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Freddy Dung wrote:oui, je connais, j y suis deja aller, et personne ne pouvait me donner des cours de Viets.. mais bon, deux ans sont passés, je vais réessayer.
merci robin des boisoui mais ils auront peut-être des infos sur la précedente association ( nouvelles coordonnées, n° de téléphone .. ou ….disparition pure et simple !!)
désolé .. et sur Internet pages jaunes .. y a plus rien de rien
….sauf une » Association culturelle bouddhique viêtnamienne de Strasbourg «
au 7 rue Guebwiller Neudorf
67100 Strasbourg – (tél: 03 88 84 58 31)
Qui sait ?Fastoche les Jeunes… avec Google… et l’ONISEP, voilà ce que je trouve :
– Amicale des Réfugiés Vietnamiens à Strasbourg
9 quai Finkwiller
67000 Strasbourg– tél: 03 88 36 17 23 du mercredi au dimanche après-midi
– cours de Vietnamien( jamais mis les pieds à Strasbourg: et je le regrette beaucoup)
dernière ligne droite avant le Têt:
Le Têt et 2 anecdotes historiques
-1°: Un bành-chung historique
» Sait-on comment le grand chef Nguyên Hué, devenu roi sous le nom de Quang-Trung, battit les Chinois de la dynastie des Thanh, dans la plaine de Hanoï, dans les premiers jours du Têt de l’année Ky-dâu (1789) ?
Le « Dào khê nhàn toai » rapporte que si le futur roi Quang-Trung put entrer aussi facilement dans Thang-Long ( Hanoï), ce fut grâce à un… « bành -chung« …
Les Chinois, pour gagner la confiance de la population viêtnamienne, avaient accordé divers emplois assez importants à des Viêtnamiens qui leur étaient dévoués, ou du moins qui paraissaient l’être. Ainsi un important dépôt de l’intendance chinoise, dans la capitale Thang-Long, avait été confié à un Viêtnamien nommé Dinh qui, en réalité, était un résistant irréductible.
Le roi Quan-Trung voulut que la libération de Thang-Long se fit autant par ses troupes venant de l’extérieur que par un puissant soulèvement de résistants à l’intérieur même de la ville. Mais comment prévenir Dinh et ses hommes du jour de l’attaque de Hanoï ?
C’était dans les tous premiers jours du Têt. Le roi Quang-Trung imagina alors de confier à un vieil » ông dô » (instituteur), du nom de Nguyên-Thiêp, quelques « bânh-chung »: dans l’un d’eux se trouvait caché un mot du roi marqué de son sceau, adressé au chef des résistants , Dinh.
Au moment où les troupes du roi Quang-Trung parvinrent aux portes de Thang-Long et engagèrent le combat avec la garnison chinoise du maréchal chinois Tôn-Si-Nghi, un immense incendie éclata dans les dépôts de l’intendance chinoise, allumé par Dinh et ses résistants.
Tôn-Si- Nghi, sur la foi d’un renseignement erroné, crut que les troupes de Quang-Trung avaient déjà pénétré dans la capitale. Affolé , il donna l’ordre à ses troupes de sortir de la ville et de gagner l’autre rive du Fleuve rouge pour ne pas se voir couper une retraite éventuelle: il en oublia même ses papiers et son sceau de commandement, qui, peu après, tombèrent entre les mains du futur Quang-Trung. »
– 2°: « Têt cùng ou le Têt retardé «
» D’une façon générale, le Têt débute au Viêt-Nam le 1er jour du premier mois de l’Anné Nouvelle. Mais il y a des exceptions pour certaines provinces du Nord-Viêtnam où le Têt se célèbre dans le courant du premier mois. Cette coutume, qui se pratique dans les provinces de Hadong, Sontay, Thai-Nguyên, etc, ne date d’ailleurs que depuis le règne de l’empereur Tu-Duc, c’est à dire depuis 80 ans environ. L’explication de cette coutume nous a été donnée par quelques anciens, survivants de cette époque héroïque.
Le règne de l’empereur Tu-Duc avait été marqué par de nombreux soulèvements, et surtout par de fréquentes incursions de pirates chinois, appelés »les Pavillons Noirs ». Ceux-ci savaient que les Viêtnamiens, tout comme les Chinois, fêtaient toujours le Têt de façon somptueuse. C’est pourquoi, dans certaines provinces du Haut-Delta où les pirates opéraient le plus souvent, les trois ou quatre premiers jours du Têt se soldaient toujours pour les habitants par des pillages, des incendies , des viols et des massacres.
Après plusieurs années de cette expérience douloureuse, les habitants se concertèrent et adoptèrent la pratique du « Têt cùng ».. ou « Têt retardé ». Ainsi, tandis que, pendant les jours du Têt proprement dit, tous les autres Viêtnamiens, de Hanoï à Hué et Saïgon, célébraient solennellement et joyeusement l’Année Nouvelle, les Viêtnamiens du Nord abandonnaient leur village pour aller se cacher dans les bois ou les montagnes les plus proches. Les pirates faisaient bien des incursions dans les villages, mais ce qui avait quelque valeur avait été soigneusement caché. Les Chinois, ne trouvant rien, finirent par croire que la région était devenue tellement misérable que les gens n’avaient même pas de quoi célébrer le Têt.
En réalité, quelques jours plus tard, nos villageois revenaient et, à l’improviste, fêtaient le Têt en toute tranquillité… Ils s’habituèrent si bien à ce « Têt retardé », qu’aujourd’hui encore ils observent fidèlement cette coutume… »(d’après CHUONG-DAC-LONG, France-Asie n° 68/janvier 1952)
24 janvier 2006 à 17h10 en réponse à : Marionnettes sur l’eau du Vietnam, Douai (nord), mars 2006 / Paris, avril 2006 #16418Merci beaucoup , jeune Homme
Oui mais alors… si je comprends bien , c’est une boisson à base de thé, mélangé avec un appoint de feuilles d’artichaut… « un thé à l’artichaut »: ok
Parce que si y a essentiellement que de l’artichaut (même sous forme de sachet ressemblant au thé).. çà ne peut pas être du thé!!!!
Euh .. vous me suivez!!!
Mike wrote:[Mr Robin , ça lui égale, il est toujours en :holiday:… :lol!:Je suis effectivement » rentier ».. depuis quelques temps déjà …j’adore et je trouve çà génial…génial …
Je n’en reviens toujours pas d’ailleurs .. donc pas blasé du tout .. du tout…
Je vais même toucher ma » rente » pendant que je serai au Vietnam..( à condition que les jeunes travaillent pour payer la retraite des vieux …enfin , vous connaissez le refrain maintenant , j’en suis sûr!!!)Bon , c’est pas le tout.. j’ai pas fini ma sieste!!!
et pis même entre 1 et 2 heures du matin !!!
Faut-y vous le passer en continu ???
oui mais çà repasse chaque jour entre 17 et 18 heures.. faut pas vous affoler comme çà !!!
23 janvier 2006 à 6h37 en réponse à : Marionnettes sur l’eau du Vietnam, Douai (nord), mars 2006 / Paris, avril 2006 #16361Merci
Vu une video amateur sur un spectacle de marionnettes.. en attendant de les voir en réel vers la mi-Mars à Hanoï, puisqu’il ya une séance d’inscrite a notre programme.
Question subsidiaire : peut-on acheter facilement une reproduction de ce type de marionnette?
Si oui : où à Hanoï SVP, et y a-t-il un « personnage de marionnette » plus typique , plus légendaire et/ou plus beau qu’un autre ? par ex. au hasard: « la princesse « , le » Dragon Untel », « le pauvre paysan », « le petit chaperon rouge vietnamien » ou son « méchant loup »… (vous me comprenez svp!)..
Si oui : quel est le nom de cette marionnette? ? merciNemo wrote:Au Vietnam, j’ai eu l’occasion de boire de l’artichaut en lieu et place du thé. J’ai bien aimé et j’en avais acheté au marché de Dalat. Je suis surpris que personne n’en parle. Connaissez-vous cette boisson ? Qu’en pensez-vous ?En Italie , existe un apéro qui s’appelle le » Cynar « :
– fabriqué à partir des feuilles d’artichaut..
– et servi souvent avec des glaçons .. pour faire plaisir à mike22 janvier 2006 à 17h54 en réponse à : [boutiques] "Librairie Sudestasie", Paris , quartier latin #16347En fouinant, toujours à partir de « editeur sudestasie » , j’ai même réussi à atterrir par hasard sur cette « Bibliographie du Vietnam »: ( mais vous la connaissez sans doute déjà ?)
22 janvier 2006 à 17h51 en réponse à : [boutiques] "Librairie Sudestasie", Paris , quartier latin #16346En fouinant , j’ai même réussi à atterrir sur cette « Bibliographie du Vietnam »: mavous connaissez?
22 janvier 2006 à 17h39 en réponse à : [boutiques] "Librairie Sudestasie", Paris , quartier latin #16345Tiger wrote:cette librairie est également liée à une revue et une association :17, rue du Cardinal Lemoine 75005 Paris.
Tél. : 01 43 25 18 04 / 01 43 54 01 15.
Fax : 01 46 34 72 75.Bonjour Tiger
Oui » ben , mais c’est pas le tout les enfants »:
– Primo , l’appellation exacte est « Sudestasie » ; ensuite, je regrette un peu que cette Librairie n’ait pas son propre site Internet pour découvrir son « fonds de commerce de livres ».. et même vendre par Internet. Pour une librairie spécialisée comme elle c’est bien dommage d’autant que d’autres font des affaires avec ce moyen-là-
– D’autant plus que -oh surprise -en fouinant…j’ai trouvé un détail important : c’est aussi un Editeur.
Et là ,à défaut de trouver son site Web,faites un test: tapez seulement « editeur sudestasie »… sur Google… et vous obtiendrez d’un seul coup d’un seul 366 références se rapportant à éditeur sudestasie..
dont une qui vous donne par ex.plein de CD et de cassettes de musiques vietnamiennes (France-asie, je crois..) .
( Pour la personne qui est en contact avec eux.. faut leur dire .. d’ embaucher Mike pour informatiser leur fonds de commerce et vendre surle WEB:!!!(ps: j’ai lu plein de » bonnes et belles choses » sur vous Madame, sur ce site: je suis très admiratif, même sans vous connaître)
robin des bois wrote:……Donc c’est pas le tout, car le Têt approche et .. je n’ai pas encore éclusé tous mes articles sur le Têt !!!!
Aujourd’hui :
» La fête de Tao-Quân, Génie du foyer. » – 1ere partie:(.. et demain si vous êtes sages, vous aurez droit à la légende qui va avec ce Génie du Foyer…) Tchao.. bonsoir
2 ème partie donc , comme annoncé:
« … nous allons relater, ci-après, l’une des aventures sentimentales les plus touchantes de Tao-Quân.
» Il y a de cela bien longtemps, vivait un ménage très uni mais très pauvre. Cette année-là fut particulièrement difficile et le riz s’était fait extrèmement rare; après bien des hésitations , le mari dit à sa femme:
– Femme, je ne trouve plus de travail au village, et je dois envisager d’aller au loin travailler afin d’assurer notre subsistance.
Elle voulut l’accompagner , mais il répliqua:
– Je ne sais pas ce qui m’attend. Peut-être ne trouverai-je rien du tout, et alors me laisserai-je mourir au bord d’une route. Il est aussi possible que la chance me sourie; dans ce cas, ayant amassé un petit pécule, je reviendrai au village, et cette fois nous ne nous quitterons plus. Dans tous les cas, je te demande de m’être fidèle pendant trois ans à partir d’aujourd’hui. Si après trois ans je ne suis pas de retour, c’est que très certainement je serai mort; alors tu pourras te remarier.
L’épouse pleura abondamment, mais elle ne pouvait se résoudre à voir mourir son mari de faim en voulant le garder auprès d’elle.
Après son départ, ellle continua à travailler chez un petit propriétaire de rizières, où son zèle et sa gentillesse étaient très appréciées et où elle gagnait ses deux repas quotidiens, celui du soir étant provisoirement transformé en une simple soupe de riz par suite de la disette croissante.
Les trois années passèrent rapidement sans qu’elle vit revenir son mari.
Son employeur, un vieilard dont la femme venait de mourir, ayant, au cours des années qui venaient de s’écouler, remarqué sa conduite irréprochable, voulut la prendre pour épouse. Mais elle lui demanda un délai, car elle espérait toujours.
Quatre nouvelles années s’écoulèrent sans que celui-ci donnât de ses nouvelles. Le vieillard pressa la jeune femme de prendre une décision:
– Je me fais très vieux et suis très fatigué. Je voudrais avant de mourir vous laisser toutes mes rizières; mais pour cela, il faut que le « ly-truong » nous ait mariés. Cela fait sept ans que votre mari est parti: de deux choses l’une: ou bien il est mort, ou bien il s’est fixé dans un coin de la haute région, où il s’est créé un nouveau foyer; dans ce dernier cas, il n’ y a aucune chance pour qu’il revienne.
Devant ces pressantes instances et la profonde bonté du vieillard, la femme finit par céder, et tout le village fut heureux d’assister à leur mariage.
Mais dans le fond de son coeur,elle pensait toujours à son premier mari. Où était-il à présent ? Qu’adviendrait-il s’il revenait au village ?Or quelques mois plus tard, l’époux effectivement revint. Ce fut de la stupeur dans tout le chef-leiu. La situation devenait inextricable. Mais le premier mari intervint généreusement.
-J’ai eu tort de m’absenter aussi longtemps. Cà n’a pas été de ma faute d’ailleurs, mais enfin puisque les choses en sont là, je prends la seule décision qui soit convenable: je m’éloigne à jamais.
Et malgré les supplications de celle qui avait été son épouse, malgré les prières du vieillard prêt à lui rendre sa femme, il partit. Il n’alla pas loin, car il aimait toujours profondément sa compagne et ne pouvait se détacher des lieux où elle vivait. A l’extrémité du village se trouvait un grand banian . A l’insu de tout le monde , il attacha sa ceinture à l’une des branches maîtresses et se pendit: ainsi espérait-il, son âme continuerait à errer dans ces parages.
Quelques instants plus tard, la journée finie, un laboureur qui rentrait de sa rizière avec son buffle aperçut le corps du désespéré. Il donna l’alerte au village qui fit des obsèques correctes.
Cette mort violente émut profondément la pauvre femme qui s’en rendit responsable.
Elle avait bien attendu sept longues années: pourquoi n’avait-elle pas patienté quelques mois de plus ? Le lendemain, elle alla se noyer dans la grande mare, située derrière la maison commune, afin de rejoindre dans l’au-delà celui qu’elle n’avait cessé d’aimer. Le vieillard fit à sa femme des funérailles dignes d’elle; mais il devint inconsolable, car il s’attribuait la cause de ces deux suicides; n’avait-il pas enlevé la femme d’un autre ? Alors, ayant pris ses dispositions pour que ses rizières fussent réparties entre la pagode et les pauvres, il but une tasse de poison et se coucha pour ne plus se relever… »» Arrivé dans l’autre monde, il s’empressa de rejoindre le couple, et tous trois se présentèrent devant le souverain du Royaume des Morts ( Diêm Duong ) afin de subir le Jugement dernier. Le mari, comparaissant le premier, dit qu’il n’avait jamais cessé d’aimer sa femme. Le vieillard déclara à son tour qu’il s’était pris d’une profonde affection pour sa nouvelle compagne. La femme affirma que son amour pour son premier mari avait constamment occupé une grande place dans son coeur, où voisinait également une infinie tendresse pour son second époux, si bon et si bienveillant.
Le souverain du Royaume des Morts, touché de leurs explications, prit la décision suivante:
pour que tous les trois puissent continuer à vivre ensemble, il les métamorphosa en trois briques destinées au foyer des cuisines viêtnamiennes, afin que le même feu ardent continuât toujours à souffler sur eux. En même temps, il décréta qu’ils constitueraient « la Trinité du Foyer ». »
C’est pourquoi aujourd’hui encore, dans toutes les cuisines du Viêtnam, ces briques disposées en trépied, ne sont qu’au nombre de trois: et c’est aussi pourquoi, au 23 ème jour du 12 ème mois, toute maitresse de maison doit acheter trois chapeaux emboités les uns dans les autres..
(par VAN-HAC – n° 68 de France-Asie -janvier 1952 )
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