› Le Vietnam en France › Vivre en France / Cuộc sống ở France › Que faire en tant que banquier face à un Business Plan
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30 septembre 2008 à 14h25 #4381
Bonjour à toutes et à tous,
Je venais poser une question ne regardant aucunement le Vietnam, sinon je suis un vietnamien actuellement scolarisé à l’Université Lyon 2.
Comme le dit le titre du post, j’ai besoin de votre aide pour la matière CREATION D’ENTREPRISE, où mon groupe joue le rôle de BANQUE face à un plan business.
Nous voyant récemment distribuer les 2 Business Plans et n’ayant pas donc beaucoup de temps pour une fine lecture, nous ne pouvons que tracer quelques idées très vagues de ce que nous aurons à faire.
Souvent, en tant que banque, devant un projet d’affaires, on est supposé de toucher essentiellement le côté financier de celui-ci, en examinant minutieusement les aspects comme: Compte de résultat, bilan, solvabilité, capacité de remboursement, capacité d’endettement, trésorerie, plan de financement, ce pour voir s’il y a problèmes dans les calculs, pour analyser les possibilités de prêt, et les engagements prévus.
Mais sans avoir disséqué les chiffres dans ces 2 Business Plans, je suppose que les prévisions de ceux-ci ont été bien « embellis » pour optimiser la capacité d’emprunt. Alors jusque là, s’impose aussi, presque comme le rôle des Business Angels, le fait d’envisager soigneusement le projet dans sa faisabilité, pour savoir si ce projet peut effectivement permettre au futur entrepreneur d’aboutir aux résultats attendus.
Vous voyez, tout ce que je viens de dire reste trop général et superficiel. Si jamais vous avez des idées sur le travail de banquier en l’occurence, dites les moi en abordant toutes les perspectives possibles, de façon précise, car nous sommes en Economie et Gestion, nous savons un peu tout à priori, mais en fait nous ne savons rien.
Merci d’avance pour votre aide.
Tuan.
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30 septembre 2008 à 18h48 #77535Mr_Kenvisly;66987 wrote:…Vous voyez, tout ce que je viens de dire reste trop général et superficiel. Si jamais vous avez des idées sur le travail de banquier en l’occurence, dites les moi en abordant toutes les perspectives possibles, de façon précise, car nous sommes en Economie et Gestion, nous savons un peu tout à priori, mais en fait nous ne savons rien.
Merci d’avance pour votre aide.
Tuan.
Ah Ah Mr Kenvisly tu réapparais à Lyon !
Alors :welco:en France.
Bon j’espère que NVTL va lire ton post, car il va te faire un cours sur le travail de banquier.:bye: -
30 septembre 2008 à 18h49 #77537Mr_Kenvisly;66987 wrote:Bonjour à toutes et à tous,
Je venais poser une question ne regardant aucunement le Vietnam, sinon je suis un vietnamien actuellement scolarisé à l’Université Lyon 2.
Comme le dit le titre du post, j’ai besoin de votre aide pour la matière CREATION D’ENTREPRISE, où mon groupe joue le rôle de BANQUE face à un plan business.
Nous voyant récemment distribuer les 2 Business Plans et n’ayant pas donc beaucoup de temps pour une fine lecture, nous ne pouvons que tracer quelques idées très vagues de ce que nous aurons à faire.
Souvent, en tant que banque, devant un projet d’affaires, on est supposé de toucher essentiellement le côté financier de celui-ci, en examinant minutieusement les aspects comme: Compte de résultat, bilan, solvabilité, capacité de remboursement, capacité d’endettement, trésorerie, plan de financement, ce pour voir s’il y a problèmes dans les calculs, pour analyser les possibilités de prêt, et les engagements prévus.
Mais sans avoir disséqué les chiffres dans ces 2 Business Plans, je suppose que les prévisions de ceux-ci ont été bien « embellis » pour optimiser la capacité d’emprunt. Alors jusque là, s’impose aussi, presque comme le rôle des Business Angels, le fait d’envisager soigneusement le projet dans sa faisabilité, pour savoir si ce projet peut effectivement permettre au futur entrepreneur d’aboutir aux résultats attendus.
Vous voyez, tout ce que je viens de dire reste trop général et superficiel. Si jamais vous avez des idées sur le travail de banquier en l’occurence, dites les moi en abordant toutes les perspectives possibles, de façon précise, car nous sommes en Economie et Gestion, nous savons un peu tout à priori, mais en fait nous ne savons rien.
Merci d’avance pour votre aide.
Tuan.
Salut Tuan :bye:
Je ne suis pas banquier, mais comme j’ai déjà créé deux sociétés (en tant qu’associé avec mes amis) dans le passé, j’essaie de t’apporter quelques renseignements.
Tous les beaux business plans ne valent pas une vérification pratique des banquiers…
Lorsque tu déposes un business plan chez ton banquier, la première chose qu’il vérifie avant de lire ton dossier est : As-tu déjà été interdit bancaire par la Banque de France ? Si c’est la cas, même ton dossier est du béton, aucune banque ne voudra te prêter de l’argent…
Par la suite, ton banquier regardera d’abord ton profile (formations, diplômes, expériences…) et tes compétences sur l’affaire à monter, le domaine d’activité par rapport à tes concurrents, ton compte de résultat prévisionnel sur 3 ans, ta capacité d’autofinancement et ton apport personnel…
Entre nous, si tu es diplômé d’une grande école de commerce (HEC, ESSEC, Sup de Co de Paris) ou d’une grande école ingénieur (X, Mines de Paris, Central de Paris…) tu auras un atout supplémentaire.
Enfin, un nantissement (hypothécaire) pourra être réclamé si ton banquier ne te connait pas assez et il doute que ton affaire ne marche pas bien…
Surement si ton banquier est un ancien camarade de promotion, le prêt sera beaucoup plus facile à l’obtenir et ta ligne de crédit de trésorerie ainsi que les conditions bancaires seront beaucoup plus intéressantes.
Si tu as d’autres questions, n’hésites pas.
NVTL :jap:
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30 septembre 2008 à 21h08 #77539
Bonsoir Tuân
je me permets de te glisser un petit « coucou » dans ce topic
Bienvenue en France, j’espère que tu vas te plaire à Lyons et que tu réussiras dans tes études
Bonne chance:bye: -
30 septembre 2008 à 22h25 #77541thuong19 wrote:Ah Ah Mr Kenvisly tu réapparais à Lyon !
Alors :welco:en France.
Bon j’espère que NVTL va lire ton post, car il va te faire un cours sur le travail de banquier.:bye:Salut Thuong, merci pour ton accueil. Tu vas bien?
NoiVongTayLon;67008 wrote:Salut Tuan :bye:Salut anh NVTL, ça fait une paie.
Quote:Tous les beaux business plans ne valent pas une vérification pratique des banquiers…Que veux-tu dire exactement par cela en fait, précise un peu
???
Quote:Lorsque tu déposes un business plan chez ton banquier, la première chose qu’il vérifie avant de lire ton dossier est : As-tu déjà été interdit bancaire par la Banque de France ? Si c’est la cas, même ton dossier est du béton, aucune banque ne voudra te prêter de l’argent…Ok, veux-tu parler des fichiers FCC, FICP et Fiben, et encore d’un mauvais fichage possible de l’entreprise ou du futur entrepreneur? Dis-moi, est-il très difficile d’ouvrir un compte, sachant que je l’ai fait en un tour de main chez BNP. Je suppose que la différence consiste en ce qui veut ouvrir ce compte, pour cela un créateur d’entreprise sera examiné avec plus de vigilance n’est-ce pas?
Quote:Enfin, un nantissement (hypothécaire) pourra être réclamé si ton banquier ne te connait pas assez et il doute que ton affaire ne marche pas bien…Tu peux en dire plus. Mon prof a dit que pour les banque le risque accepté est presque 0, qu’elles ne prêtent qu’en n’étant pas confrontées aux risques d’insolvabilité de l’entreprise, et pour ça que je crois que le nantissement paraît inévitable en tout cas ???
Quote:Surement si ton banquier est un ancien camarade de promotion, le prêt sera beaucoup plus facile à l’obtenir et ta ligne de crédit de trésorerie ainsi que les conditions bancaires seront beaucoup plus intéressantes.J’entends mal par ça, éclaire un peu !! Pourrait-on dire qu’un prêt de 100.000 Euros puisse s’adopter par la voie d’une ancienne relation?
Quote:Par la suite, ton banquier regardera [………] ton compte de résultat prévisionnel sur 3 ans, ta capacité d’autofinancement et ton apport personnel…Enfin, précise-moi les travaux exacts à faire par un banquier à propos de ce côté financier. Crois-tu que les chiffres prévisionnels parfois ne disent pas grande chose ou au moins restent à remettre en cause en ce qui concerne leur faisabilité? Car comme j’ai dit, les créateurs d’entreprise, avant de déposer son BP, avaient souvent essayé de dorer celui-ci pour plus de chance de financement.
Crois-tu qu’il faut examiner un peu plus exhaustivement tout le BP pour analyser la justesse de l’attente ???Voilà, j’exige un peu trop
comme réponse ???
Merci d’avance à toi et éventuellement aux autres pour tout secours.
Tuan.
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1 octobre 2008 à 3h08 #77547
Salut, Mr_Kenvisly !
Bon, je connais bien ca… J;ai fait pas mal de choses comme cela, a la fac, et je vais te dire comment je vois les choses…
Vous etes donc la banque, et vous devez evaluer un business plan.
En plus de ce que t’a dit NoiVongTayLon, je te suggere de faire attention aux points suivants (et bien sur, garde en tete que les business plan sont souvent enjolives, comme tu l’as bien souligne) :
– profil des entrepreneurs = c’est pas negligeable, meme pour les banquiers. Les profils doivent non seulement etre bons, mais aussi et surtout complementaires. Si tu n’as que des specialistes en finance, ou que des prospecteurs de marche dans tes entrepreneurs, dis-toi que le projet a quand meme moins de chances d’aboutir que si l’on a des poly-competences
– clarte du projet = parce que si le business plan est bien fichu, mais que les objectifs sont vagues (activite bien definie), c’est que tu as des mecs peut-etre bons pour les previsions et les calculs, mais mauvais pour la vision des choses et l’organisation. Et ca, c’est fatal…
– chaine de valeur = deja, le business plan doit mettre en avant TOUTE LA CHAINE, de l’amont vers l’aval. Cela veut dire que l’on doit voir tout ce que fait la societe. Mais surtout, on doit identifier clairement OU SE TROUVE LA VALEUR AJOUTEE. Exemple tout bete : une societe de distribution doit apporter de la valeur dans la logistique, forcement (au moins). Darty apporte beaucoup de valeur dans le service apres-vente… Bref, c’est souvent evident, mais des fois, ca l’est moins. Mais cela permet surtout de voir si l’activite est rentable ou non, si la valeur ajoutee est rare ou non. Si les entrepreneurs savent quel est leur point fort ou non…
– evaluation du SWOT (ou LCAG, comme tu veux) = ca, on n’y echappe pas. Meme les financiers reconnaissent que c’est indispensable. Les forces/faiblesses, opportunites/menaces doivent etre identifies… et pertinents… C’est quand meme surtout grace a cet outil que l’on voit si un projet tient la route ou non…
– previsions a 1, 2 et 3 ans = les financiers se doivent de regarder ces tableaux, et d’evaluer surtout si c’est realisable ou non. C’est facile de tricher ici, alors les evaluateurs doivent passer un peu de temps dessus. Parce que si la societe devient rentable des le mois numero 3, c’est soit 1) un miracle (investissons, investissons !!!), soit 2) un business plan bidonne…
– evaluation des couts = tout doit etre compris. Si le projet de service/distribution ne compte pas de budget pour l’essence, la, tu vas avoir le droit de tirer un peu la tronche… Il faut donc tout compter, de maniere concrete et sans tricher. A partir de la, il faut faire la balance entre les rentrees d’argent et les depenses. Si les entrepreneurs assurent qu’ils peuvent se passer de salaire pendant les deux premieres annees, c’est pas credible. Ou alors, ce n’est qu’un projet « complementaire » d’une autre activite… Et la, il faut s’inquieter…
– soutiens et contacts = c’est important aussi, mine de rien. C’est toujours bon d’avoir du soutien lorsque l’on monte un projet. Les associations, agences, Etat, professionnels, enseignants-chercheurs, compagnies deja bien implantees… De meme, avoir deja des relations avec les fournisseurs ou clients (le cas echeant) est gage de confiance.
Bon, c’est rapide, et il y a plein d’autres choses a prendre en compte… Mais j’espere deja que tu as une bonne base, desormais, pour evaluer les business plan…
Bon courage !
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1 octobre 2008 à 5h47 #77550Mr_Kenvisly;67012 wrote:Que veux-tu dire exactement par cela en fait, précise un peu
???
Les banquiers, comme leurs surnoms « serpent = pas de coui…lles, pas de risques, grande gueu…le », n’acceptent rarement un mauvais futur entrepreneur qui risque de faire perdre leurs argents (par contre certains ont réussi à perdre des milliards d’euros à leurs banques…:bigsmile:)
Mr_Kenvisly;67012 wrote:Ok, veux-tu parler des fichiers FCC, FICP et Fiben, et encore d’un mauvais fichage possible de l’entreprise ou du futur entrepreneur? Dis-moi, est-il très difficile d’ouvrir un compte, sachant que je l’ai fait en un tour de main chez BNP. Je suppose que la différence consiste en ce qui veut ouvrir ce compte, pour cela un créateur d’entreprise sera examiné avec plus de vigilance n’est-ce pas?Ce n’est pas le problème de création d’un compte bancaire qui pose. En France, tous les créateurs d’entreprise, tous les personnes physiques ou morales, même ceux qui sont fichés à la Banque de France, auront quand même le droit de créer un compte bancaire pour sa future société et pour eux, ce qu’on appelle « le droit de compte« …(C’est la Banque de France qui désignera la banque et l’agence pour l’ouverture de ce compte bancaire).
Les banquiers en revanche n’aiment pas prêter de l’argent à ceux qui sont déjà fichés dans ces genres de fichiers de la Banque de France.
Mr_Kenvisly;67012 wrote:Tu peux en dire plus. Mon prof a dit que pour les banque le risque accepté est presque 0, qu’elles ne prêtent qu’en n’étant pas confrontées aux risques d’insolvabilité de l’entreprise, et pour ça que je crois que le nantissement paraît inévitable en tout cas ???D’une manière générale, les banquiers demandent d’offcice des garanties pour les prêts, que ce soit une maison, un bien immobilier/mobilier, des portefeuilles valeurs mobilières… car ils aimeront bien récupérer leurs sous en cas de pépins…
Mr_Kenvisly;67012 wrote:J’entends mal par ça, éclaire un peu !! Pourrait-on dire qu’un prêt de 100.000 Euros puisse s’adopter par la voie d’une ancienne relation?Franchement ça aide beaucoup dans les relations bancaires !! Que ce soit une relation amicale, politique ou familiale…Pourtant aucun cours de banque et finance indique cela…
Je connais particulièrement un ami, par ses relations, obtenait une ligne de crédit de trésorerie de 100 millions de francs (à l’époque) après un déjeuner d’ « affaire » avec son ancien camarade de promotion.
Mr_Kenvisly;67012 wrote:Enfin, précise-moi les travaux exacts à faire par un banquier à propos de ce côté financier. Crois-tu que les chiffres prévisionnels parfois ne disent pas grande chose ou au moins restent à remettre en cause en ce qui concerne leur faisabilité? Car comme j’ai dit, les créateurs d’entreprise, avant de déposer son BP, avaient souvent essayé de dorer celui-ci pour plus de chance de financement.Les chiffres ne valent rien !! Les banquiers savaient très bien ! Dans 95% des cas, les chiffres sont irréalistes et gonflés !
Mr_Kenvisly;67012 wrote:Crois-tu qu’il faut examiner un peu plus exhaustivement tout le BP pour analyser la justesse de l’attente ???Ils regardent en diagonale ton BP ! Les chiffres ? ils s’en moquent un peu. Ce qu’ils veulent retenir :
– Qui es-tu ?
– Qu’as-tu fait avant ?
– Que veux-tu faire maintenant ?
– Connais-tu bien ce domaine d’activité ?
– Quels sont les concurrents sur les marchés ?
– Combien mets-tu comme apport personnel ? (espèce et immobilier)
– Survivras-tu après 6 mois, un an… ?
Tuan.[/quote]NVTL :jap:
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2 octobre 2008 à 11h08 #77663
Merci à vous 2 NVTL et BenP,
Vos renseignements m’ont servi de bonnes orientations. Je vais m’approfondir un peu sur vos explications.
Mon prof nous a dit de dresser une grille d’analyse pour ces 2 Business Plan sans rien préciser. Je suppose que cette grille ressemble un peu de celle que font souvent les banquiers pour surveiller la situation des entreprises avant de penser à accorder un prêt.
Qu’entendez-vous par cette grille ?
Merci encore.
Tuan.
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2 octobre 2008 à 12h38 #77672Mr_Kenvisly;67143 wrote:Merci à vous 2 NVTL et BenP,
Vos renseignements m’ont servi de bonnes orientations. Je vais m’approfondir un peu sur vos explications.
Mon prof nous a dit de dresser une grille d’analyse pour ces 2 Business Plan sans rien préciser. Je suppose que cette grille ressemble un peu de celle que font souvent les banquiers pour surveiller la situation des entreprises avant de penser à accorder un prêt.
Qu’entendez-vous par cette grille ?
Merci encore.
Tuan.
Bonjour Tuan,
Pour établir cette grille d’analyse, tu peux dresser un tableau :
En colonne : les réponses selon ton analyse du BP et celles-ci peuvent être des réponses courtes du genre (à sélectionner suivant les questions à poser) :
– Non,
– Oui,
– Point Faible,
– Point Fort,
– Sans Objet,
– Absence d’infos,
– Moins bien que les concurrents,
– Aussi bien que les concurrents,
– Meilleur que les concurrents,
– etc…
Tu pourras ensuite cocher dans ces colonnes les réponses à des questions, en ligne, dont tu trouveras ci-après un échantillon (à compléter et approfondir) :
1) Analyse de faisabilité :
– S’agit-il un projet bien défini ?
– Etude financière est-elle présentée ?
– Le délai de récupération de l’autofinancement est-il raisonnable ?
– S’agit-il une équipe de créateurs dotée des compétences nécessaires ?
– Les principes de gestion de base sont bien évoqués dans le concept du BP ?
2) Etude de marché :
– Capacité et stratégie commerciale des créateurs pour faire face aux concurrents ?
– Quels sont les concurrents potentiels et directs ?
– Quelles sont les forces de vente des créateurs ?
3) Capacité de management :
– Le créateur est-il apte à manager son affaire ? Sa formation ? Ses expériences ?
– Quelle est la composition des futurs dirigeants ? Structure de l’organisation ?
– Le créateur a-t–il des relations avec les entreprises externes ?
– Le créateur a-t-il déjà des clients potentiels et/ou un carnet de commandes ?
– Le créateur a-t-il des capacités et de l’expérience pour exploiter ses ressources ?
4) Savoir Faire (technologie) :
– Quels sont les développements envisagés et les capacités de la future société ?
– Quels sont les concurrents directs et leurs compétences technologiques ?
– La société prévoit-elle un service de recherche et développement ?
5) Maîtrise des ressources :
– Le budget prévisionnel est-il raisonnable et adéquat avec le projet décrit ?
– La société maitrise-t-elle des coûts et des charges ?
– Y-a-t-il des risques de levée des fonds supplémentaires pour atteindre l’objectif ?
6) Force de vente :
– Quel est le timing d’introduction sur le marché ?
– Quel est sa stratégie et ses avantages concurrentiels ?
– Quelle est la capacité de l’ordonnancement et la synchronisation des demandes / fabrications
– Les produits sont-ils soumis aux normes et aux exigences de l’état européen ?
– Quel est son réseau de distribution ?
– Quel sont les conditions et délais de paiement accordés par les fournisseurs ?
– Quelle est sa gestion financière et sa planification stratégique ?
– Quelles sont les relations et les conditions de ventes offertes aux clients ?
Voilà, j’espère d’avoir répondu en partie ta question.
Bon courage à toi.
NVTL :bye: -
2 octobre 2008 à 19h58 #77691
Huynh NVTL,
Cam on huynh rat nhieu
. C’était précieux ce que tu m’a donné.
Pour l’instant je ne peux digérer que ça. Je me renseignerai un peu plus sur ça demain auprès de profs pour savoir exactement les instructions.
A propos, dis-moi par quels mots clés tu as trouvé cet exemple, parce que moi j’ai essayé mais presque rien trouvé ??
Tuan.
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3 octobre 2008 à 6h01 #77711
En l’occurrence, je crois bien que NVTL s’est donné le mal de te l’écrire, cette liste.
Sinon, il aurait sans aucun doute donné ses sources.
Merci NVTL, elle est bien, ta liste.
Dans la maîtrise des ressources, je mettrais aussi les risques sur les intrants, même si c’est plus d’ordre opérationnel.
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4 octobre 2008 à 19h35 #77829Quote:Huynh NVTL,
Cam on huynh rat nhieu
. C’était précieux ce que tu m’a donné.
Pour l’instant je ne peux digérer que ça. Je me renseignerai un peu plus sur ça demain auprès de profs pour savoir exactement les instructions.
A propos, dis-moi par quels mots clés tu as trouvé cet exemple, parce que moi j’ai essayé mais presque rien trouvé ??
Nemchua wrote:En l’occurrence, je crois bien que NVTL s’est donné le mal de te l’écrire, cette liste.Sinon, il aurait sans aucun doute donné ses sources.
Merci NVTL, elle est bien, ta liste.
Dans la maîtrise des ressources, je mettrais aussi les risques sur les intrants, même si c’est plus d’ordre opérationnel.
:thanks:
:punish::punish::punish::punish::punish::punish:
🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
@ Huynh Ton Hao:
:jap: :jap: :jap: :jap: :jap::bye:.
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4 octobre 2008 à 20h49 #77832
salut Mr Kenvisly,
c’est pas moi qui ai écrit, c’est Nem Chua.
Ca manque de rigueur tout ça, si t’es banquier, je ne te confierai pas mes sous. -
4 octobre 2008 à 21h33 #77833thuong19;67342 wrote:salut Mr Kenvisly,
si t’es banquier, je ne te confierai pas mes sous.Bonsoir anh Thuong, Tuân…
tu préfèrerais les confier à une banque américaine?:rofl:il paraît que les vietnamiens ne font pas d’emprunt bancaire… ils paient cash pour l’achat de leur maison… (selon les dires d’un étudiant vietnamien que je viens de rencontrer) c’est vrai ça?
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4 octobre 2008 à 21h58 #77835thuong19;67342 wrote:salut Mr Kenvisly,
c’est pas moi qui ai écrit, c’est Nem Chua.
Ca manque de rigueur tout ça, si t’es banquier, je ne te confierai pas mes sous.Chú Thường, si mon erreur a pu te racoler, mon truc Marketing par Scandale est pas mal
. Et comme j’entends le cling cleng de tes sous, je rattrape tout promptement, viens chez moi donc, je valoriserai chaque centime de ta confiance
. Tu y réfléchis ?
A propos du sujet, je te donne une citation de Mark Twain:
Un banquier te prête un parapluie par beau temps et te le reprend lorsqu’il commence à pleuvoir.
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5 octobre 2008 à 5h20 #77848
Bonjour Tuan :bye:
Comment ça va ?
Ne t’inquiètes pas, je ne suis jamais rancunier et je respecte bien toutes les pensées des autres :jap:
J’ai tardé à te répondre par ce que je suis un peu débordé en ce moment. De plus, NemChua t’a déjà répondu, Merci NemChua :bigsmile::friends:
Mr_Kenvisly;67345 wrote:Chú Thường, si mon erreur a pu te racoler, mon truc Marketing par Scandale est pas mal. Et comme j’entends le cling cleng de tes sous, je rattrape tout promptement, viens chez moi donc, je valoriserai chaque centime de ta confiance
. Tu y réfléchis ?
A propos du sujet, je te donne une citation de Mark Twain:
Un banquier te prête un parapluie par beau temps et te le reprend lorsqu’il commence à pleuvoir.
Exactement !
Mais je ne pense pas que Thuong va te confier ses pensions de retraite pour placer en investissement Long Terme..:lol:NVTL :jap:
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5 octobre 2008 à 16h57 #77888chantalngoc;67343 wrote:il paraît que les vietnamiens ne font pas d’emprunt bancaire… ils paient cash pour l’achat de leur maison… (selon les dires d’un étudiant vietnamien que je viens de rencontrer) c’est vrai ça?
Pas du tout.
Les emprunts se font soit à la banque soit chez les prêteurs sur gages (dịch vụ cầm đồ), et à des taux tout-à-fait usuraires. La banque prête aujourd’hui à autour de 18% par an, les prêteurs sur gage ces temps-ci souvent jusqu’à 2% par mois, soit près de 27% par an. On imagine ce que ça pèse sur n’importe quel emploi –il n’y a guère que la mafia et la bourse pour rapporter de quoi payer ces intérêts. (L’une des deux à coup sur) (Pas la bourse)
C’est d’ailleurs une cause de faillite fréquente: on ne fait pas la différence entre emprunter pour produire (et donc faire un emprunt solvable) ou non (ce qui demande normalement une source de revenus solide pour le rendre solvable).
J’ai récemment acheté la maison de mon voisin. Il l’avait construite entièrement à crédit et vivait simplement dedans sans s’occuper de la rembourser. Quand ses créanciers sont venus lui serrer le cou, il nous a suppliés de la lui acheter pour le tirer de là. –On se retrouve dans le cas que DédéHeo décrit de livret rouge intransmissible parce qu’une fois que la banque a son blé, elle bloque les procédures.
Même dans le business, il y a pour beaucoup une tentation forte de « fuite en avant », voire une forme de gearing, où on emprunte ailleurs pour pouvoir rembourser le principal d’un emprunt antérieur, et où pour montrer qu’on est solvable on affiche sa prétendue richesse. (grosse voiture, téléphone dernier cri, plein de signes qui si on lit entre les lignes peuvent justement vouloir dire qu’on surchauffe)
Seulement voilà, dans ces affaires, il y a pas mal de casse. J’ai deux exemples sous les yeux rien que dans ma ville de province et ce depuis le début de la semaine. L’une qui avait tenté d’emprunter à la banque puis tout autour d’elle pour financer le stock de meubles chics de son magazin avait commencé à vivre sur un grand pied, montrant que l’argent lui venait facilement et invitant chacun à partager ce mode de vie enviable en entrant dans sa spirale ascendante –la spirale s’est révélée descendante le jour où on est venu lui demander son du. L’autre, qui avait employé l’argent de la banque au titre d’un projet de bateau pour son confort très ostentatoire, triché sur ce projet et montré qu’il pouvait dégager vite des revenus, s’est retrouvé bien ennuyé quand il a monté son propre bateau sur ses propres fonds et que la banque lui a refusé le prêt. Il se retrouve à essayer de vendre un bateau pour sauver l’autre.
Non, les Vietnamiens usent et abusent de l’emprunt. Malheuresement, si tout le monde sait compter, peu savent calculer.
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5 octobre 2008 à 19h08 #77890
Merci Nem Chua pour toutes ces précisions, peut être que mon étudiant ( l’ami de fac mon fils ) voulait il dire qu’il valait mieux payer cash qu’emprunter, car ces taux sont exhorbitants…
quoique lorsque ma mère avait emprunté pour créer son commerce, dans les années 60, c’était de cet ordre là ( taux d’intérêt à 24%) -
5 octobre 2008 à 19h19 #77892chantalngoc;67405 wrote:Merci Nem Chua pour toutes ces précisions, peut être que mon étudiant ( l’ami de fac mon fils ) voulait il dire qu’il valait mieux payer cash qu’emprunter, car ces taux sont exhorbitants…
quoique lorsque ma mère avait emprunté pour créer son commerce, dans les années 60, c’était de cet ordre là ( taux d’intérêt à 24%)Bonsoir Chantalngoc :bye:
En effet, à ce taux là, c’est un taux d’usure…Il vaut mieux investir en 100% fonds propres et réduire maximum les charges fixes…
Je me rappelle qu’en 1979, les taux au jour le jour (TJJ) du marché monétaire suisse étaient négatifs pendant plusieurs jours à la suite d’une intervention massive de la banque nationale suisse sur le marché des changes pour enrayer l’appréciation du franc suisse…
NVTL :jap:
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5 octobre 2008 à 19h37 #77895Mr_Kenvisly;67345 wrote:Un banquier te prête un parapluie par beau temps et te le reprend lorsqu’il commence à pleuvoir.
je ne sais pas comment ça se passe au Vietnam, mais ici à Montpellier je remarque que les commerces surtout les bars, librairies et quelques petits commerce de luxe plient boutique et qu’à la place s’ouvrent des banques en 1er, puis des salons de coiffures en 2 d, et des boulangeries;dans un quartier ( « les arceaux ») en l’espace de 2 ans se sont ouvertes 3 banques dont 2 à la place de 2 bars restaurants, et 3 salons de coiffure.
je suis toujours restée perplexe devant ce phénomène, et je me dis que les gens, même s’ils se plaignent tout le le temps, doivent avoir BEAUCOUP d’argent pour qu’il y ait autant d’agences bancaires qui se créent. -
5 octobre 2008 à 19h40 #77896NoiVongTayLon;67407 wrote:….Je me rappelle qu’en 1979, les taux au jour le jour (TJJ) du marché monétaire suisse étaient négatifs pendant plusieurs jours à la suite d’une intervention massive de la banque nationale suisse sur le marché des changes pour enrayer l’appréciation du franc suisse…
Non pas plusieurs jours, mais plusieurs années ! Cela concernait les avoirs des étrangers ne résidant pas en Suisse. Ce n’était pas la BNS qui était intervenue mais un règlement fédéral.
Dans le même ordre d’idée, actuellement, il est d’ailleurs toujours pratiquement impossible pour un étranger non résident d’acheter une propriété immobilière. Bien sûr, il existe des hommes de paille … Tiens, cela me rappelle quelque chose par rapport au Vietnam. -
6 octobre 2008 à 3h40 #77912NoiVongTayLon;67407 wrote:En effet, à ce taux là, c’est un taux d’usure…
Tout-à-fait.
Un prêt à intérêt n’est supportable que si ton projet te permet de dégager au minimum de quoi en vivre plus le taux d’intérêt. Et un projet sur fonds propres ne peut se faire que si tu as les fonds:friends:. Le prêt est donc utile au projet, et l’intérêt n’est justifié que tant qu’il motive le créancier; au-delà de ça, il gêne les projets.
Mentionnons en passant pour remettre les choses à leur place que le terme d’usure tel qu’interdit dans la Bible voulait en fait dire « prêt à intérêt », quel que soit le taux. Mais les intérêts (haha, jeu de mots) des créanciers ont su éroder ce sens, bien sur, qu’est-ce qui résiste aux intérêts des puissants?
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6 octobre 2008 à 20h43 #77973Nem Chua;67428 wrote:Tout-à-fait.
Un prêt à intérêt n’est supportable que si ton projet te permet de dégager au minimum de quoi en vivre plus le taux d’intérêt. Et un projet sur fonds propres ne peut se faire que si tu as les fonds:friends:. Le prêt est donc utile au projet, et l’intérêt n’est justifié que tant qu’il motive le créancier; au-delà de ça, il gêne les projets.
Mentionnons en passant pour remettre les choses à leur place que le terme d’usure tel qu’interdit dans la Bible voulait en fait dire « prêt à intérêt », quel que soit le taux. Mais les intérêts (haha, jeu de mots) des créanciers ont su éroder ce sens, bien sur, qu’est-ce qui résiste aux intérêts des puissants?
Je suis d’accord.
Mais je suppose que cette usure n’est pas ce qui est de très étonnante pour le Gouvernement, d’ailleurs qu’elle s’inscrit dans une certaine mesure des solutions visant à freiner l’inflation, par le mécanisme de restreinte de la consommation. Taux d’intérêt élevé, les gens ont plus tendance au dépôt d’argent et non aux dépenses, la circulation de la masse de monnaie baisse, de même pour les transactions, donc s’augmente la demande de l’argent, et lorsque la Banque centrale ne fait pas imprimer/injecter de l’argent, le manque pourrait peu à peu faire baisser les prix. Certes, le revers de cela est manifeste pour les activités d’investissement. Pourtant, les investissements mal calculés peuvent venir renforcer l’inflation, et à long terme, dégrader le développement durable du pays.
Evidemment, ma compréhension se fait de façon assez subjective et ne tient pas encore compte d’autres contraintes
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Tuan :bye:.
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7 octobre 2008 à 10h24 #78011
Oui, pour développer le revers que tu évoques, pour tenir des taux élevés, il faut essentiellement prêter à un taux élevé, et donc si les emprunteurs/investisseurs ont des projets performants, or ce n’est possible que si ces projets savent vendre, donc si on en consomme les ventes.
Les états peuvent régler un taux directeur qui va inciter les banques à le suivre par le biais du marché, mais il ne peut le faire que tant qu’il sait soit prêter (ce qui dépend donc de la consommation) soit lever l’impôt, ce qui dépend souvent aussi de la consommation (bien qu’on sache imposer d’autres choses que du PIB).
Quant à injecter de l’argent, c’est essentiellement le secteur privé qui le crée (!) en engrenant justement le prêt à l’intérêt (ça demande à être développé ailleurs) et ses objectifs n’ont rien à voir avec les fonctions sociales de l’argent en tant que moyen d’échange, et donc avec l’inflation.
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7 octobre 2008 à 15h09 #78018Nem Chua;67536 wrote:Quant à injecter de l’argent, c’est essentiellement le secteur privé qui le crée (!) en engrenant justement le prêt à l’intérêt (ça demande à être développé ailleurs) et ses objectifs n’ont rien à voir avec les fonctions sociales de l’argent en tant que moyen d’échange, et donc avec l’inflation.
Bonjour Nem Chua,
j’ai visionne recemment sur youtube un petit document pedagogique a ce sujet (recherche : money as debt) particulierement interessant.Amicalement. :jap:
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7 octobre 2008 à 19h14 #78026Mr_Kenvisly;67497 wrote:Je suis d’accord.
Mais je suppose que cette usure n’est pas ce qui est de très étonnante pour le Gouvernement, d’ailleurs qu’elle s’inscrit dans une certaine mesure des solutions visant à freiner l’inflation, par le mécanisme de restreinte de la consommation. Taux d’intérêt élevé, les gens ont plus tendance au dépôt d’argent et non aux dépenses, la circulation de la masse de monnaie baisse, de même pour les transactions, donc s’augmente la demande de l’argent, et lorsque la Banque centrale ne fait pas imprimer/injecter de l’argent, le manque pourrait peu à peu faire baisser les prix. Certes, le revers de cela est manifeste pour les activités d’investissement. Pourtant, les investissements mal calculés peuvent venir renforcer l’inflation, et à long terme, dégrader le développement durable du pays.
Evidemment, ma compréhension se fait de façon assez subjective et ne tient pas encore compte d’autres contraintes
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Tuan :bye:.
Bonjour Tuan,
Il n’est jamais bon de voir les taux d’intérêt monter en flèche car cela montre qu’une surchauffe d’économie et en générale les Banques Centrales n’aiment pas du tout cela.
Un raisonnement simple sans entrer dans les modèles macroéconomiques ou microéconomiques, les banques prêtent de l’argent toujours avec des taux d’intérêt supérieurs aux taux de rémunération des épargnes.
Bien que les taux d’épargne soient élevés et incitent les particuliers à mettre de l’argent à la banque pour avoir des intérêts attrayants, mais d’autre part les emprunteurs ne peuvent plus supporter les taux d’intérêt trop élevés pour réaliser leurs projets, leurs investissements…de ce fait ils ne peuvent plus emprunter de l’argent. Les banques possèderont donc trop de liquidité à placer et auront du mal à trouver un équilibre monétaire.
De plus, quand il y a trop d’épargne, cela va freiner la consommation et ralentir la production, c’est mauvais pour l’économie d’échelle du pays.
De surcroit, la courbe des taux sera renversée, on retrouve les taux courts sont largement supérieurs aux taux longs. Ce phénomène ne peut perdurer longtemps et ce sera le rôle de la Banque Centrale de surveiller la masse monétaire M3 et de faire baisser les taux directeurs pour conserver l’équilibre.
Une observation simple : Quand les taux montent, les prix de l’obligation baisse…
Dans un pays avec des taux d’intérêt trop élevés, ce n’est jamais un bon signe pour son économie et son système monétaire.
Mais bon, cela n’est que mon propre avis, les experts économistes vont démontrer le contraire…
NVTL :jap:
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8 octobre 2008 à 5h25 #78036NoiVongTayLon;67555 wrote:… les experts économistes vont démontrer le contraire…
Cela ne pose absolument aucun problème, les experts économistes sont capables de démontrer tout et son contraire dans le même texte.
PS
J’ai la faiblesse de penser que je sais de quoi je parle, j’ai fait des études d’économie, je n’en suis pas trop fier… -
8 octobre 2008 à 7h40 #78039abgech;67566 wrote:
PS
J’ai la faiblesse de penser que je sais de quoi je parle, j’ai fait des études d’économie, je n’en suis pas trop fier…pourquoi dites vous cela Abgech?
au contraire je trouve que c’est un + de faire des études d’économies
moi j’aimerai bien comprendre ce qui se passe dans le monde de la finance, car qu’on le veuille ou non, pour vivre il faut de l’argent
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8 octobre 2008 à 8h00 #78042chantalngoc;67569 wrote:…au contraire je trouve que c’est un + de faire des études d’économies…
C’est sans doute parce tu n’en as pas fait que tu trouves cela sérieux.
La réalité, c’est 100 % de verbiage, de dissertations sur des nuances de gris, « d’équations » mathématiques qui ne paraissent savantes qu’à ceux dont la culture mathématique est mince, même si, comme s’est mon cas, on se spécialise en économétrie (math appliquées à l’économie).
Pour être plus concret, j’ai une double formation. J’ai mis 5 ans à obtenir un diplôme d’ingénieur en suant sang et eau.
J’ai mis 4 ans à obtenir une maitrise en économétrie tout en travaillant à 80 % (dans mon boulot d’ingénieur), la plupart du temps je n’assistais pas aux cours, me contentant de faire les TP et de potasser les polycopiés 15 jours avant de réussir les examens. C’est dire le sérieux relatif des deux formations. -
8 octobre 2008 à 8h29 #78045
ce n’est pas du sérieux des études que je voulais parler, c’est d’avoir des outils pour comprendre le monde de la finance
je me suis rendue compte depuis bien longtemps d’ailleurs, qu’avoir des notions d’économie ne m’auraient pas fait de mal, bien au contraire. -
8 octobre 2008 à 9h46 #78051chantalngoc;67569 wrote:moi j’aimerai bien comprendre ce qui se passe dans le monde de la finance, car qu’on le veuille ou non, pour vivre il faut de l’argent
Bonjour Chantal,
Me croireriez-vous si je vous disais qu’en Europe il est plus facile de gagner de l’argent que d’en dépenser intelligemment.Vous me prenez pour un idiot,n’est-ce pas?Vous n’avez pas tort mais je ne peux vous donner raison.
La bourse est très volatile en ce temps d’incertitude et j’en profite pour remplir ma caisse pour en dépenser au Vietnam l’été prochain.La masse d’argent étant constant,s’il y a des perdants ici,il y a des gagnants ailleurs.
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8 octobre 2008 à 9h49 #78053chantalngoc;67569 wrote:moi j’aimerai bien comprendre ce qui se passe dans le monde de la finance, car qu’on le veuille ou non, pour vivre il faut de l’argentchantalngoc;67575 wrote:je me suis rendue compte depuis bien longtemps d’ailleurs, qu’avoir des notions d’économie ne m’auraient pas fait de mal, bien au contraire.
ChantalNgoc, le probleme de l’economie en general, et de la finance en particulier, c’est que rien n’est absolu… Abgech te le dit tres bien : c’est plus du verbiage que du vrai calcul rigoureux…
Je pense que lorsqu’une personne a enfin compris que… l’on ne peut rien comprendre en economie… alors cette personne a… tout compris !!!
En clair : il faut rester lucide et etre convaincu que l’economie et la finance n’apportent rien de vraiment concret, sur le plan theorique.
A moins de vraiment bosser a fond dedans, et de ne pas rester dans un secteur trop large, l’economiste ou le financier n’est pas capable d’en faire plus que toi, ChantalNgoc ! Tu peux meme etre convaincue que tu serais capable d’en faire largement autant qu’un paquet d’economistes et de politiciens…Si tu sais deja calculer, que tu as un peu de logique, et du sang-froid, la finance ne t’apprendra rien de plus…
Et qu’on ne me parle pas de l’argument comme quoi « oui, mais il y a des gens qui arrivent quand meme a se faire du pognon grace a la finance… c’est bien la preuve que la finance sert a quelque chose et que la comprendre apporte un plus ! »…
C’est un argument plus risible qu’autre chose… Je ne me donne pas la peine de justifier car ca me parait evident… mais je suis neanmoins pret a le faire au besoin (on ne sait jamais…)
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