Aller au contenu

Thanh Ba.ch

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 346 à 360 (sur un total de 491)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Báo MINH GIA – Số 1 #48913
    :kimouss:
    Chào bà con cô bác anh chị em trong diễn đàn forumvietnam,
    Sau đây xin gửi báo MINH GIA số 4 (1 trang), cơ quan thông tin liên lạc của nhóm
    Anh Chị Em VN (ACE VN).
    [IMG]http://i169.photobucket.com/albums/u212/MINH_GIA/MINHGIA04200702061750.jpg?t=1194598057[/IMG]
    en réponse à : NA SAGA – Huit regards sur la Terre que j’aime #48744
    :kimouss:

    Cet écrit est pour vous.
    Il peut à votre guise répondre en même temps à vos questions, à vos attentes, et dans la mesure où le dernier mot resterait de la liberté – intermittente ? – de « création » de son auteur, ce qui est prévu d’être narré ;=) , est par vocation un chouia interactif et virtuellement en construction permanente.

    HnhLang.jpg
    Couloir-véranda
    Quote:
    1. Le petit Na

    1.3 Les cours à la voisine

    – Quand est-ce que tu auras fini de donner tes cours à la voisine ? demanda Ve.

    – Oh, on aura peut être pour deux heures. Cela dépend du nombre de devoirs qu’elle voudra que l’on fasse ensemble.

    – Je vais acheter les amorces; cette fois, je vais prendre les rouges. Elles sont un peu plus chères, mais les bleues ne valaient rien. Un fois sur deux elles ne claquaient pas. Je t’en prends ?

    – Oui, deux paquets. Je te rembourserai avec l’argent de mes cours et te paierai un ‘‘ca lem cay’’

    Le ‘‘ca lem cay’’ n’est rien d’autre qu’un bâtonnet de glace. ‘‘Ice-cream’’ a donné crème glacée et crème est devenu à son tour ‘‘ca lem’’ . Quant à ‘‘cay’’, c’est le bâtonnet. En effet, les vendeurs ambulants de ca lem cay avaient souvent une grosse bouteille isotherme, muni d’un gros bouchon plat en liège, coiffé d’un couvercle en fer blanc nickelé à vis. La bouteille contenait des plaques de ca lem qui se débitaient ensuite dans le sens de la largeur en portions dans lesquelles le vendeur enfonçait de petites piques taillées dans du bambou pour en faire des bâtonnets de glace, délicieux, surtout quand il faisait chaud chaud chaud même à l’ombre.

    Na disait ‘‘avec l’argent de mes cours’’ avec une pointe de fierté, car c’était ses sous gagnés avec ses cours donnés à la voisine.

    La voisine s’appelait Orchidée. Assez forte comme gamine, Na et Ve l’appelaient la Potelée. Ce qui avait le don de la rendre furieuse, mais plus pour rire que pour de vrai. Histoire pour elle de courir après l’un ou l’autre, de les entendre hurler de rire ou de douleur lorsqu’elle les rattrapait et les pinçait. Oui c’était devenu un jeu, qu’ils n’avaient délaissé que des années plus tard.

    En fait elles étaient deux sœurs, Orchidée et Belle, dont la maison se trouvait juste entre celle du pharmacien pour lequel travaillait la maman de Ve comme cuisinière et où elle et Ve étaient logés dans une dépendance, et celle du grand-père de NA, qui hébergeait à cette époque Na et sa maman. Belle avait la santé fragile et jouait peu dans la rue, au contraire de sa sœur, d’une année son aînée.

    Donner des cours à Orchidée était une idée de sa maman. C’était une façon de faire travailler Orchidée, qui préférait plutôt s’amuser avec ses poupées ou à s’ennuyer à ne rien faire. C’était aussi une bonne occasion de donner un peu d’argent de poche à Na qui, on les savait, n’en recevait pas beaucoup, parce que sa maman devait économiser. Bref, d’une pierre deux coups, d’autant plus que Orchidée adorait travailler avec Na, qui savait lui expliquer comme un enfant de son âge, avec des exemples de leur niveau.

    Ces cours à la voisine donc, se passaient en général le samedi après-midi, à l’heure de la sieste pour la plupart des enfants, et même des grandes personnes. Cela se passait sous la véranda de chez NA, au sol pavé de grands carreaux de grès émaillé aux motifs géométriques, qui avaient le grand avantage d’être toujours bien entretenus et surtout de garder le frais, quand au dehors il faisait souvent une chaleur étouffante.

    Na installait les deux fauteuils en osier tressé, côte à côte, et plaçait la petite table en bambou léger juste devant, juste de quoi pour poser un bouquin et un cahier d’écolier.

    Quand Orchidée franchit le portail quelques mètres devant la véranda, Na en fut averti par son grincement caractéristique, un peu traînant, car Orchidée ne brusquait jamais rien, même quand elle les pinçait, par exemple.

    ‘‘Orchidée est une chic fille’’ se dira bien plus tard Na. N’était-elle pas la seule à daigner jouer avec eux, les ‘‘enfants mal élevés’’ du quartier, la seule à ne pas faire de mal, par instinct, à ne pas faire trop mal, par exemple, quand elle vous pinçait ?

    – Alors Orchidée, ça va ? Tu as beaucoup d’exercices à voir ?

    – Trois ou quatre seulement. Après on pourra jouer ensemble.

    Orchidée et Na avaient le même âge et étaient dans la même année du primaire, elle dans l’école française des filles et lui, dans celui des garçons. Ve lui, était dans une école vietnamienne.

    Montre les moi.

    Na était alors un enfant qui adorait les bouquins d’écolier. Il prenait toujours de l’avance, par amusement. Il adorait en particulier ses bouquins de calcul; ces dernier étaient dans un série reconnaissable d’une année à l’autre par leur format, leur présentation générale – couverture verte, avec une illustration au milieu, pour distinguer facilement l’année, précisément – et leur typographie identique. Na avait déjà à mi-année, fini tous les exercices qui figuraient en fin des leçons. En face de chacun d’eux il mettait au crayon un ‘x’ si c’était intéressant et un ‘*’ si c’était vraiment très intéressant.

    Cette fois-ci, c’était les histoires de règle de trois, de poulets vendus avec les os ou désossés, de ce qu’il fallait acheter pour dix sachant par exemple, ce qu’il fallait prévoir pour quatre. Bref, des choses simples. A tel point que Na se demandait si Orchidée n’avait pas fait exprès pour qu’il lui donnât un cours à elle de plus, ce samedi. D’une part pour pouvoir passer un bon après-midi, car après ‘‘les cours à la voisine’’, en général ils vont jouer ensemble. Par exemple à la dînette, Na faisant les différents métiers : marchand de légume, charcutier, épicier, bref, tout, selon les besoins. Orchidée, elle, c’était son rôle, celui de la maîtresse de maison, de  »maman qui reçoit ». Et puis, c’était ausssi pour lui faire plus de sous pour la semaine.

    Oui, elle devait le faire exprès de demander certains cours dont elle n’avait au fond pas vraiment besoin. Pour sûr, c’était déjà à dix ans une très chic fille, Orchidée.

    (Suite au prochain message : Le petit Na – Les jeux)

    ____________________________________________

    3
    Une coccinelle sur le dos renversée
    Je la rétablis
    Et souris à ma vie bouleversée
    20071030 Ma

    3
    Một con bò rùa ngả ngửa trên lưng
    Tôi lật vửng nó lại
    Và mỉm cười cuộc đời tôi lay lửng
    20071101 Tn
    ____________________________________________
    ____________________________________________

    4
    Tôi đưa tay xin người qua kẻ lại
    Không ai cho, nhưng có cụ ăn mày bên cạnh
    Đưa cho trái quít, mắt long lanh

    20070103 Ts


    4
    J’ai tendu la main aux passants
    Sans succès, mais mon voisin un vieux mendiant
    M’a tendu sa mandarine, le regard étincelant

    20070103 Ve
    ____________________________________________

    galerie-membre,coccinelle,copie-de-photo-18-juillet-021.jpg
    mike;38313 wrote:
    Merci pour ce poème…il est de toi ? :icon40:

    De rien, mike.
    Oui, il est de moi. Le thème par contre est récurrent.

    BEBE;38390 wrote:
    Dis moi un peu Thanh Ba.ch, ces vers courts ne s’appelleraient ils pas « Hai ku » dans une autre langue (japonais ou chinois)? …
    En tous cas ils sont très beaux. Si t’en a qui chantent l’amour, je suis preneur.:love:

    Merci BEBE.
    Ils pourraient s’appeler Hai Ku (cf. par exemple Wikipédia), s’ils en suivaient les règles. Ils en partagent l’esprit mais restent libres dans leur forme.

    yen;38413 wrote:
    Merci pour cette merveille!
    J’espére que tu nous fera apprecier…tes poémes ou découvrir des poétes vietnamiens. Merci aussi d’avoir pensé à traduire.

    Merci yen
    Le poème qui figure en premier est l’original; donc, des fois j’ai écrit d’abord dans une langue avant de traduire dans l’autre.

    mai;38432 wrote:
    oui très beau est ce indiscret de donner le nom de l’auteur;.. qui s’efface ..

    par contre (dans la traduction française en tout cas)

    Un bouton de chrysanthème
    Sur la tombe s’est cassé.
    Tant de larmes de la joue sont tombées
    le dernier vers me gêne (à vrai dire le mot tant..de larmes)ne correspond pas à à la retenue du tableau :une seule larme suffirait à le dire..et là tant de larmes en dit trop par rapport au bouton de chrysanthème..Ce n’est que ma sensation..dans la langue française..

    Merci, mai.
    Votre remarque est un point de vue tout à fait défendable et respectable.
    Le fait est que je n’avais pas retenu la retenue, car la peine est ainsi.
    Après avoir écrit le poème finalement ainsi, je me suis aperçu – après coup – qu’il y a place pour une interprétation causale …
    La cause, est-ce l’image du bouton brisé ou celle des chaudes larmes ?
    Plus, ne peut-il se faire que les causes s’enchevêtrent et se succèdent au fil des visites, de la vie qui passe et de la peine qui passe à peine ?

    ____________________________________

    Quote:
    L’espérance est la seule folie qui soit sage.

    TB 071102 11:28

    en réponse à : les tunnels de cucchi ! #48144
    :kimouss:

    Citation:
    Posté par Thanh Ba.ch viewpost.gif

    SANTE – La bonne conscience est un doux oreiller …

    040714
    VIỄN PHƯƠNG
    QUÊ HƯƠNG ÐịA ÐẠO
    Edition 1999
    Les Editions Culturelles
    Domaine du Mémorial des Souterrains de Củ Chi
    Traduction libre de THANH BẠCH
    TERRE SOUTERRAINE
    ===========================
    Principaux lieux et personnages, par ordre d’apparition ou de citation :
    Les Souterrains de Củ Chi
    Le narrateur
    Les soldats du Sud
    Le village d’An Phú
    Monsieur Hai Nhi (Oncle Hai)
    Les guérilleros
    Hai Duyên
    Út Sương
    Grand Mère
    Ba Thu
    Ba Ðậm
    Le village de Phú Hoà Ðông
    L’équipe de Ðậm
    La prison de Phú Lợi
    Le père de Út Sương
    La mère de Út Sương
    Ngô Ðình Diệm
    Le lieutenant Ðỗ Ðình Kỳ
    Le caporal Trị
    La salle d’interrogation de Cây Mít
    ===========================
    *****
    La pluie aux nấm mối.
    NDT : « nấm mối », littéralement champignons des termitières, variété de champignons qui poussent au pied des termitières, d’où leur nom ; ces champignons qui surgissent avec les premières pluies ont un goût délicieux et délicat, surtout lorsqu’ils ont été ramassés jeunes.
    *****

    nguyenngocnhut.jpg
    Nguyễn Ngọc Nhựt (N3) – Ancien élève des Ponts et Chaussées de Paris – Marié à une Française – Entré dans la Résistance Vietnamienne contre l’occupant … Français – Torturé et battu (cf. la suite) à mort par les sbires des coloniaux … Français (alors tout fraîchement libérés de l’Occupation Allemande) – Relâché … par les Français – pour éviter le « scandale » d’une mort sous les coups de la torture dans une prison coloniale – quelques jours avant sa mort, pour mourir « libéré » des suites de ces sévices – Honoré comme un héros par le Việt Nam : une rue porte son nom à Hồ Chí Minh Ville.
    Encore une vítime de l’humanité non encore mature
    (Cf. ma théorie du niveau de maturité de l’humanité)
    Quote:
    Soudain les voix se sont tues – sans que l’on n’eût vu personne rentrer. Il semblait que les demoiselles étaient en train de discuter de quelque chose. Au bout de quelques minutes elles pénétrèrent ensemble dans la maison.
    Elles s’assirent en rang d’oignons sur le banc collé contre le mur, se regardant, sans une parole.
    J’étais toujours occupé à faire chauffer l’eau. Lorsque le feu a bien pris, je me relevai. Ce fut alors que Út Sương donna un coup de coude à Hai Duyên.
    – Demande-le toi.
    Hai Duyên, répondant du coude :
    – Si tu veux poser la question, fais-le toi.
    Voyant leur hésitation, je me fis entendre :
    – Que voulez vous demander ? N’ayez pas de scrupules, nous ne nous sommes point des étrangers .
    Út Sương regarda alors le sol, l’air vaguement triste.
    Ba Thu parla à sa place :
    – Elle veut vous demander, à vous qui êtes rentré de Phú Lợi, si vous n’aviez pas rencontré son père.
    Je ne sus comment lui répondre et me contentai de lui demander à mon tour :
    – Ah … ton père était-il en prison depuis longtemps, Út ?
    Út Sương, en battant des cils, les yeux larmoyant :
    – Mon père a été pris par Ngô Ðình Diệm lorsque j’avais dix ans. Il l’avait condamné à Phú Lợi. Au début nous avions pu lui rendre visite et l’aider. Mais depuis cette histoire d’empoisonnement, mon père n’avait plus donné signe de vie jusqu’à aujourd’hui. Quand j’étais petite, ma mère m’emmenait partout à sa recherche. Chaque prison nous renvoyait à une autre. Ma mère et moi, nous étions allées partout sans réussir à le trouver. Ma mère disait qu’ils en voulaient à mon père et qu’ils le mettaient au vert quelque part, sûrement parce qu’il était membre du parti, avait un caractère intraitable et ne cherchait qu’à se battre.
    Ressurgirent alors à ma mémoire, les visages exécrables du lieutenant Ðỗ Ðình Kỳ, du caporal Trị, ces terreurs de Phú Lợi et le souvenir de la salle d’interrogation de Cây Mít avec les instruments de torture de ces démons, barbouillés de sang caillé et de lambeaux de peau ratatinés.
    En moi-même j’ai pensé : « Mon enfant, des centaines de vaillants combattants sont tombés en cet endroit. Là, tout ce qu’il y avait d’élevé et de beau avait été détruit sans remords. Je ne sais comment te répondre pour ton père, ce héros. Mais mon enfant, il faut espérer et espérer encore. Tu es encore si jeune ! »

    :kimouss:

    Chuyện TIM – Histoire de COEUR

    Sources: TV Ho Chi Minh et Bich de Suisse
    Chào các bạn, sau đây xin mời các bạn (nào chưa được biết) xem vài tin tức về
    TIM Aline Rebeaud, một trái tim lớn đối với người Việt. Và xin các bạn giúp đở và ủng hộ Nhà May Mắn (xem bài khác đã đăng trên forumvietnam). Thành thật cám ơn diển đàn.
    :icon40:
    Chers amis, veuillez trouver ci-après (pour ceux qui en auraient beoin) quelques nouvelles à propos de TIM Aline Rebeaud, un grand coeur (Note: TIM en Vietnamien signifie COEUR) pour les Vietnamiens. SVP apportez votre aide et support à la Maison Chance (voir une autre message déjà paru sur forumvietnam). Sincères remerciements au forum.
    :icon40:
    Quote:
    Source: courrier de l’AEJJR
    From: Bich
    To: liste
    Sent: Oct 28, 2007 6:30 PM
    Subject: Soirée Maison de la Chance
    Chers amis, Yersiniens et Yersiniennes,

    Cette soirée aura également lieu à Paris mais à la différence de celle du mois de mai, cette fois-ci, j’ose vous garantir,
    à l’avance, que vous ne serez pas déçus d’avoir fait le déplacement …
    Il s’agit d’une soirée organisée par la « Maison Chance » créée il y a 15 ans au Vietnam par une jeune suissesse de 20
    ans, Tim Aline Rebeaud. Je suis persuadé que la plupart d’entre-vous en ont déjà entendu parlé car elle commence à
    attirer l’attention (soirées caritatives aux USA, invitation au prochain DVD de Thuy Nga Paris, etc).
    Dans sa « Maison Chance » dans la banlieue de Saigon, elle fait tout : infirmière, institutrice, chef d’entreprise, chauffeur,
    architecte et même surveillante de nuit (on aurait bien aimé en avoir une comme ça au Lycée, n’est-ce pas ?)
    Mais elle vous expliquera bien mieux que moi son parcours car elle est très accessible et est prête à répondre à toutes
    les questions, sur son projet, depuis ses difficiles débuts jusqu’à aujourd’hui : le chemin parcouru est immense !
    C’est incroyable ce qu’une jeune touriste de passage a pu faire seule dans le Vietnam des années 90. Tout ce que j’ai
    envie de vous dire c’est qu’elle vaut vraiment la peine d’être soutenue.
    Tim (en vietnamien dans le texte) vient de revenir en Suisse, il y a 2 jours. Elle n’a pas encore eu le temps d’organiser
    pleinement sa soirée du 10 novembre à Paris, notamment le côté publicitaire.
    Pour ceux qui ne connaissent pas encore la « Maison Chance » et Tim :
    – en piece jointe, l’affiche officielle pour la soirée du 10 novembre 2007
    Portez-vous bien et à bientôt
    Bich Promo 65- Genève
    PS. A quelques exceptions près, je n’ai adressé ce mail qu’aux Franciliens, pourriez-vous le diffuser auprès de vos
    amis et connaissances qui pourraient être intéressés. Merci beaucoup.
    _________________________________________________________

    Quote:
    Dans le contexte de nos messages, une « hirondelle » est l’image d’une personne qui parle bien le Vietnamien, qui n’est pas d’origine Vietnamienne, et projette ainsi le Printemps (vietnamophonique ;=)) sur la masse frigorifiée, gelée, ratatinée, hivernale quoi, des vieux Vietnamiens vietnamophones (que je nuge point; je ne parle pas non plus et encore moins ne juge les jeunes générations vietnamo-aphones, par la force des choses) qui auraient honte de l’être, qui rechignent surtout à se communiquer ENTRE EUX dans leur langue maternelle et continuent comme des potaches bien éduqués à SE faire des rédactions, la cinquantaine bien sonnée.
    😳 Honni soit qui bien y pense !
    Mais bon, c’est la vie …
    Lily Doiron est une hirondelle du Canada

    Tim Aline Rebeaud est une hirondelle de Suisse

    Vivement des hirondelles de France

    « TRAVAILLEZ PLUS le Vietnamien, pour GAGNER PLUS le coeur des Vietnamiens »
    Dicton sans racaille ni karscher de la France du 21è siècle – TB 20071029 1032
    helios75;38044 wrote:
    :icon40: Thanh Ba.ch !

    Avec l’accent du Sud en plus !…. trop fort la p’tite dame , il m’a tout de même semblé entendre un p’tit acent canadien en fond :bigsmile:

    Bonsoir helios75

    Cela doit être un accent du Sud du Canada :heat:

    Blague à part, les Vietnamiens du Sud n’existaient pas avant que des Vietnamiens (plus au Nord, forcément) n’eussent (avec le nouveau Bescherelle) réalisé leur Nam Tiến (Avancée vers le Sud ou Go South si vous voulez), ni d’ailleurs ceux du Centre. Car à une époque donnée, tout le pays des Viêts était quelque part plus au Nord. Hà Nội sans doute n’existait pas encore en tant que ville importante et encore moins comme capitale.

    Tout cela pour dire que les accents du Centre et du Sud étaient venus plus tard. Certainement par intégration successive d’éléments locaux.

    Et dire que, malgré cela, encore de nos jours, des OILIgangs ont toujours dans leur sac le tour de dresser

    • les Vietnamiens du Sud contre les Vietnamiens du Nord,
    • les Vietnamiens émigrés contre les Vietnamiens restés au pays,
    • les Vietnamiens capitalistes contre les Vietnamiens communistes,
    • les Vietnamiens chrétiens contre les Vietnamiens bouddhistes,
    • les Vietnamiens Kinh contre les Vietnamiens des Minorités,

    et même …

    • les Vietnamiens vietnamophones contre les Vietnamiens vietnamo-aphones
    • etc. !
    :kimouss:
    Mais, ni faux-frères, ni frères ennemis, les Vietnamiens – depuis la génèse des NGU-YÊN (pseudo-clan de vrais « dormeurs tranquilles » – voir le message sur l’origine des « Nguyên ») ont toujours été entre eux des ennemis chamailleurs mais au fond et lorsqu’il le faut, des frères très soudés et solidaires !

    Tel est, pour des tiers, le « paradoxe » des Vietnamiens , les premiers à avoir effacer la partition imposée par des tiers: avant les Allemands, les Chinois et les Coréens !

    en réponse à : les tunnels de cucchi ! #47610
    :kimouss:

    Citation:
    Posté par Thanh Ba.ch viewpost.gif

    SANTE – La bonne conscience est un doux oreiller …
    040714

    VIỄN PHƯƠNG

    QUÊ HƯƠNG ÐịA ÐẠO

    Edition 1999
    Les Editions Culturelles
    Domaine du Mémorial des Souterrains de Củ Chi
    Traduction libre de THANH BẠCH
    TERRE SOUTERRAINE
    ===========================
    Principaux lieux et personnages, par ordre d’apparition ou de citation :
    Les Souterrains de Củ Chi
    Le narrateur
    Les soldats du Sud
    Le village d’An Phú
    Monsieur Hai Nhi (Oncle Hai)
    Les guérilleros
    Hai Duyên
    Út Sương
    Grand Mère
    Ba Thu
    Ba Ðậm
    Le village de Phú Hoà Ðông
    L’équipe de Ðậm
    La prison de Phú Lợi
    Le père de Út Sương
    La mère de Út Sương
    Ngô Ðình Diệm
    Le lieutenant Ðỗ Ðình Kỳ
    Le caporal Trị
    La salle d’interrogation de Cây Mít
    ===========================
    *****
    La pluie aux nấm mối.
    NDT : « nấm mối », littéralement champignons des termitières, variété de champignons qui poussent au pied des termitières, d’où leur nom ; ces champignons qui surgissent avec les premières pluies ont un goût délicieux et délicat, surtout lorsqu’ils ont été ramassés jeunes.
    *****
    AAAAoBaBa.jpg
    Ils étaient en-dessous de tout. Vraiment. Ils avaient souffert de l’Occupation et venaient d’être libérés. Au lieu de comprendre, ils s’enfoçaient et s’enfermaient dans leur égoïsme inique et idiot. Sinon, nous aurions pu nous éviter de malmener toute une génération de nos enfants, leur éviter Diên Biên Phu, leur éviction par les US. Des millions de morts, une partition-parjure, des traumatismes à vie. Mais, cependant, il nous faut leur pardonner, car savaient-ils vraiment ce qu’ils allaient causer comme malheur aux uns et aux autres ?
    2/9/1945 – 30/4/1975 – Dialogue au sein d’une humanité immature
    Quote:
    Je devais observer scrupuleusement les principes du secret. Demain, si je devais revenir en ville, j’aurais à m’efforcer à tout oublier, tout oublier de Củ Chi, tout oublier de An Phú, tout oublier de Ba Thu, Út Sương, Hai Duyên.
    Je n’aurais à me rappeler qu’une seule chose : me battre comme un communiste et garder toute mon âme et ma constance jusqu’à mon dernier souffle.
    Ce fut ainsi que par plusieurs fois, lorsque ces jeunes m’invitaient à venir creuser avec elles les souterrains, je ne pouvais le leur refuser carrément, car il m’était difficile de leur en donner la raison et me résignais à leur maugréer de vagues « oui oui » pour passer à autre chose.
    *
    * *
    Ce matin là, le soleil était voilé, il pluviotait et le vent soufflait en légers rafales. C’est le genre de temps où rester à ne rien faire vous creuse le ventre. Je me bougeais pour faire chauffer l’eau et préparer le thé. Il nous restait quelques morceaux de nougats aux cacahuètes.
    Soudain j’entendis des chamailleries, par la porte. C’était très nettement la voix de Hai Duyên.
    – L’équipe de Ba Ðậm a presque percé. Notre équipe a fait à peine plus que la moitié. C’est à cause de Thu qui est nulle pour évacuer la terre ; on est en compétition, mais on se traîne, on se traîne …
    Út Sương prenant la défense de Ba Thu :
    – Toi qui est si douée, tu vas évacuer la terre cette nuit. Thu et moi on va creuser.
    Comme d’habitude, Ba Thu, de sa petite voix :
    – L’équipe de Ðậm a reçu la partie « haute », pour remonter la terre de seulement trois à quatre mètres. Notre équipe a reçu la partie « basse », pour remonter la terre de presque sept mètres. Alors, c’est normal que l’on soit un peu plus lent qu’eux.
    en réponse à : Les NGUYỄN – Origine du nom ? #47526
    Thanh Ba.ch;27297 wrote:
    :kimouss:

    Chers amis de forumvietnam et d’ailleurs,

    Nguyễn est le nom de famille le plus courant chez les Vietnamiens. Plus même que les Martin en France.

    Pourtant, connaît-on vraiment avec certitude l’origine de ce nom ?

    J’ai, en ce qui me concerne, une explication, de source sure, que je voudrais bien vous présenter à l’occasion.

    @+

    Nhất nghệ tinh, nhất thân vinh – Ca dao

    Nhất tâm tịnh, nhất trí minh – TB

    :kimouss:

    Chose promise, chose due … et comme qui paie ses dettes, s’enrichit …
    Pour sûr, pour une fois, me voilà enrichi !

    Voilà UNE étymologie et en même temps histoire révélée (*) du nom de famille NGUYỄN.

    Cela remonte à perpette.

    Le Việt Nam ou le pays qui ne s’appelait pas forcément comme cela à cette époque qui remonte à Mathusalem, connaissait déjà, comme partout ailleurs dans le monde sorti à peine de son enfance, des luttes incessantes entre clans, autrement dit de gangs familiaux plus ou moins organisés mais toujours barbares de moeurs et d’esprit, sauve – ta – peau – et – celle – des – nôtres oblige.
    Bref, à peu de choses près, ils avaient simplement troqué leurs massues d’hommes des cavernes ou leur casse-têtes d’hommes de la jungle – ouais, ouais, ceux-là même, ancêtres des futurs Chinois, contre des artefacts de plus en plus efficacement « occisants ».

    Donc, ils ne s’arrêtaient pas de se taper dessus, comme des hommes c’est-à-dire, pire que des bêtes ! Sauf, dans les mi-temps, histoire de se soigner pour repartir à la bastogne. De vrais hommes quoi ! Les clans dominants changeaient à leurs défaites « éliminatoires ». Le clan vainqueur prenait le pouvoir, comme un trophée, toujours convoité, toujours remis en jeu par nature.

    Les vainqueurs donc faisaient alors un tri. Grosso merdo en trois tas.

    D’abord le tas des vainqueurs et assimilés: ceux là avaient déjà ou prenaient le nom de clan des vainqueurs. Par exemple MAC, DO, etc.

    Ensuite le tas des vaincus: vae victis, ces derniers étaient occis ou sur le point de l’être, à moins d’avoir pris la fuite, la clandestinité ou le chemin au retour peu assuré – voire même en billet simple – votant par les pieds, les leurs ou ceux de leurs chevaux, à la nage, par les jonques et certains l’avaient prétendu, même par les airs, s’agissant d’adeptes de Taoïsme avérés.

    Enfin, le troisième tas, le plus gros, était constitué par les repentis, assez pour ne pas être massacrés, mais pas suffisamment pour être assimilés. C’était des sans-papiers, mais très provisoirement, car à l’époque, les décisions avaient au moins la caractéristique d’être rapide, par raison de sécurité … pour les nouveaux maîtres. Après une période de surveillance par les vainqueurs, la plupart de ce gros tas se retrouvait enfin, ayant réussi leur examen et leur test, muni d’un papier qui leur donnait le quitus de bonne conduite et d’innocuité en tout cas vis-à-vis du clan arrivant et arrivé.

    Ce papier comportait en gros caractères « DORMIR TRANQUILLE », la densité sémantique et la flexibilité syntaxique permettaient et le permettent toujours, de comprendre que les détenteurs de ce sauf-conduit pouvaient dormir (être laissés) tranquille, mais aussi que les sbires ou autres préposés, contrôleurs, veilleurs etc. pouvaient eux aussi, et surtout, leurs patrons, dormir tranquille. Par assimilation, tous les membres du troisième tas s’appelaient et se faisaient appeler du nom d’un « clan » fictif – celui des « dormir tranquille » – mais bien vivant, car toujours de plus en plus nombreux, au gré des changement de clan dominant ou « dynastie » (sic, et re-sic !). Et ceci, depuis perpette jusqu’à l’arrivée des Français qui avaient réussi à canaliser cet appétit de luttes intestines contre eux, Français (ils le comprennent bien, bien que imparfaitement d’un point de vue des résistants indépendantistes, autre histoire, pour avoir vécu plus tard l’Occupation) – en tout cas converger une partie importante de cette énergie fratricide – à leurs dépens donc … depuis leur arrivée avec les canonnières et jusqu’à leur départ aidé par les US, en 1954. En cela, ils avaient marqué un essai mais dont la transformation même aujourd’hui n’est pas assurée. Car le pays entre autres des « dormir tranquille », le Việt Nam, regorge – Total, Texaco, Shell, BP dixit – de ressources fossiles (Deltas du Mékong et du Fleuve Rouge, Off-shore des îles …), cinquième ou sixième rang en quantité estimée, c’est-à-dire pas très loin des capacités des Emirats Arabes Unis. Bref, personne des chasseurs de primes et de trésors énergétiques du 21è siècle, ne laissera plus personne dormir tranquille. Alors là il y a un risque évident que cela ne reparte de plus belle à la plus grande joie des OILIGANSTERS, joyeux pompeurs d’or noir et suceurs de gaz chargés de soufre.

    Mais, mais, mais … Revenons à nos moutons « dormir tranquille ». Avant même le vietnamien moderne, le nôm, le sino vietnamien, le proto viet thai, que savons nous encore, cela se prononçait – d’après des tas de recoupements- déjà phonétiquement, à la vietnamienne en tout cas

    N G Ủ
    Y Ê N

    Voilà chers amis, cette étymologie et histoire, peu citée car peu connue, et peu connue parce que peu apprise.

    La suite, vous l’avez deviné, par contraction phonétique, condensation linguistique, « Ngủ Yên » a donné toujours de façon sonore d’abord puis de façon écrite ensuite, « Nguyễn » CQFD

    Nota – Le propre des lettrés sino vietnamiens était entre autres, de transcrire phonétiquement en caractère chinois. Ils avaient pris pour cela LE nom de famille chinois le plus « proche », mais leur histoire est une réécriture de l’histoire, un genre de révisionnisme inconsciemment larbin. Rappelons-nous par exemple que « France »
    a été transcrit en vietnamien, en empruntant l’astuce aux Chinois,
    en « Pháp Lăng Xa » … donc bien en postérité au nom transcrit, France, Francia, …
    Et donc, si vous vous mettez à dire que c’est « France » qui est « venu » de « Pháp Lăng Xa », vous commettrez la même erreur évidente de chronologie que la personne qui soutient que « NGUYỄN » « descend » d’une souche chinoise …

    Mais bon, que cela n’empêche personne ici bas au forum, de « dormir tranquille »

    Et que le diable se bouche les oreilles si des tiers OILigangsters veulent vous réveiller et vous jeter les uns contre les autres pour vous en faire des histoires à la Mad Max (1, 2, 3), il NE tient QU’à vous Vietnamiens d’être vigilants et de ne point vous entretuer encore et encore – je vous le dis en (une) vérité.

    SI VIS PACEM PARA … PACEM !

    Le « Si vis pacem, para bellum », de la Rome antique, dépassée et obsolète, s’est révélé NUL mais malheureusement trop souvent bien (?) avenu – espérons qu’il ne s’agit là qu’un des nombreux exemples de conneries géniales, relevant d’une humanité non encore mature
    en réponse à : NA SAGA – Huit regards sur la Terre que j’aime #47438
    :kimouss:

    Cet écrit est pour vous.
    Il peut à votre guise répondre en même temps à vos questions, à vos attentes, et dans la mesure où le dernier mot resterait de la liberté – intermittente ? – de « création » de son auteur, ce qui est prévu d’être narré ;=) , est par vocation un chouia interactif et virtuellement en construction permanente.

    Walls.jpg
    Ö Temps !
    Quote:
    1. Le petit Na
    1.2 A XAM, un coin de paradis

    – Alors on va aller au cinéma ? proposa Ve.

    Je veux bien, mais je n’ai pas de sous. J’ai assez dépensé cette semaine, en achetant le pistolet à amorce.

    Il s’agissait de pistolets en bois, fabriqués artisanalement sur commande – c’est préférable, car la poignée est à vos dimensions, et le motif gravé est selon votre choix – par un vieux monsieur. Le percuteur avec une encoche, est solidarisé avec le corps du pistolet par un système d’élastiques. En le soulevant avec le pouce, on le libère de l’encoche et le rappel des élastiques fait le reste. C’est-à-dire qu’il va percuter de sa tête cloutée sur une rondelle de fer-blanc contre l’amorce placée juste en face, contre la partie également cloutée sur de la ferraille du corps du pistolet. C’était pas cher, ça pétait, ça sentait « la poudre » et c’était souvent très beau – bien ciselé- mais le système de percussion ne permettait de tirer qu’un seul coup à la fois, rechargement de l’amorce oblige. C’était là le seul désavantage par rapport aux pistolets à barillet et avancement mécanique du rouleau d’amorces, pistolets bien plus onéreux, sauf si vous pouviez vous les payer, en fait.

    On n’aura pas à débourser pour y aller, au cinéma ASAM.

    Oui, je sais … On cherchera des grandes personnes et on se mettra avec eux comme si on était avec eux.

    Et voilà, t’as compris.

    En effet, à cette époque, au cinéma ASAM, les enfants qui accompagnaient leurs parents ou des adultes, ne payaient pas. La seule incertitude, c’était de trouver des grandes personnes seules, et aussi que celles-ci voulaient bien jouer le jeu et le rôle de passeur bénévole au grand coeur. Mais bon, cela réussissait assez facilement.

    Alors c’est d’accord, pour la séance de cinq heures ?

    D’accord, comme ça, on sortira vers sept heures, on aura le temps de se préparer pour le dîner.

    Sur le coup de quatre heures et quart, les deux copains s’en allèrent au cinéma ASAM. Ils n’en étaient qu’à cinq minutes à pied, mais il fallait arriver suffisamment tôt pour repérer les spectateurs adultes capables de les faire passer et aussi pour ne pas rater les actualités, les annonces des prochains films, les publicités, et grosse cerise sur le gâteau repérer s’il n’y avait pas d’autres copains dans la salle.

    Le cinéma ASAM n’était pas climatisé mais seulement ventilé, avec de gros ventilateurs au plafond, dans l’entrée, mais sans aucun autre moyen de faire circuler un peu d’air dans la salle elle-même, sauf sans doute le recours à l’entrebâillement des portes de la zone réservée aux toilettes, qui était en partie à ciel ouvert et s’ouvrait vers l’extérieur par quelques fenêtres.

    ASAM, c’était le cinéma du quartier, de cette partie de Dakao, proche du « mi au longanier » ; comme le Casino l’était pour l’autre extrémité, vers le pont qui enjambait l’Arroyo de Saigon. Le cinéma ASAM, ou encore par amalgame phonétique et humoristique, A XAM, c’est-à-dire, la Chinoise, en Cantonnais sans doute, était pour Ve et Na, LE cinéma. C’était le cinéma ouvert aux enfants comme eux qui n’ayant point beaucoup de sous, devaient apprendre à en épargner … et gérer quoi, comme on le dira beaucoup plus tard. A Xam, c’était son long couloir avant d’arriver au guichet de vente des billets et la petite serpentine pour canaliser la foule, parce que souvent il y en avait. C’était des programmes, une feuille en format A4, avec l’histoire du film et toutes les informations s’y rapportant sur une page et sur l’autre page, les pubs – déjà – et les prochains films. Ces programmes se collectionnaient ! A Xam, c’était aussi un long couloir, aux murs passés à la chaux jaune safran, auxquels étaient accrochées des vitrines, par intervalle régulier et en parfaite symétrie gauche – droite, bien que le trajet fût un peu courbé vers la droite en entrant. Les vitrines avec leur fermeture à clé, recevaient les photos choisies des prochaines projections, photos avec leur bande d’information, resituant la scène et donnant les noms des protagonistes. Certains jours, aux changements de programme hebdomadaires, il arrivait qu’un vieux film y traînait, le temps de faire le toilettage et la mise à jour. Au-dessus de ces vitrines, c’était la galerie des stars, belles photos d’art, dans des cadres sobres, tous les mêmes, tous de la même taille. Il y avait les grands noms du cinéma français et italien, et des stars des grandes compagnies américaines … Warner Bros, Paramount, Universal …

    Elles étaient là Brigitte Bardot, Elizabeth Taylor, Ava Gardner, Gina Lolobrigida, Deborah Kerr, Sylva Koscina, Martine Carol …
    Elles nous regardaient, nous suivaient de leur regard, se laissaient admirer, faisaient du charme à leurs collègues masculins. Oui, toutes ces photos admirablement captées, en noir et blanc, au contraste et au piqué remarquables se faisaient face, se côtoyaient. Oui, bien sûr, il y avait aussi les portraits d’Errol Flynn, Robert Taylor, Eddie Constantine – Lemmy Caution, oui, oui, Robert Mitchum, Anthony Quinn avec sa boule à zéro, Frank Sinatra, Fernandel, Laurel et Hardy ensemble, …

    Puis la musique nous accompagnait, musiques de film devenues célèbres … O’ Cangaceiro, Le Troisième Homme et son air de cithare, plus tard, La Rivière sans Retour, High Noon, beaucoup plus tard, Les Sept Mercenaires alternant – pour les jeunes spectateurs – avec des airs des films de Disney, La Marche des Sept Nains, Bambi, …

    A Xam, c’était – mais ils ne le savaient pas encore – leur coin de paradis.

    (Suite au prochain message : Le petit Na – Les cours à la voisine) ;D

    en réponse à : les tunnels de cucchi ! #47320
    :kimouss:

    Quote:
    Posté par Thanh Ba.ch viewpost.gif

    SANTE – La bonne conscience est un doux oreiller …
    040714
    VIỄN PHƯƠNG
    QUÊ HƯƠNG ÐịA ÐẠO
    Edition 1999
    Les Editions Culturelles
    Domaine du Mémorial des Souterrains de Củ Chi
    Traduction libre de THANH BẠCH
    TERRE SOUTERRAINE
    ===========================
    Principaux lieux et personnages, par ordre d’apparition ou de citation :
    Les Souterrains de Củ Chi
    Le narrateur
    Les soldats du Sud
    Le village d’An Phú
    Monsieur Hai Nhi (Oncle Hai)
    Les guérilleros
    Hai Duyên
    Út Sương
    Grand Mère
    Ba Thu
    Ba Ðậm
    Le village de Phú Hoà Ðông
    L’équipe de Ðậm
    La prison de Phú Lợi
    Le père de Út Sương
    La mère de Út Sương
    Ngô Ðình Diệm
    Le lieutenant Ðỗ Ðình Kỳ
    Le caporal Trị
    La salle d’interrogation de Cây Mít
    ===========================
    *****
    La pluie aux nấm mối.
    NDT : « nấm mối », littéralement champignons des termitières, variété de champignons qui poussent au pied des termitières, d’où leur nom ; ces champignons qui surgissent avec les premières pluies ont un goût délicieux et délicat, surtout lorsqu’ils ont été ramassés jeunes.
    *****
    tvconson.jpg
    Toute une génération (1945-1975) malmenée pour enlever le péché d’iniquité ambiante, aux lendemains de la libération de la France, iniquité induite par le manque de maturité de l’espèce humaine, à cette époque.
    Voir ma théorie du Niveau de Maturité ;D
    Quote:
    Hai Duyên et Út Sương faisaient partie de la guérilla du hameau. Ba Thu travaillait à la Santé du district.
    C’était trois amies intimes inséparables, mais qui, immanquablement, se chamaillaient dès qu’elles se mettaient à discuter de choses et d’autres.
    Hai Duyên, bien bâtie, à la peau claire, bavarde et rigolarde, avait aux joues ses charmantes fossettes, bien profondes.
    Út Sương, frêle, au caractère calme et sobre, agissait plus qu’elle ne parlait. Elle avait une chevelure d’un noir brillant. Les jeunes de la guérilla étaient éperdument subjugués par ses yeux si grands et si tristes.
    Ba Thu, un brin potelée, à la peau couleur de fleur de pamplemoussier, aux lèvres éclatantes, aux dents régulières et d’une tendre blancheur, avait le regard brillant qui faisait resplendir son visage.
    Chaque jour elles venaient me voir, me racontaient ce qui se passait au hameau et dans le quartier et me posaient des tas de questions, comme si, pour elles, une personne comme moi devait tout savoir sur tout.
    Moi, je venais de sortir de la prison de Phú Lợi, de passer les contrôles et me retrouvais chez Monsieur Hai Nhi à attendre mon affectation. Normalement, je devais déjà participer aux actions locales, car après ces années d’emprisonnement, maintenant que me voilà libéré, je voulais apporter toute mon énergie pour faire quelque chose, quelle que pût être son importance, pour la Patrie, afin de compenser tout ce temps passé inutilement en prison. Mais je n’avais pas encore mon affectation et de plus il se pouvait bien que ce fût pour retourner en zone urbaine, ce qui faisait que je n’avais pas cherché à m’informer vraiment sur les zones libérées, et surtout sur ce réseau des souterrains de Củ Chi.
    en réponse à : les tunnels de cucchi ! #47319
    mike;37561 wrote:
    Salut Thanh Ba.ch,

    Désolé si tu n’as pas pu poster de liens sur ton dernier message car je suis en train de procéder à quelques tests sur ce sujet. Je l’ai désactivé. Tu peux reposter ton message.

    Merci de ta compréhension.

    :icon40:

    Mike

    Ouf !

    Ce n’était donc pas la censure …

    Alors, no problemo et merci encore d’avoir expliqué, oh grand manitou du forum !

    @+

    :kimouss:

    en réponse à : les tunnels de cucchi ! #47282

    de mettre des liens dans votre message pour l’instant ! !. Pour plus de précisions : ICI. Merci de votre compréhension, L’équipe de Forumvietnam.fr.

    en réponse à : Bouddha et Disney : mélange osé mais GENIAL #47222
    VNlover;37469 wrote:
    en y reflechissant bien, apres tout, nous aussi en france on a un parc d’attraction ludico/religieu, et Lourde alors, qu’est ce que c’est:bigsmile:

    VNlover ne vous moquez pas des gens de Lourdes, c’est lourd, lourd, lourd ! :icon40:

    Je vous ai lus … Mais voilà, je n’ai pas trouvé ce que je recherchais jusqu’ici dans vos commentaires, au demeurant fort riches et divers.

    Ce que j’ai trouvé, je l’ai trouvé ailleurs …

    Quote:
    « L’homme vraiment sage ne demande au ciel que la santé de l’âme avec la santé du corps

    Âme saine dans un corps sain
    Mens sana in corpore sano« 

    ou en une (di)version d’homo fast foodus mais néanmoins sapiens … :heat:

    Un bon logiciel (spirituel de temple bouddhique ou autre)
    dans un bon matos (matériel de disney land ou autre) ?

    Alors vous … marchez ? Oui, comme elle … la belle Quark?

    [youtube]3jRwR2U1cKU[/youtube]

    en réponse à : votre restaurant vietnamien préféré à Paris #47081
    Thuy_92;35589 wrote:
    Les meilleurs restau, c’est là où vous trouvez que des « nia cué », comme dans le 13ème par exemple.

    Cha`o Thuy,

    Si vous l’avez fait exprès, alors passons,

    Sinon, alors, alors, alors, …

    :kimouss:
    Horreur et désoplilation,
    Déshonneur et consternation,
    Erreur et horripilation,
    :kimouss:

    « NIA CUé » vous l’avez écrit à l’oreille (transcription phonétique) …
    C’est dur, dur, dur (de l’oreille bien sûr ;=)) …

    En fait en vietnamien ça se dit et s’écrit

    « NHÀ QUÊ »

    Et ça signifie littéralement « qui habite à la campagne » donc, paysan quoi !

    NHÀ = Maison et par extension, « dont la maison est à …  » ou plus simplement « qui habite à … ou vient de … « 

    QUÊ = Campagne (Quê de Đồng Quê)

    NHÀ QUÊ peut être connoté moqueur, genre péquenaud, mais peut être aussi
    empreint de tendresse, comme quand on aime les gens simples, gentils et droits.

    Les Français en ont fait un mot le

    NIAC
    (paysan, bouseux, péquenaud … d’Indo, quoique …)

    Bien à bon entendeur (car il faut l’être pour une si fidèle transcription phonétique; là, chapeau !) ;D, salut !

    SALUT

    d’un paysan de la Plaine des Joncs, entouré d’eau, et incrusté désormais en Ile-de-France, la seule île au monde qui ne soit point entouré d’eau . 😳

    ____________________________________________________________

    Quote:
    Les gens qui aiment bien manger sont les gens les plus fidèles …
    à leur ventre !

    Proverbe extrait des Contes de la Lune qui divague, Genji Multigatari – Japon 13è

15 sujets de 346 à 360 (sur un total de 491)