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3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
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    Messages
  • en réponse à : adresse imprimerie française de Saigon #143227

    @cécile alix 117751 wrote:

    Bonjour,
    Je travaille actuellement sur la biographie de Solange Alary, petite nièce de M. Nguyen-Van-Cua, directeur-propriétaire de L’Imprimerie de l’Union, 13 rue Lucien Mossart (rue Nguyên Du) à Saigon et fille de Georges Durrwell, fondé de pouvoir de cette imprimerie.
    Je sais que votre message est ancien mais j’aurais aimé savoir si votre arrière grand-père travaillait dans cette imprimerie là… Je possède une photo du personnel de l’imprimerie prise en 1928-29 ainsi que d’autres photos que je me ferai un plaisir de vous envoyer s’il s’agit du lieu qui vous intéresse…
    Cordialement
    Cécile

    Par hazard, votre message m’ attire beaucoup en lisant des nouvelles concernant de l’ Imprimerie de l’Union, car Mme Nguyen-van-Cua, qui etait decedee, est ma grande tante. Et je possede aussi une photo de l’interieur de cette imprimerie.
    Si cela ne vous genait pas du tout, on pourrait se contacter sur ce forum.
    Sincerement,
    Duc Pham

    Mes amis.

    Je voudrais vous donner les phrases suivantes de ma parte de forum:

    « Đâu » seulement, signifie une négation.

    Le mot « gì đâu » signifie généralement « Pas du tout ».

    Locution « gì đâu«  exprimée la négation d’une action qui dure dans le passé jusqu’ à moment que l’on en parle.

    Donc, les phrases comme:

    « Tôi không buồn đâu » est utilisée normalement dans le sens de « Je ne suis pas triste. Je suis O.K. ..N’inquiète pas!« , en répondant à une question pareille: « Est-ce que tu es triste d’avoir su qu’elle s’est en allée hier sans rien dire?« 
    (Có phải bạn buồn khi biết rằng cô/bà ấy (nàng) đã bỏ đi mà không nói lời nào hết?)

    « Tôi buồn gì đâu. », en général, signifie: « Je ne suis pas triste. Pas du tout. Cela, ce n’est pas important. Pourquoi tu me dis cela? en répondant à une question pareille: « Est-ce que tu es triste que ton amie n’est pas venue te voir, hier soir? »

    En retournant de la question de Stern…..

    2) phrase négative avec chưa

    Pour la phrase négative avec chưa, quelle est la différence entre « chưa » et « chưa…đâu » en terme de signification ?

    em chưa ăn cơm = Je n’ai pas mangé ou je n’ai pas encore mangé
    em chưa ăn cơm đâu = ???

    Le mot « chưa » signifie « pas encore« . Bref!
    Locution « chưa….đâu » est utilisée d’un context: « Pas encore, (je crains que je n’en veuille pas faire cela en ce moment) ».

    Concernant la phrase interrogative, si je fais des phrases interrogatives de type « Est-ce que tu nages ? », comment savoir si je dois choisir par exemple « Anh bơi không » ou « Anh bơi à » ?

    « Có… không? », c’est une lotion d’interrogative qui signifie également: « Est-ce que…? »

    « Anh bơi không? » ou « Anh (muốn) bơi không? = « Voulez-vous nager? » Dans ce cas, en exprimant verbal, on a une tendance de rater (ou d’avaler) souvent le mot « muốn » (vouloir) dans l’ambiance d’une causette.

    « Anh bơi à? ». Le mot « à« . est toujours placé à la fin de la phrase qui signifie « n’est-ce pas? ».
    Donc, « Anh bơi à? ». Cela, c’est une contraction d’une phrase complète comme: « Tu nages, n’est-ce pas?, (Vraiement?) Wow!… »

    Voilà, mes amis. C’est tout ce que je voulais exprimer ceux de ma parte.

    Merci à tous,

    Đức


    @stern 147346 wrote:

    Désolé je refais mon poste.

    Merci beaucoup NoivongTayLon, Dông phong et nono32.
    C’est plus clair.

    Mais pour le cas « Tôi không buồn đâu » je n’ai pas trop compris car NoivongTayLon dit que c’est pareil que « Tôi không buồn gì đâu » mais Dông phong dit que ça signifie (mais) je ne suis pas triste.

    Nono32 Tôi không có đưa cho quelle est la différence avec « tôi không buồn » ? c’est exactement la même chose que Tôi đâucó đưa cho ?

    Concernant la phrase interrogative, si je fais des phrases interrogatives de type « Est-ce que tu nages ? », comment savoir si je dois choisir par exemple « Anh bơi không » ou « Anh bơi à » ?

    Voilà, merci d’avoir lu mes explications de ma parte.

    Cheers,

    Đức

    Merci

    en réponse à : De quelles origines êtes vous ? #55688

    Votre réponse me fait plaisir à lire, car cela c’est frank, clair, et intéressant!
    Je suis tout à fait d’accord avec vous de ce que vous dites : « Il ne faudrait pas aussi rayer d’un trait sur le passé car il est utile de s’y référé souvent pour ne pas commettre les mêmes erreurs des anciens. »

    Quant à moi, je suis un viêtnamien au « sang Dragon » pur. Parfois, je suis curieux de savoir de quoi les gens du sang mêlé pensent au sujet de leur racines.

    Mon frère ainé, qui est né en 1945, était aussi un enfant de troupe de Dalat comme vous. Il m’a raconté beaucoup d’anecdotes de son enfance en ce temps-là.

    Merci monsieur d’avoir nous partagé votre opinion de ce sujet, grâce au forum.

    Cheers,

    Đức

    @Agemon 8810 wrote:

    Sans chercher de polémiques et de revenir à l’histoire, quoi que pensons, nous ne pouvons faire abstraction de l’histoire. Le présent a besoin de l’histoire. Si non, pourquoi depuis l’école primaire, devons-nous apprendre l’histoire ?
    Si une personne a du sang mêlé, comment doit-on le définir ? Si non c’est un sang mêlé. Il n’y a pas de honte à le dire puisque qu’il est issu de sang différent. Ce n’est pas parce on les appelait ainsi avant et que ce n’est plus valable aujourd’hui.
    Est-ce que c’est tabou ? Il n’est pas question de dire ici, si on est fier ou pas, ce n’est pas la question. Il s’agit de définir le terme métis, le sang mêlé. Bien sûr que nous sommes tous fier d’être un sang mêlé.
    J’avais dit heureusement que c’est à mon avis Il est bien entendu que chacun, chaque métis peut le définir à sa façon. On s’en fout les termes officiels. Étant métis, un sang mêlé, je le ressens comme cela depuis des lustres et je n’y peux rien.
    Peut-être que beaucoup de métis n’ont pas de problème, je suis heureux pour eux mais moi depuis plus un demi-siècle, en France je suis un chinois ou viet maintenant ( grâce à l’évolution des connaissances), au Vietnam, je suis tây phap (un français) même dans ma vie professionnelle, j’ai eu des problèmes, je ne suis pas tout jeune, je sais de quoi je parle. Aujourd’hui, je suis à la retraite, ma femme est germanique ( blanche) les voisins l’ont toujours considérée comme française et moi ayant un grand-père qui a côtoyé Napoléon III en Egype avant d’atterrir en Indochine, je suis toujours pour eux un viet. Je suis toujours à la recherche moralement de mon identité.
    Je suis un ancien enfant de troupe de Dalat, beaucoup de mes frères sont tombés pour la France. Combien sont-ils reconnus comme français à part entière ? Je me pose toujours la question car nous ne sommes toujours pas reconnu comme tel. J’ai beaucoup d’histoire à relater mais cela serait un jour dans un blog.
    Une petite histoire : A la sortie de l’école, une des petites filles demandait à sa copine: Qui c’est le chinois qui vient te chercher à chaque fois? Réponse de la petite fille blonde aux yeux bleus: Le Monsieur là ? C’est mon grand-père.
    Au fait, à chaque renouvellement de ma carte d’identité ou de passeport, je dois justifier ma nationalité. Je croyais qu’on est français une fois pour toute mais non, à chaque fois c’est l’humiliation. On s’en fout de ta carte d’ancien combattant. Prouvez que vous êtes français. Métis, c’est ton sors, dis-je.
    Je ne veux pas dire par la que cela me gêne, au contraire, j’en suis fier, fier d’avoir du sang du dragon (refrain connu par les anciens membres )
    Je n’ai pas voulu prendre référence sur l’histoire mais l’histoire et la période présente sont reliés parfois, il est utile pour la compréhension de s’y référés. Je ne pense pas que c’est tabou.
    Il ne faudrait pas aussi rayer d’un trait sur le passé car il est utile de s’y référé souvent pour ne pas commettre les mêmes erreurs des anciens.
    Je suis fier d’être un sang mêlé, d’avoir du sang de Gaulois et de Dragon, même si les 2 côtés me rejettent parfois.
    Mon origine : Vieux Métis.

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