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mai

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 241 à 255 (sur un total de 741)
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  • mai

      « Un forum n’est pas quelque chose de démocratique et scientifique ; il faut tenir compte de l’opinion de vos amis et ignorer les querelles personnelles »
      démocratique cela le devrait, scientifique non car l’opinion personnelle y règne..Mais je crois qu’il ne faut pas tenir rigueur des modes d’expression de chacun,cela dépend tellement de sa culture d’appartenance:les français sont très vifs dans leur débats, jusqu’à être inaudibles..Il n’y a qu’à regarder la plupart des émissions dans les médias..Merci en tout cas DD Héo pour tes précisions historiques..Le retour de Robin des Bois aurait été bienvenu pour moi au moment du procès Khmer rouge sur lequel il y a eu 2 émissions dernièrement..car en effet il était expert sur ce sujet ..

      en réponse à : De quelles origines êtes vous ? #53938
      mai

        bonsoir, je viens juste de lire ce post(il y a en tant sur Fv que mon mon intérêt me conduit toujours sur les mêmes)..Voilà je suis corse (et italienne par ma grand mère paternelle)-vietnamienne ( et qui sait encore de ce côté là),ce mélange me permet de jouer sur l’identité (visuelle) qui n’est qu’un phantasme dans les yeux des autres (la dernière fois qu’on a cru m’identifier c’est du côté des Inuit forcément il faisait froid et j’étais vêtue en conséquence mais je pourrais vous en dire bien d’autres variations (même afghane et j’en passe,oui même israélienne.(sic).)bref..cela me permet de penser à COMMENT l’imaginaire construit l’image de l’autre..quelques signes (cela dépend aussi de la culture de l’autre:car c’est par le décryptage des signes culturels qu’on différencie un japonais d’un chinois ) et on embraye..dans son propre phantasme (c’est à dire tout seul)
        Comme je vis en corse dans une minorité qui se revendique comme telle j’ai tendance à mettre les points sur les I pour dire ma double appartenance (chaque communauté surtout petite, compte les siens )ceci est strictement une défense comment dire respiratoire;;car l’identité est étouffante (être identique à soi ,quel ennui,non?), réductrice de ce qui en nous échappe à toute fixité (l’identité c’est aussi l’étiquette qu’on met pour fixer le prix à payer, pour appartenir à une communauté:ce prix là je n’en veux pas qu’il soit viet ou autre)mais comment dénier que l’on s’est construit avec un ensemble de représentations,de croyances qui font ce qu’on nomme un peuple..je crois que l’appui identitaire est un simple repérage, et une forme de reconnaissance (se connaitre soi même )dans la transmission familiale et culturelle d’un groupe, pas plus.. , mais précieux aussi à préciser (pour défaire entre autre l’ethnocentrisme de l’autre) quand il le faut , pour dire que l’humanité si elle est universelle n’est pas uniforme..

        en réponse à : Les Chams #53935
        mai

          bonsoir, voici un film sur lequel je fais un faux raccord car il ne s’agit pas que du passé:
          Le dernier royaume de la Desse

          en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #86565
          mai

            Voici le meilleur compte rendu de lecture que j’ai pû lire.Sinon mes quetions demeurent et je suis dans l’attente d’une réponse

            «A quoi sert un drapeau» – Libération

            «A quoi sert un drapeau»
            Portrait

            Vietnam. La romancière Duong Thu Huong révèle un épisode de la vie privée de Hô Chí Minh.

            CLAIRE DEVARRIEUX
            Duong Thu Huong Au Zénith Traduit du vietnamien par Phuong Dang Tran. Sabine Wespieser éditeur, 788 pp., 29 euros.

            La romancière vietnamienne dissidente Duong Thu Huong, parisienne d’adoption, tient toujours à préciser qu’elle est «un écrivain dilettante». Elle le disait déjà en 2006, lorsque, venue en France pour dix jours au moment de la sortie de Terre des oublis, elle est restée. Elle le répète aujourd’hui, mais sur un ton différent, plus déterminé, plus virulent. «Ce n’est pas de la fausse modestie. Je peux faire mes bagages, et vous quitter à n’importe quel moment.» Elle l’a dit à son éditrice, Sabine Wespieser, et à son agent, Susanna Lea. Le «très beau rêve de se consacrer à la littérature» n’est pas pour elle : «Je ne peux pas lâcher mes camarades.» Dans la conversation, le mot «littérature» laisse tout de suite la place au mot «lutte».

            Duong Thu Huong avait un vieil ami, qui était le leader de «la lutte pour la démocratie». Il est mort l’an dernier. La voilà qui incarne désormais la résistance en exil. «Les étudiants vietnamiens dispersés dans le monde entier viennent la voir», constate Sabine Wespieser. «Son livre devient un instrument politique» : au Vietnam, Au Zénith a été téléchargé par 160 000 lecteurs. «Je suis loin et en même temps, je suis au centre, grâce aux moyens électroniques. Je n’aurais jamais imaginé ça», dit Duong Thu Huong, qui peut «reprendre la lutte en plein jour» après s’être enfermée un an et une douzaine de semaines pour écrire ce grandiose réquisitoire historique qu’est Au Zénith, en même temps qu’une encyclopédie sentimentale où sont consignés les us et coutumes du peuple vietnamien.

            Malheur. Un vieil homme, qui ne sera jamais appelé que «le président» , médite dans la retraite où l’ont confiné ses successeurs à la tête du pays. Nous sommes dans la montagne, près d’une pagode. Le matin, il y a du brouillard : «Une fumée froide, humide, chargée des odeurs fortes de la forêt et des parfums des fleurs sauvages.» Pins et essences tropicales, bambous, plantations de thé et de manioc, les rizières et enfin les champs, s’étagent sur le flanc de la montagne jusqu’à la vallée. De la vallée, un cri monte, un adolescent appelle au secours, son père est tombé dans un ravin. Commence, pour le président, une descente dans son «enfer» personnel et secret. Il s’y mêle la torture d’avoir été séparé de son fils, et celle d’avoir contribué à plonger son peuple dans le malheur après l’avoir mené vers l’indépendance.

            Le président, c’est bien sûr Hô Chí Minh. Au Zénith s’inspire d’un épisode des années 50 passé sous silence par les biographies : l’amour du fondateur de la république vietnamienne pour une jeune femme qui lui donna deux enfants. Il avait 63 ans, l’âge de Duong Thu Huong. «Malgré tout, il avait été heureux.» Mais pas longtemps. La liaison n’a pas été officialisée. «Ils ne veulent pas que le président ait une famille, lit-on dans un dialogue de Au Zénith. Ils veulent qu’il reste le père du peuple. Voilà la résolution du Bureau politique.» La jeune femme a été violée et assassinée par le ministre de l’Intérieur, meurtre maquillé en accident. Les enfants, une fille et un garçon, ont été élevés séparément, par des fidèles. Dans le roman, leur mère a une sœur. Il s’agissait d’une cousine, dans la réalité. Sinon, Duong Thu Huong a respecté les faits. Que sont devenus les descendants d’Hô Chí Minh ? La fille, née en 1955, s’est mariée à la campagne, nous a-t-elle raconté. Elle travaille à la radio, petit fonctionnaire anonyme. Le fils, né en 1956, a un poste de gardien. Il n’a plus toutes ses facultés intellectuelles, foudroyé par la peur de finir comme sa mère.

            Duong Thu Huong a eu l’idée de Au Zénith en 1988, quand un de ses amis, assassiné par la suite lors d’un «accident», lui a confié l’histoire vraie et triste des amours d’Hô Chí Minh. Elle a écrit six ou sept pages, puis «la lutte a occupé les premières lignes dans ma tête». Elle a terminé Terre des oublis en 1999, et n’a rien écrit pendant des années, jusqu’à son installation à Paris. Elle a parlé une seule fois de son sujet à son éditeur, au cours d’un dîner, en lui faisant jurer qu’elle n’en parlerait à personne. «Jusqu’à ce que j’aie lu la traduction, dit Sabine Wespieser, je ne savais rien du livre, sinon qu’il s’agissait de la vie privée d’Hô Chí Minh et d’une réflexion sur le pouvoir.»

            Le génie de l’auteur, dans Au Zénith, est d’avoir totalement évacué le mélodrame. L’aperçu que nous avons du sort réservé à l’amour du président arrive à la fin, au cours d’un chapitre intitulé «Le compatriote inconnu», qui nous mène parmi les soldats ou au cœur de la solitude la plus noire, au fond de la forêt, en compagnie des tigres. Le point de vue est alors celui du beau-frère de la jeune femme, vengeur désespéré à qui il revient de porter ce jugement : «En effet, c’est un grand héros. Mais c’est aussi le plus lâche que je connaisse. Incapable de protéger sa femme et ses enfants.»

            Dans le procès qu’il se fait à lui-même, et qui va le conduire à devancer son rendez-vous avec la mort (nous sommes en 1969), le président est tour à tour le procureur et l’accusé. Parfois, il s’entretient en pensée avec l’horrible Mao (rebaptisé «Man»), parfois il tente un plaidoyer pour la révolution et ses suites. «Le rêve des années de maquis devenu enfin réalité» est un argument. Une autre voix rétorque : «A quoi sert un drapeau quand les vivants sont dans une situation pire qu’auparavant ? Toute la machinerie du pouvoir est-elle utile quand elle n’est au service que d’une petite minorité […] ? Tes camarades rêvent d’ériger à leur propre gloire un arc de triomphe plus majestueux encore. Ils rêvent d’une « grande » guerre.» Le président que met en scène Au Zénith est opposé à la guerre contre les Américains. On le voit en 1964, au cours du neuvième Comité central, évoqué ici à deux reprises, qui signe le début de son déclin.

            Communauté. Le président, isolé dans sa montagne, a une sorte de correspondant au sein de la vie du pays. L’ami Vu a adopté le fils de son illustre aîné et a confié la fille à son propre frère. Il relaie les affres supposées d’Hô Chí Minh et observe comment l’idéal révolutionnaire a dégénéré. Il est l’homme courageux, il tient tête, non seulement aux successeurs corrompus du président, mais à sa propre épouse. Enfin, au cœur du roman, un personnage flamboie. Il s’appelle M. Quang. Ruiné par sa première épouse qui, littéralement, mange sa fortune, M. Quang s’éprend d’une jeune femme, la ramène au village, l’impose à la communauté et à ses enfants. Duong Thu Huong, romancière imbattable dans la description des rapports de force, montre comment un simple individu de bonne volonté a réussi là où le président a échoué. C’est le fils de M. Quang qu’on entend crier au début du roman.

            Terre des oublis racontait le poids de la tradition sur une histoire d’amour qu’elle entravait. Le regard de l’écrivain n’est plus le même dans Au Zénith, où la vox populi se fait entendre avec toute la sagesse et l’humour nécessaires. Odeur de cive et de pérille, infusion de jambosier au gingembre, «poisson à tête de serpent sauté aux tiges d’œnanthe», concours de cueillette de champignons, festin du Nouvel An : contre «la politique d’austérité», la population s’affaire, le lecteur s’émerveille. La nostalgie de l’auteur en exil a ravivé les couleurs, les sensations.

            En France, Duong Thu Huong ne cherche pas à s’intégrer. Elle dit dialoguer avec ses fantômes. Le succès de Terre des oublis lui a, pour la première fois, rapporté beaucoup d’argent : une partie est allée à sa famille, à ses enfants, l’autre à «la lutte». Duong Thu Huong n’écrit pas pour vivre de sa plume, encore moins pour plaire: «Si la littérature reste mon dernier rêve, ce rêve doit rester intact dans sa liberté.»

            en réponse à : Demandes De Traduction Caracteres Sino Vietnamien #86327
            mai

              bonjour j’ai déjà fait la même demande sur FV sans résultat..Mais je réitère..

              en réponse à : Concours Multimedia sur le thème du Vietnam #86326
              mai
                toiyeuvietnam;76784 wrote:
                Avec le soutien de l’Université de Nantes et en partenariat avec l’AVLA ( l’Association des Vietnamiens de Loire Atlantique ), l’Association des Etudiants Vietnamiens à Nantes (AEVN) met en place le premier concours multimédia sur le Vietnam, « Vietnam, je t’aime! ».

                Ce concours est ouvert à toutes personnes physiques ou morales résidant en France ; sa participation est gratuite.

                Son but est la mise en valeur de la culture vietnamienne dans les domaines les plus divers : gastronomie -fêtes traditionnelles – patrimoine historique – patrimoine environnemental – économie – technologie – jeux traditionnels etc…

                Les réalisations sur supports multimédia des candidats seront ensuite sélectionnées , primées puis présentées à l’occasion des diverses manifestations culturelles se déroulant dans la région nantaise ( Festival culturel vietnamien ; Fête internationale des Femmes, organisée par l’AEVN ; Journées interculturelles 2009 organisées par Autour du Monde).

                Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire relative à ce concours. Veuillez consulter le site du concours pour plus d’informations:

                levietnam.org

                Je vous remercie pour votre attention.
                Rendez-vous à ce concours!

                toiyeuvietnam

                merci de l’info,j’ai été voir sur le site.Une question:qui fait la selection?Quelle diffusion par la suite?

                en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #86222
                mai
                  Bao Nhân;76210 wrote:
                  Mais d’abord, il faut se demander s’il avait des moyens nécessaires et voir que si son pays était bien dans une situation qui lui permette de mener une guerre contre une superpuissance ? A savoir : à l’époque, il venait de prendre la direction d’un état ravagé par une guerre meurtrière, celle qui lui a permi d’obtenir son indépendance, pour en suite être divisé en deux, avec en prime un peuple composé essentiellement de paysans analphabètes. Donc, dans ce cas-là, il faut être assez dingue pour vouloir recommencer encore une nouvelle guerre.

                  BN

                  BN, c’est effectivement en gros les arguments qu’elle prête à l’oncle Ho et quelques uns .Mais ma question demeure était ce une guerre de résistance à l’offensive US ou bien déjà préméditée par les ennemis d’Ho chi Minh pour des trophées de pouvoir (comme elle le dit par ailleurs si bien sur la promotion de l’héroisme..)Un simple marché de dupe en promotionnant le nationalisme quelqu’en soit le cout pour le peuple.Donc j’attends une réponse précise sur ce point..et le débat s’en suivra..crucial..non??

                  en réponse à : Défilé chinois samedi 31 janvier 2009 #85781
                  mai

                    Salut salfyt,tu dis:Je n’ai pas pu assister au défilé du 13ème donc je n’ai pas de photos du défilé vietnamien, sorry…
                    pourquoi il y a à présent un défilé vietnamien??jamais vu..

                    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #85780
                    mai

                      bonsoir, je viens de terminer la lecture du livre.Mais voilà ce qui m’a remplie de stupeur c’est d’apprendre que Ho Chi Minh aurait voulu éviter la guerre contre les USA..c’est à dire???ce sont bien les U.SA qui ont commencé contre le NOrd…Je ne comprends plus rien..Si quelqu’un peut m’éclairer (en plus en lisant ce livre je conviens de mon ignorance sur ceux (les noms de ceux)qui détenaient le pouvoir et qui sont fustigés pour leur cynisme..Bon à part le personnage de Sau :le fameux prix Nobel avec Kissinger ..les autres..bref j’attends qu’ayant lu le livre ..la suite..pour m’éclairer..Ces gens d’ailleurs doivent être morts non?(je veux dire de vieillesse)..ce qui bien sûr ne change rien au FOND DU PROBLEME

                      en réponse à : "Barrage contre le Pacifique" de Rithy Pan #85316
                      mai
                        HUYARD Pierre;74035 wrote:
                        Je ne connaissais pas la bio de Marguerite Duras : on quitte Balzac pour Caldwell (voir « le petit arpent du bon dieu » ou « la route du tabac ») qui décrit les petits blancs dans l’Amérique de la crise de 29.
                        Je suppose que, quand on bosse au Ministère des Colonies, il doit être difficile de faire l’apologie de l’indépendance des colonies. Au printemps 1940 elle co-signe une commande de propagande du ministre Georges Mandel dans lequel elle écrit : « On ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche et affirme qu’il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures. » Georges Mandel étant juif, on fait facilement le parallèle entre ces propos et le comportement des Nazis envers les Juifs. Comme quoi, on peut être le colonisateur d’un pays et le colonisé d’un autre. Mais, il faut reconnaître que Duras démissionne du ministère en novembre 1940 : vu le marche du travail a l’époque, c’était courageux.
                        Dans les romans de Marcel Camus, il n’y a pas beaucoup de dialogue avec des arabes non plus. Quid de la culture arabe chez Camus ? Pas bezef ! Dans la peste, on n’a pas du tout l’impression qu’Oran est une ville arabe : elle semble peuplée uniquement d’Européens. Une forme de III Reich qui aurait réussit a reléguer les sous hommes dans les coins d’ombres.

                        Mais ne jugeons pas nos anciens avec l’éclairage d’aujourd’hui : tout était soigneusement organisé a l’époque pour séparer les communautés.
                        Je me souviens de ce reportage avec Guy BEDOS sur son retour en Algérie 35 ans après.
                        Il expliquait qu’il n’allait pas dans la même école avec ses voisins juifs ou arabes, et que, si jusqu’à 4 ou 5 ans ils jouaient ensemble, après, les ponts étaient coupés.

                        Il n’y avait ni barbelés, ni chiens policiers, rien qu’un système administratif et une propagande bien rôdée.

                        Je pense que la vie que j’ai en tant qu’expat à Saigon aujourd’hui aurait été presque impossible à l’époque de Marguerite Duras.

                        Pierre, Ta remarque sur Camus est juste -je n’y avais pas pensé-et je raccorde avec l’allusion au 3eme Reich : »l’étranger » me fait penser aux réactions des nazis à Nuremberg, étrangers à leurs actes..mais bon ça n’épuise pas le roman..Camus comme Duras étaient des « déclassés » dans la société coloniale française.(je me suis mal exprimée sur le sens de mon doute:il concernait en fait ce qu’elle a écrit lors de son emploi au ministère des colonies et non après)ce point commun et leur différence ferait un bon sujet de thèse à l’université..Quand Camus dit »entre la justice et ma mère je choisis ma mère »j’entends là ce que pourrait dire n’importe quel (Macho) méditérranéen..mais Duras fait de sa mère un personnage de roman, folle (et rendue folle)de son désir de justice face aux blancs de l’administration coloniale…rien de tel chez Camus (qui d’ailleurs reste dans la langue classique française)
                        De toutes façons j’ai rencontré tellement de « durassiens »..(je sais qu’il font des voyages aux lieux biographiques de Duras au Viet Nam)il est bon de leur rappeler quelques évidences « anachroniques »qui ne concernent peut être pas la littérature ..(selon eux)..Sujet qui n’est pas dans le sujet de ce post

                        mai
                          SaPa;75428 wrote:
                          Pourrais-je avoir vos réactions …
                          Sur ce documentaire Vidéo…

                          ce qui m’a interessé dans ce doc (merci de nous l’avoir fait partager)c’est la question sous jacente qui est suggérée sans jamais être traitée de front:bon, un bunker pour sauvegarder toutes les semences en prévision du pire qui serait contre?Mais cette arche de Noé est entre les mains de quelques uns: comment s’assurer si le pire a lieu qu’ils n’abuseront de ce pouvoir exhorbitant :détenir toutes les semences de la biodiversité qui jusqu’à ce jour a été la vie nourricière de l’humanité et en faire un abus de pouvoir?Donc d’abord avec le texte précédent cité..On nous dit tout cela sera redonné gratuitement.Quelle assurance?Voilà que l’avenir de l’espèce (si le pire a lieu)est entre les mains de quelques uns:un gouvernement, des entreprises privées(Bill Gates par exemple)ces gens ont investi sur une cause de manière à ce que n’ayons aucune garantie démocratique pour nous assurer que ce ne soit qu’une bonne affaire..Voilà ma perplexité..(pour ne pas dire ma parano)Ceci dit alors:que faire pour multiplier ces sauvegardes?

                          en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #85110
                          mai
                            jeannethanh;74642 wrote:
                            personne n’a répondu à ma question.

                            Le livre vendu en France doit être en français.
                            Comment s’en procurer en Viet?

                            Merci

                            bonjour, je viens d’apprendre que le livre a été diffusé en viet sur internet et lu déjà par de nombreux viets ..peut être pourras tu le retrouver
                            voici un lien trouvé
                            Un amour inavoué: l’histoire secrète d’Ho Chi Minh  – actualits Orange

                            en réponse à : nouvelle année 2009 #85071
                            mai

                              oui de concert bonne année du bufffle, qui trinque dans les rizières..

                              en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #85070
                              mai
                                kimsang;75352 wrote:
                                Bonjour mamie Buuhoa,

                                J’étais très impatiente de la rencontrer, c’est certain … Cela s’est passé dans une petite librairie à Paris . Je suis arrivée à 17h30 , heure ou commençait la séance de dédicace … J’ai prie 3 livres puis je me suis timidement dirigé vers cette femme de 60 ans environs… J’ai profité de l’occasion pour lui dire oh combien j’ai adoré tous ses ouvrages surtout « Terre des oublis » . Nous avons pu échangé longuement sur différents sujets en vietnamien s’il vous plaît
                                … J’ai du rentré car je devais être chez ma belle soeur pour le dîner avec mes enfants.

                                BEBE, tu vas m’en vouloir mais je n’avais pas amené mon appareil photo …SNIF SNIF.

                                Je suis venue sur Paris exprès pour l’occasion car je pouvais avoir le bouquin de là ou je réside mais pas la dédicace. La séance commençait à 17h30 et je sortais à peine de chez le coiffeur !!! En plus, j’étais attendue chez la belle famille avec mes enfants… La course quoi !!!

                                PS : je te préviens d’avance qu’elle n’a pas voulu mettre ce que tu voulais niveau dédicace BEBE. Elle a voulu profiter de l’occasion pour mettre un petit message personnel à chacun d’entre nous en Français et en Vietnamien. J’espère que cela vous fera plaisir.

                                Je vous fais parvenir à chacun votre ouvrage dès lundi.

                                Kim Sang

                                kimsang, c’est un geste fort je trouve que tu aies fait ce voyage rien que pour la rencontrer oh combien j’aurais voulu intimidée par avance par cette figure de rébellion et surtout d’écrivain..Je ne comprenais pas cette demande de dédidace et tout à coup j’ai cru comprendre..je crois que je lui aurais demandé une pour moi (alors que je ne le fais jamais)..mais qu’a t’elle refusé d’écrire comme dédicace pour Bebe si ce n’est indiscret?

                                en réponse à : "Barrage contre le Pacifique" de Rithy Pan #84223
                                mai

                                  réponse à Pierre et Jeanne j’ai par hasard vu sur ciné club l’interview que Duras a donné à apostrophes en 88(je crois)à pivot:j’ai trouvé cette femme,sa parole son visage, absolument bouleversants;mais ce n’est pas qu’une information sur moi.Comment après tant de souffrances offrir une parole si sage et si folle:sa folie c’est en fait celle des autres, c’est la colonisation,sa force c’est d’être si vivante dans la rebéllion..au point de détruire la langue française comme elle le fera par la suite pour revenir à un idiome inconscient de son enfance qui était le vietnamien(cf livre cité et j’en suis d’accord)c’ est sûr que les choses sont un peu générales à cette époque:il y avait les jaunes et les blancs,elle dit que le lieu du barrage c’est le cambodge, mais c’est pour elle les jaunes(d’où ma frustration sur les éléments « ethnographiques »le cambodge ce n’est pas le viet nam sauf pour un certain regard englobant de l’époque (l’indochine);elle écrira plus tard les jaunes, maigres..les juifs ..et alors d’accord avec Jeanne T.aujourd’hui ce sont les palestiniens de Gaza..Duras la métisse comme elle elle dit le métisssage il n’est pas biologique »ça vient d’ailleurs »rien n’est plus vrai pour chacun..

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