Aller au contenu

[livre] DONG THU HUONG dans " le monde 2"

Discussions générales sur le Vietnam La Culture au Vietnam [livre] DONG THU HUONG dans " le monde 2"

  • Ce sujet est vide.
Vous lisez 19 fils de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #3755

      Dans  » Le monde 2 « du Samedi 24 mai, cet article sur DUONG THU HUONG:

      Duong Thu Huong, inflexible plume – Le Monde 2 – Le Monde.fr

      Duong Thu Huong, inflexible plume
      LE MONDE 2 | 22.05.08 | 19h08 •

      e.gif n 1991, pendant sa détention dans une prison pour détenus politiques près d’Hanoï, Duong Thu Huong eut la surprise de recevoir la visite du ministre de l’intérieur vietnamien, Mai Chi Tho. Il l’interpella : « Vous osez vous opposer au parti ! – Comment définissez-vous le parti ? » Il parut abasourdi par sa question. Elle poursuivit : « Voilà comment je vois le parti : plus de deux millions de communistes se résument en un comité central composé de trois cents personnes. Puis les trois cents se concentrent en un bureau politique de treize têtes. Si au-dessus de tout ce monde se trouvent treize imbéciles et treize vicieux, il n’y a plus aucune raison pour que je reste loyale au parti. Le parti n’est pas Dieu vivant dans les cieux. Le parti est ce groupe des treize. Et en ce moment, je ne vois que treize salauds. Pourquoi devrais-je observer une quelconque loyauté envers eux ? » Sans qu’elle le sache, des marchandes de légumes venaient alors déposer des colis pour elle dans les commissariats d’Hanoï. Elles n’avaient jamais lu ses livres, et pour cause : elles ne savaient pas lire. Elles savaient seulement que cette femme était prête à payer le prix de son choix de « hurler la souffrance du peuple ».
      empty.gifJ’avais découvert ses romans au hasard des recherches en crabe que j’effectuais sur le mien, consacré au souvenir de la guerre d’Indochine. De livre en livre, j’avais senti naître une de ces fraternités stellaires que la littérature installe entre des êtres qui ne se connaissent pas et, sans doute, ne se rencontreront jamais. Son idée que dans les guerres du Vietnam tout le monde avait été vaincu, vainqueurs compris, m’offrit une voie d’accès à la souffrance que j’avais observée si souvent chez les anciens combattants des deux bords. Les politiques peuvent être de bons, de convaincants marchands d’idéaux, et sur sa terre ils s’étaient déchaînés : l’idéal gaulliste de restauration impériale, l’idéal communiste (au nord), l’idéal nationaliste (au sud), l’idéal des « Américains bien tranquilles » – tous ces idéaux avaient produit sur cette terre boueuse, comme lui disait sa grand-mère quand elle était enfant, « des fleuves de sang et des montagnes d’os ». « Les grands peuples, écrit-elle quelque part, sont ceux qui savent regarder la vérité en face » – à cette aune, Vietnamiens et Français se tenaient par la barbichette, les uns étouffés de silence, les autres accablés de mensonges. « Vietnamiens et Français se ressemblent, dit-elle, nous sommes sentimentaux, susceptibles et coquets. » Cela fait des peuples qui savent mourir mais qui ont du mal à vivre.
      Je lui avais adressé une lettre par l’entremise de son éditeur américain. Je lui racontais que, dans une soirée du PEN club – une association internationale d’écrivains qui la soutient depuis longtemps – de New York où elle avait été invitée, j’avais lu quelques pages de son extraordinaire Terre des oublis. Notre soirée s’intitulait « Voix bannies » et des écrivains du monde, le Nobel nigérian Wole Soyinka en tête, avaient déposé leur ego au vestiaire pour lire des textes d’auteurs en prison, assignés à résidence, privés de voyage – bref, « empêchés » pour une raison qui n’était pas de convenance. A cette époque, en 2005, Duong Thu Huong n’était pas sortie de son pays depuis dix ans – et son unique voyage à l’étranger avait eu lieu en France, en 1994. Placée en résidence surveillée, elle avait depuis longtemps adopté ce qu’elle appelle « la liberté chimérique » de l’écrivain, celle de l’esclave Esope, plus puissante que les libertés apparentes mais qui le voue à la solitude et au rejet.
      Epiée, entourée de mouchards, interdite de publication dans son propre pays, ses amis emprisonnés, ses visiteurs espionnés, expulsés, elle vivait en exil chez elle, ayant inventé au cœur de son pays blessé un pays qu’elle habitait seule. « Pourquoi te bats-tu pour ces Vietnamiens qui n’en valent pas la peine ? », lui demandait alors son fils Minh, et elle répondait : « Je ne le fais pas pour eux. Je le fais pour moi. »
      Engagée à 20 ans dans une troupe théâtrale au nom poétique et révolutionnaire de « Chanter plus fort que les bombes », elle a aimé la vie en guenilles, malgré la faim (« une faim à faire pâlir le regard, ramollir les os »), malgré les souterrains et les tranchées, les nuits dans des toiles de parachute transformées en hamac, malgré les cadavres qui se balancent aux branches, « les ligaments tranchés au niveau des genoux, les jambes repliées à l’envers comme des pattes de sauterelle ». Elle a accouché de sa fille pendant un bombardement de B52. Elle a perdu un tympan pendant un autre bombardement. C’est pendant ces années de misère et de fraternité qu’elle est devenue cette « bête dans la jungle » qui survit à l’instinct et ne pleure jamais. Après la libération de Saïgon, elle est revenue chez elle avec une poêle sur la tête pour se protéger de la pluie et une poupée en plastique pour sa fille. Non, la victoire ne ressemblait pas à ce « moment de grâce » qu’elle avait espéré sans y croire. Les soldats qui revenaient vers leurs buffles et leurs rizières avec trois cadeaux misérables se faisaient arrêter, tandis que dans des voitures noires les femmes de dignitaires du régime passaient, les coffres pleins. « Combien étaient-ils, ceux qui avaient tranquillement profité de notre victoire, des gens qui n’avaient rien donné d’eux-mêmes, ni leur intelligence ni leur sang, pendant ces années interminables ? C’étaient pourtant eux qui raflaient d’immenses butins, qui s’enrichissaient, qui pavoisaient sans vergogne. »
      « CHÉRIE » DU RÉGIME
      En 1979, depuis deux ans scénariste au studio d’Hanoï, elle est la seule femme cinéaste à « couvrir » le front de la guerre avec la Chine, dont elle garde les images de cochons abandonnés, affamés, se nourrissant de cadavres humains. Dans les années 1980, précédée de sa légende héroïque, auteur de plusieurs recueils de nouvelles, elle est une « chérie » du régime. A l’écrit comme à l’oral, elle ne mâche pourtant jamais ses mots, profitant de chaque tribune pour développer ses thèmes : la nécessité de dire la vérité sur la guerre et ses mensonges (« nègre » d’un groupe de généraux pour arrondir ses fins de mois, elle a eu un témoignage de première main sur les falsifications de cette nouvelle « histoire sainte »), la lâcheté des intellectuels avec leur « âme d’esclaves », l’aspiration du peuple à de véritables droits démocratiques.
      Elle se lance avec l’argent qu’elle a et celui qu’elle n’a pas dans un film documentaire, les Temples du désespoir. Dans la région du Viet Bac, le réduit historique de la résistance antifrançaise, elle a trouvé des vétérans des deux guerres qui survivent misérablement au milieu des ruines des temples ; ailleurs, elle visite un camp, officiellement « hôpital psychiatrique » pour les vétérans de la guerre américaine, en réalité un mouroir où elle découvre des hommes vivant comme des bêtes, à moitié nus, affamés.
      Mais à peine les bobines de son film mises en sécurité dans un laboratoire privé d’Hanoï, la police met la main dessus et les plonge dans un bain d’acide chlorhydrique. Personne ne verra jamais les Temples du désespoir. Elle était devenue membre du parti pour aider ses camarades, elle a fini par en être exclue en 1990 dans une scène qui, à elle seule, suffirait à créer sa légende. Peu de temps auparavant, les attaques se sont multipliées contre elle, l’accusant de révisionnisme. Le secrétaire général du PC Nguyen Van Linh, qui l’avait embrassée publiquement dans un congrès d’écrivains, l’a traitée de « putain antiparti » et de fausses vidéos ont circulé la liant à un célèbre agent double. Les membres de la cellule du Studio ont été menacés de la fermeture du Studio s’ils ne votaient pas son exclusion. Il se trouve pourtant six inconscients (sur douze) pour s’y opposer. « Suis-je encore membre du parti ? » demande alors Duong Thu Huong. On lui confirme que oui. « Ai-je le droit de prendre part au vote ? » Ses camarades acquiescent. Elle vote alors sa propre exclusion. « La partie était finie. En tentant de rester je serais devenue une menace pour mes amis. »
      GRANDES DISCUSSIONS IMAGINAIRES
      Ses premiers romans publiés ont été d’énormes succès. Les Paradis aveugles ne sont pas officiellement interdits, mais épuisés… (aujourd’hui, vingt ans plus tard, tous ses livres sont toujours « épuisés » au Vietnam.) Puis elle franchit le pas de la clandestinité, et fait parvenir en France le manuscrit de son Roman sans titre, un road-movie hanté sur la guerre, inspiré par un de ses amis de jeunesse. L’héroïne devenue  » putain antiparti «  est arrêtée un matin d’avril 1991, détenue à une dizaine de kilomètres d’Hanoï dans une prison réservée aux « politiques ».
      Elle dort sur la natte constellée de traces de merde et de sang où un général déchu est mort de dysenterie en détention. Elle reconstitue les grandes batailles des films de Sergueï Bondartchouk et du Napoléon d’Abel Gance avec des punaises écrasées comme canons et des moustiques comme chars. « Je pensais ce que je voulais. Je vivais, émue, avec tout ce qui était enfoui dans mon cœur. Les interrogatoires et les trois hommes en face de moi faisaient partie d’un autre monde. Ce monde-là n’avait rien à voir avec mon monde intérieur, avec l’essentiel dans ma vie. » Elle se lance dans de grandes discussions imaginaires avec son père, qui lui a transmis son idéalisme intransigeant, son sens de la loyauté, mais aussi la plaie de la soumission à la tradition, la maladie des liens du sang (« Une goutte de sang rouge importe plus qu’une mare d’eau claire », dit le vietnamien). Elle insulte ses interrogateurs, tente même de les gifler. Après sa libération, l’un d’entre eux recherchera son amitié, « un peu par admiration pour mon courage, un peu pour m’espionner ».
      Elle se plonge pendant des heures dans le seul livre qui lui a été autorisé : un dictionnaire de français. Le français, elle en connaît la musique depuis l’enfance. Son grand-père, un lettré, était l’un des premiers à l’avoir appris ; son père le parlait. Le français, c’est pour elle la langue de Victor Hugo, qu’elle admire depuis longtemps, de Rabelais, « à cause des gros mots », mais aussi celle de chansons populaires dont elle répète les refrains en les comprenant à moitié – « Tombe la neige… »
      Ce qu’elle appelle aujourd’hui « mon français chiant » est une langue poétique, personnelle, habitée par l’obsession du mot juste. Dans une fissure de sa table d’interrogatoire elle a glissé un trombone qu’elle a aiguisé pour en faire une arme : si elle doit mourir, ce sera de ses propres mains. Elle est libérée au bout de sept mois et sept jours. La journaliste Michèle Manceaux, qui l’avait rencontrée à Hanoï, a alerté Laurent Fabius ; un ambassadeur courageux, M.Blanchemaison, a fait passer à l’infatigable défenseur des droits de l’homme Laurent Schwartz le message d’une amie mathématicienne d’Hanoï. Et Danielle Mitterrand, en visite au Vietnam, a publiquement interpellé le gouvernement.
      Du « deal douteux » alors passé (on parle d’une aide globale de 15 millions d’euros), nous pouvons être fiers. Dès lors, elle vit une existence étrange, libre et surveillée sans cesse, arrachant au combat pour la démocratie quelques heures pour composer le chef-d’œuvre fantomatique qui l’a révélée à beaucoup de lecteurs français : Terre des oublis (Prix des lectrices d’Elle en 2007). C’est une vie rebelle, où l’on ne se réunit jamais plus de trois fois de suite dans une arrière-salle de café, par peur des mouchards. « Castrée chimiquement », Duong dit avec ironie qu’elle n’a jamais été trahie par un homme. Il est vrai qu’après l’expérience d’un mariage auquel elle avait dû, littéralement, céder à la pointe du pistolet, sa confiance dans les hommes avait pu être entamée.
      C’est une vie de nonne laïque qui lui donne, à 60 ans passés, un étrange air de jeune fille. Elle me dit gentiment que je fais partie du cercle de ses « petits frères » ; l’appellation n’est pas biologique, car elle a trop fait « l’âne » pour porter ses frères et sa famille, dont en tant qu’aînée son père lui avait transmis la responsabilité quand elle avait 6 ans. « J’allais chercher l’herbe pour les cochons et ma grand-mère les nourrissait… Chez nous, on dit qu’il faut manger les gros morceaux. Ma grand-mère, qui était arrivée à Bac Ninh les mains vides et avait dû pour survivre se nourrir de patates et de manioc glanés dans les champs abandonnés, disait que nous devions manger les petits. Quand il y avait du riz, c’était pour mes frères ; nous mangions le manioc. » En elle coexistent la guerrière qui ne renoncera jamais et une vieille paysanne habillée en noir, aux dents laquées, résignée, décidée à accepter tout.
      Elle se promène dans Paris le nez en l’air en donnant à tous les clochards et en laissant des pourboires royaux dans les cafés, « parce que mon fils, pour vivre, a été serveur » et aussi parce qu’elle n’aime pas compter les centimes. Elle est lancée dans la rédaction de ce qui sera sans doute son chef-d’œuvre, Au zénith, dont le héros est un président ressemblant à Ho Chi Minh descendu de sa statue. « C’est un livre comme on n’en fait qu’un dans une vie. C’est le livre de ma vengeance. J’y pense depuis vingt ans. » Depuis vingt ans qu’un de ses « petits frères », auteur de théâtre dont les pièces étaient « encore plus critiques du régime que mes livres » (ça devait être quelque chose), est mort avec sa femme et leur fils, écrasé sous les roues d’un camion dans un faux accident de la route sur lequel, bien sûr, aucune enquête n’a été ouverte.
      On parle aujourd’hui du Vietnam comme d’une mini-Chine, où tout est bon pour faire du business. Qu’est-ce que cette « fautrice de troubles » vient fabriquer, à l’heure de la globalisation souriante, avec sa manie de déterrer des cadavres pour les faire parler et de se retourner vers des paradis d’enfance dont des brumes épaisses ferment l’accès ? A lire ses livres, on est loin des chromos d’Indochine et sa seule description de la célèbre baie d’Along n’est pas une jolie carte postale avec les voiles rouges des jonques vues depuis la « chambre Catherine Deneuve », mais la houle sur une mer encre noire piquetée de rochers borgnes. « C’est comme dans ce poème de Petöfi. Il faut aller chercher le morceau de jade au fond de l’océan, même s’il est brisé, détruit. Même si ça ne sert à rien. » Alors elle continue à plonger.
      Quand elle est venue en France pour la première fois, elle a été fêtée et décorée, mais tout est allé trop vite pour qu’elle franchisse cette rampe lumineuse d’une société idéale, où l’on peut lire les livres que l’on veut. Elle ne craint pas le désespoir de son amie poétesse bulgare, qui ne peut plus écrire depuis qu’elle est libre de le faire. Son délire à elle est « né dans un monde de boue, où la liberté reste un rêve en plein jour ». Il y a en elle des années de guerre, des siècles de souffrance, et les fantômes ne cessent de lui demander des comptes. Ecrire : dette de vie.
      Maintenant que son invitation à la sortie de Terre des oublis s’est transformée en un exil provisoire, elle est à la fois reconnaissante et lucide. Le « pays des droits de l’homme » lui a donné une carte de résidente mais elle commence à voir apparaître ses spectres. « Vos fantômes occidentaux m’aident à comprendre mes fantômes archaïques. » Nous nous promenons dans une librairie. Quand elle voit la couverture d’un auteur de l’époque soviétique, un Gorki, un Paoustovski, elle a un haut-le-cœur. Elle se souvient de ses errances folles dans les librairies de Saïgon, en 1975, à récupérer ces centaines de livres dont personne ne voulait.
      « UNE VIE DE FOU »
      Elle écrit d’un jet, un seul, une coulée brûlante. Si on lui demande comment, pourquoi, elle a un geste d’impatience. « Je ne suis pas un écrivain professionnel, moi, je suis une dilettante. » Si on lui fait un compliment littéraire, elle dit « merci beaucoup, monsieur », avec une ironie qui ne donne pas envie de recommencer. « C’est une vie de fou », dit-elle, et elle l’entend littéralement, même si la folie n’y suffit pas.
      Envisage-t-elle son retour au Vietnam ? Elle partirait demain pour Bogota ou La Paz sans parler un mot d’espagnol. Ou resterait ici. Ou vivrait à New York. Elle parle anglais, oui. Elle sait dire une phrase : « I am crazy. » Un bon début. J’insiste : et au Vietnam ? Elle se verrait bien vivre là-bas après l’instauration de la démocratie, « comme un hamster dans un terrier », et la vision de son corps pourrissant, revenant à la terre, ne la dérange pas. « Quand l’herbe aura verdi sur ma tombe, brûlez en ma mémoire quelques pièces d’or, quelques talents d’argent, quelques bâtons d’encens, et offrez-moi quelques fleurs pour que mon âme connaisse la douceur. » Un vieux jeune homme aux traits creusés endossera la tunique blanche du deuil, coiffera le chapeau de paille, se saisira du bâton et marchera, selon la tradition, à reculons devant la bière. En attendant elle vivra où elle peut, sans se lasser de faire surgir les fantômes. Et le sien, quand elle sera partie, restera avec nous, tour à tour jeune fille jouant dans la rivière et joueuse d’accordéon derrière le rideau de scène troué de balles d’un théâtre ambulant, voix surgie de la brume et qui dit : « La moitié d’un pain, c’est encore un pain. La moitié de la vérité, ce n’est plus la vérité. »

      Antoine Audouard

      A lire
      Œuvres de Duong Thu Huong.
      Ses romans marquants – Au-delà des illusions, les Paradis aveugles, Roman sans titre, Terres des oublis – viennent d’être republiés chez Robert Laffont dans la collection « Bouquins », traduits du vietnamien par Phan Huy Duong, 1 056 p., 30 € ;
      Itinéraire d’enfance, traduit du vietnamien par Phuong Dang Tran, Sabine Wespieser éditeur, 384 p., 24 € ;
      Myosotis, traduit du vietnamien par Phan Huy Duong, en poche aux éditions Philippe Picquier, 480 p.,10,50 € ;

      Histoire d’amour racontée avant l’aube, traduit du vietnamien par Kim Lefèvre, Editions de l’Aube, 141 p., 7,50 €.

    • #66773

      Merci de l’info RdB; je n’ai pas eu tort de me référer à Bao Nhan qui n’a pas ménagé sa peine, son temps et son énergie pour me faire parvenir l’œuvre (4 romans en un) jusque dans mon coin perdu. Je vais me régaler:bye:

    • #66827

      [quote=robin des bois;54997

      A lire
      Œuvres de Duong Thu Huong.
      Ses romans marquants – Au-delà des illusions, les Paradis aveugles, Roman sans titre, Terres des oublis – viennent d’être republiés chez Robert Laffont dans la collection « Bouquins », traduits du vietnamien par Phan Huy Duong, 1 056 p., 30 € ;
      Itinéraire d’enfance, traduit du vietnamien par Phuong Dang Tran, Sabine Wespieser éditeur, 384 p., 24 € ;
      Myosotis, traduit du vietnamien par Phan Huy Duong, en poche aux éditions Philippe Picquier, 480 p.,10,50 € ;

      Histoire d’amour racontée avant l’aube, traduit du vietnamien par Kim Lefèvre, Editions de l’Aube, 141 p., 7,50 €.[/quote]

      Merci beaucoup Robin pour l’article.

      Par contre est ce que quelqu’un possède les livres mentionnés ci dessous .

      Kim Sang

    • #66843

      Merci Robin des Bois pour l’article

    • #66868

      Duong Thu Huong, je l’admire pour son audace d’avoir dénoncé tout cela à un moment inopportun. Mais ce dont elle a osé parler il y a vingt ans, aujourd’hui on peut même les entendre sur La Voix du Vietnam. Cependant, je constate que depuis une douzaine d’année la situation évolue d’une façon assez spectaculaire. Par exemple, dans le temps, Duong Thu Huong dénonce la corruption au sommet de l’état, mais aujourd’hui, la corruption ainsi que d’autres maux sociaux se sont généralisés, voir banalisés. Il faut dire que ça a contaminé tous les échelons de l’état et tous les secteurs (publique ou privés).

      Récemment, sur La Voix du Vietnam, j’ai entendu parler que parfois, enquêteurs et officiers de la police se heurtent à des difficultés, car certaines affaires concernent directement des membres haut placés du parti.
      Au niveau local : un officier de la police raconte qu’une affaire de trafique de drogue dont le responsable, un membre d’une minorité ethnique, est venu se planque dans son village, et une fois des agents de police y sont arrivés pour procéder à son arrestation, alors tous les villageois sortent de leurs maisons pour empêcher les agents de police d’accomplir leur tâche. Bref, on y parle également des réseaux de proxénètes, des braconniers, des coupeurs de bois et des voleurs, etc. Ceux derniers collaborent avec certains conducteurs de poids-lourds pour soustraire des conteneurs des articles et matériels de haute valeur.

      Enfin, on voit que ça se démocratise de plus en plus. :wink2:

      BN

    • #66871
      kimsang;55058 wrote:
      Merci beaucoup Robin pour l’article.

      Par contre est ce que quelqu’un possède les livres mentionnés ci dessous .

      Kim Sang

      Mais pourquoi? Si ça t’interresse : Un pack réunissant les quatres ouvrages de Duong Thu Huong venait de sortir, et le prix, c’est 30 euros.

      Moi, puisque j’ai juste une petite chambre qui ne me permet pas de stocker trop de livres et CD. Donc pour la lecture, je préfère faire comme beaucoup d’autres, c’est aller dans l’un de ces magasins Fnac et prendre un bouquin, ensuite trouver un coin et y passer des heures à lire.

      BN

    • #66874

      Bonjour à toutes et à tous :bye:

      Merci RdB pour l’info et à BaoNhan pour le tuyau (30€ pour un pack de 4, c’est vraiment donné !!!)

      Pour les personnes qui ne connaissent pas encore Duong Thu Huong, voici son bibliographie :

      Dương Thu Hương

      NVTL:jap:

    • #66885
      Bao Nhân;55107 wrote:
      Mais pourquoi? Si ça t’interresse : Un pack réunissant les quatres ouvrages de Duong Thu Huong venait de sortir, et le prix, c’est 30 euros.

      Moi, puisque j’ai juste une petite chambre qui ne me permet pas de stocker trop de livres et CD. Donc pour la lecture, je préfère faire comme beaucoup d’autres, c’est aller dans l’un de ces magasins Fnac et prendre un bouquin, ensuite trouver un coin et y passer des heures à lire.

      BN

      Merci beaucoup Boa Nhân pour l’info, à Noël , ma nièce m’a offert le livre « Terre des Oublis » que j’ai beaucoup aimé . A mon retour, je vais sauter dans le premier Fnac pour prendre le pack.

      Kim Sang:bye:

    • #67094
      mike
      Modérateur

        Merci Robin pour l’info..

      • #67135
        mike;55370 wrote:
        Merci Robin pour l’info..

        Ben y a pas de quoi.. surtout que la lecture de l’article m’a semblé fort intéressante, je trouve !!!

      • #69055
        robin des bois;55419 wrote:
        Ben y a pas de quoi.. surtout que la lecture de l’article m’a semblé fort intéressante, je trouve !!!

        Merci robin des bois et merci et merci; :friends:Grâce à toi je découvre un nouvel auteur que je ne connaissais pas et dont la lecture de l’œuvre que m’a envoyé Bao Nhân me plonge en profondeur dans cette culture qu’il me tarde de toucher du doigt.

        Bao Nhân;55107 wrote:
        Mais pourquoi? Si ça t’interresse : Un pack réunissant les quatres ouvrages de Duong Thu Huong venait de sortir, et le prix, c’est 30 euros. BN

        Merci de m’avoir envoyé le pack Bao Nhân. :bye:Je savoure déjà les premières pages en attendant le visionnage de mon CD. J’en oublie même de t’envoyer un MP pour te dire que j’ai tout reçu et en parfait état.
        Mais une photo vaut mieux que mille paroles pour vous dire merci à vous deux.

        dsc07326mg5.jpg

      • #69056
        thuong19
        Participant
          BEBE;57610 wrote:
          dsc07326mg5.jpg

          salut BB en chair et en os, Que je suis heureux de faire ta connaissance de visu.
          Tu peux lire les 4 romans de Duong Thu Huong.
          Mais si tu as la même âme sensible que moi, tu vas t’enfoncer dans le pessimisme après ces lectures. Il faudra qu’on te donne d’autres titres pour te redonner le moral. Mais ça ne sera plus le même auteur.:bye:

        • #69065
          BEBE;57610 wrote:
          Merci robin des bois et merci et merci; :friends:Grâce à toi je découvre un nouvel auteur que je ne connaissais pas et dont la lecture de l’œuvre que m’a envoyé Bao Nhân me plonge en profondeur dans cette culture qu’il me tarde de toucher du doigt.

          Merci de m’avoir envoyé le pack Bao Nhân. :bye:Je savoure déjà les premières pages en attendant le visionnage de mon CD. J’en oublie même de t’envoyer un MP pour te dire que j’ai tout reçu et en parfait état.
          Mais une photo vaut mieux que mille paroles pour vous dire merci à vous deux.

          Bien élevé, bien poli avec les anciens, » bien propre sur lui », bel homme ma fois

          Devant une affiche qui vaut une excellent carte de visite..

          Y a pas à dire, c’est un beau BEBE !

        • #69075
          BEBE;57610 wrote:
          J’en oublie même de t’envoyer un MP pour te dire que j’ai tout reçu et en parfait état.

          C’est pas grave. D’ici un peu plus de deux mois, ce sera les soldes d’été et tu recevras encore d’autres…

          Merci pour la photo.

          BN

        • #69155
          mike
          Modérateur
            BEBE;57610 wrote:
            dsc07326mg5.jpg

            Merci BEBE pour ta photo..c’est très agréable de mettre un visage au pseudo..ravi également de faire ta connaissance..:bye:

          • #69173

            Merci pour ta photo BEBE.

            Dans le style « jeune cadre dynamique », tu n’a rien à envier à Benp, avec, peut-être, un petit avantage : tu as compris que le sweat-shirt BCBG est quand même mieux adapté à un climat tropical que le costume-cravatte :D:D:D.

          • #69174
            abgech;57752 wrote:
            Merci pour ta photo BEBE.

            Dans le style « jeune cadre dynamique », tu n’a rien à envier à Benp, avec, peut-être, un petit avantage : tu as compris que le sweat-shirt BCBG est quand même mieux adapté à un climat tropical que le costume-cravatte :D:D:D.

            Ca me fait penser que là ou je travaillais dans el pays voisin , il y avait tout un code vestimentaire pour les hommes:

            -journée ordinaire:
            pas de cravate, chemisette claire mais avec une le matin et une autre l’apres-midi (sans doute pour absorber la sueur due aux gros efforts visblement fournis!!!)

            -réunion exceptionnelle ou rencontre importante prévue: toujours pas de cravate, mais chemise claire à manches longues et pantalon foncé.

            sans compter l’espece de tenue semi-officielle ou la veste sert de chemise portée pardessus le panatalon de la même couleur (une sorte de saharienne)..

            On m’en a offert une : çà fait 3/4 uniforme ( presque militaire)

          • #69175

            Super BEBE !

            Ton portrait sur pieds, en chair et en os ! WAOUW !!! Un beau bébé que toutes les mamans seraient certainement fières de reconnaître comme le leur !

            En tout cas, moi, je t’adopte tout de suite : tu es trop mignon et habillé tout comme il faut (d’après Robin : jolies couleurs le tee-shirt !) ! Mais, sans habits, c’est peut-être pas mal non plus ? MDR !!! Mais, ça, j’en laisse l’appréciation aux plus jeunes : ce n’est plus de mon âge ! MDR !!!

          • #69177

            J’ai l’air de me moquer de BenP, mais en fait je compatis.

            Durant mes quelques quarante ans de vie professionnelle, j’ai porté près de vingt ans le « costar 3 pièces, cravate » (le gilet en plus de ce que BenP porte) dans des couleurs ne s’éloignant guère du bleu foncé, me transformant en pingouin (d’où, peut-être, mon engouement pour Linux :D). Quel soulagement le jour où, devenant enseignant dans une école d’ingénieurs, j’ai pu mettre un simple pantalon et une chemise ouverte !

          • #69192
            thuong19;57611 wrote:
            salut BB en chair et en os, Que je suis heureux de faire ta connaissance de visu.

            Il faut bien que FV se familiarise avec mon faciès d’homo africanus erecticus :Davant que je ne vous tombe dessus bientôt au Vietnam

            thuong19;57611 wrote:
            Tu peux lire les 4 romans de Duong Thu Huong.
            Mais si tu as la même âme sensible que moi, tu vas t’enfoncer dans le pessimisme après ces lectures. Il faudra qu’on te donne d’autres titres pour te redonner le moral. Mais ça ne sera plus le même auteur.:bye:

            Pessimiste, je le suis déjà à la lecture de la préface de [FONT=&quot]Antoine Audouard . [/FONT]

            robin des bois;57620 wrote:
            Bien élevé, bien poli avec les anciens, » bien propre sur lui », bel homme ma fois

            Devant une affiche qui vaut une excellent carte de visite..

            Merci pour le compliment qui me va droit au cœur robin des bois.

            robin des bois;57620 wrote:
            Y a pas à dire, c’est un beau BEBE !

            He.. Ho.. n’exagérons rien. Il a fallu plusieurs clichés pour qu’enfin on puisse bien me capturer, sans oublier les innombrables retouches qui me rendent assez présentable.:D Mr. sera bien déçu le jour où il verra l’original:bigsmile::bigsmile: en face.

            Bao Nhân;57632 wrote:
            C’est pas grave. D’ici un peu plus de deux mois, ce sera les soldes d’été et tu recevras encore d’autres…
            Merci pour la photo.
            BN

            Merci BN…. et surtout je ne veux pas rater la sortie de « AU ZENITH » prévu en début 2009.

            mike;57726 wrote:
            Merci BEBE pour ta photo..c’est très agréable de mettre un visage au pseudo..ravi également de faire ta connaissance..:bye:

            Ma photo sur mon pseudo ne peut que te rassurer. Tu croyais peut être avoir à faire à un « hacker »:diespam: :biggthumpup: . Maintenant te voila servi.

            abgech;57752 wrote:
            Merci pour ta photo BEBE.

            Dans le style « jeune cadre dynamique », tu n’a rien à envier à Benp, avec, peut-être, un petit avantage

            Comment oses tu me comparer à ce morpion???:D😀

            abgech;57752 wrote:
            tu as compris que le sweat-shirt BCBG est quand même mieux adapté à un climat tropical que le costume-cravatte :D:D:D.

            sweat-shirt en climat tropical comme tu le dis si bien; rien de tel pour travailler par 46° à quelques encablures du désert du TENERE.

            robin des bois;57754 wrote:
            Ca me fait penser que là ou je travaillais dans el pays voisin , il y avait tout un code vestimentaire pour les hommes:

            -journée ordinaire:
            pas de cravate, chemisette claire mais avec une le matin et une autre l’apres-midi (sans doute pour absorber la sueur due aux gros efforts visblement fournis!!!)

            -réunion exceptionnelle ou rencontre importante prévue: toujours pas de cravate, mais chemise claire à manches longues et pantalon foncé.

            sans compter l’espece de tenue semi-officielle ou la veste sert de chemise portée pardessus le panatalon de la même couleur (une sorte de saharienne)..

            On m’en a offert une : çà fait 3/4 uniforme ( presque militaire)

            C’était pire qu’à l’armée alors???:D😀

            Buuhoa;57756 wrote:
            Super BEBE !

            Ton portrait sur pieds, en chair et en os ! WAOUW !!! Un beau bébé que toutes les mamans seraient certainement fières de reconnaître comme le leur !
            En tout cas, moi, je t’adopte tout de suite : tu es trop mignon et habillé tout comme il faut (d’après Robin : jolies couleurs le tee-shirt !) !

            Je rougis Buuhoa:o:o

            Buuhoa;57756 wrote:
            Mais, sans habits, c’est peut-être pas mal non plus ? MDR !!! Mais, ça, j’en laisse l’appréciation aux plus jeunes : ce n’est plus de mon âge ! MDR !!!

            :lol::lol::lol::lol: Sacrée Buuhoa.. Tu dis haut ce que ces demoiselles de FV doivent penser bien bas:give_heart2::give_heart2:

            abgech;57758 wrote:
            J’ai l’air de me moquer de BenP, mais en fait je compatis.

            Durant mes quelques quarante ans de vie professionnelle, j’ai porté près de vingt ans le « costar 3 pièces, cravate » (le gilet en plus de ce que BenP porte) dans des couleurs ne s’éloignant guère du bleu foncé, me transformant en pingouin (d’où, peut-être, ma engouement pour Linux :D). Quel soulagement le jour où, devenant enseignant dans une école d’ingénieurs, j’ai pu mettre un simple pantalon et une chemise ouverte !

            Qu’as tu ressenti ce jour??? d’avoir retrouvé une seconde jeunesse???:MdrDevil:

        Vous lisez 19 fils de discussion
        • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.