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Thu Huong

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 371)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Marc Zuckerberg et sa fiancée en vacances de Noël à Sapa #145312

    Dans ce contexte, Monsieur Montagne de Sucre devait avoir une arrière-pensée commerciale de promotion puisqu’il a rencontré des officiels. Ce n’était donc pas un simple voyage d’agrément ; je me disais aussi… Merci Nono de m’avoir éclairée :-)

    T. H.

    en réponse à : Marc Zuckerberg et sa fiancée en vacances de Noël à Sapa #145288

    Prise d’un doute, je suis allée revoir les photos publiées sur le site du Parisien.fr, et le nom de la jeune femme accompagnant Zuckerberg, Priscilla Chan, pourrait bien être chinois, et pas vietnamien… Comme je ne suis pas l’actualité « people », je n’en sais pas plus sur cette personne, mais vous rectifierez vous-même, le cas échéant :-)

    Thu Huong

    en réponse à : Le Volontourisme au Vietnam ! #142834

    Bonjour,

    Je partage l’avis de ceux qui ont manifesté de la méfiance, voire de la défiance, parce que le tourisme, à la base, est un agent d’uniformisation vers la culture dominante. Après, le volontourisme constitue un concept nouveau et porteur des vendeurs de voyages pour attirer les clients nouveaux, à la conscience écolo-altermondialiste plus développée, renouveler un marché faiblissant. L’idée paraît altruiste et bien intentionnée, cependant l’impact de l’irruption d’une population complètement étrangère (par ses moeurs et son comportement) reste toujours dommageable.

    En matière de tourisme, il n’y a qu’une seule règle supportable : la discrétion, à mon humble avis. Se rendre invisible autant que possible, ce qui veut dire pas d’appareil-photo ostensible, pas de tenue originale, parler un minimum la langue, ou… se taire ! Ou se contenter de séjourner dans les ghettos à l’écart des autochtones et ne voir que les paysages depuis l’autobus affrété pour les excursions vendues avec le séjour.

    Si tu veux aider les populations que tu visites, tu ne peux pas le faire dans un temps limité ; il faut pouvoir passer suffisamment de temps pour partager leur vie, et pas juste passer. A ce moment-là, ça ne s’appelle pas du tourisme, mais du volontariat !

    Sincères salutations et bonne réflexion,

    Thu Huong

    En ce jour de Têt, une visite aux amis avec lesquels partager ce jour de fête ; quel plaisir de découvrir toutes vos cartes de voeux, lire et écouter les souhaits traditionnels de mon enfance, quand les amies de ma grand-mère lui rendaient visite avec leur pot d’azalée rouge, qui fleurissaient gaiement la maison pendant des semaines ! Merci à Dédé Heo pour ses sentences parallèles « old style »:-)


    Privée de présence vietnamienne autour de moi, proche ou lointaine, j’apprécie la compagnie des membres du FV aujourd’hui plus particulièrement, et de communier au concert des célébrations un peu partout dans le monde dans les familles reúnies pour la circonstance !
    Exceptionnellement cette année, je me trouve hors de chez moi, mais auprès de mes fistons, et nous allons faire la fête ensemble pour une fois ce soir, puisque ce n’est pas un jour férié en Grèce, pas plus qu’en France ou au Canada.

    Bien amicalement à toutes et tous,

    Thu Huong

    en réponse à : HORRIFIE par des lectures sur un autre forum #75352

    Bonjour à tous,

    Par hasard j’ai lu dans le « Ca m’intéresse » de septembre une citation de THAN NIEN NEWS.com présenté comme le journal de l’association vietnamienne pour la jeunesse annonçant que la municipalité de Hanoï a déclaré la guerre… aux déchets sauvages qui jonchent les rues !

    « Après avoir érigé toutes sortes de réglements, elle encourage la délation » : selon Than Nien, les habitants qui fournissent l’heure, l’endroit, le numéro d’immatriculation du véhicule d’un contrevenant reçoivent 500 000 dongs (19 €) de récompense. S’ils livrent le fautif aux autorités, la prime est doublée. »
    Than Nien 22/07/08

    Bien à vous,

    Thu Huong

    en réponse à : c,est ici les copines . #69826

    Bonjour à tous,

    Ces mecs-là n’ont qu’à s’acheter des femmes en sili-cone, garanties neuves, et pas de seconde-main :wink2: Vivement que ces poupées se démocratisent parce que les enfants sont aussi menacés par les types qui veulent des vierges, pour le sexe, et pas seulement pour le mariage, à cause de la peur du virus du sida !

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : c,est ici les copines . #69688

    Bonjour à tous,

    Ce commerce autour de la virginité nous ramène au sujet d’actualité sur l’annulation de mariage obtenue pour mensonge sur la virginité de la mariée.
    Les fanatiques ont créé un fonds de commerce pour de petits malins ; ça fait circuler l’argent… Et les nazes en sont pour leurs frais parce que la défloration ne prouve plus la virginité, entre les hymens reconstitués et la pratique de la sodomie :icon_scratch:

    Je voulais revenir là-dessus bien que tardivement -vous m’en excuserez une fois de plus- pour partager une réflexion de mon mari, qui est plus intelligent que moi (mais je le surpasse dans d’autres domaines !) : comme le faisait remarquer Pierre Huyard, c’est la femme qui aurait dû demander l’annulation, parce que cette décision de justice a été prise contre elle, en fin de compte, puisque le mari était le requérant. Par contre, elle aurait eu des chances de sortir bénéficiaire de la décision du juge si le mari avait demandé le divorce. Il l’aurait obtenu, mais probablement pas sans une indemnité compensatoire, ou une pension alimentaire, parce que cet argument n’est pas recevable comme raison de divorce, alors que là, elle est jugée en faute, et en quelque sorte, purement et simplement répudiée, comme dans une autre époque, ou dans un autre pays plus arriéré.

    Bien sûr, elle est gagnante de n’être plus obligée de vivre avec un tel mari, mais reste que la décision du Tribunal a été prise à son détriment, et l’a stigmatisée aux yeux de son entourage. Elle aurait intérêt à déménager pour refaire sa vie loin de son milieu d’origine, à mon humble avis. En tout cas, elle n’a pas eu recours aux reconstructeurs d’hymen, ce qui est un bon point pour elle, et nous lui souhaitons tous bonne chance !

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : Hommage à Anh Léon #69631

    Oui, c’est vrai que plusieurs fantômes hantent ce forum depuis un an ? Léon en tout cas nous manque beaucoup ; il donnait sans compter, homme généreux qui ne nous a jamais fait défaut. Pas de doute : sa contribution demeure, même si, comme je le souhaite pour lui, il a quitté notre monde pour vivre autrement.

    C’est chouette de le retrouver à travers ses messages sur ce Forum; ainsi le Léon que nous avons connu et aimé ne nous a pas quittés tout à fait.

    Thu Huong

    en réponse à : HÔ.T VI.T LÔ.N … Oeufs couvés #69629
    BEBE;58216 wrote:
    Hé Hé!!! Thu Huong, aurais tu subitement changé d’avis entre ces deux post?????:wink2:
    Je vois que Buuhoa et DédéHeo ont réussi à te convaincre. Tu me raconteras quand tu auras goûté.:D😀

    Salut BEBE !

    Je ne sais pas si tu es comme moi, mais je ne suis pas près de pouvoir en goûter de ce truc (horreur ?) là où j’habite, donc tout ça est purement virtuel pour le moment… Je ne m’engage pas à grand-chose, en réalité, je dois le reconnaître :jap: Je suis cependant tellement en manque de bouffe viet que la vue de l’assiette voisine de l’embryon (j’en ai vu de plus avancés, et donc plus… exotiques !) me fait saliver… OK, si j’en rencontre un, je l’offre à un convalescent, parce que je n’ai pas beoin de fortifiant non plus, Buuhoa :wink2:

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : HÔ.T VI.T LÔ.N … Oeufs couvés #69546
    DédéHeo;58146 wrote:
    Coucou Thu Huong, ce blocage semble concerner beaucoup de monde pourtant pour les habitués, un oeuf à la coque semble bien fade comparé à un oeuf couvé. A Hanoi, on propose pour le petit déjeuné des oeufs couvés trứng vịt lộn qui n’ont que quelques jour et même parfois, je trouve qu’il n’est pas assez formé. On m’a dis qu’on peut demander à la vendeuse car les expertes garde leurs œufs plus ou moins vieux dans des sac différent ???
    Du point de vue souffrance animal, il me semble que la vie d’une canne vietnamienne est mois stressante que celle d’une poule d’élevage industriel d’où sont issu 80% des œufs.
    Parfois, j’allais avec des amis manger des moineaux en brochette, et on doit tout croquer, les pattes et la tête ! et ça c’est plus dur à passer
    Voici un oeuf « jeune », pour moi les feuilles de rau ram et le gingembre sont indispensables mais ma femme n’y attache pas tant d’importance.
    hanoi200612179931zf7.jpg

    Sur cette foto, la chose ne semble point trop rebutante visuellement ; à vrai dire, avec l’accompagnement d’herbe et de gingembre à côté, ça me semble tout à fait appétissant ! Merci, Dédéheo, de me rajouter un truc à goûter, comme si j’avais besoin de grossir !

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : HÔ.T VI.T LÔ.N … Oeufs couvés #69498

    Bonjour à tous,

    Je serais comme BEBE réfractaire à ce mets, fort estimé par aillleurs, à cause de la vue de l’embryon de canard. Je raffole de cet animal, mais là, c’est un coup à me convertir au végétarisme, de même que de devoir abattre soi-même un cheval ou une vache pour manger un steack !

    La vision de l’oeuf de « cent ans » avec son blanc devenu verdâtre n’est pas si désagréable, et l’on sait tout de suite à l’odeur s’il est consommable ou pourri, donc pas de doute à avoir. Tandis que l’oeuf couvé, avec ses plumes, ses pattes griffues, son bec, ne me semble pas potentiellement délicieux, désolée ! Euh, Buuhoa, tu ne nous as pas fait signe depuis ta dégustation ?! Tu vas bien ?

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : xxxx #69490
    vaninamande;58110 wrote:
    Vous êtes quand même trop forts!!!
    8 pages de discussion à partir de …rien (pour info, regardez le premier post!).
    :MdrDevil:
    Mais quand même les garçons, vous êtes intenables! On part de rien, et on finit sur des poupées gonflables!!!!!:wink2:

    Si, si, Vaninamande, on est parti de quelque chose : le XXX ! Je poste vite ma contribution tant que la discussion n’est pas censurée :wink2: Vous me voyez admirative devant le progrès technologique appliquée au sexe ; ça m’étonnait aussi, que les « grosses têtes » n’aient pas planché sur ce domaine ! J’étais restée au stade de la poupée gonflable, et je remercie DédéHeo de nous informer des modèles dernier-cri en silicone, et de Robin des Bois de nous transmettre cet article annonçant les robots-jouets sexuels.

    Voilà qui va faire concurrence aux prostituées volontaires… Quant aux malheureuses esclaves, faute de clients, elles vont disparaître, je l’espère, au profit de ces objets, quand leur prix aura baissé, parce que le coût de cinq lave-vaisselle, ça n’est pas à la portée de toutes les bourses !

    Pour toutes les femmes, ça deviendra plus clair : elles seront peut-être enfin considérées comme des personnes, les hommes recherchant des femmes-objets ne risqueront plus de rebuffade en s’achetant ces nénettes silencieuses. Les relations humaines seront vraiment humaines, et les relations sexuelles carrément (rondement) sexuelles. Je trouve donc que ces innovations constituent un progrès pour les femmes et m’en réjouis. D’autant que les hommes-objets robots vont remplacer avantageusement les godemichets, d’après cet article…

    Amicalement,

    Thu Huong

    en réponse à : Investir au Vietnam ? Est ce un bon plan ? #69477
    huynhthibich;57411 wrote:
    Pour te répondre Nemchua ,c’est en Amérique latine qu’ils se déplacent ,je vois dans le reportage que c,est en Argentine que les compagnies Français
    débarquent ,les boutiques de luxe ouvrent ses portes et sabrent le champagne .
    Non pas fini encore la mondialisation ,le continent asie ,afrique ont gouté exploitation des ressources naturelles ( présentement l’afrique a changé de mains ,de occident aller au chinois ),l’amérique latine est de nouveau réembarque dans le jeu .:bye:

    Bonjour à tous,

    Selon un responsable de SEB, le célèbre fabricant de petit électro–ménager, la délocalisation demeure rentable jusqu’à un baril de brut à 250 $. Le coût du transport dans la rentabilité de la délocalisation est de 15 %. Lorsqu’il atteindra 30 %, alors les entreprises n’auront plus intérêt à faire fabriquer dans les pays à main-d’oeuvre meilleur marché qu’en France.

    Cependant, si les ouvriers réclament des augmentations de salaire, c’est une nouvelle donnée qui vient chambouler les calculs :-) Parions que la mondialisation va s’étendre aussi aux salaires, et faire cesser ainsi cette gabegie qui consiste à faire voyager les produits de façon absurde pour raison de moindre prix de revient.

    Thu Huong

    en réponse à : c,est ici les copines . #67543

    Bonjour à tous,

    J’interviens tardivement dans cette discussion et vous voudrez bien m’en excuser mais je voudrais souligner que la décision de justice s’est appuyée en effet sur la tromperie. Dans ce cas, la virginité de la femme, qui avait menti en prétendant qu’elle était vierge, mais dans le cas d’un homme, il aurait pu mentir en disant n’avoir jamais été marié auparavant, ou sans casier judiciaire, ou jamais emprisonné, etc… comme cité dans l’article posté par Kimsang.

    Ce qui me semble important, c’est la position de la jeune femme dans cette histoire, qui a accepté l’annulation du mariage, parce que, grâce à cette décision de justice, elle peut se dégager d’une relation conjugale promise à un avenir fort déplaisant ! Imaginez sa vie avec un mari furieux d’avoir été trompé sur la « marchandise »!

    Il s’agit bien d’un non-évènement jurifdique, dont les médias, friands de ce genre de nouvelles suscitant l’émotion, se sont emparés pour soulever un problème de société : les musulmans se servent du droit français laïque pour faire jurisprudence, établissant la virginité comme condition du mariage ! Dans tous les cas de recours en annulation de mariage, ce sera un bien parce que les types qui refusent d’épouser une nana parce qu’elle n’est plus vierge, autant en être débarrassée !

    Amicalement,

    Thu Huong

    kimsang;55787 wrote:
    Voici l’article parue dans le Point endate du Samedi 31 Mai 2008 :

    Elle n’était pas vierge. Une raison suffisante pour que son mariage soit annulé. En avril dernier, le tribunal de grande instance de Lille a invalidé un mariage « pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint » après la requête déposée par le mari – ou plutôt l’ex-mari – de la principale intéressée, rapporte jeudi le quotidien Libération .

    L’épouse a accepté l’annulation du mariage

    Si rarissime que soit cette décision, un élément de taille a facilité la procédure : ayant reconnu avoir déjà eu des relations sexuelles avant le mariage, l’épouse a aussi donné son accord pour l’annuler ensuite, éludant la question de la preuve, délicate à apporter. Les magistrats en charge de l’affaire n’ont donc pratiquement pas eu à rendre de décision, au vu de l’accord entre les deux parties. En revanche, si l’épouse avait refusé, cette décision n’aurait pas forcément été rendue, rapporte au point.fr un avocat qui s’est entretenu avec les magistrats qui ont rendu le jugement. « C’est donc un non-événement juridique », conclut ce dernier.

    Or, « une telle erreur était déterminante ».

    La question de la religion n’est « pas essentielle », a martelé Me Labbée. « Il faut ramener la question au mensonge. La solution aurait été la même pour quelqu’un ayant […] caché quatre pages de casier judiciaire, le fait d’avoir déjà été plusieurs fois marié ou de s’être prostitué », a-t-il noté. « L’exemple traditionnel qu’on donne aux étudiants, c’est celui d’une femme qui a épousé un homme sans savoir qu’il était un ancien bagnard. C’est le fameux arrêt Berthon, qui date de 1868 », a rappelé l’avocat.

    Kim Sang:bye:

    en réponse à : Pourquoi faîtes (feriez)-vous des enfants ? #67136

    Mais moi, je ne risque pas de me faire casser, étant donné ma modeste position :-) Je vous soumets un article long, pour ceux qui aiment la lecture.

    Une contribution à la théorie du complot ourdie par le Nouvel Ordre Mondial, dont le but est de réduire la population par tous les moyens, même les moins avouables (campagnes de vaccination, remplacement de l’allaitement maternel par le biberon Nestlé entre autres joyeusetés) :

    La mondialisation de la pauvrete

    La famine mondiale Par Michel Chossudovsky le samedi, 24 mai 2008 LA
    MONDIALISATION DE LA PAUVRETE

    En cette époque d’après-guerre froide, l’humanité est confrontée à une crise
    économique et sociale d’une ampleur sans précédent et qui entraîne un
    appauvrissement rapide de larges secteurs de la population mondiale. Les
    économies nationales s’effondrent, le chômage est endémique. Des famines se
    déclarent en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et dans certaines parties de
    l’Amérique latine. Cette « mondialisation de la pauvreté, » qui a annulé bon
    nombre des progrès de la décolonisation d’après-guerre, a commencé dans le
    tiers-monde avec la crise de la dette du début des années 1980 et l’imposition
    des réformes économiques meurtrières du Fonds monétaires international (FMI).

    Ce Nouvel Ordre Mondial se nourrit de la pauvreté humaine et de la destruction
    de l’environnement. Il engendre la ségrégation sociale, il encourage le racisme
    et les conflits ethniques et s’attaque aux droits des femmes et il précipite
    souvent les pays dans des affrontements destructeurs entre les nationalités.
    Depuis les années 1990, il s’étend, par l’entremise du « libre marché », dans
    toutes les régions du monde y compris l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale,
    les pays de l’ex-bloc soviétique et les « nouveaux pays industriels » (NPI) de
    l’Asie du Sud-est et de l’Extrême-Orient.

    Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des
    années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques ; le démembrement
    économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés
    nationales et, dans certains cas, à l’anéantissement de pays. Elle constitue de
    loin la plus grave crise économique des temps modernes. (Livre de Michel
    Chossudovsky intitulé : Mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre
    mondial)

    La famine est le résultat d’un processus de restructuration en « marché libre » de
    l’économie mondiale qui prend ses assises dans la crise de la dette du début des
    années 1980. Ce n’est pas un phénomène récent, tel qu’il a été suggéré par
    plusieurs reportages des médias occidentaux, en se concentrant strictement sur
    l’offre et la demande à court terme des produits agricoles de base.

    La pauvreté et la sous-alimentation chronique sont des conditions qui
    préexistaient avant les récentes hausses des prix des produits alimentaires. Ces
    derniers frappent de plein fouet une population appauvrie, qui a à peine les
    moyens de survivre.

    Des émeutes de la faim ont éclaté presque simultanément dans toutes les grandes
    régions du monde : « Les prix des denrées alimentaires en Haïti a augmenté en
    moyenne de 40 % en moins d’un an, avec le coût des produits de première
    nécessitée tels que le riz qui a doublé… Au Bangladesh, [à la fin avril 2008]
    quelques 20,000 travailleurs du textile sont descendus dans la rue pour dénoncer
    l’augmentation vertigineuse des prix des produits alimentaires et aussi pour
    demander des salaires plus élevés. Le prix du riz dans le pays a doublé au cours
    de la dernière année, menaçant les travailleurs qui gagnent un salaire mensuel
    de seulement 25 $ et qui ont faim. En Égypte, des protestations de travailleurs
    concernant les prix des produits alimentaires a secoué le centre industriel du
    textile de Mahalla al-Kobra, au nord du Caire, pendant deux jours la semaine
    dernière, où deux personnes ont été abattues par les forces de sécurité.

    Des centaines de personnes ont été arrêtées et le gouvernement a envoyé des
    policiers en civil dans les usines pour forcer les travailleurs à travailler.
    Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 40% en Égypte au cours de la
    dernière année… Plus tôt ce mois-ci, en Côte d’Ivoire, des milliers de
    personnes ont marché vers la maison du président Laurent Gbagbo, scandant « nous
    sommes affamés » et « la vie est trop chère, vous allez nous tuer » .

    Des manifestations de même nature ainsi que des grèves et des affrontements sont
    survenus en Bolivie, au Pérou, au Mexique, en Indonésie, aux Philippines, au
    Pakistan, en Ouzbékistan, en Thaïlande, au Yémen, en Éthiopie et à travers la
    majeure partie de l’Afrique subsaharienne. » (Bill Van Auken, Amid mounting food
    crisis, governments fear revolution of the hungry, Global Research, April 2008)

    Avec de grands pans de la population mondiale déjà bien en dessous du seuil de
    pauvreté, la hausse des prix des denrées alimentaires de base qui se produit sur
    une courte période est dévastatrice. Des millions de persones dans le monde sont
    dans l’incapacité d’acheter de la nourriture pour leur survie.

    Ces augmentations contribuent d’une manière très réelle à « éliminer les pauvres »
    à travers « la mort par la famine. » Dit dans les mots de Henry Kissinger :
    « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, controles la nourriture
    et vous contrôlerez la population. »

    À cet égard, Kissinger a fait savoir à travers le « Mémorandum d’études sur la
    sécurité nationale de 1974 : Les implications de la croissance de la population
    mondiale sur la sécurité et les intérêts étrangers des États-Unis, » que des
    famines récurrentes pourraient constituer de facto un instrument de contrôle de
    la population.

    Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le
    prix des céréales a augmenté de 88% depuis mars 2007. Le prix du blé a augmenté
    de 181% sur une période de trois ans. Le prix du riz a augmenté de 50% dans les
    trois derniers mois (Voir Ian Angus, Food Crisis : « The greatest demonstration
    of the historical failure of the capitalist model », Global Research, April 2008)
    : « La plus populaire variété de riz de la Thaïlande se vendait il y a 5 ans 198
    $ US et à 323 $ la tonne l’an dernier. En avril 2008, le prix a atteint 1000 $.
    Les augmentations sont encore plus elevées sur les marchés locaux ; en Haïti, le
    prix d’un sac de 50 kilos de riz a doublé en une semaine à la fin mars 2008. Ces
    augmentations sont catastrophiques pour les 2,6 milliards de personnes dans le
    monde qui vivent avec moins de 2 $ US par jour et qui consacrent de 60% à 80% de
    leurs revenus à l’alimentation. Des centaines de millions de personnes n’ont pas
    les moyens de manger » (Ibid)

    Deux dimensions interdépendantes

    Il y a deux dimensions interdépendantes dans la crise alimentaire mondial en
    cours, qui plonge des millions de personnes à travers le monde dans la famine et
    la privation chronique, une situation où des populations entierres n’ont plus
    les moyens d’acheter de la nourriture.

    Tout d’abord, il y a un processus historique à long terme de politiques de
    réforme macroéconomiques et de restructuration économique mondiale, qui a
    contribué à baisser le niveau de vie partout dans le monde, autant dans les pays
    développés que dans les pays en développement.

    Deuxièmement, ces conditions historiques préexistantes de pauvreté de masse ont
    été exacerbées et aggravées par la récente flambée des prix des céréales, qui a
    entraîné dans certains cas, le doublement du prix de détail des denrées
    alimentaires de base. Ces hausses de prix sont en grande partie le résultat de
    la spéculation boursière sur les denrées alimentaires de base.

    La soudaine augmentation spéculative sur le prix des céréales

    Les médias ont induit en erreur l’opinion publique sur les causes de ces hausses
    de prix, en se concentrant presque exclusivement sur la question des coûts de
    production, le climat et d’autres facteurs qui ont pour effet de réduire l’offre
    et qui pourraient contribuer à gonfler les prix des aliments de base. Bien que
    ces facteurs puissent entrer en jeu, ils ne peuvent expliquer à eux seuls
    l’impressionnante et spectaculaire hausse des prix des produits de base.

    L’escalade des prix des produits alimentaires est en grande partie le résultat
    d’une manipulation du marché. Elle est en grande partie attribuable à la
    spéculation boursière sur les marchés des matières premières. Les prix des
    céréales sont artificiellement gonflés par la spéculation à grande échelle sur
    les opérations des marchés boursiers de New York et de Chicago. Il est
    intéressant de noter qu’en 2007, le Chicago Board of Trade (CBOT), a fusionné
    avec le Chicago Mercantile Exchange, formant la plus importante entité au monde
    traitant dans le commerce des produits de base et comptant un large éventail
    d’instruments spéculatifs (les options, les options sur contrat à terme, les
    fonds indiciels, etc.).

    Des transactions spéculatives sur le blé, le riz ou le maïs, peuvent se produire
    sans qu’il y ait de transactions réelles de ces produits.

    Les institutions, qui actuellement spéculent sur le marché des céréales, ne sont
    pas nécessairement impliquées dans la vente ou la livraison des grains. Les
    transactions peuvent se faire par fonds indiciels qui permettent de parier sur
    la hausse ou la baisse en général de la variation des prix des marchandises.

    Une « option de vente » est un pari que les prix vont baisser, une « option
    d’achat » est un pari que les prix vont augmenter. Grâce à la manipulation
    concertée, les opérateurs institutionnels et les institutions financières font
    augmenter les prix. Ils placent alors leurs paris sur la hausse du prix d’un
    produit en particulier. La spéculation génère la volatilité du marché. À son
    tour, l’instabilité qui en résulte encourage la poursuite de l’activité
    spéculative.

    Les bénéfices sont réalisés lorsque le prix monte. En revanche, si le
    spéculateur est un short-selling (1), le bénéfice sera réalisé lorsque le prix
    diminuera.

    Cette récente flambée spéculative des prix des denrées alimentaires a engendré
    un processus mondial de création de la famine à une échelle sans précédent.

    Ces opérations spéculatives ne devraient pas pouvoir engendrer délibérément la
    famine. Ce qui cause la famine est l’absence de procédures réglementaires
    relatives au commerce spéculatif (les options, les options sur contrat à terme,
    les fonds indiciels). Dans le contexte actuel, un gel des transactions
    spéculatives sur les produits alimentaires de base, décrété par décision
    politique, contribuerait immédiatement à faire baisser les prix des produits
    alimentaires.

    Rien n’empêche que ces opérations soient neutralisées et désamorcées par un
    ensemble soigneusement élaboré de mesures réglementaires.

    Visiblement, ce n’est pas ce qui est proposé par la Banque mondiale et le Fonds
    monétaire international (FMI).

    Le rôle du FMI et de la Banque mondiale

    La Banque mondiale et le FMI ont présenté un plan d’urgence, afin d’accroître
    l’agriculture en réponse à la « crise alimentaire. » Cependant, les causes de
    cette crise ne sont pas prises en compte.

    Robert B. Zoellick, le président de la Banque mondiale décrit cette initiative
    comme un « new deal, » un plan d’action « pour un accroissement à long terme de la
    production agricole, » qui consiste entre autres à doubler les prêts agricoles
    pour les agriculteurs africains.

    « Nous devons dépenser notre argent en fonction des besoins réels.» (We have to
    put our money where our mouth is now so we can put food into hungry mouths)
    (Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, BBC, 2 mai 2008)

    La « médecine économique » du FMI et de la Banque mondiale n’est pas la
    « solution, » elle est plutôt en grande partie la « cause » de la famine dans les
    pays en développement. Plus le FMI et la Banque mondiale prêtent « pour accroître
    l’agriculture » et plus ils augmenteront les niveaux d’endettement.

    La « politique de prêts » de la Banque mondiale consiste à accorder des prêts à la
    condition que les pays se conforment à l’agenda politique néolibérale qui,
    depuis le début des années 1980, a été propice à l’effondrement de l’agriculture
    alimentaire locale.

    La « stabilisation macro-économique » et les programmes d’ajustement structurel
    imposés par le FMI et la Banque mondiale aux pays en développement (comme
    condition de renégociation de leur dette extérieure) ont conduit à
    l’appauvrissement de centaines de millions de personnes.

    Les dures réalités économiques et sociales derrières les interventions du FMI
    sont les causes de l’augmentation démesurée des prix des produits alimentaires,
    des famine au niveau local, des licenciements massifs de travailleurs urbains et
    de fonctionnaires et de la destruction des programmes sociaux. Le pouvoir
    d’achat interne s’est effondré, les cliniques de santé contre la famine et les
    écoles ont été fermées, des centaines de millions d’enfants ont été privés du
    droit à l’enseignement primaire.

    La déréglementation des marchés céréaliers

    Depuis les années 1980, les marchés céréaliers ont été déréglementés sous la
    supervision de la Banque mondiale et des surplus céréaliers des États-Unis et de
    l’Union européenne ont systématiquement été utilisés pour détruire la
    paysannerie et pour déstabiliser l’agriculture alimentaire nationale. À cet
    égard, les prêts de la Banque mondiale exigent la levée des barrières
    commerciales sur les importations de produits agricoles de base, conduisant au
    dumping des surplus céréaliers des États-Unis et de l’Union européenne sur le
    marché local. Ces mesures, ainsi ques d’autres mesures, ont mené les producteurs
    agricoles locaux à la faillite.

    Un « marché céréalier libre », imposé par le FMI et la Banque mondiale, détruit
    l’économie paysanne et affaibli la « sécurité alimentaire. » Le Malawi et le
    Zimbabwe étaient auparavant des pays prospères en excédent céréalier, le Rwanda
    était pratiquement autosuffisant en matière alimentaire jusqu’à 1990, date à
    laquelle le FMI a ordonné le dumping des excédents céréaliers de l’Union
    européenne et des États-Unis sur le marché intérieur, précipitant ainsi les
    petits agriculteurs en faillite. En 1991-1992, la famine a frappé le Kenya, un
    pays qui connaissait un succès pour ses surplus céréaliers. Le gouvernement de
    Nairobi avait précédemment été mis sur une liste noire pour ne pas avoir obéi à
    des recommandations du FMI. La déréglementation du marché des céréales a été
    exigée comme une des conditions pour le rééchelonnement de la dette extérieure
    de Nairobi avec les créanciers officiels du Club de Paris. (Livre de Michel
    Chossudovsky, Mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre mondial)

    Dans toute l’Afrique, ainsi qu’en Asie du Sud-est et en Amérique latine, le
    modèle des « ajustements structurels » dans l’agriculture sous la tutelle des
    institutions de Bretton Woods a servi de manière sans équivoque à la disparition
    de la sécurité alimentaire. La dépendance vis-à-vis du marché mondial a été
    renforcée, entraînant une augmentation des importations de céréales
    commerciales, ainsi qu’une augmentation de l’afflux « d’aide alimentaire. »

    Les producteurs agricoles ont été encouragés à abandonner l’agriculture
    alimentaire et à se convertir dans des cultures de « haute valeur » à des fins
    d’exportation, souvent au détriment de l’autosuffisance alimentaire. Les
    produits de grande valeur ainsi que les cultures à des fins d’exportation ont
    été soutenus par des prêts de la Banque mondiale.

    Les famines à l’ère de la mondialisation sont le résultat de ces politiques. La
    famine n’est pas la conséquence d’un manque de nourriture, c’est en fait tout le
    contraire : les surplus alimentaires mondiaux sont utilisés pour déstabiliser la
    production agricole dans les pays en développement.

    Strictement réglementée et contrôlée par l’industrie agroalimentaire
    internationale, cette offre excédentaire est finalement propice à la stagnation
    de la production et de la consommation des produits alimentaires de base
    essentiels et à l’appauvrissement des agriculteurs dans le monde. En outre, en
    cette époque de mondialisation, les programmes d’ajustement structurel du FMI et
    de la Banque mondiale ont un lien direct sur le processus de développement de la
    famine, car ils affaiblissent systématiquement toutes les catégories d’activités
    économiques urbaines ou rurales, qui ne servent pas directement les intérêts du
    marché mondial.

    Les revenus des agriculteurs dans les pays riches et dans les pays pauvres sont
    réduits par une poignée d’industriels du secteur de l’agroalimentaire mondial
    qui en même temps contrôlent les marchés des céréales, les intrants agricoles,
    les semences et la transformation des aliments. La géante société Cargill Inc
    avec plus de 140 filiales et sociétés affiliées à travers le monde contrôle une
    part importante du commerce international des céréales. Depuis les années 1950,
    Cargill est devenue le principal contractant pour « l’aide alimentaire » des
    États-Unis financée par la Loi Publique 480 (1954).

    L’agriculture mondiale a pour la première fois de l’histoire, la capacité de
    satisfaire les besoins alimentaires de toute la planète, mais la nature même du
    marché mondial de ce système ne permet pas que ça se réalise. La capacité de
    produire de la nourriture est immense, mais les niveaux de consommation
    alimentaire restent extrêmement faibles, car une grande partie de la population
    mondiale vit dans des conditions d’extrême pauvreté et de privation. En outre,
    le processus de « modernisation » de l’agriculture a conduit à la dépossession des
    paysans et à l’augmentation du niveau de dégradation des terres et de
    l’environnement. Autrement dit, les forces mêmes qui encouragent la production
    alimentaire mondiale à se développer favorisent également une diminution du
    niveau de vie et une baisse de la demande de nourriture.

    Le traitement choc du FMI

    Historiquement, les escalades de prix des produits alimentaires au niveau du
    commerce en détail ont été déclenchées par la dévaluation des monnaies, qui ont
    toujours été le résultat invariable d’une situation hyper inflationniste. Par
    exemple, en août 1990 au Pérou, sur les ordres du FMI, du jour au lendemain le
    prix du carburant a été multiplié par 30 et le prix du pain a été multiplié par
    12 : « Partout dans le tiers-monde, la situation est celle du désespoir social et
    de la désolation d’une population appauvrie par l’interaction des forces du
    marché. Les émeutes contre les programes d’ajustement structurel et les
    soulèvements populaires sont sauvagement réprimées : À Caracas, en 1989, le
    président Carlos Andres Perez qui après avoir dénoncé avec éloquence le FMI
    d’exercer « un totalitarisme économique qui ne tue pas par des balles mais par la
    famine », a déclaré un état d’urgence et a régulièrement envoyé des unités
    d’infanterie et des commandos de la marine dans les quartiers pauvres (barrios
    de ranchos) sur les collines surplombant la capitale. Les émeutes anti-FMI de
    Caracas ont été déclenchées à la suite d’une augmentation de 200 % du prix du
    pain. Hommes, femmes et enfants ont essuyé des tirs sans discernement : « Il a
    été rapporté que la morgue de Caracas comptait jusqu’à 200 cadavres de personnes
    tuées dans les trois premiers jours … et elle a avisé qu’elle était à court de
    cercueils. Officieusement plus d’un millier de personnes ont été tuées. Tunis,
    en janvier 1984 : les émeutes du pain instiguées en grande partie par de jeunes
    chômeurs pour protester contre la hausse des prix alimentaires. Au Nigeria en
    1989 : les émeutes des étudiants contre les programmes d’ajustement structurel
    ont entraîné la fermeture de six universités du pays par les Forces armées. Au
    Maroc, en 1990 : une grève générale et un soulèvement populaire contre les
    réformes du gouvernement parrainées par le FMI. » (Michel Chossudovsky, op cit.)

    Les semences génétiquement modifiées

    Coïncidant avec la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en
    1995, un autre important changement historique a eu lieu dans la structure de
    l’agriculture mondiale.

    Dans le cadre du contrat de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)), les
    géants de l’agroalimentaire ont une entière liberté d’entrer dans les marchés
    céréaliers des pays en développement. L’acquisition de « droits de propriété
    intellectuelle » exclusifs sur les variétés végétales par des intérêts
    agroindustriels favorise aussi la destruction de la biodiversité.

    Agissant au nom d’une poignée de conglomérats de biotechnologie, des semences
    OGM ont été imposées aux agriculteurs, souvent dans le cadre de «programmes
    d’aide alimentaire. » Par exemple, en Éthiopie des trousses de semences OGM ont
    été remis aux agriculteurs pauvres afin de rétablir la production agricole à la
    suite d’une grande sécheresse. Les semences OGM ont été plantées, donnant une
    seule récolte. Mais après, les agriculteurs ont réalisé que les semences OGM ne
    pourraient pas être replantées sans payer de redevances à Monsanto, Arch Daniel
    Midland et al. Ensuite, les agriculteurs ont découvert que les graines ne
    pousseraient que s’ils utilisaient les intrants agricoles soit, les engrais, les
    insecticides et les herbicides qui sont produits et distribués par les
    entreprises agroalimentaires de biotechnologie. Toute l’économie paysanne est
    dorénavant enfermée entre les mains des conglomérats de l’agro-industrie.

    Avec l’adoption généralisée de semences OGM, une transition majeure a eu lieu
    dans la structure et dans l’histoire de l’agriculture depuis sa création il y a
    10,000 ans.

    La reproduction de semences au niveau des villages et chez les producteurs de
    semences a été perturbée par l’utilisation de semences génétiquement modifiées.
    Le cycle agricole, qui permet aux agriculteurs de stocker leurs semences
    biologiques et de les semer pour en tirer la prochaine récolte a été brisé. Ce
    concept destructeur, produisant invariablement la famine, est reproduit partout,
    pays après pays, conduisant à la disparition de l’économie paysanne mondiale.

    Michel Chossudovsky est l’auteur du best-seller international The Globalization
    of Poverty (titre français : « La mondialisation de la pauvreté», éd. Écosociété)
    qui a été publié en 11 langues. Il est professeur d’économie à l’Université
    d’Ottawa, Canada, et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation. Il
    collabore également à l’Encyclopaedia Britannica. Son dernier ouvrage est
    intitulé America`s War on terrorism, 2005. Il est l’auteur de Guerre et
    mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre
    (Les Éditions Écosociété) et de la Mondialisation de la pauvreté et
    nouvel ordre mondial). Source : Mondialisation.ca

    De : casoca
    mardi 27 mai 2008

    http://bellaciao.org:80/fr/spip.php?article66691 « 

    Je crois que ce texte apporte un éclairage digne d’intérêt à notre discussion.

    Amicalement,

    Thu Huong

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