Aller au contenu

Xuanvui

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 64)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Le "made in Vietnam" en quête de synergie dans l’Hexagone #144703

    @Bao Nhân 140522 wrote:

    Concernant les produits alimentaires vietnamiens, alors ce qui rebute les consommateurs c’est leurs designs à la soviétique ou à la chinoise de Mao. Bref, à mon avis, les producteurs vietnamiens devraient investir encore beaucoup plus dans ce qui est relatif à la présentation de leurs produits car on est dans un monde où l’apparence, non seulement de la personne mais aussi du produit, est un des éléments qui décide les consommateurs.

    Personnellement, ce qui me rebute le plus, c’est pas trop ça…
    Mais plutôt ça : (certes, c’est en Chine, mais le Viet Nam n’en est vraiment pas très loin…)

    « Chine : s’empoisonner au quotidien
    Les repas sont autant d’occasions de s’intoxiquer un peu plus. Reconstitution de la journée d’un Chinois moyen sur la plate-forme de blogs du site Caijing.

    17.11.2011 | Xie Yong* | Caijing Wang

    Courrier International, N° 1098
    17 nov.
    Quand la Chine s’empoisonnera

    © Dessin de Fu Yexing, paru dans Shenyang Wanbao, Liaoning.
    “Ces légumes chimiquement muris sont-ils sains ?”
    Sur le flacon : Etéphon [régulateur de croissance].

    Le matin, il commence par boire un bon bol de lait à la mélamine, avec deux petits pains à la vapeur blanchis au sulfure et une tranche de jambon issue de porcs aux promoteurs de croissance élevés dans la province du Henan [centre-est de la Chine]. Il coupe ensuite un œuf de cane dont le jaune est coloré au rouge Soudan, qu’il mange avec deux morceaux de pain produit avec de la levure toxique. Pour midi, il achète du poisson nourri aux pilules contraceptives, des germes de soja à l’urée, des tomates aux accélérateurs de croissance, du tofu au plâtre, du gingembre toxique, une soupe épicée aux antidiarrhéiques, sans oublier une portion de faux bœuf teinté avec de la pâte “simili-bœuf” [un additif toxique].

    De retour dans sa maison en “fromage de soja” [bâtie avec des matériaux de mauvaise qualité], il ouvre une bouteille d’alcool frelaté au méthanol et déguste des petits pains au sulfure. Son repas terminé, il fume une cigarette bourrée de mercure, avant de se glisser le soir venu sous une couette remplie de déchets de coton. De jour comme de nuit, quelle belle vie mènent les Chinois ! Lorsqu’ils ont soif, ils peuvent savourer une bonne boisson aux plastifiants [additifs chimiques] et, lorsqu’ils ont faim, ils peuvent manger des tablettes de calcium ou du lait en poudre également aux plastifiants. »

    Sinon, pour les vietnamophones, il y a ce genre d’articles : Các hóa ch

    Miam miam….

    en réponse à : Cours de vietnamien thu duc Hcm #141736

    Merci chu Bruno !
    Tout le plaisir était pour moi !

    Dédéheo,
    où peut-on trouver ce film (qui à l’air très bien) à SG ?
    Cam on nhieu !

    Au fait, plusieurs films vietnamiens présumés bons (par moi même) vont sortir, mais je me rappelle seulement de l’un d’eux : Dân khu tâp the (les habitants des maisons collectives ou qqc comme ça… Je comprends le titre, mais je n’arrive pas à rendre le sens dans un bon français). C’est aussi un film d’un Vietnamien dont le prénom est Khoa.

    en réponse à : Les Tay Balo #141734

    Je me permets de rajouter mon grain de sel en ajoutant à ce long débat un extrait d’un article de mon blog écrit il y a presque 3 ans maintenant.

    En 1926 parait Cochinchine de Léon Werth, homme décrit comme ayant été romancier, humoriste et critique d’art et qui, s’y l’on en croit ses écrits à plus que poser un seul pied sur la terre vietnamienne, écrivait :

    « L’Europe me manque. C’est un fait. Ce n’est point un fait simple. Je n’ai point la nostalgie de l’Europe quand je me promène dans les quartiers des indigènes. J’ai vu la brousse. L’Europe ne me manquait pas. Dans cette nouveauté du climat, des êtres, je n’arrive point à imaginer ce que pourrait être l’ennui. Mais l’Europe me manque quand je suis avec les Européens. L’annamite et le chinois restent mystérieux pour moi. L’Européen d’ici est sans mystère, facile à lire. Mais il n’a plus rien d’Européen. Je ne sais quel voyageur a raconté l’histoire d’un nègre qui se promenait tout nu, coiffé d’un chapeau haut de forme. Ce nègre croyait ainsi participer à la civilisation des Blancs. Ce que ce nègre pouvait imiter de la civilisation européenne, c’est à peu près ce que les coloniaux en ont gardé.
    Vous entendez bien qu’il y a des exceptions. […]
    Les coloniaux ne sont qu’une caricature d’Européens. Les plus fins d’entre eux sont parfois capables de saisir les étapes de cette transformation. On en donne d’ordinaire des causes inexactes : le climat, le soleil, l’isolement, le cafard, l’alcool, l’opium. En vérité, il n’en est point d’autre que la tradition et la coutume. Il y a une tradition des mœurs coloniales. Elle est plus forte que la protestation de la raison et du cœur.
    […]
    C’est que tous, du gouverneur au gendarme, ayant connu en Europe la contrainte sociale ou la discipline, sont devenus en Asie des potentats. Voici, privés de contrainte extérieure, des hommes qui n’en connaissent point d’autre. Ils sont aussi victimes d’un formidable décalage social. Ils subissent l’ivresse du nouveau riche à un degré qui n’est point imaginable en Europe. Car ils n’ont pas seulement cette puissance que donne l’argent. Ils ont la puissance. La couleur de leur peau et la saillie de leur nez leur confèrent une immédiate royauté. […]
    L’Européen d’ici est semblable au vin qu’il boit et qui ne rappelle le vin que par l’étiquette et le nom. […]
    J’avais méconnu la mission sociale du chauffeur de taxi. Quand il n’était point d’une absolu courtoisie, il m’arrivait de prendre parti contre lui. Mais le monde est ainsi fait Un chauffeur de Belleville manque ici pour assainir la rue, pour créer des mœurs. Je ne dis pas qu’un Européen moyen ait une idée très nette de la civilisation spirituelle. Mais l’Européen d’ici en a perdu toute notion.
    […]
    L’exceptionnel colon annamitisé a perdu l’Europe. Mais il a acquis quelque chose. Le colonial a perdu l’Europe, mais il n’a rien gagné en échange. »

    en réponse à : Rencontre à Evry #141218

    C’est une très bonne idée !
    Début Octobre, ça pourrait aller ?

    en réponse à : Donner naissance à un enfant au Viet Nam #141039

    Merci à tous !
    C’est toujours bien d’être au courant de se genre d’infos !
    Merci Robin des bois pour le 2e lien, très intéressant et que je ne connaissais pas !

    en réponse à : Rencontre amicale sur HCM #140766

    Ca me va bien, le 10 ! Par contre, de chez moi, Binh Thanh et le 2e arrondissement c’est assez loin (j’habite dans le 10e).
    En ce qui me concerne, le 1er arrondissement serait le meilleur point de rendez-vous…

    en réponse à : Au Vietnam, 62 % des décès sont en relation avec le tabac #140723

    Pas étonnant…
    Par contre, ce qui me surprend, c’est le 2.304 milliard de dong… Ca ne représente pas tant que ça au final, non ? Ou c’est moi qui ai de mauvaises impressions ?

    en réponse à : Rencontre amicale sur HCM #140689

    Chouette ! Je serai de la partie aussi !

    en réponse à : Pardon, merci #140525

    Pour les billets, c’est vrai qu’en général, lorsque que l’on donne quelque chose à quelqu’un avec les deux mains tendues c’est qu’on a à faire avec une personne agée. Cela dit, je me surprend aussi à le faire régulièrement, comme Kim Sang. Je pense que c’est une marque de respect, quelque soit l’âge de la personne avec qui l’ont est en train de « traiter ».
    Par contre, la coutume de donner les billets dépliés, ça, normalement, c’est pas réservé seulement aux personnes agées. On présente les billets bien défroissés et généralement, vu qu’on a besoin de ses deux mains pour ce faire, ca peut expliquer qu’on les tende ensuite à deux mains.
    Mais ceci est un HS…
    En ce qui me concerne, je men range du coté de KimSang, Dédéheo … Ici, on ne se salue pas entre locataire, pas non plus quand on entre dans une boutique (y’a bien que les fous de la boutique coréenne « Tous les jours » pour hurler dès qu’on a fait dans leur boutique : Tous les jours Xin Chào !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!. Pour le coup, c’est à friser la crise cardiaque. Mon prochain défit : essayer de le leur dire mais avant eux !!!!).
    Par contre, je sais pas si c’est moi qui extrapole, mais ça m’est arrivé plusieurs fois l’impression que lorsque j’utilisais « merci », « s’il vous plait » etc… ça désamorce une certaine tension (par exemple en parlant aux serveurs). Parfois, j’ai l’impression qu’ils « apprécient », d’une certaine façon. Mais est-ce la la réalité ou le fruit de mon imagination, day là van de !

    en réponse à : Littérature vietnamienne dans toutes ses diversités #140153

    à Buuhoa : et après l’accouchement, il était aussi convenu qu’une femme ne sorte pas de chez elle pendant plusieurs semaines… J’ai rencontré une Vietnamienne, l’année dernière, dont la belle-mère avait l’intention de lui faire respecter ce code de conduite de la femme qui vient d’accoucher, ce qui n’était pas sans provoquer une sorte d’opposition de sa belle-fille….

    en réponse à : commerce biologique, écologique et équitable #140142

    Personnellement, et par rapport aux témoignages de mon entourage que j’ai pu recueillir, le commerce bio, écolo, équitable, ce n’est pas franchement la priorité des Vietnamiens, déjà en partie parce que beaucoup ne sont que partiellement au courant des trucs bien toxiques qui sont présents dans leur alimentation quotidienne et dans les objets qu’ils utilisent au quotidien (plastique à fond, aluminium etc…). Ici, au VN, quant tu te prépares à consommer un légume, tu dois le faire tremper dans l’eau pendant environ 1/2 heure pour qu’il y dilue ses produits toxiques. Le mieux, c’est de le tremper dans de l’eau salée, mais bon, passer plus de temps à laver les légumes et la viande qu’à les manger, c’est décourageant.)
    De plus, les Vietnamiens sont plus dans une frénésie de consommation que dans une consommation réfléchie (au niveau prix, je parle). Il faudrait donc voire au niveau du prix : si un aliment est bio mais plus cher qu’un autre, il aura beaucoup de mal à être acheté (encore plus qu’en France). La priorité, maintenant et au Viet Nam, c’est de vivre mieux qu’avant en terme de confort. Le plus important, comme m’a dit un proche, c’est d’avoir à manger (ce qui n’est pas toujours évident, surtout maintenant en période d’inflation) ce qui ne veut pas dire que les Vietnamiens meurent de faim mais plutôt qu’ils recherchent d’abord une stabilité et l’acquisition de certains biens avant de se poser d’autres questions (comme on fait en France aussi). La qualité, ça vient après, bien après. Ce qui n’empêchent pas qu’au VIet Nam, on achètent certains aliments au super marché plutôt qu’au marché « traditionnel » pour des raisons de sécurité alimentaire. Ca peut donc être une piste. Mais ici, les normes de sécurité alimentaire c’est pas les normes les plus contraignantes…. (rien à voir comparé à celles qu’on trouve en Europe).
    Le commerce équitable n’est à ma connaissance pas répandu, beaucoup moins qu’en Amérique du Sud et dans certains pays d’Afrique, cependant, il existe quelques coopératives et associations qui ont mis ce type de commerce en place, mais avec principalement l’Europe et non en interne, dans le pays.
    Par contre, la demande en bio pourrait venir d’expatriés au VN, si tant es que ces derniers soient sensibilisés sur cette question. Beaucoup préfèrent la vie facile, comme c’est le cas de la majorité des gens partout ailleurs, d’ailleurs.

    en réponse à : Signification de vos prénoms #140076

    Phuong Thao, plus précisément, Yen signifie hirondelle ! (à mon sens l’un des plus bons prénoms vietnamiens, avec ….. Thao ! :-) )
    Mon pseudo signifie joyeux printemps, malheureusement, je n’ai pas de prénom officiel en vietnamien, juste un prénom auto attribué pour faciliter la désignation !

    en réponse à : Aventures de 4 Tây ba lô à Cao Lãnh #140024

    C’est vrai qu’il y aussi des guides comme ça (qui ne respectent pas les accords initiaux), ce qui n’était par contre absolument pas le cas de mon ami, qui lui, exerce son métier dans les règles de l’art…
    Par contre, en réponse à Agemon, je suis aussi tout à faire d’accord avec le fait qu’accuser un peuple entier seulement parce que certains de ses éléments ont agi d’une manière ou d’une autre est injuste, peu fine et , cependant, dans le cas des Français, ce qui « nous caractérise » par rapport à d’autres (comme les New-Zélandais par exemple), c’est que la France a été colonisatrice, ce qui donne un autre ton aussi à la lecture du comportement français, au regard de l’histoire donc (ces mêmes reproches, je les ai entendu aussi vis à vis des Chinois…). Cependant, je persiste à croire qu’il y a une certaine tendance française particulière mais à mon avis, elle est beaucoup plus véhiculée par les touristes qui voyagent en groupe, voire bon gros groupes (genre « tourisme de masse »).

    en réponse à : Aventures de 4 Tây ba lô à Cao Lãnh #139953

    Moi j’ai un ami guide vietnamien, qui s’était pris de passion dès son très jeune âge pour le français. Il est donc entré à l’école supérieure de Ha Noi (je sais plus le nom exactement) pour apprendre le français à l’université. C’était quelqu’un de très cultivé, qui parlait et maitrisait le français soutenu, courant et familier, qui égayait régulièrement ses paroles d’expressions et dictons français. Quelqu’un qui se tenait au courant des actualités françaises dans beaucoup de domaine : politique, artistique, économique, sociale etc… Bref, c’était quelqu’un qui adorait le français, la France et les Français.
    Il n’y a pas longtemps, je l’ai revu, on est allé boire un café da et on a papoté ensemble. Et au fil de la conversation, cet ami me dit que non, il ne veut plus travailler pour les français.
    1- Etre guide pour des touristes français, apparemment, c’est moins bien payé qu’être guide pour Anglais, Japonais, Espagnols etc…
    2 – Les Français, il n’en pouvait plus. Un comportement teinté de relents de colonialisme, des exigences à tout bout de champ, sur tout et n’importe quoi.
    Résultat : mon ami guide, qui a passé sa jeunesse et plus encore à se passioner pour la langue française et à la maitriser, aujourd’hui, a décidé de se tourner vers l’anglais et le japonais. Il m’a dit qu’entre guides vietnamiens, on appelait les touristes français les « cu chuoi » (racines de bananier) en référence en période de guerre où l’on mangeait cet aliment quand on avait vraiment plus rien à se mettre sous la dent….
    Bien que comme partout et pour tout, généraliser n’est pas forcément la meilleure chose et n’est pas d’une justesse à tout casser, cette histoire (vraie) veut quand même bien dire quelque chose….

    Et ici, un petit article que j’avais trouvé il y a 2 ans : Voyages | Les Français réélus «pires touristes au monde»

15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 64)