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chantalngoc;56629 wrote:ARGHhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! NVTL n’en profites pas ce soir parceque je suis seule!:tease:
chau Xoan hue n’écoutes pas NVTL, il raconte beaucoup de bêtises:bigsmile::bigsmile: oui oui.
Sans recherche, je prétends que NVTL est infirmier, vu qu’il aime à injecter du poison à l’esprit des gens he he :bye: :wink2:
Buuhoa;56586 wrote:Bonjour XoanHue,:bienv:
Pour ce qui est de l’apprentissage du Français, je le concède, c’est difficile, mais surtout pour la grammaire ! Par contre, les accents vietnamiens, c’est pas gagné pour quelqu’un qui n’est pas musicien : les accents toniques, quels casse-tête !:bye:
Hi hi, exactement, certains de mes amis français avouent qu’ils entendent sortir de la bouche des Viets des gazouillis :bye: :Vietnam:.
Bonjour,
« Cha mẹ nuôi con biển hồ lai láng
Con nuôi cha mẹ tính tháng tính ngày »J’adore ton proverbe Kimsang, quoiqu’il ne me soit jamais venu avant.
vietty wrote:les parents t’élèvent comme la longueur de la rivièreEuh, tu as bon, Vietty, en voulant ajouter par exprès dans la traduction une comparaison qui ne s’exprime pas manifestement dans l’original. Cependant, je voulais y contribuer en mes quelques pensées suivantes:
les parents t’élèvent comme la longueur de la rivière=> ici, tu compares un fait bien abstrait (le fait que les parents élèvents leurs enfants) à une chose perceptible (la longueur de la rivière), ce qui entraîne une non-équivalence de la comparaison, donc le vague pour la compréhension
biển hồ lai láng & la longueur de la rivière => en fait, ce que veut qualifier l’adjectif « lai láng » n’est pas la longueur de la rivière, mais son volume, et plutôt sa coulée, ici image métaphorique des efforts de parents, ce qui nous rappelle l’autre proverbe abordé l’autre jour: nghĩa mẹ như nước trong nguồn chảy ra (les efforts de maman comme un courant infini)
Kimsang wrote:Parents qui élèvent son enfant c’est comme une mer, un lac qui se répandent abondammentL’interprétation de Kimsang nous décante davantage le proverbe. Néanmoins, Kimsang n’a pas mis en évidence l’élément comparé, qui fait l’objet de l’ellipse: efforts, sentiments de parents auprès de leurs enfants.
Pour « biển hồ lai láng », je préfère comme suit: (comme) la mer, qui se répandent en abondance, avec effusion. Par cela, je voudrais faire penser à la polysémie de « effusion » (effusion d’un liquide ; effusion de sentiments)
vietty wrote:les parents t’élèvent comme la longueur de la rivière, quand c’est à ton tour tu comptes chaque jours chaque moisBien, dans les phrases initiales: « Cha mẹ nuôi con … Con nuôi cha mẹ » sans doute, on réalise que, même si agent et objet (Cha mẹ & Con) permutés, le verbe reste toujours nuôi. Pourtant, dans la version française, je figure mal comment un enfant puisse élever ses parents. Donc (je crois qu’) il conviendrait de distinguer « élever » de « entretenir, soigner » qu’on utilise pour la 2è phrase, où le sujet est CON.
Con nuôi cha mẹ tính tháng tính ngày »
Moi, je n’oserais pas contester la justesse de cette manière de traduire car je n’en suis vraiment pas très sûr: L’enfant qui entretient ses parents compte des mois et des jours, où l’enfant est le sujet du fait de compter.
Interprété de la façon, le proverbe devient quelque peu incisif car voulant porter une critique au comportement ingrat de certains enfants. Et oui, là, vous pouvez vous apercevoir de la discordance des 2 phrases: 1. la 1ère indique que les efforts de parents sont grandioses, tandis que la 2è fait grief aux enfants de leur ingratitude ; 2. dans la 2è phrase, « con » est le sujet de l’action « tính tháng tính ngày » mais dans la 1ère, « cha mẹ » n’est pas le sujet de « biển hồ lai láng »
Pour cette raison, je préférerais une autre compréhension du proverbe, selon laquelle, le sujet de « compter des mois et des jours » est « le temps (qui reste) ». Pourquoi?
Souvent, les enfants, bien nourris dans le cocon familial, pensent toujours qu’incombe aux parents la responsabilité indéniable de les élever, que ça coule de source, sans jamais songer à témoigner à ces derniers leur piété filiale. Les enfants, ils ne comprennent la peine de leurs parents que lorsque, à leur tour, ils deviennent père et mère. A ce moment où ils éprouvent les sentiments de leur parents, où ils veulent leur prodiguer des soins, ceux-ci déjà sont au déclin de la vie, le temps qui reste compte des jours.
Perçu de cette manière, le proverbe, je crois, sera plus pénétrant et significatif.
Qu’en pensez-vous?
Tuan:bye:. Merci pour l’attention de ce délayé.
NoiVongTayLon;56459 wrote:Coucou Tuan, Vietty :bye:Dans ce cas là, je préfère nettement l’expression française :
« Vouloir le beurre et l’argent du beurre »
pour traduire « Vừa ăn cướp, vừa la làng » :punish::yahoo:
Qu’en pensez-vous ?
NVTL:jap:NVTL mon grand râleur :wink2:,
Il devrait être un combat(tant) opiniâtre :friends:.
« Vouloir le beurre et l’argent du beurre », je préfère la traduire par « Lòng tham vô đáy » hi hi.
Qu’en penses-tu ?
Tuan:jap:
NoiVongTayLon;56374 wrote:Bonjour Tuan (Mr Kenvisly) :bye:A mon avis, « Vừa….vừa » expriment deux actions simultanées, passées dans un même temps…:punish::yahoo:(il vole, en même temps il crie…)
Dans l’expression « Voleur qui crie AU VOLEUR !!! », il n’y a pas de notion de temps et n’exprime pas exactement le sens du proberbe. :bigsmile:
En effet, un voleur qui a volé aux autres (dans le passé), pourrait aussi à son tour être volé (présent) dont il a aussi le droit de crier « Au voleur »… :yahoo:
Qu’en penses-tu ?
NVTL:jap:Bonjour :wink2:,
Này này NVTL, có cần phải làm tới đến dzậy không chứ :punish:, hi hi.Merci pour ton épluchage, mon cher ergoteur
.
Une fois de plus, je ne puisse être de ton bord. De fait, le couple « Vừa….vừa » peut renfermer une notion de simultanéité, mais malheureusement mon ami, pas dans ce cas précis. En l’occurence, ce couple signifie: C’est même la personne qui fait qqc fait l’autre chose. Intégré dans cette expressions à 2 propositions équivalentes, le « Vừa….vừa » concourt à mettre en accent la relation contradictoire, et paradoxale des 2 faits.
Qu’en penses-tu :jap:?
:bye:
Tuan.Buuhoa;56297 wrote:Bonjour Bifindus01,
Je vois que tu pratiques aussi l’astuce du petit carnet et du crayon pour se faire comprendre au Vietnam. Je le fais toujours : comme ça, pas de barrière des langues !Et avez-vous tenté le langage de gestes. Anecdote:
Un homme parlant français dans un resto vietnamien passe l’ordre d’une omelette au boy de table en sifflotant: Je voudrais une omelette, SVP !
Le boy (pas très content de la manière du client): I’m sorry, I don’t understant what you say Mr !
Le client: « Ah bon, you want anglais, je parle english donc » (marmotte in petto). I want egg egg – dit-il.
Le boy: Ok ok very good. Il rentre dans la cuisine repasser la commande: Một con ếch (qui se prononce tout comme egg en anglais) (une grenouille) cho ông kia (pour l’homme de là-bas).
Le boy, retournant avec le plat commandé, dit: This is your ếch
Le client, embêté: Who wants this, I want oeuf oeuf, ah non egg egg, not this this. Puis le client commence à se mettre en accroupissement pour imiter la position de la volaille ovipare. Ensuite, il fait comme prendre l’oeuf débité. Il fait semblant de sentir une odeur agréable, mais sa binette n’est pas très expressive que le garçon puisse croire qu’il décrit une odeur puante. Après ça, il demande: Understand now?
Voyant le garçon à bouché bée, le client, irrité, débagoule: You don’t know what, how can your mother make such a stupid son ……
Le garçon, qui trouve toute mesure dépassée: Attendez, voulez-vous du kaka, si je ne me trompe!
He he. Juste pour rire, sans aucune allusion.
NoiVongTayLon;56315 wrote:Bonjour Tuan (Mr_Kenvisly) :bye:A mon avis, l’expression : Tre già làm sao uốn
se traduit tout simplement : Il est impossible de courber les vieux bambous…
Cependant, cela veut dire aussi qu’il est très difficile de convaincre, d’imposer, de donner des recommandations…aux personnes âgées qui se sont considérées comme des « sages » et possèdent beaucoup plus de connaissances que les jeunes.
Qu’en penses-tu ?
NVTL :friends:Salut,
Euh, comme c’est compliqué de me faire comprendre. J’essaie d’être concret pourqu’on puisse arriver, je peine:heat:, à une réponse exhaustive.
Sans entrer illico dans l’aspect sémantique de l’expression, je vois que le groupe de mots « làm sao uốn« implique une négation implicite, d’où ta version correspondante: « impossible de courber ». Néanmoins, « làm sao uốn » prend le ton d’une interrogation rhétorique, ce qui atténue le caractère absolu de cette négation en guise de laquelle je mettrais plutôt « difficile ». Effectivement, « Tre già » n’est pas infléchissable, juste difficilement.
Sur le plan sémantique, le noeud de la phrase réside en « uốn » dont la polysémie admet 2 compréhensions selon son sens propre et figuré. Proprement compris, « uốn » offre des équivalents facultativement employés: fléchir, plier, courber, ployer. Mais perçu dans son sens figuré, « uốn » ou bien « uốn nắn » demande comme complément d’objets directs « một đứa trẻ (un enfant) », « một cách cư xử (une conduite) », « một tính nết (un caractère) ». Jusque là, le verbe « courber » semblant ne pas être en convenance avec ces compléments, il ne reste que « ployer » ou « plier », à choisir.
J’entends dire souvent « ployer un caractère », « plier un enfant à la discipline, à une bonne conduite ».
« Courber », transitivement et figurément employé, revêt souvent une signification de « soumission », voire « asservissement », « inféodation », « assujettissement » dans un contexte exceptionnel.
Tout cela reste mon avis personnel, dont je ne prétends pas fermement la justesse.
Tuan.
Salut Bebe,
M’intéresse un peu un de tes expressions relevées:
BEBE;46891 wrote:Tre già làm sao uốn
Un bambou devenant vieux, il est difficile de le courberDe préférence, je voulais mettre « ployer » à la place de « courber ».
En fait, l’expression « Tre già làm sao uốn » joue sur la double entente de « tre già » et « uốn ».
« Tre già » outre le sens obtenu par traduction « un bambou vieux », s’associe en plus par métaphore à « un vieux homme (dont caractères déjà affermis, inflexibles) ». Il en résulte qu’on adopte par conséquent « ployer »: ployer une chose fléchissable, et (fig.) ployer un caractère. Tandis que « courber » implique une nuance quelque peu plus forte dans le sens figuré: soumettre, assujettir.
Mon humble avis.
Tuan.
namnam;55700 wrote:Salut tous,Qui peut traduire pour moi cette proverbe:
« Vừa ăn cướp vừa la làng »
Merci en avance.
« Vừa ăn cướp vừa la làng » = « Voleur qui crie AU VOLEUR !!! » :dance3:
chantalngoc;56215 wrote:Nem Chua et Mr Kenvinsly
merci pour la traduction de « same same »
est ce que ce serait dérivé de l’anglais ( « the same » : le même) et est ce que ça se prononce comme en anglais?Salut Chantalngoc,
Avec pinaillage, je dirais qu’ils ne se prononcent pas absolument pareillement, juste 99% :humour:.
Tandis que « SAME » se prononce « SEIME » avec un peu le prolongement du son « EI » de « A », on prononce tout simplement son dérivé « SÊM ».
Hi hi, ne fais pas attention à ça, je divague moi :tcon: :je_sors:
vietty;56217 wrote:công cha nhu nuoi thai son, nghia me nhu nuoc trong nguon chay ra, mot long tho me kinh cha, cho tron chu hieu moi la dao con…
Voici un peti proverbe en viet, ceci veut dire que les effort du pere est comme la montagne, celle du mère est comme la riviere, tu dois toujours honoré tes parents est après la dernière phrase je ne sais po comment traduire quelqu’un peut m’aider svp….Chère Vietty :bye:,
Le proverbe original, non altéré par l’omission d’accents, est le suivant: Công cha như núi Thái Sơn (6 syllabes), nghĩa mẹ như nước trong nguồn chảy ra (
. Một lòng thờ mẹ kính cha (6), cho tròn chữ hiếu mới là đạo con (
<== mètre de six-huit Attention: Tu peux toujours taper en vietnamien grâce à la fonction CLAVIER VIETNAMIEN située parmi des outils pour la réponse :Vietnam:. Parfois, sans pouvoir préserver le génie d’un proverbe, on se contente de la traduction littérale. En voici la mienne: Công cha như núi Thái Sơn ~ La peine du père se compare avec le massif Thái Sơn (dont une hauteur, par hyperbole, jugée incommensurable) Nghĩa mẹ như nước trong nguồn chảy ra ~ L’amour maternel est infini, tout comme de l’eau de source Một lòng thờ mẹ kính cha, cho tròn chữ hiếu mới là đạo con ~ La piété filiale consiste à vénérer ses parents, remplir ses devoirs. Dans un souci du bien, sans garantie de perfection :bye:. Bonne continuation.
claudio;41192 wrote:bonsoir guillaume!
et bien moi c’est
« same same but different »
quand le vendeur essaie de te refourguer quelque chose que tu n’as pas demandé:bigsmile:
sinon y’a:(vu sur une file de discussion sur le mariage ici meme)
[FONT="]« En Vietnamien « coucher avant le mariage » se dit joliment Ăn cơm trước kẻng (= prendre son repas avant le signal) :icon40: » [/FONT]Ça se dit à la française: « Prendre à crédit un pain dans la fournée » :bye:
huynhthibich;55824 wrote:Mais d’après moi les Saints ne sonts pas là ,bon « Vắng chủ nhà gà mộc đuôi tôm » .:panda::rofl::rofl:A préciser que c’est plutôt: « Vắng chủ nhà gà vọc niêu tôm », qui se traduit littéralement: » Quand on est absent, le chat remue la marmite de crevette (plat favori => manger à la dérobée) », et par adaptation donne: « Quand le chat est parti (absent), les souris dansent »
Nem Chua;56182 wrote:same same, c’est du vietnamien moderne (:jap:), ça veut dire « pareil ».
:wink2:Ou kif-kif alors :wink2:
Salut Steeleye, et :welco:
Quote:J’ai découvert le Vietnam lors d’un stage de deux mois chez le Pr Bui Quoc Chau à Ho Chi Minh, je suis allé chez lui pour compléter ma formation en Dien Chan, et obtenir son autorisation pour enseigner cette thérapie.Aurais-tu voulu signifier en fait, par Dien Chan, le Điện Châm, dont l’équivalent est électropuncture – utilisation thérapeutique d’un courant galvanique par piqûre sous-cutanée(définition piquée sur la toile)
Je suis bien content de voir un étranger intéressé par notre médecine traditionnelle. Je te souhaite la persévérance, donc l’avancement dans tes recherches et pratique.
Au sujet de la cuisine, je suis nul car étant un homme (patiente et tu trouveras par la découverte de la culture vietnamienne le lien entre le statut d’un homme et ce que je ne puisse faire le plus simple plat), et vu ma flemme de rouler à la cuisine :heat: he he :biendit:
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Peut-être cela ne durera-t-il pas longtemps, car probablement je serai banni en France pour la fin de mes études Master :sad:. Tant pis, je vais commencer par le couscous-boulette :dance3::ok:
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