept et neuf fois flotte à la dérive…
Un film de Xuân-Lan Guyot, 2009, 48′« Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée.
Prise dans la tourmente de l’Histoire du Vietnam, elle resta seule le reste de sa vie.
Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village.
Elle c’était ma grand-mère. »Sélections Festivals 2009 :
– prix du jury « jeune public » de la compétition 1° film du Festival international du documentaire d’Ajaccio; Corsica.doc.
– Histoire(s) de voir, Paris
– Docupolis : Int. Documentary Film Festival, Barcelona
– Rencontres du cinéma documentaire, Montreuil
– Les écrans documentaires, Arcueil
– Le mois du documentaire, Paris
…à la même séance :
Nourrir l’animal de S. Louis,
Chroniques de l’Afrique sauvage de Issam Mathlouti,
La légende du chou de Pascale Hecquet,Inscription préalable conseillée à l’aide du formulaire téléchargeable ici : http://www.filmerenalsace.eu/site/wp-content/uploads/2009-12-FeA-inscription.doc
à renvoyer par mail à [email protected]Renseignements :
Filmer en Alsace
c/o Maison de l’image
31 rue Kageneck
67000 Strasbourg
téléphone 03 88 23 86 51
[email protected]
Filmer en Alsace -
7 décembre 2009 à 14h48 #104759Bao Nhân;92380 wrote:Merci Agemon ! çe se pourrait que j’y aille le voir.
BN
Merci , beaucoup , pour l ‘info. Dommage d’ habiter , si loin de Paris et de Strasbourg!!
Mais pour ceux qui le visionneront , ayez la gentillesse de nous en parler , sur le forum. Un grand merci
bonne journée. yen -
14 janvier 2010 à 14h30 #107249
Tout d’abord, je vous souhaite à tous une très belle année 2010 pleine de bonheur, d’amour et de santé.
Je vous faire part des prochaines projections du film« La vie sombre trois fois, se relève sept et neuf fois flotte à la dérive…» :
vendredi 22 janvier à 18h30 au Cinéma l’Étoile,
1 allée du Progrès, La courneuve
[FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Métro[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] ligne [/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]7[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular], (station La Courneuve – 8 Mai-1945) et/ou [/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]tramway[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] (station Hôtel de ville de La Courneuve, face au cinéma) ou [/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]RER B[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] (station La Courneuve-Aubervilliers).[/FONT][/FONT]
[FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Le film fait partie de la compétition documentaire du festival « Songes d’une nuit dv » d’altermedia.[/FONT]
La Courneuve > Loisirs > Culture > CinémaMercredi 27 janvier à 19h à Vesoul,
[FONT=Georgia,Bold][FONT=Georgia,Bold][FONT=arial, helvetica, sans-serif] dans le cadre du [/FONT][/FONT][/FONT]FICA, Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul. Le film fait partie de la compétition documentaire.
http://cinemas-asie.com/2010/filmspdf/Documentaires8.pdf
Par ailleurs, le festival propose cette année plusieurs films Vietnamiens, fictions et documentaires.
Bonne journée, -
7 avril 2010 à 19h42 #112759
Je vous informe de la projection du film documentaire
La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive…
de Xuân-Lan GUYOTsamedi 10/04 à 15h au Festival Films de Femmes à Créteil.
Maison des Arts (MAC) Place Salvador Allende, Métro ligne 8 : Créteil Préfecture (Terminus), traverser le centre commercial et sortir porte 25
billets à l’unité (plein tarif 5€, tarif réduit 4€ et scolaire 2,30€)« Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée. Prise dans la tourmente de l’Histoire du Vietnam, elle resta seule le reste de sa vie.
Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village.
Elle c’était ma grand-mère. »Prix du Jury Jeune Public de la compétition premier film – Festival Corsicadoc (Ajaccio).
Prix long métrage documentaire du festival Songes d’une nuit dv, (Paris).Sélectionné aux rencontres du cinéma documentaire (Montreuil) et en compétition aux festivals Docupolis (Barcelone), les Écrans documentaire (Arcueil), Festival International des Cinémas d’Asie, FICA (Vesoul), Festival Jean Rouch, Bilan du film ethnographique (Paris), Films de Femmes (Créteil)
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7 avril 2010 à 20h07 #112762ggrmpf;105265 wrote:Je vous informe de la projection du film documentaire
La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive…
de Xuân-Lan GUYOTsamedi 10/04 à 15h au Festival Films de Femmes à Créteil.
Maison des Arts (MAC) Place Salvador Allende, Métro ligne 8 : Créteil Préfecture (Terminus), traverser le centre commercial et sortir porte 25
billets à l’unité (plein tarif 5€, tarif réduit 4€ et scolaire 2,30€)« Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée. Prise dans la tourmente de l’Histoire du Vietnam, elle resta seule le reste de sa vie.
Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village.
Elle c’était ma grand-mère. »Prix du Jury Jeune Public de la compétition premier film – Festival Corsicadoc (Ajaccio).
Prix long métrage documentaire du festival Songes d’une nuit dv, (Paris).Sélectionné aux rencontres du cinéma documentaire (Montreuil) et en compétition aux festivals Docupolis (Barcelone), les Écrans documentaire (Arcueil), Festival International des Cinémas d’Asie, FICA (Vesoul), Festival Jean Rouch, Bilan du film ethnographique (Paris), Films de Femmes (Créteil)
merci pour l’info:extrêmement interessant ..à suivre..je l’ai noté..mais malheureusement hors festival comment faire?
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8 avril 2010 à 8h44 #112791
Merci pour l’info…ggrmpf….:bye:
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11 avril 2010 à 23h20 #112992mai;105268 wrote:merci pour l’info:extrêmement interessant ..à suivre..je l’ai noté..mais malheureusement hors festival comment faire?
Pour l’instant la réalisatrice privilégie les festivals pour pouvoir rencontrer le public à l’issue des projections. Le film devrait repasser en Juin à Pantin, date à préciser.
Il y a une page facebook sur « la vie sombre… » ou il y a des infos et les dates des projections.
Des associations peuvent aussi organiser des projections spéciales.
Une sortie dvd est prévue, mais la date de sortie n’est pas encore fixée…
à suivre. -
11 avril 2010 à 23h21 #112993mike;105299 wrote:Merci pour l’info…ggrmpf….:bye:
de rien :wink2:
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23 mai 2010 à 21h25 #116759
Bonjour tout le monde.
J’ai fusionné les 2 topics concernant le dernier film de Xuan Lan Guyot.
Une séance avec la présence de la réalisatrice aura lieu à Paris le 29 Mai 2010, organisée par l’UJVF.
plus de précisions ici :Ciné club et cours de cuisine : Inscrivez vous ! | UJVF – Union des Jeunes Vietnamiens de France – Hôi Thanh Niên Viêt Nam tai Phapun article des « ateliers VARANS ici :
Quote:Xuân-Lan Guyot (stage printemps 2002)« La Vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive… »
« Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée. Prise dans la tourmente de l’Histoire du Vietnam, elle resta seule le reste de sa vie. Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village. Elle c’était ma grand-mère. »
Prix du Jury Jeune Public de la compétition premier film – Festival Corsicadoc (Ajaccio).
Prix long métrage documentaire du festival Songes d’une nuit dv, (Paris).Sélectionné aux rencontres du cinéma documentaire (Montreuil) et en compétition aux festivals Docupolis (Barcelone), les Écrans documentaire (Arcueil), Festival International des Cinémas d’Asie, FICA (Vesoul), Festival Jean Rouch, Bilan du film ethnographique (Paris), Films de Femmes (Créteil)
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23 mai 2010 à 21h44 #116765
Hello TLM !
Si vous pouvez aller voir le film, n’hésitez pas. Il faut l’encourager !
Je regrette beaucoup de ne pas pouvoir y aller. Xuân-Lan ( Orchidée printanière ) est la fille d’un copain d’enfance qui réside actuellement en Guyane. Nous sommes comme des frères ….. ( AET de Dalat – VN ). -
12 mars 2011 à 11h25 #132948
Bonjour,
Presque tout est dans le titre. Après une quinzaine de festivals en France et à l’étranger,
« La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive…« , de Xuân-Lan GUYOT sur sa grand mère vietnamienne,
va être projeté Dimanche 20 mars à 16h40 à l’occasion du festival « privés de télé » à la salle Jean Dame, 17 rue Léopold-Bellan 75002 Paris. Métro Sentier.
C’est un gymnase, mais il y a une grande salle de projection à l’intérieur.
Plan : Carte : « Privés de télé ! », mais pas de grand écran ! :: Evous ::L’entrée est gratuite et il y a un vote du public. Venez Nombreux!
La réalisatrice sera présente.Les projections commencent dès 12h, et il y a des films samedi aussi.
Programme complet là : NewsLetterinfos sur le film : La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive.. | Facebook
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12 mars 2011 à 16h05 #132955
Cảm ơn bạn đã thông tin !
Merci pour l’info !
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12 mars 2011 à 17h56 #132961
@ggrmpf 128127 wrote:
Bonjour,
Presque tout est dans le titre. Après une quinzaine de festivals en France et à l’étranger,
« La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive…« , de Xuân-Lan GUYOT sur sa grand mère vietnamienne,
va être projeté Dimanche 20 mars à 16h40 à l’occasion du festival « privés de télé » à la salle Jean Dame, 17 rue Léopold-Bellan 75002 Paris. Métro Sentier.
C’est un gymnase, mais il y a une grande salle de projection à l’intérieur.
Plan : Carte : «*Privés de télé*!*», mais pas de grand écran*! :: Evous ::L’entrée est gratuite et il y a un vote du public. Venez Nombreux!
La réalisatrice sera présente.Les projections commencent dès 12h, et il y a des films samedi aussi.
Programme complet là : NewsLetterinfos sur le film : La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte Ã* la dérive.. | Facebook
Bonsoir,
Merci pour l’info, mais dommage que je ne sois plus parisienne ! :jap:
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27 avril 2011 à 10h00 #134843
Bonjour,
Pour ceux qui sont dans la région parisienne.
Projection de « La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive…« , film documentaire de Xuân-Lan GUYOT sur sa grand mère vietnamienne et la cérémonie du Bốc mộ, suivie d’une discussion sur le montage du film avec la réalisatrice.
Espace 1789 – 2/4 rue Alexandre Bachelet – Saint-Ouen. METRO : Garibaldi« Ce sera l’occasion de voir (ou re-voir pour certains) avec grand plaisir le film de Xuân-Lan, mais aussi de revenir sur les questions de narration et les choix auxquels elle a été confrontée lors du montage, en visionnant aussi une version du montage abandonnée en cours de route, où l’espace et le temps n’étaient pas rassemblés de la même façon. L’occasion de réfléchir ensemble à quelques questions qui traversent toute construction narrative : qu’est-ce qu’on montre de celui que l’on filme et qu’est-ce qu’on ne montre pas ? Garder un fil chronologique ou éclater le récit ? Récit intime…pour quelle distance avec le spectateur ? »
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29 février 2012 à 1h24 #142954
Bonjour à tous,
De prochaines projections de « La Vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive… » ((Ba chìm, bẩy nổi, chín cái lênh đênh…) sont prévues en mars.
Pour les Normands : projection le vendredi 2/03 à 18h15 à Villedieu les Poeles (50) dans le cadre du festival « Doc, Doc, Doc, entrez! »
Doc doc doc – Villedieu cinémaPour les Franciliens : projection le vendredi 7/03 à 19h à la Médiathèque de Noisy-le-grand, dans le cadre de « Sud-est asiatique : un certain regard ». Gratuit sur réservation au 01 55 85 09 10 ou mediatheque(at)ville-noisylegrand.fr. Ville de Noisy: Sud-est asiatique : un certain regard Accès : Espace Michel-Simon / Noisy-le-Grand / Accès et facilités
Programme qui comprend entre autre le très beau « L’Empire du Milieu du Sud » : http://www.noisylegrand.fr/uploads/media/Programme_Sud-est-asiatique_05.pdfEt pour les Tourangeaux, projection le dimanche 25 mars dans la matinée au Festival de Cinéma Asiatique de Tours. cineasia37.
La réalisatrice sera là aux trois projections pour discuter avec le public.
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