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mai

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 226 à 240 (sur un total de 741)
  • Auteur
    Messages
  • mai

      bonsoir bruce lee,il y a des choses magnifiques dans ces photos..

      en réponse à : musicien plein de questions!! #90060
      mai
        kimsang;80894 wrote:
        B

        J’ai fais 10 ans de conservatoire de musique à Paris et je suis guitariste.

        Au plaisir de vous écouter un jour …

        Kim Sang:bye:

        bonsoir Kim sang , ravie de te savoir musicienne .J’ai été frappée à Hué de renontrer la guitare espagnole modifiée: Connais tu?

        en réponse à : "soeurs de Nora" colloque sur l’égalité des sexes #90058
        mai
          Ti Ngoc;80672 wrote:
          J’ai simplement rapporté le résumé d’un colloque au Vietnam, sur la condition de la femme et rien de plus.
          Je n’ai pas fait de comparatif avec d’autres pays et d’ailleurs je n’en vois pas l’intêret, chaque pays a sa propre évolution et son propre rapport à son histoire.

          Merci Mai pour le titre du film, s’il passe en France j’irai le voir car j’aime aller au cinéma et surtout voir des films d’auteur.

          Personnellement ce sont les femmes que j’ai pu rencontrées lors de mon voyage au Vietnam, qui m’ont raconté leurs vies, leurs souffrances,leurs résignations parfois, mais aussi leurs espoirs, qui m’ont le plus appris, et sûrement plus que toutes les statistiques, lectures, et films etc…

          Bonjour Ti Ngoc,il n’y avait rien d’agressif contre toi..merci de ces infos..mais les chiffres sont des matériaux qui demandent interprétation, comme tout signe d’ailleurs..et comme tu le dis d’ailleurs..Il se trouve qu’àune certaine période le code vietnamien était en avance m^me sur l’occident (à vrai dire je devrais préciser quel code mais il faut que je cherche..).N’empêche qu’aujourdh’ui la « culture »vietnamienne dominante fait que quand tu arrives on te demande si tu es mariée et mère..Tu n’existe pas hors du système patriarcal..Le film que je cite est important car il met en évidence un autre pan de la culture vietnamiennne..(dans le nord aujourd’hui folklorisé..)et c’est important que le film situe l’action dans le centre…sans chauvinisme..mais en connaissancede cause

          en réponse à : Duy-Loan #90057
          mai
            Bao Nhân;80871 wrote:
            Mais pour que les Vietnamiens soient encore fiers de leur ancien pays et de leur origine, alors il faut que le régime en place arrête de faire quoi que ce soit pour sous-entendre que être pro-communiste c’est être pro-vietnamien, donc être patriote. Et puis, il faut aussi arrêter de défigurer le paysage culturel et l’identité vietnamienne en les surchargeant de symboles communistes. Enfin, sachant que je ne suis pas sans disposer suffisamment de preuves pour appuyer mes propos.

            Rien que sur cette photo, prise lors de la cérémonie d’attribution de la nationalité vietnamienne à des étrangers vivant et travaillant au Vietnam, on peut voir entre autres trôner au dessus de la tête de ces imminents nouveaux citoyens vietnamiens le portrait de saint Lénin et saint Karl Max des communistes.

            [IMG]http://www.vietnamplus.vn/xahoi-fr/200903246583604119/0324_nhapquoctich.jpg/image_mini[/IMG]

            oh B.N tu es précieux sur ce forum…les fondateurs du marxisme sont tous barbus…est ce un fantasme de virilité pour les peuples imberbes???

            en réponse à : "soeurs de Nora" colloque sur l’égalité des sexes #89825
            mai

              les violences familiales au viet nam sont égales à celles des pays occidentaux tout au moins en france:une femme meurt (tous le 2 jours)dans les mêmes proportions en raison de cette violence conjuguale..On a beau jeu de donner des leçons;la représentativité des femmes dans les instances est même supérieure à celle de la france;certes l’égalité est importante et je suis pour le quota mais ce que les chiffres ne nous donnent pas c’est la dimension qualitative de l’ÊTRE -femme au vietnam….LE CULTE DES ANCÊTRES….et conséquences
              Il faut aller voir des films d’artiste pour mieux saisir la situation que par les statistiques.Aller donc voir »la lune au fonds du puits’ de Nguyen Vinh Son

              L’actrice a eu le premier prix au festival de Dubai

              Année de production : 2008
              Hanh est professeur de lycée en ville et Phuong, son mari en est le Proviseur. Ils forment un couple heureux. Stérile, Hanh laisse volontairement son mari avoir un enfant avec une autre femme tout en répondant à la demande de sa belle-mère : avoir un petit-fils qui fera perdurer la lignée familiale. Tout cela est resté secret afin d’éviter au couple les affres de la rumeur publique. Malheureusement, le secret finit par éclater au grand jour. Après maints déboires et de nombreuses désillusions, Hanh comprend que son mari et sa belle famille ont profité de la grandeur et de la noblesse de son amour.Elle était la victime d’un homme méprisable et d’une société inclémente. Dans la solitude et le désespoir les plus grands, elle trouve l’amour dans un autre monde : le monde des morts.

              prod: gia phong studio et fonds sud(france)mais programmé seulemement 1 ou 2 jours au viet nam …espérons le voir en France donc;;
              note perso:cela se passe à Hué;le monde des morts est celui des « ba dong » (len dong) (sans accent mille excuses)

              en réponse à : Les Hauts-Plateaux du Vietnam #89678
              mai

                suite Condominas
                mon extrait vient de:
                http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/…/nous-avons-mange-la-foret-georges-condominas-au-vietnam/index.html .

                suite interview, aujourd’hui:
                Quelle mémoire de Sar Luk ?
                Reste la question de la présentation des objets, eux-mêmes censés représenter la culture dont ils sont issus. Le pire danger, manière de « neutralise »” une société en prétendant l’exposer, est sans doute d’en proposer une re-contextualisation abusive, interprétation à des fins idéologiques ou faussement didactique…
                Vous noterez que c’est généralement le fait de gens qui ne connaissent ni l’histoire des objets, qu’ils ont récupérés déjà coupés de leur société d’origine, ou qui les lui ont arrachés, ni l’histoire de la société en question. Le paradoxe est que les ethnologues hésitent, voire répugnent, aujourd’hui à procéder à des collectes, avec le scrupule que ce serait devenu politiquement incorrect. Mais dans le même temps des marchands, voire des fonctionnaires locaux de la culture, dépouillent intégralement des régions entières sans vergogne.
                L’Asie du Sud-est n’est pas exempte de ce genre de re-présentations, qui visent à réifier les cultures des « ethnies minoritaires », en en durcissant certains traits arbitrairement sélectionnés et folklorisés : danses, tissages, etc., cela tout en les réduisant politiquement par ailleurs…
                Oui, vous avez raison ; je connais comme vous d’innombrables exemples de ces mises en
                scène affligeantes. Et c’est une tendance forte malheureusement.
                A cet égard, Sar Luk est-il, grâce à votre travail, mieux protégé de ce risque ?
                Je souhaiterais pouvoir vous répondre positivement, mais je ne peux l’assurer. Le village à
                première vue n’a plus grand’ chose à voir avec ce que j’ai pu connaître, et la guerre a
                profondément bouleversé les gens. Pourtant, ce qui m’a frappé, quand j’y suis retourné, c’est que la mémoire sociale demeurait vivante : ce que je disais – et ce que je représentais, avec toute dit, je ne suis pas le gardien de leur mémoire, elle leur appartient, et c’est assurément à eux d’en faire ce qu’ils souhaitent.
                Si, dans cette exposition, vous devez pourtant être témoin, ce serait finalement pour
                témoigner de quoi ?

                Au risque de vous surprendre, et de paraître déplacé ou très immodeste, ce qui me vient à
                l’esprit c’est l’idéal de la chapelle de Vence d’Henri Matisse. C’est l’idée de l’appréhension
                d’une globalité, où le réel ne se laisse pas décomposer en secteurs séparés, mais où tout se
                répond dans une esthétique d’ensemble. C’est vraiment cela au fond, je crois, mon
                expérience de Sar Luk
                (note perso:Condominas voulait être peintre au départ.)

                en réponse à : Les Hauts-Plateaux du Vietnam #89507
                mai

                  bonsoir Pierre, je ne crois pas que le film que j’ai oublié porte sur les Jarais ;en parcourant Google je crois avoir retrouvé: ‘il s’agit -toujours sur les hauts plateaux -mais du côté de Sar Luk,chez les Mnong Gar.Peu importe car comme vous le dites c’est propre aux ethnies de la région.Voilà une interview de Condominas sur le sacrifice du buffle(Condominas est quelqu’un pour qui j’ai une immense estime, )
                  Le sacrifice du buffle comme art total

                  Moment le plus intense de la vie sociale, le sacrifice collectif du buffle est aussi une sorte
                  d’aboutissement esthétique. Peut-on dire que c’est l’expression communautaire la plus
                  achevée de cet « être bien ensemble » ?

                  Certainement. Au-delà du côté dramatique du rituel, c’est un moment d’harmonie complète
                  entre les villageois, les ancêtres et tous les invités, esprits ou humains. Le village devient
                  une aire sacrée, l’espace d’une plénitude, dlang ram, où l’on a ensemble l’ “ âme réjouie ”,
                  ou l’on doit s’amuser collectivement, bien boire, bien manger. Il ne doit pas y avoir de
                  disputes sinon les esprits, seraient courroucés. Il y a une responsabilité collective : toutes les
                  maisons doivent s’entraider, personne ne peut se soustraire.

                  C’est un fait social total, avez-vous écrit.

                  Oui, car tous les aspects de la vie sociale s’y retrouvent et s’y croisent. Religieux bien sûr,
                  c’est le renouvellement de la relation contractuelle passée avec les esprits, avec tout un côté
                  marchandage : on sacrifie, et ce faisant on les honore, mais on attend des choses en retour,
                  une protection du village contre les épidémies, de bonnes récoltes, etc. Il y a une réciprocité
                  qui est forcée en quelque sorte par le sacrifice. C’est aussi un moment d’expression publique
                  des relations de parenté comme des relations de voisinage : on renforce les alliances, en
                  confirmant des rapports anciens, on rembourse par exemple une dette avec un parent, mais
                  on engage aussi l’avenir avec de nouveaux alliés. C’est une occasion privilégiée de
                  rencontres entre jeunes gens, souvent cousins, prélude à des mariages. Et, l’aspect
                  économique est partout présent, dont le partage – extraordinairement réglé – des viandes
                  des animaux sacrifiés, après leur dépeçage, est particulièrement emblématique.

                  Et c’est un art total : invocations, chants, actions rythmées, décors…

                  Le sacrifice exige la réunion, la concentration, de tous les talents que nous appellerions
                  artistiques : travail du fer, du bambou, expression plastique, musicale, jusqu’à l’art culinaire.
                  Et il y a une puissante théâtralité, car c’est aussi un affrontement symbolique, avec une
                  charge d’affects, d’émotion collective, qui ne se rencontre jamais dans la vie normale.
                  Quelqu’un comme Antonin Artaud, dans sa perception du théâtre balinais par exemple, était
                  proche de cette idée du rituel comme art total. Il faut d’ailleurs y ajouter une composante
                  olfactive : l’odeur de la viande est importante, elle signale que l’on fait bombance, et c’est
                  crucial pour tous les participants à la fête.
                  Peut-on dire que la présence des dieux dans le village réclame de la part des villageois une
                  performance collective irréprochable, et aussi commande des formes d’expression
                  exceptionnelles ?

                  C’est très sensible au niveau de la parole qui s’exprime lors du rituel sous trois formes :
                  parlée, chantée, mais aussi, entre les deux, cantilée, un peu comme le rap chez nous
                  aujourd’hui. Cette dernière forme est celle des invocations, notamment quand on fait l’appel
                  des esprits, pour les inviter au sacrifice. C’est d’une manière générale la plus belle poésie
                  qui se déploie durant ces jours et ces nuits d’effervescence, comme ces chants faits par un
                  jeune garçon au buffle, la veille au soir du sacrifice, presque soufflés à son oreille, et à
                  laquelle répond une mélopée à la jarre chantée par une jeune fille. Mais il y a aussi des
                  processions de gongs, des jeux de tambours, des rythmiques qui sont impensables en
                  temps ordinaire. Et puis, pour en revenir à eux, beaucoup d’objets, éléments de décoration
                  ou objets rituels, sont fabriqués spécialement pour la cérémonie. On fait yaang, c’est-à-dire
                  qu’on fait sacré, on fait dieu, dit-on.

                  Mais voilà je ne sais plus sur quel site j’ai fait le copier-coller.facile à retrouver cependant..
                  A plus tard.Les minorités du Centre m’intéressent beaucoup…et celles qui pratiquent encore le chamanisme..

                  en réponse à : Les Hauts-Plateaux du Vietnam #89497
                  mai
                    pierrequyen;80175 wrote:
                    Mes frères et soeurs,

                    Merci de tout coeur de votre affection et intérêt pour mon pays natal. Je reviens aujourd’hui pour vous présenter une fête particulière des habitants des Hauts-Plateaux.

                    En fait, à travers les photos que j’ai postées, parlant maintenant des Hauts-Plateaux, nous pensons tout de suite à une culture très riche diverse mais aussi particulière des montagnards avec le nhà rông (maison commune), le rượu cần (alcool de riz à siroter avec un chalumeau de bamboo), les demeures sur pilotis mais il reste encore les longs poèmes épiques, les maisons tombales et surtout les fêtes étranges…

                    Je reprends mon article que la page Simple Vietnam a publié pour vous parler de la fête d’abattage du buffle, une des fêtes traditionnelles des ethnies minoritaires dans les Hauts-Plateaux.

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                    bonjour, belles photos,j’avais vu il y a longtemps un film ethnographique sur le sacrifice du buffle de G.Condaminas.Je ne me souviens plus chez quelle ethnie:mais je crois bien du Centre.Connais tu?Merci denous faire partager..

                    en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #89496
                    mai

                      http://www.cidvietnam.org/fiche.php?gl_id=68[/quote]
                      bonjour,est ce que le cidvietnam est un organe officiel du gouvernement vietnamien?
                      Par ailleurs je suis étonnée que les fiches de lecture soient des exercices de critique littéraire..
                      Il y a le récit sur le village des bûcherons qui témoigne d’un souci romanesque .. et qui tranche dans l’ouvrage. Mais j’ai de la difficulté à juger les métaphores poétiques sans doute marquées par la tradition littéraire vietnamienne que je ne connais pas.
                      de plus j’ai entendu Duong Thu Huong dire elle même que son mobile n’était pas littéraire..

                      en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #89234
                      mai

                        merci pour le lien ti Ngoc:là au moins on lui laisse le temps de s’exprimer..Mais vu le nombre de questions que soulèvent en moi ce qu’elle dit j’aimerais la rencontrer et les lui poser de vive voix

                        mai

                          j’ai vu ce reportage .Ce qui est frappant dans ce type de démarche (les journalistes)combien l’expérience relationelle entre filmeur et filmé est d’ordre policier.La parole n’est pas donnée par exemple à celui qui fait des sushis dans appartement:pourquoi etc..Il n’ y a qu’un inspecteur de l’hygiène qui à un moment témoigne d’une vision qui ne soit pas ethnocentrique sur l’hygiène, parlant du cuisinier il introduit l’idée que celui ci agit selon ses habitudes culturelles…Les questions de microbe ne sont jamais très loin de la phobie de l’autre..En plus le témoignage du réalisateur après le reportage va à contre courant de ce qu’il a voulu montrer en « images »:il minimise partiellement toute la paranoia qu’il a suscité dans son reportage..Ce qui témoigne subrepticement qu’il n’est pas très clair avec lui même..

                          en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #88558
                          mai

                            bonsoir, j’ai lu le livre de P.brocheux sur Ho chi Minh ,avec le souci d’avoir une réponse à la question qu’a suscitée en moi l’affirmation de Duong thu Huong selon laquelle Ho Chi Minh était opposé à la guerre.J’ai compris enfin pourquoi j’étais dans le brouillard :Duong Thu Huong ne parle pas du même moment, elle donne des dates selon le calendrier lunaire(et je n’ai pas cherché la correspondance) et selon le calendrier politique du parti (je cite) »c’est au 9 eme comité central que se décida la guerre contre les USA..(..)sur 350 délégués 10 seulement se prononcèrent contre la guerre (le vice ministre de la culture qui fut exclu du parti et assigné en résidence,un général, le directeur de l’institut de philosophie et une centaine d’autres accusés de révisionisme » influencés par Kroutchev; puis une vingtaine de généreaux » et Ho Chi Minh.
                            Nous sommes en 1959, donc AVANT l’offensive américaine. « Ho Chi Minh a tenté jusqu’au dernier moment de modérer ses camarades parce qu’il a sans doute cru qu’il serait possible d’organiser des élections( p.161,Brocheux)
                            « C’est le point de vue de Lê Zuan (je ne comprends pas pourquoi il y a cette transcription phonétique dans le texte comme dans le pinying) alors secrétaire général du parti qui l’ emporte en mai 1959 et décide de relancer la lutte armée ».
                            En croisant les textes on peut affirmer que Duong Thu Huong ne dit pas n’importe quoi.En fait le Bureau Politique avait décidé de la guerre AVANT l’offensive américaine sur le nord tandis qu’Ho Chi Minh voulait jouer le jeu démocratique(peut être pensait il que la population du sud voterait pour lui ,ce qu’accréditent bien des observateurs tels P.Mus que j’ai entendu il me semble dans un reportage que j’ai vu cette année et qui explique que les gouvernements du sud et les américains ne voulaient pas d’élections libres dans cette crainte)
                            Tout ceci pour souligner combien bien des malentendus (comme j’en fus victime)ont pour unique cause la censure qu’opère de facto le temps de parole imposé par les médias :si Duong Thu Huong avait eu le temps de s’expliquer par exemple sur le contenu de ce mot « guerre » et »Ho Chi Minh était opposé à la guerre »on aurait compris que celui ci ne voulait pas d’une réunification du pays par les armes..et non ce qui a posé (mon)problème..

                            en réponse à : Duong Thu Huong au Zénith #87956
                            mai

                              bon je ne comprends j’ai rédigé un message cet après midi qui n’apparait pas j’ai donc dû oublier de l’envoyer..je ne comprends pas non plus les doutes de DD Héo..elle a écrit ce livre en mémoire de cet ami..quand une femme a payé de souffrances ses mots je la crois ..Cependant je demeure avec la même question:si la guerre contre les USa était une stupidité comme elle dit que fallait il faire?Recevoir les bombes américaines sans réagir:est ce que l’initiative de cette guerre ne revient pas aux USA.Comment Ho Chi Minh pouvait il être contre (il était bien vivant à ce moment là??)Et puis le FNL du sud a lui aussi lutté, était ce stupide?Ou bien je me suis mêlé les pinceaux sur les dates :les faits (la résolution de la guerre par les communistes)étaient antérieurs ?Là je suis perdue..De toute façon j’ai une émotion certaine à écouter cette femme (mais je vais lire Brocheux)

                              mai
                                DédéHeo;78555 wrote:
                                Pour moi, un truc démocratique est un machin avec des élections, un président et une assemblé ; un forum reste quelque chose de simple ; il ne faut pas lui demander de rendre des jugements comme l’a fait à tord RDB. Mais c’est pas grave…
                                Et puis la 4eme République était quelque chose de plus démocratique que la 5eme actuelle mais ça ne la pas empêché de restaurer le terme officiel « annamite » et de foirer les décolonisations.

                                oui en effet la démocratie « pouvoir du peuple » comme système politique il s »agit d’élections, comme mode de vie sociale il s’agit de permettre à quiconque de s’exprimer(sauf interdit civilisationnel:c’est à dire incitation à la haine raciale par exemple aujourd’hui)même aux imbécilles qui sont nos égaux en droit (ce qui veut dire bien ententendu que ce sont les autres les imbécilles-mais c’est souvent pensable..non? )
                                Il est clair que la sémantique contient bien des choses obscures mais j’ai relu le post je n’ai rien lu dans celui ci quelque chose de méprisant provenant de RDB ..sa phrase était prise dans la symétrie « petit blanc’ « annamite » et ne renvoyant en rien à sa façon de penser..c’est un mauvais procès qu’on lui fait et je voudrais saisir cette occasion pour dire que la réaction épidermique de victime m’est difficile à supporter..par exemple j’ai entendu il y a quelques temps des femmes du mouvement « indigènes de la république »..rien ne me semble plus douteux que ce que j’ai entendu..la position de victimaire « subsantialisé »je veux dire devenant une identité en soi est une position de ressentiment..je ne crois pas que le ressentiment soit facteur d’une vision juste c’est pour cette raison qu’existe la justice pour se défaire de la vengeance..

                                en réponse à : Duong Thu Huong sur france5 ce soir 26/02/09 #87909
                                mai

                                  bonsoir,j’ai vu l’émission sur la 5 et j’en ai trouvé une autre sur Bibliothèque Médicis (chaine Sénat encore visible).J’éprouve une certaine émotion à entendre Duong thu Huong:elle vient d’ailleurs avec une littérature au service surtout d’un combat mais je crains qu’elle n’idéalise trop l’occident par exemple quand elle nomme barbarie vietnamienne la violence des hommes contre les femmes (dont elle fut victime elle même par son mariage).Personne ne lui a donc dit combien de femmes meurent ici de violence masculine (conjugale ou pas)?
                                  Pour le reste je suis toujours sans réponse…de la part des lecteurs du livre de F.V..Je l’ai entendu dire que la guerre contre les USA était une énorme stupidité:je repose donc ma question : cette guerre n’était elle pas une guerre de résistance à l’offensive américaine?..J’ai dû me mélanger les pinceaux au niveau des dates en lisant ce livre..Ces émissions littéraires sont très mal faites..on ne lui laisse pas le temps de s’expliquer surtout en raison de la difficulté de la langue .. et j’aurais voulu que cette question fût posée..et bien d’autres encore en liaison avec la littérature (vietnamienne entre autres)..

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