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helios75 wrote::thanks: Son Lam pour l’explication …. tu en connais des choses dis donc
De rien. Et comme tu peux le voir, je suis pas rancunier pour un sou… :friends:
26 juin 2006 à 7h50 en réponse à : Le Vietnam s’essaye à l’agriculture de haute technologie et ça marche #21980Quote:Oui, on aurait préféré pofiter de ton point de vue, avec un lien.Tu as raison, j’aurais pu mettre les liens car cela prête à confusion. J’en suis désolé.
Voici donc pour le premier :
http://www.un.org/french/pubs/chronique/2004/numero4/0404p74.html
Cet article vient de la Contesse (rien que cela) Sondes qui représente des interêts privés. Cet article fait partie d’une série d’articles qui traite des nombreuses facettes des partenariats soutenus par le Fonds des Nations Unies pour des partenariats internationaux (FNUPI). Dans cette série, des partenaires du secteur privé et des fondations privées donnent leurs points de vue sur la manière dont les partenariats avec les Nations sont formés et l’impact qu’ils ont sur le terrain.
Ce qui éclaire pas mal sur sa vision des choses…
Le second :
http://www.aidh.org/alimentation/1_debats_05.htm qui cite l’ONU.
Le troisième :
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12324&Cr=soudan&Cr1=ziegler
Pour ce qui est de mon opinion sur le premier article, elle est la même que la tienne (d’où mon allusion aux dépressifs).
Pour ce qui est des suivants, c’est un constat alarmant et qui remet en question la sur-production agricole et les impacts qu’elle génére pour notre environnement (cf : notre débat sur l’autre file).
Qu’un rapporteur de l’ONU responsabilise la Banque mondiale, le FMI et l’OMC pour l’incidence que ces organismes ont sur la production agricole mondiale (je rappelle que les 500 plus puissantes sociétés multinationales privées controlent 52% du produit mondial brut ce qui leur confère un pouvoir inégalé dans l’Histoire), je trouve que c’est un pas dans le bon sens.
Pour ce qui est de la vieille ONU, il serait grand temps de lui redonner un coup de jeune en supprimant le droit de véto des membres permanents du Conseil de sécurité qui entrave l’adoption de résolutions pour servir les intérêts des pays sus-cités.
Nem Chua wrote:* l’une des motivations fondamentales du mouvement communiste au Vietnam a été la libération du pays et de ses habitants du joug d’un oppresseur étranger. Je pense que le communisme a été aussi un vecteur du nationalisme au Vietnam, et que l’internationale était surtout utile en temps de guerre.Effectivement, Hô Chi Minh était nationaliste ET communiste.
Quote:Pendant toute sa vie, Ho Chi Minh dut montrer deux visages auprès de son peuple et du monde : l’un nationaliste, l’autre communiste. On sait à quel point afficher cette double personnalité allait énerver ses détracteurs anti-communistes. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’en montrant une double face, Ho Chi Minh allait susciter des doutes auprès des échelons supérieurs du mouvement communiste, même s’il fut l’un des communistes asiatiques les plus dévoués au communisme.(…)
Plus pragmatique qu’idéologique, Hô Chi Minh a toujours manoeuvré, à la surprise générale, pour réaliser ce qu’il pensait être le plus précieux pour son pays et son peuple: indépendance et liberté.
Source : wikipédia
Mais faire un parallèle avec le nazisme, surement pas. Le nationalisme d’Oncle Hô était le fruit des oppressions dont le peuple vietnamien à été victime, et n’était certainement pas d’ordre raciste.
Plutôt que de parler de communisme (mea culpa), je préférerai le terme de Marxisme.
Mais nous avons assuré à Mike que nous nous arrêterions là…
26 juin 2006 à 3h07 en réponse à : Le Vietnam s’essaye à l’agriculture de haute technologie et ça marche #21971Un article qui me semble connexe sur le dévellopement de nouvelles cultures dans des pays en voie de dévellopement :
Quote:Qu’est-ce que les « cultures à des fins non alimentaires » ? Alternative à la production alimentaire traditionnelle, elles sont destinées à la production industrielle, de produits chimiques (plastique, peinture), de fibres industrielles (papier et textile), de médicaments, de produits de soins personnels et de biocombustibles. Les cultures non alimentaires sont une dimension du développement qui regroupe différents domaines, avec des conséquences directes et indirectes sur l’économie, la société et l’environnement. Grâce à leur potentiel à réaliser le développement économique, l’autonomisation sociale et la durabilité, elles sont considérées comme une solution pour tous.La flambée récente des prix du pétrole laisse entrevoir à quel point le monde dépend de cette ressource spécifique. Nous en dépendons non seulement comme source d’énergie mais aussi pour la production d’un grand nombre de produits fabriqués par l’homme, comme les matières plastiques ou les tissus produits par l’industrie pétrochimique. Mais les ressources commencent à s’épuiser rapidement. Compte tenu du coût élevé du pétrole, il est impératif d’explorer l’énorme potentiel des plantes afin de trouver des solutions de remplacement qui répondent à nos besoins.
À un moment où le secteur agricole mondial connaît des problèmes ou est en crise, de nouvelles utilisations des cultures offrent des perspectives intéressantes pour les agriculteurs; c’est particulièrement le cas dans les pays en développement où il est possible de développer de nouvelles exportations et de nouvelles industries et de promouvoir la diversification du secteur horticole. L’écosystème mondial tire alors avantage d’une source de matériaux renouvelables qui n’épuise pas les ressources naturelles précieuses de la planète. Au cours de la prochaine décennie, les cultures non alimentaires constitueront une avancée significative en agriculture.
Il existe déjà d’innombrables exemples où les propriétés des plantes sont exploitées pour développer de nouveaux produits qui bénéficient à la société et aident à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, particulièrement ceux liés à la santé et à la durabilité de l’environnement. Par exemple, la fleur bisannuelle, lunaire ou monnaie-du-pape, a un potentiel prometteur pour le développement de médicaments. L’Echium, un type de bourrache, est utilisée pour sa haute concentration en oméga 3 et oméga 6 qui se trouvent dans le poisson et protègent contre les maladies cardiaques. Dans le domaine de l’énergie, la miscanthe et le saule en taillis à courte rotation font partie des plantes cultivées pour produire la biomasse qui peut être utilisée comme combustible dans les centrales au lieu des combustibles fossiles; la production de diesel biologique à partir d’huiles végétales et de bioéthanol obtenu par la fermentation du maïs ou du sucre peut remplacer l’essence pour les voitures. Dans l’industrie, le chanvre, à la fois plus solide et plus léger, est de plus en plus utilisé dans la fabrication de panneaux de voitures en remplacement de la fibre de verre. Cette fibre versatile est d’ailleurs utilisée dans de nombreuses autres applications, comme l’isolation et la construction des accotements de la route.
Une trop grande dépendance vis-à-vis d’un nombre limité de cultures, notamment les céréales, a causé des problèmes importants : la surproduction dans les pays les plus riches qui a entraîné le dumping dans les pays en développement; la baisse des prix, qui signifie une importante baisse des revenus des agriculteurs lorsqu’ils ne reçoivent plus de subventions; et une monoculture qui a détruit l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales. En diversifiant les cultures, les agriculteurs amélioreront non seulement leurs propres conditions économiques mais pourront apporter une contribution significative à la biodiversité tout en réduisant leur dépendance vis-à-vis des ressources naturelles non renouvelables. Pour que cela puisse se faire, il faut cependant tirer un certain nombre de leçons.
Premièrement, l’exploitation du plein potentiel des cultures non alimentaires nécessite la collaboration de trois secteurs : la recherche, l’industrie et l’agriculture. Les chercheurs, pour étudier les propriétés des plantes et leurs applications possibles, et développer des banques de graines de souches particulières; l’industrie, pour développer de nouveaux produits et les commercialiser et, enfin, le secteur agricole, à la fin de la chaîne d’approvisionnement, pour produire les cultures en fonction de la demande. La production de cultures à des fins non alimentaires est d’autant plus intéressante que les agriculteurs, au lieu de travailler de manière spéculative, concluent des contrats commerciaux et sont donc assurés d’avoir un acheteur.
Afin de réaliser pleinement le potentiel des cultures non alimentaires, un effort important de sensibilisation est nécessaire. Il n’y aura une demande des consommateurs que s’ils sont informés des voies alternatives avantageuses et intéressantes financièrement qui se dessinent. Les gouvernements, de leur côté, ont un rôle majeur à jouer pour encourager la diversification. Par exemple, les biocombustibles ne seront viables sur le plan commercial que si un certain nombre de mesures fiscales sont conjointement adoptées.
L’utilisation des plantes offre d’immenses gains écologiques car elles peuvent être cultivées en continu et libèrent de l’oxygène dans l’atmosphère, au lieu des matières minérales, fossiles ou fabriquées par l’homme. Les plantes cultivées à des fins non alimentaires ne produisent pratiquement pas de dioxyde de carbone parce qu’elles en absorbent autant qu’elles en produisent, par exemple par la combustion. En plus de contribuer à diminuer le réchauffement climatique, les cultures non alimentaires renouvelables permettent de protéger les ressources naturelles : il y a moins de pollution car les produits et les déchets obtenus sont généralement biodégradables et la diversité de la faune et de la flore due à la diversification des cultures présente des avantages réels par rapport à la spécialisation dans une ou deux cultures.
Il est cependant important de pouvoir démontrer les avantages environnementaux. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le gouvernement britannique pour élaborer un protocole afin d’effectuer des audits écologiques des cultures non alimentaires. Le Royaume-Uni a été au premier plan des initiatives menées pour faire avancer cette cause. Les agriculteurs et les chercheurs anglais travaillent avec des sociétés industrielles du monde entier afin d’identifier les opportunités de développement de nouveaux produits. Le gouvernement a apporté son soutien, en particulier par son partenariat avec le National Non-Food Crops Centre. Springdale Crops Synergies, sous la direction de son directeur général, Clifford Spencer, a ouvert la voie en faisant connaître les travaux réalisés au Royaume-Uni. De son siège situé dans le Yorkshire, Springdale a été au premier rang du développement des cultures utilisées dans la production de la fibre, du carburant et de l’énergie, des matériaux biocomposites et des produits oléochimiques, établissant des contacts avec l’industrie et cherchant de nouveaux débouchés. M. Spencer a également été invité par la Chine, le Chili et l’Éthiopie pour mettre en place l’infrastructure nécessaire pour ce nouveau concept d’agriculture.
Source : O.N.U. (UN.org)
Il est interressant de noter que l’on parle içi de sur-production mondiale. En rapport avec l’article premier cité par VNLover.
Je rebondis en citant Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’O.N.U. sur le droit à l’alimentation dans le monde. Extrait de son rapport remis à la Commission des droits de l’homme de l’O.N.U. :
Quote:Le droit à l’alimentation recule et que la faim dans le monde progresse. Chaque jour, 17’000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies liées à la malnutrition. Ce qui signifie qu’à la fin de l’année plus de cinq millions d’enfants seront morts de faim. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la faim a touché dix millions de personnes supplémentaires en 2004, pour atteindre un total de 852 millions dans le monde.Ce constat doit être fait sur une planète qui regorge de richesses, a souligné Jean Ziegler, notant que les ressources disponibles pouvaient nourrir 12 milliards d’êtres humains, alors que la population mondiale actuelle en compte la moitié. Le massacre silencieux et quotidien opéré par la faim est un assassinat, a-t-il estimé. Il ne correspond à aucune fatalité et doit être éliminé. Le Rapporteur, évoquant les obligations extraterritoriales des Etats liées au droit à l’alimentation, a souligné que l’élimination de la faim et de la pauvreté n’est pas seulement une question de ressources à trouver; il s’agit également pour les gouvernements et d’autres acteurs d’éviter de prendre des mesures qui provoquent la faim, la pauvreté et les inégalités. Dans le contexte actuel de la mondialisation, le gouvernement national n’est pas toujours en mesure de protéger ses citoyens contre l’impact de décisions prises dans d’autres pays. Ainsi, il est prouvé que les subventions versées par des gouvernements à des agriculteurs créent un dumping agricole dans les pays du Sud, détruisant l’agriculture familiale et engendrant la faim dans le monde.
Réaction :
M. XIA JINGGE (Chine) a manifesté son inquiétude face à la question des subventions agricoles et leurs conséquences sur la jouissance des droits de l’homme. Nul n’ignore que dans bon nombre de pays en développement, l’agriculture est une industrie importante qui permet de garantir le droit à l’alimentation, a-t-il affirmé. Si on ne peut le faire, on porte atteinte aux droits de bon nombre de populations de pays en développement. Le Rapporteur a-t-il discuté avec d’autres organisations internationales, telles que l’Organisation mondiale du commerce, pour savoir si elles avaient décidé de mesures à prendre au sein des instances multilatérales ?
En réponse à la délégation de la Chine, Le rapporteur spécial a par ailleurs indiqué, que l’OMC croyait que la faim dans le monde serait éliminée grâce aux privatisations. Mais c’est le contraire qui arrive, a-t-il souligné, précisant que les discussions avec cette organisation se poursuivaient.
Source : Nations unies, Genève, 30 mars 2005.
et :
Quote:Soudan : Jean Ziegler appelle les Etats Membres à financer le programme humanitaire de l’ONUJean Ziegler
9 mai 2006 – Se déclarant « profondément préoccupé » par les réductions drastiques sur les rations alimentaires imposées à des millions de Soudanais à partir du mois de mai, le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, Jean Ziegler, a appelé aujourd’hui les Etats Membres à financer l’appel humanitaire de l’ONU.« Des millions de personnes dans la région du Darfour et de l’Est du Soudan, déjà vulnérable en raison de l’insécurité et des déplacements, recevront désormais des rations quotidiennes de 1.050 kilocalories, ce qui est moins de la moitié du minimum quotidien requis de 2.100 kilocalories par personne », indique un communiqué publié aujourd’hui à Genève par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
« C’est insuffisant pour se maintenir en bonne santé », précise le communiqué.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) avait annoncé à la fin du mois d’avril qu’il était forcé de réduire drastiquement les rations alimentaires au mois de mai (dépêche du 28.04.06).
L’agence des Nations Unies espérait ainsi que les stocks actuels pourraient durer plus longtemps durant la « saison de la faim », « c’est-à-dire la période entre juillet et septembre où les besoins sont les plus aigus en attendant la prochaine récolte ».
» Malgré les appels répétés aux donateurs, le PAM n’a reçu que 238 millions de dollars, soit 32% des 746 millions de dollars dont il a besoin « , rappelle le communiqué du HCDH.
« Un autre exemple, dans la Corne de l’Afrique où 15 millions de personnes sont menacés par la famine, Les nations Unies ont besoin de 98 millions de dollards pour les mois de juin, juillet, août. Elles n’en n’ont obtenu que 32 millions. Pourquoi ? Parce que les Etats donnateurs donnent désormais la priorité absolue aux investissements dits de sécurité.
Autrement dit, la guerre contre le terrorisme est maintenant payée par la mort des enfants du Soudan, de la Somalie et de l’est de l’Ethiopie.Libéralisation et privatisation sans entrave provoquent la naissance d’un ordre absurde : en 2005, 100.000 personnes par jour sont mortes de faim ou de ses suites immédiates. Un enfant de moins de 10 ans est mort toutes les 5 secondes. 856 millions millions de personnes ont été gravement et en permanence sous-alimentées. Je le répète, il n’y a pas de fatalité : un enfant qui meurt de faim est assassiné. L’ordre du monde n’est pas seulement meutrier, il est aussi absurde : il tue, mais il tue sans nécessité.
Les 22 organisations spécialisées de l’O.N.U. (UNICEF, PAM, OMS…) font un travail remarquable. Mais les avancées milimétriques qu’elles réalisent chaque années sont annulées par la Banque mondiale, le FMI et l’OMC qui appliquent des stratégies néo-libérales : en maintenant la dette, en augmentant les intérêts, en imposant les privatisations et en affaiblissant l’Etat national. «
Sources: O.N.U. (UN.org)
Amis dépressifs, bon courage… :bigsmile:
Merci Nem chua pour ce compte rendu.
Cette conférence était intéressante car elle permet de faire le point au niveau :
– technologies de production énergétique alternatives.
– stockage de ces énergies.Pour ce qui concerne l’usage, j’aime beaucoup tes conclusions :
Nem Chua wrote:Il a encore montré les espoirs et désespoirs liés à la démographie… Et les effets bénéfiques mais ô combien limités de l’évolution technologique pour réduire l’intensité énergétique du PIB, c’est-à-dire tenter de consommer moins d’énergie par dollar de PIB, en en consommant quand-même, sinon on n’a plus rien à vendre.
(…)
La technologie avance, mais ses limites théoriques restent. Une chaine de conversion d’électricité en hydrogène par électrolyse de l’eau (pour le transport) puis d’hydrogène en électricité (pour la traction de la voiture) a un rendement théorique max de 20%, sans compter les pertes, autant dire 5%, et je ne parle pas des rendements à la production d’électricité ni lors de la traction elle-même.
Tout ca pour pouvoir partir chez grand-mère à la nuit?Allez-y demain au jour.
Il me semble que le cheval a encore de beaux jours devant lui.
À 400kg d’herbe le kg de cheval.
Et ca se mange.
(…)
Pour conclure, je crois que nous aurions besoin d’une analyse plus économique de ce secteur, le Pr. Astier étant très, —très!— compétent dans la technique et la mise en pespective de ces grandeurs, mais moins directement l’interlocuteur idéal pour quelqu’un qui aurait voulu investir (bien qu’il nous ait donné des ordres de grandeur de côuts d’investissement et de kWh avec diverses technologies et diverses sources primaires).Et enfin, je crois encore que l’on cherche des solutions technologiques (hé, c’est son job!) mais qu’on doit aussi penser aux solutions plus efficaces, mais plus dures à vendre, comme couper la lumière quand on quitte un pièce et construire des bâtiments qui se passent de climatisation.
On en est tous là devant les questions qui influencent notre vie: difficile d’accepter qu’on ne maitrise pas le cours des choses.De ce coté, beaucoup reste à faire, mais là on sort du débat purement écologique pour remettre en question beaucoup trop de choses qui soient acceptables (ne serait-ce que la modération du forum :bigsmile:) et pourtant nécessaires…lorsque l’on voit l’état d’avancement des dîtes technologies.
VNlover wrote:a quelques accent pres :heat:.faut que je retouve un article qui parlait justement de l’adoption de « notre ecriture » au vietnam.
:diespam:Ce site du gouvernement francais est assez détaillé dans ce domaine :
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/evn/fr/part1/alpha.htm
Autre page, qui retrace l’histoire du vietnamien écrit :
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/evn/fr/part1/langues.htm
Bao Nhân wrote:Mais, de temps en temps, un peu de politique sans trop dégénéré, ça fait aussi du bien. :kimouss:Oui. Même nécessaire je dirais. D’autant que le post initial était lui aussi, teinté de politique.
Mike tu devrais préciser ce point dans la charte.
Nem Chua wrote:Deep Peuple,ca doit être le groupe favori de Son Lam! :bigsmile:
:MdrDevil:
Je suis plus Floyd, en passant. Et comme le souligne Nemo, les Floyd ne se reposaient pas sur la (fabuleuse) gratte de Gilmour mais ont su créer une ambiance dont Bao Nhân faisait allusion.
helios75 wrote:tres :jap: ton blog ayaka , je ne manquerai pas de voir la suitejuste pour ma culture personnelle .. pourrais tu stp me dire ce que sont les « fanarts » et les « fanfics » et aussi ce qui fait leurs differences peut etre l’absence de texte ?! deja en vacances …halalala y en a qui ont de la chance ….
Tout juste.
Un fanart est un dessin réalisé par un fan et qui s’inspire d’un manga ou d’une BD.
Un fanfic(tion) est un texte (scenario) réalisé dans les même conditions.
helios75 wrote:Je n’aime pas la politique … mais bon rappelons nous quand même certains chiffres ,
» independance,liberté,bonheur « OUI mais à quel prix ? … pour ce faire une idée (Hitler:10 millions de morts) , Staline : 20 millions , Mao : …. :affraid: 70 millions !!!!! vive le communisme 😳 👿 Son Lam … je pensais que tu etais sur Paname :scratch: ok continuons par MP1) Le nazisme ne s’est jamais approché de prés ou de loin du communisme : il n’y a qu’a voir le nombre de déportés communistes dans les camps nazis (dont mon grand père, soit dit en passant).
2) Staline et Mao sont bien éloignés de mes convictions (tu n’as qu’à lire plus haut pour t’en convaincre). Communisme est un mot bien galvaudé car utilisé bien des fois pour tromper le peuple (et faire du tort au vrai communisme à mes yeux : le trotskisme). Soulignons aussi qu’aucun pays dit communiste ne l’est ou ne l’a été réellement. Ce ne sont que des pays socialistes.
3) Combien de morts par le capitalisme ? Le plus dérangeant c’est que les gens qui citent les chiffres que tu as cité n’en parlent jamais. Et ce n’est pas du passé pour le coup.
Car aujourd’hui, le capitalisme tue encore.
Et il y aurait moyen de transformer cette fureur que je sens pointer chez toi (à coup de smileys) en actions pour sauver les millions d’enfants victimes actuellement de l’économie de marché…4) Tu n’aimes pas la politique mais tu te permets d’en faire en postant de la sorte. Ce qui prouve ton intérêt pour celle-çi et tu as raison. Car si tu ne te préoccupes pas de la politique, la politique, elle, se préoccupe de toi.
Cela dit, oui, continuons en MP si tu le désires.
25 juin 2006 à 1h15 en réponse à : [Reflexion] comment et qui paie les frais d’hébergement du forum ? #21915Nem Chua wrote:Merci Mike,Mais dios-nous, combien ca représente par an, cette affaire?
Nom de domaine, hébergement, y-a-t’il autre chose?
Par mois, un référencement+nom de domaine coute de 10 à 30 € selon les fournisseurs et le service proposé.
J’imagine que Mike à choisit Lycos (un webtraceur me situe le forum en Suède, typique de Lycos ou de Télé2).
Ces 10/30€ ne représentent aucunement les heures que Mike dépense afin d’améliorer le forum.
Bao Nhân wrote:Moi, je dirais : Non seulement le peuple, mais aussi, le gouvernement lui-même n’était pas mûr à l’époque, dont aucun des membres avait vraiment eu l’expérience dans la gestion des affaires de la nation, c’était leur première prise de pouvoir, après un siècle que le pays avait été géré par la France coloniale. Cette première équipe d’après l’indépendance n’était composée que des hommes, directement arrivés des champs de battaille.Etant complètement paumés devant les nouvelles tâches qu’ils devront remplir, alors, ils n’avaient pas d’autre choix que de se baser sur le model du grand frère Sovietique (…)
C’était ce que j’insinuais lorsque j’écrivais :
Son Lam wrote:J’aimerai beaucoup en débattre avec un responsable politique au Vietnam car je n’ai jamais été confronté à la mise en place d’un système de ce genre en France. De surcroît, il est facile de critiquer en voyant cela de loin.Merci pour la leçon d’histoire, Bao Nhân : j’ignorais l’origine de l’embaumement en Russie. Mais permet moi de douter de l’aspect traditionnel. A mes yeux, lorsque Staline prit la décision de conserver Lenine il l’a fait d’un point de vue politique. Afin d’installer un culte de la personnalité rarement égalé (Mao peut-être ?) et qui a mené l’URSS à ce que l’on sait.
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helios75 wrote:Humhum ….que tu crois Son Lam ! C’est dingue de voir comment les gens sont credules et naifs tout ça c’est de l’intox ! je reviendrais la dessus plus tard (…)…mais rien ne nous empeche d’en parler en « live » lors d’une rencontre par exemple…Bien. Pourquoi pas ? Une rencontre en France ? Au Vietnam ? Nous pouvons commencer par MP si tu le désires…
Crédules et naïfs : quand bien même Oncle Hô ne partageait pas ces convictions, cela me retirera aucunement les miennes (déjà appliquées lorsque j’étais élu, d’ailleurs)._____________________________________________________________________________
posecafe wrote:Quote:Ce texte me rappelle certaines discussions philosophiques aperçues dans le forum.On a beau jeter une ancre pour admirer la plage, le bateau arrive quand même à dériver.
Désolé Posecafé, j’avais pris cela pour un appel du pied. :bigsmile:
Nem chua, je partage tout à fait ton désir d’être enterré de cette façon (tu t’en serai douté).
En sus des considérations énergétiques, je trouve que c’est participer au grand cycle de la vie que de rendre son corps à la nature.
Pour ce qui est de la vision politique d’oncle Ho, je pensais avoir été clair sur ce que je partage avec lui :
– responsabiliser chacun afin d’obtenir l’assurance d’une réelle démocratie voulue et contrôlée par et pour le peuple, afin que le sort des êtres humains soit au centre des préoccupations de la société et en respectant le principe d’égalité.
– Rester humble et ne pas désirer plus que ce dont on a besoin réellement, ceci dans un soucis de partage (encore) et d’équité.
– Aimer la nature, la respecter et savoir trouver sa juste place en son sein.
Grippe aviaire : premier cas de transmission humaine mais pas de mutation dangereuse
L’OMS a annoncé vendredi qu’une Indonésienne avait transmis la grippe aviaire à ses proches, mais a assuré que le virus n’avait pas muté de façon dangereuse
L’OMS a annoncé vendredi qu’une Indonésienne avait transmis la grippe aviaire à ses proches, mais a assuré que le virus n’avait pas muté de façon dangereuse.
Il s’agit de la première confirmation d’une transmission humaine du virus H5N1 avec apparition de la maladie. Les experts ont conclu que celle-ci pouvait s’attraper par un contact rapproché avec une personne infectée en étudiant le cas d’une famille du district de Karo, dans le nord de l’île de Sumatra, qui a compté sept morts en mai.
«Nous estimons que la première femme est tombée malade et qu’alors plusieurs membres de sa famille se sont occupés d’elle, restant dans la même pièce qu’elle», a expliqué Keiji Fukuda, coordinateur du programme antigrippe de l’OMS.
A Genève, siège de l’OMS, un porte-parole de l’organisation a souligné qu’il s’agissait du premier cas de transmission humaine du virus confirmé formellement par des tests de laboratoire. Il y a déjà eu « une demi-douzaine » de cas où l’on soupçonnait une transmission directe entre humains, mais les experts n’avaient pas de preuve scientifique formelle, a expliqué le porte-parole, Dick Thompson. «Jusqu’à présent, nous n’avions pas vraiment d’empreinte digitale pour confirmer une transmission entre humains comme nous l’avons eu ici», a-t-il déclaré.
La chaîne de transmission a ainsi été révélée aux experts par une modification génétique « minuscule » du virus, découverte dans les échantillons provenant de deux des victimes. L’OMS a précisé les conditions dans lesquelles la transmission du virus par la première femme atteinte avait eu lieu : «Quand elle toussait, ils étaient très proches d’elle, donc il y avait un contact rapproché dans une petite pièce durant de longues heures».
Les spécialistes ont estimé qu’il s’agissait d’une «contamination inter-humaine limitée et non prolongée». Ils ont précisé que le virus avait légèrement muté, sans considérer cela comme inquiétant. «Nous n’avons pas constaté d’évolution dans la mutation du virus (…) qui changerait la transmissibilité du virus. Il y a une légère mutation, mais tous les virus grippaux mutent sans cesse», a détaillé l’OMS.
L’Indonésie est le quatrième pays le plus peuplé de la planète avec plus de 220 millions d’habitants. Depuis début 2006, plus de la moitié des morts de la grippe aviaire dans le monde étaient indonésiens.
Source : LIBERATION vendredi 23 juin 2006
SuperMoine wrote:Bah c’est très simpleIl y a un tout un battage médiatique pour un phénomène qui n’en est pas un.
L’ensemble de la population française est au courant de cette « épidémie » et s’en inquiète avant même d’analyser les faits.
Le Gouvernement pond une circulaire pour montrer son non-pacifisme vis à vis de cette « épidémie » et rassurer la population inquiète.
Au final, les seuls grands gagnants de l’histoire sont…
J’ai imaginé un p’tit dialogue bien drôle !
» – Attention au Vietnam, il y a la grippe avaire !
– Ah, ben je vais aller en Turquie.
– Non en Turquie, il y a la grippe aviaire aussi !
– Ah bon ben je vais aller en Allemagne.
– Non là bas il y a également la grippe aviaire !
– Ah mince alors, bon c’est décidé je ne voyage plus je reste en France.
– Attention il y a la grippe aviaire !
… »Entièrement d’accord avec toi. Et pendant ce temps là, on occulte les causes réelles des milliers de morts dus au cancer ou ne serait-ce qu’aux maladies nosocomiales…
Acharnement médiatique dangereux qui ne sert qu’à alimenter l’information spectacle et le sentiment injustifié d’insécurité…
Bao Nhân wrote:Merci d’avoir le courage de révéler cette vérité, un contraste frappant avec les réels pratiques que ses successeur ont observés après sa disparition.Personnellement, je considère, le fait d’exposer la dépouille mortelle d’une personne, est une pratique malsain, macabre, barbare et contraire à la tradition vietnamienne.
D’ailleur, c’est encore plus condamnable, lorsque cette pratique ne répond pas à la dernière volonté du défun même.Malsain, macabre, barbare et contraire à la tradition vietnamienne. Cela va encore plus loin que ça car cela réinterprète la philosophie d’Oncle Ho.
Contrairement à certains, Ho Chi Minh n’a jamais voulu développer un quelconque esprit d’idolâtrie et était opposé au culte de la personnalité.
Il a toujours voulu que chacun se responsabilise, se posant comme un exemple à suivre mais certainement pas comme un maître à penser.
A la suite de sa mort, certains ont décidés sans doute que le peuple n’était pas mur pour prendre cette responsabilité. Et ont choisis de décider à la place de ce peuple. C’est une décision dangereuse et surtout qui va à l’encontre de la vision du communisme qu’avait Oncle Ho et que je partage, ce n’est un secret pour personne ici.
On me rétorquera sûrement que c’est faire la différence entre idéalisme et réalisme mais il me semble que bifurquer, en empruntant certains chemins qui semblent parallèles et mener aux même but, ne fait que nous égarer.
J’aimerai beaucoup en débattre avec un responsable politique au Vietnam car je n’ai jamais été confronté à la mise en place d’un système de ce genre en France. De surcroît, il est facile de critiquer en voyant cela de loin.
Comme beaucoup, j’ai été visiter Oncle Ho et face à sa dépouille j’ai pleuré, en marquant un arrêt qui m’avait semblé imperceptible mais qui fut sanctionné par les gardiens du temple (et c’est tout à fait compréhensible).
J’aurai peut-être du m’abstenir, comme Posecafé a eu la décence de le faire, mais où se recueillir aujourd’hui si ce n’est dans ce temple à l’architecture si éloignée des goûts du défunt ?
A proximité il reste sa maison, s’érigeant comme un rappel de ce que fut l’amour d’Ho Chi Minh pour les choses simples et de sa volonté à rester proche de la vie du peuple vietnamien. Est-ce la marque d’une volonté de racheter cet écart au testament ?
Merci Posecafé pour avoir posté ce testament (et pour tes allusions).
J’ai posé mon brûlot, je ne sais si Mike et les intervenants du forum venants du Vietnam apprécieront…mais j’aimerai beaucoup ouvrir un réel débat sur le sujet.
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