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nguyetnga

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14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
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    Messages
  • en réponse à : conférence sur la littérature contemporaine du Vietnam #108498

    Chers amis, je vous prie de bien vouloir m’excuser: il y a une erreur dans l’information de la conférence sur la littérature vietnamienne contemporaine: elle aura lieu vendredi 5 février, à 18h30, toujours à la bibliothèque Melville, 79 rue Nationale, 75013 Paris.

    en réponse à : conférence sur la littérature contemporaine du Vietnam #107895

    il y a une affiche de la conférence qu’on m’a transférée mais il est impossible de la mettre ici. Désolée!!!

    en réponse à : conférence sur la littérature contemporaine du Vietnam #107894

    [FONT=&quot][IMG]file:///C:/Users/Thuan/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image002.jpg[/IMG][/FONT]

    en réponse à : Roman CHINATOWN de Thûan – Editions du Seuil #89831

    I N V I T A T I O N

    La librairie Le Phénix et les Éditions du Seuil
    vous convient à une conférence-débat
    «Exil et amour»
    autour du roman

    Chinatown

    de Thuân
    [IMG]file:///C:/DOCUME%7E1/ANHTHU%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_image002.jpg[/IMG]
    avec la participation de :

    Thuân

    l’auteure

    Hélène Fieschi

    agrégée de lettres

    Nguyên Ngoc Giao

    rédacteur en chef de la revue Dien Dan Forum

    Doan Cam Thi

    traductrice et maître de conférences à l’Inalco.

    Le samedi 4 avril à 17h

    Librairie le Phénix,
    72 boulevard de Sébastopol
    Paris 3e
    Merci de confirmer votre présence au
    01 42 72 70 31
    ____________________________________________

    Le Magazine Littéraire, Avril 2009-03-31

    « Un milliard de Chinois. Et moi. Et moi. Et moi. » Les mots de Jacques Dutronc prennent une saveur douce-amère dans cet audacieux monologue intérieur d’une jeune Vietnamienne de Belleville. Assise dans le métro, elle se souvient de Hanoi et de son unique amour sacrifié par la guerre frontalière sino-vietnamienne. Du temps où le mot Chinatown lui était inconnu, maintenant qu’il est devenu son destin. Auréolé d’un grand succès au Vietnam, le texte de Thuân, qui vit à Paris, brouille les pistes entre le réel et la fiction. Elle glisse ici et là quelques pages d’un autre roman savamment mis en abîme, construit ironiquement un vrai-faux lien de parenté avec l’œuvre de Duras, et nous livre, en toute modestie, une déchirante ritournelle de l’exil. (Augustin Trapenard)

    en réponse à : Roman CHINATOWN de Thûan – Editions du Seuil #89545

    Hier à 23h Thuan a eu un très bel entretien avec Alain Veinstein dans l’émission « Du jour au lendemain » (France Culture). Elle a parlé du Vietnam, de son écriture, de son exil en France… Pour ceux qui veulent l’écouter, cliquez ici:

    France Culture

    en réponse à : Roman CHINATOWN de Thûan – Editions du Seuil #89490
    Quote:
    Chinatown , est un roman jeune et vigoureux, avec une voix originale et neuve…. Une voix inquiète, têtue, lancinante. Tendre et violente à la fois. Dérangeante. Une voix avec des fêlures… Le livre refermé, la petite musique raboteuse de cette voix nous poursuit…
    Chinatown est un vrai roman, ni une autobiographie, ni une auto-fiction. Malgré les apparences. Car Thuan, précisément, se joue des apparences et mystifie son lecteur avec une habileté diabolique, en insérant par exemple dans son roman, un autre roman qui serait écrit par la narratrice.

    La narratrice donc, une jeune viet kieu vivant en France, que nous appellerons T., est dans le métro à Paris, son fils de douze ans endormi contre son épaule. Le métro s’immobilise : objet suspect dit-on. Il est dix heures. Commence alors le long monologue de T. qui finira à midi, dans ce même métro toujours immobile. Pendant ces deux heures d’enfermement, T. fait le tour de sa vie : enfance et adolescence à Hanoi, études supérieures à Leningrad, d’autres études à Paris et finalement, vie à Paris, de prof d’anglais dans un collège de banlieue. Elle évoque également ses parents, son amour d’enfance, son mari, ses copains de lycée, ses élèves, son fils et ses copains… tout un monde qui gravite autour d’elle, personnages énigmatiques, déroutants, vus à travers son seul regard, un regard dur et sans pitié. Mais les souvenirs, tendres ou cruels ne sont pas égrenés dans un ordre chronologique. Ni dans aucun ordre d’ailleurs. C’est en effet, dans un désordre absolu, que la vie de T. nous est livrée par Thuan pendant deux heures. Évocations, rappels brusques, rêves anciens, vide sidéral parfois, déceptions, solitude, amours perdues, haines, indifférences glacées, détestations, regrets ou illusions volées, envolées… Thuan donne au lecteur, dans un chaos apparent, mais remarquablement maîtrisé et savamment « organisé », toutes les pièces d’un puzzle que T. serait sans doute incapable de rassembler elle-même… Au lecteur de le faire ! Et il le fait avec d’autant plus de jubilation que le regard que porte Thuan sur T. et sur le monde, est pétri d’un humour corrosif, vraiment tonique !
    C’est en cela que Thuan se révèle démiurge : car c’est par la force de l’écriture qu’elle invente son héroïne et le monde qui l’entoure et l’enferme. À l’image de ce métro, où T. est prisonnière, immobile, l’épaule peut-être engourdie par l’enfant qui dort, mais dont pourtant elle pourrait s’échapper : à dix heures, quand la rame s’immobilise, T. se demande si elle va rester ou sortir pour tenter de prendre un bus… deux heures plus tard, le métro n’est toujours pas reparti, mais T. se demande encore si elle y reste ou si…
    Et le roman de Thuan s’achève sur cette interrogation à laquelle T. ne répondra sans doute jamais… Cet enfermement certes, lui a été imposé, mais elle refuse (ou elle est incapable de trouver) la possibilité d’en sortir. C’est avec les ressassements de T. (ils agacent un peu au début, mais très vite, on en perçoit la nécessité et la signifiance) que le lecteur appréhende les enfermements de T. . Enfermement dans son amour, devenu obsessionnel, pour l’amoureux interdit puis le mari enfui, qui l’empêche de vivre, mais constitue par ailleurs sa raison de vivre. Enfermement dans son respect filial et dans son obéissance à des parents enfermés eux-mêmes dans l’obsession de la « réussite » de leur fille, (comment oublier le soja noir et les cervelles de porc dont ils l’ont gavée ? -obsession qu’elle reproduit en gavant son fils de pigeons laqués ?). Enfermement dans Hanoi où elle doit vivre, comme une faute, son mariage avec Thuy, Enfermement dans Léningrad, où il neige jusqu’en juin et où la soupe aux choux est tellement amère. Enfermement à Paris où pour elle, « la vie en France reste aussi abstraite qu’à son arrivée ». Enfermement, « trois heures par jour dans les transports en commun, quelle vie de chien ! »… sans compter les arrêts imprévus comme celui-ci ! Enfermée dans la prison qu’elle s’est construite et qu’elle entretient avec obstination, T. ne parvient pas même à donner un nom à l’homme si présent, qu’elle pourrait peut-être aimer, si… Il restera pour nous (et pour elle ?), « le français »… l’Innommable ?

    Pour Électre, il y avait une lumière au bout de sa longue nuit. Rappelez-vous, cela s’appelait l’aurore. Pour T., il semble qu’il n’y aura jamais d’aurore.

    Mais il y a une chose dans le roman de Thuan, pour le plus grand bonheur du lecteur.
    Cela s’appelle le talent…

    Cet article est également consacré aux deux autres livres vietnamiens:

    « Itinéraire d’une Vietnamienne- L’étudiante insoumise » de Thi-Hien-Tran (Éditions Balland).

    [FONT=&quot] »Au zénith » de Duong Thu Huong (Editions [/FONT] [FONT=&quot]Sabine Wespieser)
    [/FONT]

    http://www.cidvietnam.org/fiche.php?gl_id=68

    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #89489

    Cet article écrit par Mme Janine Gillon qui a traduit un grand nombre d’écrivains vietnamiens en français:

    …Duong Thu Huong, qui se veut écrivain engagé et militant, nous propose avec ce Au Zénith, une sorte de roman historique. Assaisonné d’une touche people un peu racoleuse : il s’agit en effet –excusons-la du peu !- de la liaison passionnée que « le Président » (son nom n’est jamais donné, mais il n’y a aucun doute possible, même pour le lecteur le plus ignorant) aurait partagée avec une jeune et jolie jeune femme, dans les années 50. Passion sacrifiée sur l’autel de la raison d’État, par les « méchants ». Ce roman, en effet, est très manichéen : il y a d’un côté les bons et de l’autre les méchants ; avec en tête des bons, le Président qui est une malheureuse victime de ceux bien ingrats, qu’il a lui-même fait accéder au pouvoir, et qui sont devenus précisément les méchants. Très méchants ! Non seulement ils séparent les amants et assassinent la jeune et jolie femme après l’avoir violée, mais ils enlèvent les enfants nés de cette union, tuent la fille et placent le garçon quelque part à la campagne loin de son Président de Père, à qui il ne reste plus que ses yeux pour pleurer. Et il pleure beaucoup, le Président ! Pendant toutes ces années, et jusqu’à sa mort, le voilà devenu une marionnette, manipulée par les méchants qui lui ont ravi toute son autorité, tout son pouvoir. Ce pourrait être un drame shakespearien, ce n’est hélas qu’un récit long et fastidieux, tellement prévisible et d’une facture si classique, si peu inventive, et parfois si peu crédible, qu’on a très vite envie d’abandonner à son triste sort, ce président larmoyant et ratiocinant. Car il ne se contente pas de pleurer, le malheureux, il pense ! Et l’auteur de nous livrer les pensées du grand homme ! Elles figurent en italique dans le texte, pour marquer sans doute leur authenticité, mais quand l’auteur (car, quelque en soit la typographie c’est tout de même l’auteur qui prête ces mots au Président) lui fait dire (ou penser, soit !) : « Mais pourquoi mon peuple, que j’aime tant, est-il si impitoyable envers moi ? Pourquoi ne me concède-t-il même pas un petit coin de bonheur personnel ? » ou encore : « J’ai plus de soixante-dix ans. À mon âge, il n’y a plus d’utopies. Pourtant je me suis sacrifié aux grandes causes. Je me rends compte aujourd’hui qu’elles n’étaient qu’un mirage, un château enchanté aperçu dans la brume, de l’autre côté du fleuve. En cherchant à l’atteindre, je n’ai connu que naufrages et destruction… », le lecteur se sent un peu abusé. Et, abusé, il l’est en effet, dès le départ, le lecteur français! …

    Si vous cliquez ici, vous trouverez tout l’article qui est consacré également aux deux autres livres:

    [FONT=&quot] »Itinéraire d’une Vietnamienne- L’étudiante insoumise » de Thi-Hien-Tran (Éditions Balland)
    et « Chinatown » de Thuan (Editions du Seuil)
    [/FONT]

    http://www.cidvietnam.org/fiche.php?gl_id=68

    en réponse à : Roman CHINATOWN de Thûan – Editions du Seuil #87656

    Je viens de recevoir une invitation concernant la rencontre – signature avec THUAN autour de son roman Chinatown à l’INALCO (Langues O), le 04 mars 2009 à 18h30.
    Il y aura aussi un débat sur la littérature vietnamienne contemporaine en présence de DOAN CAM THI, traductrice de Chinatown et maître de conférences à l’INALCO.

    L’adresse extacte est suivante:
    Bibliothèque interuniversitaire des Langues Orientales
    Centre universitaire Dauphine
    Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, Paris 16è
    Salle C101 (1er étage, à droite en sortant de l’escalier)
    Tel. 01 44 05 41 12
    M° Porte Dauphine ou RER C Avenue Foch

    en réponse à : Roman CHINATOWN de Thûan – Editions du Seuil #87228

    J’ai trouvé sur l’internet l’article « Les écrivains vietnamiens s’attaquent aux tabous » de Jean-Claude Pomonti, journaliste au Monde et spécialiste de l’Asie du Sud-Est. Cet article publié en 2007, dans Le Monde Diplomatique, a parlé du roman Chinatown:

    … Chinatown, un roman de Thuân, jeune écrivaine de la diaspora vietnamienne en France, a été publié au Vietnam, où ses exemplaires se sont vendus comme des petits pains. L’initiative est d’autant plus intéressante que l’ouvrage aborde le sujet sensible de l’humiliation subie par la communauté chinoise après l’éclatement de la guerre frontalière entre la Chine et le Vietnam, en 1979. Le thème semblait auparavant tabou…

    Merci Mike et les autres. C’est grâce à Forumvietnam que j’ai appris beaucoup de choses sur le Vietnam

    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #86475
    marron;76690 wrote:
    Nguyetnga,

    Je ne suis pas sure si tu vas voir cette message, mais je suis d’accorde avec toi. J’ai trouvé les livres de DHT un peu pas impressionants. J’ai lu quelques de ses livres en vietnamien et en traduction a l’anglais (c’est vraiment pas bon en anglais)

    Est-ce que tu aimes les livres de Pham Thi Hoai ou Bao Ninh?

    m.

    Bonjour Marron,
    J’étais très occupée le dernier temps et viens d’apprendre ton message. Pardon pour ce retard.
    Pham Thi Hoai, Nguyen Huy Thiep, Bao Ninh… sont mes auteurs préférés. Le chagrin de la guerre est vraiment magnifique!
    J’ai posté ce matin un nouveau sujet à propose du roman de CHINATOWN de Thuan qui vient de sortir aux éditions du Seuil. Si tu as un peu de temps, lis le. Moi, je l’ai commencé tout juste hier. Mais de ce que j’ai lu (environ 100 premières pages), je trouve très intéressant. L’histoire est vraiment touchante. Et le style est tellement original que j’ai envie d’en informer tous ceux qui aiment la littérature Viet.
    A bientôt, j’espère.

    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #84425
    jeannethanh;74642 wrote:
    personne n’a répondu à ma question.

    Le livre vendu en France doit être en français.
    Comment s’en procurer en Viet?

    Merci

    Pour les livres en vietnamien, tu peux contacter la librairie Sud Est Asie au 17 rue cardinal lemoine paris v, (tél: 0143251804).
    A propos des romans de Duong Thu Huong, je crois avoir le même avis que ton père et pas mal d’autres lecteurs vietnamiens.

    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #84419

    @chantalngoc 74639 wrote:

    j’ai lu « contes d’amour un soir de pluie » et  » à nos vingt ans » de Nguyen Huy Thiêp.
    Nguyen Huy Thiep avait écrit une pièce de théatre interdite au Vietnam et jouée en France par des comédiens français, diffusée un jour sur france culture; j’avais enregistrée la pièce et lors de mon séjour à Hanoi, j’ai passé toute une matinée à chercher le restaurant dans lequel il travaillait près d’un fleuve pour lui faire écouter les enregistrements; en vain…
    je ne connais pas Phan Thi Vang Anh, je ne manquerai pas à l’occasion de le découvrir
    Merci nguyetnga.

    les meilleures oeuvres de Nguyen Huy Thiep sont ses nouvelles: Tuong Ve Huu (Le général à la retraite), Trai Tim Ho (Le coeur du tigre)…
    Phan Thi Vang Anh a un recueil publié aux Editions de l’Aube: Quand on est jeune.
    Ils présentent 2 générations d’écrivains différents au VN.

    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #84417

    Comme je suis née au Viêtnam, je peux lire les écrivains vietnamiens dans les textes originaux. Personnellement, je trouve que les livres de Duong Thu Huong sont un peu faciles et inutilement longs. Pourtant, cela ne veut pas dire que je ne la respecte pas, son engagement politique est remarquable. Dommage!
    Lisez Nguyen Huy Thiep ou Phan Thi Vang Anh (Ed de L’aube), vous verrez qu’il y a une autre littérature vietnamienne.

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