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leepifer

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3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
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    Messages
  • en réponse à : les viet kieu ne sont pas des vietnamiens pour les vietnamiens #55014

    « quand on parle du pays et des « locaux » on ne parle que des gens qui peuvent vous arnaquer. »

    J’ai justement nuancé mon propos et donner des contre exemples pour éviter ce genre d’écueil.

    Et oui, le foie gras maison était excellentissime et parfaitement digeste; je suis (presque)frais et dispo, au boulot.

    en réponse à : les viet kieu ne sont pas des vietnamiens pour les vietnamiens #55012

    (désolé pour le double post).
    Xin chao,
    Je reviens du Vietnam et à propos des disparités de prix entre Vietnamiens et touristes, on peut constater une évolution positive. Encore largement pratiqué dans les circuits touristiques, le double prix n’est plus forcement à la page car nombre de commerçants préfèrent vous voir revenir avec le sourire que de partir en ronchonnant.
    Et c’est vrai que les Français savent très bien le faire! Vrai aussi qu’ils ont du mal à lâcher les dongs s’ils ont l’impression, souvent faussée, de se faire avoir.
    Evolution des mentalités ?
    Exemple, dans le 3eme arrondissement, celui ou je me sens le mieux(chacun son truc);
    2 cafés de rue, « à la viet », l’un me fait payer 12.000 dgs pendant que ses comparses paient 5000. Peu importe la somme mais en face, je le paie 5000, justement.
    Devinez ou j’allais tous les matins ?
    Est-ce de la radinerie ou du respect mutuel entre gens normalement constitués?
    Qui a gagné le plus pendant les 10 jours ou j’étais dans le quartier?
    Du coup, conversations, curiosité mutuelle et francs sourires.
    Depuis 2006, j’ai l’habitude d’aller en début d’après midi dans un petit café ouvert du 10eme.
    Dès la 1ere fois, accueilli comme n’importe quel autre client avec café à 5000. Petit assoupissement, 3 clops et xin chao.
    L’année suivante, étonné de me revoir, petit cadeau au petit garçon, souvent chez sa grand-mère qui tient le dit café.
    Spontanément. Merci tonton.
    Et l’endroit toujours aussi tranquille. Quelques regards curieux (mais que vient faire ce blanc dans un tel endroit fréquenté que par des viets !?), aucune animosité. Au bout d’une minute, plus personne ne me calcule, je suis là et tout se passe bien. Je peux faire ma sieste tranquille, personne ne me piquera ma moto ou mon paquet de clop/briquet laissé sur la table. J’étais venu là la 1ere fois en passant devant(2006) par hasard et il y avait des cendriers sur les petites tables(encore assez rare si on ne demande pas).
    J’y retourne chaque année.
    Comme quoi, ça tient parfois à rien…

    Plus significatif sur le plan purement touristique, un café de rue dans le quartier routard de Saigon ou j’y ai passé 3 nuits pour la 1ere fois depuis que je vais au Vietnam. La même anecdote niveau prix entre 2 cafés séparés par 50 mètres. Et là aussi, conversations intéressantes, aussi bien avec le papa que sa fille. J’avoue avoir vite fui ce quartier mais à l’occasion, je venais me prendre un « cafe da » à emporter.
    Et toujours le même sourire, qui ne peut être intéressé vu les sommes concernées. Idem pour les précédentes anecdotes.

    Encore ?
    Disparités sur ting ting de resto entre prix sur la carte et prix à l’arrivée.
    On demande pourquoi.
    1ere raison:
    « Les prix sur la carte sont les anciens prix »
    D’où la 2eme raison:
    « On a pas eut le temps de réécrire la carte »
    Ou sinon, 3eme raison:
    « On a payé plus cher au marché donc on répercute ».

    Qui croirait encore que les vietnamiens n’ont pas le sens de l’humour ?

    Je les ai entendu plus d’une fois celles là, à force, on ne peut en déduire que c’est par méthode pour s’assurer le fameux pourboire ou marge que le français radin ne donnera pas. Discuter 10 ou 20000 dgs, réflexe de pauvre! Mépris.
    Mais surtout, on en rigole. La méthode est usée.
    Alors que si la note est correcte, pourboire assuré. Dans le cas contraire, on y revient pas et on laisse rien parcequ’on s’est fatigué pour rien(20 ou 30 cts d’euros, peuf!) à essayer de mériter le respect mutuel qui consiste aussi à penser à demain.
    Ne veulent-ils pas que je revienne plusieurs fois, faire une note correcte et donc multiplier le pourboire plutôt que de fausser la relation sur une action de « gagne petit »?

    En 2008, on avait quand même eut droit à une carotte de 100.000 dgs(3.50 euros, peuf! Comment peut-on discuter sur une somme aussi dérisoire !? Radin de phap!!! ;-)) dans un grand resto de Saigon, fréquenté par du, plutôt beau monde(Viets, blancs, khieu).
    Les radins de français y retournent pour explication, une erreur est humaine, pas de problème.
    Sauf que l’on s’est aperçu que le caissier et les serveurs se servaient allégrement en éditant 2 tickets différents.
    Résultat, au 3 ème retour du serveur après avoir demandé, le caissier(« il est parti »; bizzare pour un caissier sensé compter les dongs de la journée;-), le manager (« je ne trouve pas », je veux le même chef! ;-)), alors «  »appelez-moi le directeur » », « il n’était pas là aujourd’ hui »(beau métier !! ;-))), le serveur a tout simplement sorti le billet de sa poche n’èspérant plus que de nous voir partir plutôt que de se faire griller son revenu supplémentaire(probablement mérité, d’ailleurs, au vu du travail et du traitement des em hoi dans les resto en général).
    Ce n’est arrivé qu’une seule fois en 5 voyages, ce n’est qu’une anecdote singulière mais là encore et ce n’est bien sur pas pour les sommes que cela représente, ce n’est pas le sujet, doit-on se laisser faire systématiquement parce que nous sommes de « riches touristes » ou pouvons-nous nous comporter selon nos propres principes, avec pragmatisme, quitte à les confronter, que l’on ai raison ou pas d’ailleurs(restons ouverts et apprenons à l’occasion, qui fait le larron ;-)) ?
    Chacun sa petite expérience, nous nous sommes même faits cambrioler dans la chambre d’un hôtel du 10eme, en 2008, alors que nous dormions.
    Labtop, produits de beauté, lunettes(de vue!!! ;-)) et cash, pshiiit !
    On s’en est vite remis(une matinée quand même pour ma femme, un peu angoissée par l’idée qu’il aurait pu se passer n’importe quoi) et la carte bleue n’avait pas été dérobée.
    Merci mr le voleur, mais n’y reviens pas quand même ;-))
    On a raisonnablement changé d’hôtel.

    Mais cela dévie du sujet initial et j’arrête le discours. Je n’écris pas souvent sinon pour essayer d’apporter une reflexion supplémentaire à un sujet qui me paraît constructif aussi bien pour les vietnamiens qui vivent du tourisme que les touristes eux mêmes.

    J’aime le Vietnam et son peuple fier et rigolard; nous l’étions, eux le sont toujours.
    En doutiez-vous ?
    N’en doutez plus.

    Xin chao.

    en réponse à : les viet kieu ne sont pas des vietnamiens pour les vietnamiens #55011

    Xin chao,
    Je reviens du Vietnam et à propos des prix Viet/touristes, on peut constater une legere évolution positive. Encore largement pratiqué dans les circuits touristiques, le double prix n’est plus forcement à la page car nombre de commerçants préfèrent vous voir revenir avec le sourire que de partir en ronchonnant.
    Evolution des mentalités ?
    exemple, dans le 3eme arrondissement, celui ou je me sens le mieux; 2 cafés de rue, « à la viet », l’un me fait payer 12.000 dgs pendant que ses comparses paient 5000. Peu importe mais en face, je le paie 5000, justement.Devinez ou j’allais tous les matins ?
    Est-ce de la radinerie ou du respect mutuel ?
    Qui a gagné le plus ? (1*12000 vs. 10*5000 ?)
    Du coup, conversations, curiosité mutuelle et franches rigolades.
    Depuis 2006, j’ai l’habitude aussi d’aller en début d’après midi dans un petit café ouvert du 10eme.
    Dès la 1ere fois, accueilli comme n’importe quel autre client avec café à 5000. Petit assoupissement, 3 clops et xin chao.
    L’année suivante, étonné de me revoir, petit cadeau au petit garçon, souvent chez sa grand-mère qui tient le dit café.
    Comme ça, sans calcul, juste spontanément. Merci tonton et l’endroit toujours aussi tranquille. Quelques regards curieux (mais que vient ce blanc dans un tel endroit fréquenté que par des viets !?), aucune animosité. Au bout d’une minute, plus personne ne me calcule, je suis là et tous se passe bien. Je peux faire ma sieste tranquille, personne ne me piquera ma moto ou mon paquet de clop/briquet laissé sur la table. J’étais venu là la 1ere fois en passant devant(2006) par hasard et il y avait des cendriers sur les petites tables(encore assez rare si on ne demande pas).
    Comme quoi, ça tient parfois à rien le bien-être.

    Plus significatif sur le plan purement touristique, un café de rue dans le quartier routard ou j’y ai passé 3 nuits pour la 1ere fois depuis que je vais au Vietnam. La même anecdote nivea

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