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Le candidat-président et les immigrés

Le Vietnam en France Vivre en France / Cuộc sống ở France Le candidat-président et les immigrés

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    • #147451

      Ségolène a changé. Son humour s’améliore:

      « Sarkozy a raté l’ena. Il ne s’en est pas remis ! On peut réussir sa vie sans Rolex et sans l’ena, il faut qu’il s’en remette ! »

    • #147453

      L’humour des énarques
      C’est comme leurs cultures
      Perso ce ne sont pas des petites phrases que j’attends des gens d’un gouvernement
      on peut rire et se cultiver quand on a le ventre bien rempli.

    • #147454

      @dannyboy 144490 wrote:

      Ségolène a changé. Son humour s’améliore:

      « Sarkozy a raté l’ena. Il ne s’en est pas remis ! On peut réussir sa vie sans Rolex et sans l’ena, il faut qu’il s’en remette ! »

      Concernant l’humour, Je ne suis pas d’accord, bien au contraire. En effet, il a raté l’ENA, et alors, c’est comme la majorité écrasante des français; quant aux « Rolex » c’est plus accessible quand même, et plus démocratique, il suffit d’avoir un peu de chance à la loterie par exemple.

    • #147455

      @dannyboy 144490 wrote:

      « Sarkozy a raté l’ena. Il ne s’en est pas remis ! On peut réussir sa vie sans Rolex et sans l’ena, il faut qu’il s’en remette ! »

      Bonjour à toutes et à tous,

      Il a raté (non diplômé) aussi Sciences Po…Mais bon cela ne lui a pas empêché d’être élu Président en 2007 ! :petard:

      Et si je sors de l’ENA (Ecole Nationale d’Agriculture ou Ecole National d’Architecture) et je porte un « Rolex » made in China ?? 😆

      Je vais réussir ma vie quand même ?
      Qu’en pensez-vous ?

      Bonne journée à tous.
      NVTL :bye:

    • #147486

      «*Sera-t-on des immigrés à vie dans ce pays ?*» | Saint-Pierre-des-Corps, les épines fortes

      « Sera-t-on des immigrés à vie dans ce pays ? »

      Pour qui votera-t-on dans les cités le 22 avril, jour du premier tour de l’élection présidentielle ? Posez la question à Abdel et celui-ci partira dans un grand éclat de rire : « La seule chose que je sais, c’est qu’on ne votera surtout pas pour Sarko ! » La prophétie n’est pas étonnante mais venant de sa bouche, elle renvoie un écho particulier : en 2007, ce fils d’immigrés algériens ayant grandi dans un quartier populaire de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) avait en effet donné sa voix à l’actuel président de la République. Il y a cinq ans, une part non négligeable de jeunes issus de la diversité avait été séduite par le discours de Nicolas Sarkozy et l’image de changement qu’il représentait alors. De sensibilité centre-droit « tendance Borloo-Villepin », Abdel n’avait pas hésité à voter pour lui, aux premier et deuxième tours. On ne l’y reprendra pas cette fois-ci. « Il est allé trop loin », dit-il en faisant référence à la droitisation de la campagne du candidat de l’UMP, notamment via la polémique sur la viande halal. Agé d’une trentaine d’années, ce cadre de la fonction publique a accepté de nous parler, mais uniquement sous couvert d’anonymat.

      « Il est allé trop loin », lâche Abdel, déçu par Nicolas Sarkozy. ©Antonin Sabot / LeMonde.fr

      Sarkozy, donc. Au départ, Abdel y a cru dur comme fer. « Il était porteur d’espoirs sur les valeurs qu’il incarnait, se souvient-il. Il avait alors tout pour réussir, notamment des ministres de qualité comme Christine Lagarde. Tout le monde pensait que la première partie de son mandat serait consacrée à l’adoption de réformes impopulaires, et que la deuxième partie ferait la part belle au social, mais il n’a rien fait dans ce secteur. Certes, la crise est passée par là. Mais il aurait dû avoir du flair et comprendre qu’il est plus dur de faire des sacrifices quand on est pauvre que quand on est riche. » L’hyper-présidentialisation du mandat de Nicolas Sarkozy a également beaucoup déçu Abdel : « Il a gouverné non pas comme un chef d’Etat, mais comme un chef de parti – et qui plus est un parti unique où les autres sensibilités de droite n’ont pas droit de cité. »

      « Sarkozy était un fervent défenseur de la discrimination positive. Que reste-t-il de la diversité aujourd’hui ? », interroge ce cadre de la fonction publique. © Antonin Sabot/LeMonde.fr

      En 2007, Abdel avait pourtant vu dans l’accession de Nicolas Sarkozy au pouvoir une chance pour la reconnaissance des diversités. Les nominations au gouvernement de Fadela Amara, de Rachida Dati, de Rama Yade avaient été perçues comme des signes forts dans les quartiers populaires. « Que reste-t-il de la diversité aujourd’hui ? Plus rien. L’espérance que Sarkozy a fait naître il y a cinq ans dans ce domaine est morte, à l’image de la discrimination positive qui a été complètement balayée », se désole notre interlocuteur. Quant au récent (et inévitable) retour de la question de l’immigration dans la campagne présidentielle, Abdel ne cache pas son dégoût : « La polémique sur la viande halal et les appels de pied en direction des électeurs du Front national m’ont heurté. Le chef de l’Etat doit être le président de tous les citoyens quelle que soit leur culture. Quand finira-t-on de parler de l’immigration dans ce pays ? Sera-t-on des immigrés à vie ? Le patrimoine de l’immigration est-il une richesse ou un boulet pour la France ? »

      Le 22 avril, Abdel, qui ne renie pas ses valeurs de droite, ira voter en faveur de François Bayrou, dans l’espoir que celui-ci soit présent au deuxième tour. « Une défaite de Sarkozy peut être une victoire pour une nouvelle droite plus humaniste et sociale », veut-il croire.

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