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Infirmière en France

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    • #2873

      Bonjour à tous,

      je souhaiterais savoir si une infirmière vietnamienne peut travailler en France dans le secteur médical.
      Je sais déjà que le diplôme ne sera pas reconnu, mais y a-t-il des possibilités d’équivalence pour ne pas reprendre les études à zéro, ou pour être aide-soignante par exemple ?
      Si l’un(e) d’entre vous a rencontré le problème, je suis preneur de toute info !!

      J’ai lu plusieurs messages concernant des infirmières françaises désirant travailler au Vietnam, mais rien dans l’autre sens.

      Merci d’avance.

    • #49675

      Coucou Teqpaf!:icon40:
      J’avoue que là j’ai un peu de mal à répondre à ta question.
      Je doute fortement qu’elle puisse travailler en france en tant qu’infirmière, car la France demande le diplôme d’Etat français. D’un autre côté, à une époque pas si lointaine, la France avait embauché des infirmières espagnoles pour pallier aux manques, mais l’expérience avait été très négative.
      C’est pareil pour aide-soignante, en principe il faut avoir le diplôme, et je ne sais pas si les diplômes étrangers sont reconnus.
      Je me renseigne et je te tiens au courant!

    • #49676

      J’ai trouvé les infos sur le site infirmiers.com. Je te copie le texte:
      3- Ressortissant d’autres pays, titulaires d’un diplôme extra communautaire
      Si vous êtes originaires d’autres pays, le diplôme extracommunautaire dont vous êtes titulaire n’est pas reconnu en France pour l’exercice de la profession d’infirmier.
      Néanmoins vous pouvez vous présenter aux épreuves de sélection d’entrée aux Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) afin d’obtenir le diplôme d’Etat d’infirmier Français (Liste des IFSI).
      Des dispenses de scolarité, portant au plus sur deux années d’études, peuvent être accordées par le directeur de cet IFSI, après avis de son conseil technique. Cette décision est prise au regard du niveau de la formation initiale détenue par le candidat. Durant cette scolarité, vous pourrez obtenir une carte de séjour temporaire (CST) « étudiant », si bien sûr vous satisfaisez aux conditions légales et réglementaires prévues pour l’admission au séjour sous le statut d’étudiant. Pour vous permettre de suivre les stages nécessaires à l’obtention du diplôme, il vous sera délivré des autorisations provisoires de travail (APT) pour la durée de ces stages dans les établissements ou services agréés à cet effet.
      Dans l’attente, vous pouvez solliciter une autorisation auprès d’une Direction Départementale des Affaires sanitaires et Sociales (DDASS) pour exercer les fonctions d’aide-soignant.

      Il semblerait qu’elle puisse postuler pour une équivalence aide-soignante!
      Voili voilou!

    • #49678

      Coucou Vaninamande,

      merci beaucoup pour ta réponse à la fois rapide et très pro !!

      vaninamande;40117 wrote:
      Il semblerait qu’elle puisse postuler pour une équivalence aide-soignante!
      Voili voilou!

      En plus, c’est plutôt une bonne nouvelle, donc c’est super.
      a+

    • #49706
      mike
      Modérateur

        Merci à Vaninamande pour sa réponse..

        teqpaf wrote:
        En plus, c’est plutôt une bonne nouvelle, donc c’est super.

        Si l’équivalence est confirmée avec l’aide soigante, ta copine va surement trouver du travail assez rapidement vu que l’offre dépasse la demande..fait rare de nos jours qu’il est important de le souligner..:bigsmile:

        Ta copine parle le Français ?

      • #49727
        mike;40150 wrote:
        Si l’équivalence est confirmée avec l’aide soigante, ta copine va surement trouver du travail assez rapidement vu que l’offre dépasse la demande..fait rare de nos jours qu’il est important de le souligner..:bigsmile:

        Oui, c’est certain qu’il n’y a pas tant de secteurs d’activités qui soient à ce point en sous effectif.

        mike;40150 wrote:
        Ta copine parle le Français ?

        Oui, malheureusement pas encore très bien.
        Elle prend des cours, et je me fais fort d’être un remarquable professeur particulier !:oops:
        Mais il est vrai que ça reste un handicap certain.
        En même temps, ça va peut-être la préserver un peu de tous ceux qui vont la draguer…

      • #49811
        mike
        Modérateur
          teqpaf;40171 wrote:
          Oui, malheureusement pas encore très bien.
          Elle prend des cours, et je me fais fort d’être un remarquable professeur particulier !Mais il est vrai que ça reste un handicap certain.

          je pense que la majorité des établissements va exiger la maitrise de la langue..mais sinon, appelles les directement, il y a toujours des exceptions.. :icon40:

        • #49898

          C’est sûr qu’il faudra qu’elle commence à parler plutôt bien français avant de postuler!
          En effet, on emploie des termes techniques en médecine déjà difficile à comprendre pour les non-soignants, alors pour une personne étrangère!
          En plus, la France est hélas très en retard pour les langues étrangères, elle ne pourra même pas communiquer en anglais.
          Je lui conseillerait d’abord de prendre des cours de langue française, sinon elle sera sûrement recalée aux entretiens d’embauche!
          Mais avec du temps et de la volonté, j’ai toute confiance en ses chances!
          Alors bon courage!!:icon40:

        • #49907

          Oui, je pense qu’on va attendre qu’elle maitrise bien le français avant de postuler.
          Ce sera plus simple pour le travail, mais aussi pour la confiance en elle (elle est du genre timide).
          Et puis je connais bien une infirmière ici qui pourra la briefer sur tout ce qui est vocabulaire technique.
          Je pense que ce sera une aide précieuse.
          Concernant l’anglais, c’est pas trop la peine d’esperer que ça suffise…
          Il vaudrait mieux savoir parler créole !
          Ou chinois, compte tenu de la grande communauté vivant ici…
          Mais là encore, peu de chance que ce soit suffisant !

          A ce propos, comment faisaient toutes ces infirmières espagnoles qui ont afflué un temps en France ?

        • #49926
          mike
          Modérateur
            teqpaf;40365 wrote:
            A ce propos, comment faisaient toutes ces infirmières espagnoles qui ont afflué un temps en France ?

            « La formation accélérée au français
            Afin de faciliter l’intégration des candidats espagnols, ceux-ci sont accueillis le premier mois dans un centre de formation en région parisienne, au VVF de Dourdan. Ce centre est commun aux secteurs public et privé, et gère l’ensemble du séjour (mise à disposition de salles de cours, formation, hébergement).
            Un opérateur en formation, spécialisé dans les apprentissages accélérés en langue, assure la prise en charge des formations générales au français (base grammaticale, lexique de termes les plus courants), mais aussi les enseignements plus techniques liés aux
            pratiques soignantes. L’articulation du dispositif (liens avec la cellule de recrutement à Madrid, les centres de formation, et surtout les employeurs) est assurée dans le centre par un coordonnateur (une infirmière d’origine espagnole
            ). »

            la suite ici : Le recrutement d’infirmiers espagnols en France

          • #49938
            Teqpaf wrote:
            A ce propos, comment faisaient toutes ces infirmières espagnoles qui ont afflué un temps en France ?

            En fait, il ne faut pas grossir le phénomène : en 2002, au début du dispositif d’insertion, année qui a aussi correspondu à un pic, 500 IDE espagnoles sont venues s’installer en France (avec un taux d’échec de 10 %), sur environ 350 000 IDE en place à cette époque dans les hôpitaux et cliniques, soit 0,15 % des effectifs ! On en a beaucoup parlé, mais c’était tempête dans un verre d’eau !

            Les conditions de réussite, fixées à l’époque dans une Charte :

            * une bonne connaissance de la langue française, assurément, mais il était prévu une formation intensive d’un mois pour les arrivantes (payée comme temps de travail) ;
            * une bonne connaissance du travail infirmier en France était utile, mais non indispensable car, au cours de leurs trois premiers mois de travail, les arrivantes étaient constamment tutorées (par une IDE expérimentée et bilingue !) et jamais laissées seules avec la responsabilité de patients ;
            * les établissements qui accueillaient les IDE espagnoles s’engageaient à les loger pendant cette période de trois mois.

            Une condition fondamentale (hors Charte) :

            * une adaptation à la culture et au mode de vie français, indispensable, de même que le soutien de quelqu’un de confiance en France (le plus souvent un petit ami) : c’est souvent ce qui a été déterminant, et qui a manqué lors des échecs d’implantation (retour au pays).

            À ce que je sais, ce dispositif lourd n’a pas été maintenu les années suivantes, en tout cas plus de nos jours ; il était en effet extrêmement coûteux (en argent, en logistique et même en personnel => tutorat).
            D’ailleurs, seuls quelques gros établissements de la Région parisienne (AP de Paris, les plus en pénurie, et qui garantissaient déjà ces « privilèges » à toute nouvelle arrivante), et quelques riches cliniques privées, se sont prêtés au jeu !
            De surcroît, ce dispositif ne concernait que les IDE espagnoles, ni les autres nationalités, ni les AS …

            Conclusion : venir aujourd’hui s’installer pour travailler dans la Santé en France, et surtout pour une AS, va demander une motivation en béton et une préparation approfondie :

            => une parfaite maîtrise de la langue, l’anglais ne servant absolument à rien pour deux raisons : ses collègues (à la Réunion ou en Métropole) ne parlent pas anglais, et les malades encore moins ! Cette maîtrise doit porter tant sur la conversation quotidienne (bien comprendre les demandes des patients) que sur les termes techniques.
            => la maîtrise des modes de travail et de l’organisation française du travail sanitaire, notamment les limites légales de chaque profession (IDE / AS) ;
            => une bonne connaissance de la culture et du mode de vie français, associée à un fort soutien moral de l’extérieur, permettant de supporter les conditions du déracinement, qui vont aggraver la pression subie au travail (il n’y aura pas de tutorat …).

            Avec tout ça, ça doit marcher ! Bon courage …

          • #49949

            @teqpaf 40100 wrote:

            Bonjour à tous,

            je souhaiterais savoir si une infirmière vietnamienne peut travailler en France dans le secteur médical.
            Je sais déjà que le diplôme ne sera pas reconnu, mais y a-t-il des possibilités d’équivalence pour ne pas reprendre les études à zéro, ou pour être aide-soignante par exemple ?
            Si l’un(e) d’entre vous a rencontré le problème, je suis preneur de toute info !!

            J’ai lu plusieurs messages concernant des infirmières françaises désirant travailler au Vietnam, mais rien dans l’autre sens.

            Merci d’avance.

            bonjour,
            je suis infirmiere en psy et avait travaille a l’hopital de lagny sur marne(seine et marne).
            J’ai un diplome francais etmaitrise la langue francaise.
            Et dans cet hopital, j’etais souvent appelee pour les traductions (patient viet et soignant francais) car c’est le secteur de marne la vallee, lognes ou il y a la 2eme grande communaute asiatique d’europe.
            Peut être qu’il y a quelque chose a exploiter.
            Bon courage.

          • #50154
            mike;40384 wrote:
            « La formation accélérée au français
            (…)
            la suite ici :
            Le recrutement d’infirmiers espagnols en France

            Merci pour le lien.

            Bác Trâu;40398 wrote:
            En fait, il ne faut pas grossir le phénomène : en 2002, au début du dispositif d’insertion, année qui a aussi correspondu à un pic, 500 IDE espagnoles sont venues s’installer en France (avec un taux d’échec de 10 %), sur environ 350 000 IDE en place à cette époque dans les hôpitaux et cliniques, soit 0,15 % des effectifs ! On en a beaucoup parlé, mais c’était tempête dans un verre d’eau !

            Oui, les medias avaient un peu monté ça en épingle, mais ça avait eu le mérite de mettre le doigt sur le manque de personnel du secteur.

            Bác Trâu;40398 wrote:
            Conclusion : venir aujourd’hui s’installer pour travailler dans la Santé en France, et surtout pour une AS, va demander une motivation en béton et une préparation approfondie :

            => une parfaite maîtrise de la langue, l’anglais ne servant absolument à rien pour deux raisons : ses collègues (à la Réunion ou en Métropole) ne parlent pas anglais, et les malades encore moins ! Cette maîtrise doit porter tant sur la conversation quotidienne (bien comprendre les demandes des patients) que sur les termes techniques.
            => la maîtrise des modes de travail et de l’organisation française du travail sanitaire, notamment les limites légales de chaque profession (IDE / AS) ;
            => une bonne connaissance de la culture et du mode de vie français, associée à un fort soutien moral de l’extérieur, permettant de supporter les conditions du déracinement, qui vont aggraver la pression subie au travail (il n’y aura pas de tutorat …).

            Avec tout ça, ça doit marcher ! Bon courage …

            Merci des conseils et des encouragements, car elle (nous) va (allons) en avoir bien besoin…

            con meo;40410 wrote:
            bonjour,
            je suis infirmiere en psy et avait travaille a l’hopital de lagny sur marne(seine et marne).
            J’ai un diplome francais etmaitrise la langue francaise.
            Et dans cet hopital, j’etais souvent appelee pour les traductions (patient viet et soignant francais) car c’est le secteur de marne la vallee, lognes ou il y a la 2eme grande communaute asiatique d’europe.
            Peut être qu’il y a quelque chose a exploiter.
            Bon courage.

            Ah Lagny, je connais bien…
            Et pour cette raison, je ne pense pas y retourner de sitôt…:bigsmile:
            J’exagère, bien sûr.
            Non, j’ai un bon souvenir de cet endroit, mais je suis pas certain d’être prêt à y vivre.
            Ceci dit, merci du conseil, car c’est effectivement une piste à explorer !

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