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Il conviendrait mieux qu’une artiste interprète la chanson car à mon avis, « Bèo dạt mây trôi » fait plutôt allusion à la vie d’une femme.
loyd342;37001 wrote:vue que Benp ne compte plus revenir je crois que le mieux serait de fermer ce sujet parce que la ça pue carrément…Ça n’a-t-il pas pué dès le début ?
Bonjour,
J’ai lu que vers 1954, « Imprimerie Française d’Outre-Mer », alors sous la direction de Phùng Tất Đắc, avait changé de nom en « Kim Lai ấn quán » mais se situait toujours 3 rue Rudyard-Kipling (actuellement « đường Nguyễn Siêu, phường Bến Nghé, Q.1, TP HCM).
En septembre 1975, « Kim Lai ấn quán » s’est vu fusionner avec 4 autres imprimeries, fusion qui a donné naissance à « Nhà máy in Trần Phú ». Ce dernier porte depuis 1995 le nom de « Công ty in Trần Phú » dont les coordonnées sont les suivantes :
Adresse : 71-73-75 Hai Bà Trưng, phường Bến Nghé, Q.1, TP HCM
Tél: 84.(0)8.8291944En espérant que ça peut aider…
Je proposerais cet oxymore :
Vers la douceur dragonnienne ou Vers une douceur dragonnienne
(douceur dragonnienne sous-entendrait douceur vietnamienne mais aussi douceur forte)
A croire que l’on m’attend ? Bon ben, je me lance :
Il me semble qu’en général, les vietnamiens apprécient la présence des expatriés* (je précise, à toutes fins utiles, que « expatriés » signifie dans ce message « étrangers travaillant ou vivant au Vietnam »), surtout les blancs, même si chacun à sa façon, car visiblement ces derniers contribuent au développement de notre économie. Leur arrivée avec la mise en œuvre de nouvelles usines ou entreprises crée une quantité remarquable d’emplois pour les locaux, et non seulement au travail mais aussi à la maison où ils utilisent pas mal de travailleurs manuels pour leurs besoins personnels ou familiaux (femmes de ménage, profs, chauffeurs…). Les vendeurs et ceux qui exercent des métiers libéraux voient aussi leur affaire mieux tourner pour la même raison…
Pour ce qui concerne les vietnamiens qui ont travaillé ou travaillent encore auprès de ces expatriés, des avis divergent, et cela en fonction tant de la catégorie dont ils font partie que du type d’expatriés à qui ils ont affaire. La bonne partie de vietnamiens qui ne connaissent pas leur langue donc ignorent presque leur culture et mentalité sont assez souvent mécontents de leur surveillance et exigence dans le travail (surtout les paresseux et irresponsables), l’autre partie pour des raisons contraires s’entend beaucoup mieux avec eux. Quant aux expatriés, il y en a qui font preuve de grands efforts pour s’intégrer dans la communauté locale et d’autres pas. Souvent ceux qui se croient supérieurs et ne cachent pas leur discrimination envers les locaux finissent vite par se rapatrier ou se voir rapatrier car de mauvaises relations humaines entraînent rarement de bons résultats de travail. Par contre, les expatriés du type premier tiennent bien jusqu’au terme de leur mandat, pas mal d’entre eux ont choisi de s’installer définitivement au pays, et avec un(e) conjoint(e) local(e) en plus pour certain(e)s.
Honnêtement, l’appréciation des vietnamiens pourrait venir de leur vraie sympathie et affection envers les expatriés ou bien simplement du bénéfice qu’ils puissent tirer de leur présence. Un peu pareil de la part des expatriés si je puis dire, leur comportement reste dans certains cas justement en phase avec leurs besoins et non leur vrai respect.
Quant aux expatriés asiatiques dont les coréens, ils semblent un peu réputés en comportements discriminants. Nombreux sont des vietnamiennes (oui, surtout les femmes) qui se voient mal traitées, voire battues.
Cela dit, il existe aussi des vietnamiens qui, au fond, n’apprécient pas la présence des expatriés, parmi lesquels des conservateurs, des victimes de guerre plus ou moins obsédés et surtout échoués dans leur vie, des intellectuels qui trouvent que les expatriés ont pris leur travail, ce qui est, àmha, plus ou moins justifié.
Je viens au plus délicat… les expatriés, ou plutôt les rapatriés vietkieu… c’était à ma grande surprise que les relations entre les locaux et certains vietkieu s’avèrent plus difficiles qu’avec les expatriés purement étrangers. Cela dit, maintenant je crois le comprendre : d’une part, certains vietkieu gardent encore des souvenirs douloureux du pays et du peuple (du régime, en fait), leur départ n’était pas rien… ; d’autre part certains locaux éprouvent sans doute une sorte d’antipathie ou jalousie envers la réussite de ces vietkieu ; bref à cause des clichés chez les uns et les autres.
Enfin pour ma part, ayant travaillé des années auprès d’expatriés français, je garde une impression plutôt bonne d’eux.
Concernant les touristes étrangers, je laisse la parole à d’autres plus expérimentés :icon40:
Désolée de vous contredire Chan, mais je pense que l’emploi de « de par » est tout à fait correct dans l’exemple cité. Sauf erreur de ma part, « de par » porte ici le sens de « du fait de, à cause de » qui est attesté par le TLFi.
BenP;36023 wrote:J’ai horreur de l’hypocrisie, et je prefere choquer en etant sincere que de mentir en pretandant que je trouve tout formidable…On peut donner un avis sincère tout en restant courtois, tu ne crois pas ?
Oui, il n’y a rien de choquant lorsqu’on se rend chez vous et qu’on dit que votre maison est un bordel organisé ;
Oui, il n’y a rien de désobligeant lorsqu’on entre dans votre maison et qu’on dit que vous n’avez pas assez de sens civique pour faire ceci ou cela ;
Oui, il est tout à fait normal qu’on se permet de se ficher de lois de chez vous (on roule sans permis de conduire) tout en prétendant vous donner des leçons de comportement ou de civilisation ;
Oui, en économie, on préfère une vision d’ensemble mais en sociologie, on choisit de donner des impressions à vif ;
Oui, puisqu’il s’agit de SON avis, on peut dire comme on veut !
Relisons bien, je n’ai nullement critiqué le fait qu’il partageait avec nous ses expériences sur place, au contraire je l’en ai remercié. Si j’ai apporté mon petit grain de sel à la discussion, c’est justement parce que j’ai souhaité lui faire réfléchir un peu sur l’art de critiquer, lui qui est bien jeune et spontané, pas comme quelqu’un d’autre.
Tout d’abord, un grand merci à toi BenP d’avoir pris le temps de nous faire part de tes premières impressions face à un Vietnam en chair et en os et de partager avec nous tes différentes découvertes du pays.
Tes posts sont bien du concret, qui nous permettent apparemment de voir un Vietnam quotidien, avec ses gens, leur esprit et mentalité. Pourtant à force de lire tes témoignages, je finis par m’interroger sur l’image du Vietnam que tu portais avant de partir (un paradis ou un pays en besoin d’aide ?) et sur le pourquoi de cette aventure (pour nous aider, n’est-ce pas ?) Peut-être en avais-tu déjà parlé ici ou là mais que je ne suis pas arrivée à retrouver.
Le Vietnam est un pays en voie de développement (quel joli euphémisme !), quelle idée as-tu d’un pays ainsi qualifié, toi un économiste de formation si je ne me trompe ? Le Vietnam, avec toutes ses diversités populaires et culturelles, pourrait-il être suffisamment discerné à travers quelques filles et/ou certaines arnaques, à travers quelques discothèques et/ou certains karaokés… ? Venant d’un bénévole qui dit œuvrer pour l’humanitaire, je m’attendais plutôt à des posts du genre « des Vietnamiens sur les rizières » ou même « des Vietnamiens dans la pauvreté » ou encore « quelles solutions pour ces gens-là ? » ; venant d’un amoureux du Vietnam, je croyais pouvoir lire des témoignages du genre « une vie simple, un bonheur simple ! » ou bien « quels sacrifices se cachent derrière ces mères Viets ! »
Je suis bien d’accord qu’il est utile d’avertir les gens d’éventuels problèmes qu’ils pourraient risquer en venant séjourner au Vietnam mais as-tu jamais essayé de te mettre à la place d’un vietnamien du pays qui lira tes écrits ? Je pense qu’il a manière et manière de raconter et de commenter les choses. Je comprends que tu ne généralises pas mais tu sembles oublier que Forum Vietnam est un lieu d’échanges international, que chacun de tes témoignages est donc lu par des millions de personnes de par le monde et que concernant un peuple, un pays qui plus est n’est pas le sien, il vaut mieux être prudent et responsable dans ses propos (des avis donnés à vif seraient plutôt déconseillés, et un peu de délicatesse ne ferait pas de mal). Personnellement, je me sens mal à l’aise chaque fois que tu t’écries « C’est le Vietnam » ou « Au Vietnam, tout est possible », même s’il y a du vrai…
Enfin, autant que je puisse observer, ce qui manque dans tes posts, mille pardons pour ma franchise, c’est de l’amour et de l’affection pour le pays et le peuple. On ne sent pas la sympathie ni la compassion mais plutôt la déception, le désenchantement dans tes témoignages, voilà !Bonjour Stéphanie, et bienvenue !
Je suis sur Hanoï, donc si jamais vous pensez que je pourrais vous être utile, n’hésitez surtout pas !
Nous avons quand même assez de tolérance pour ne pas rebondir devant certains propos.
Mais bon, revenons au sujet de la discussion : la campagne Vélo dont, à lire l’article, je disais que l’idée est bien séduisante et l’objectif bien noble. Mais réflexions faites, je me demande si cette campagne, dans la mesure où elle vise une Hanoï sans motos, ne vole-t-elle pas un peu trop haut ?
Si vous étiez des travailleurs qui essayent en permanence de gagner la vie jour par jour (là je pense, par exemple, au bon nombre de transporteurs de marchandises par moto ou à des xe-ôm), oseriez-vous abandonner votre gagne-riz en faveur de l’air de la ville ? Si votre souci vital était encore de la nourriture, auriez-vous la tête pour vous préoccuper de l’environnement de la ville ? Pour ma part je dirais non. Certes, c’est du court-terme mais entre une solution de long-terme et une solution de survie, le choix ne se fait pas, il s’impose. Peut-être penseriez-vous à les inviter à redevenir chercheurs d’emploi. Eviter de polluer l’environnement en polluant la société par ces chômeurs (adieu la langue de bois) ? je douterais que ce soit pertinent comme solution.
Jusqu’ici, il me semble que l’on n’a parlé que du facteur humain mais est-ce tout pour qu’un projet aboutisse ? Hanoï est en ce moment une ville assez poussière vu qu’elle est en plein développement, c-à-d toujours avec pas mal de chantiers en cours. Je ne sais pas si cela vous tenterait de pédaler 10 km dans la poussière et sous la chaleur de l’été (38oC), ou à contre mousson dans un froid hivernal coupant, ou encore sous la pluie de Hà Lội (sic). Moi, je resterais fidèle à ma moto quitte à me faire juger pauvre en sens civique (à propos, rassurez-vous, le civisme se voit depuis des décennies parmi les matières à enseigner dès l’école primaire, pour ne pas dire maternelle, et je suis prête à vous en fournir des preuves – leçons scannées qui, soyez sans crainte, n’ont rien à voir avec le communisme). Quelle(s) autre(s) solution(s) proposeriez-vous à des salariés qui doivent emmener leurs enfants à l’école avant d’aller au travail (sachant que toutes les écoles ne disposent pas de ligne d’autobus) : pédaler 5 km avec deux enfants sur le porte-bagages, prendre un taxi, se procurer une voiture, ou mettre ces nounours sur un bus à peine débordant de gens ?
Au fait, les Hanoïens ne sont pas si inintelligents à ne pas comprendre les choses, il y en a déjà qui ont choisi le vélo comme moyen de déplacement, et d’autres le bus mais pour le reste, tant qu’ils sont encore bloqués par des contraintes, le choix n’est pas évident.
Cela dit, ne serait-il pas plus judicieux de chercher à renforcer les moyens de transport publics et scolaires en particulier et à améliorer l’infrastructure de la ville en général avant de passer à l’étape Vélo ?
Enfin, une question que je suis très tentée à vous poser : Qui parmi vous se déplace actuellement en vélo ?Bao Nhân;35250 wrote:On avait tort d’avoir surestimé et trop misé sur ce peuple, pourtant, moi j’étais conscient que dans chaque pays cohabitent humains et déchet-humains, c’est évident. Mais si le nombre de ces derniers dépasse celui des premiers, alors, la situation ne pourra être autre que celle qu’on peut constater actuellement. Et d’ailleurs, non seulement au Vietnam, mais aussi dans tous les ex-pays colonisés.Puisque tu as dit : « tu ne crois pas que les Vietnamiens ont assez de sens civique pour cela ». Alors, j’aimerais ajouter qu’ils n’ont même plus assez de sens d’honneur non plus. Mais ce que je voulais dire, c’est le sens d’honneur individuel et consciencieux de l’individu lui-même.
Nous avons quand même assez de tolérance…
Oui, Robin des bois, j’avais bien lu ces textes avant de citer…
D’accord avec vous que cette loi sur la nationalité ne paraît pas très logique, mais essayons de la considérer d’une autre façon :
– « L’Etat de la République Socialiste du Vietnam reconnaît aux citoyens vietnamiens une seule nationalité qui est la nationalité vietnamienne » mais leur interdit-il de demander une autre nationalité ?
– Normalement lorsqu’une personne à double nationalité franco-vietnamienne retourne séjourner au Vietnam, a-t-elle forcément besoin d’être reconnue comme citoyenne française par l’Etat du Vietnam ou alors une seule nationalité vietnamienne lui suffit ?En attendant des spécialistes, si vous voulez, vous pouvez jeter un coup d’œil sur la page 105 (à partir de « Cependant… ») de ce document http://www.maisondudroit.org/vanban_fr/DIP-fr.pdf
J’ai des amies qui ont cette double nationalité, Robin des bois. Et elles trouvent ce statut avantageux. Elles semblent pouvoir, entre autres, retourner au Vietnam sans avoir à demander de visa, être propriétaire d’une maison au Vietnam…
@ Abgech : Si votre épouse a procédé à toutes les démarches requises au chapitre II – section 2 de ce Décret gouvernemental, alors bonne patience ! :bigsmile:
Sauf erreur ou omission de ma part, la double nationalité franco-vietnamienne n’est pas vraiment impossible, même si « L’Etat de la République Socialiste du Vietnam reconnaît aux citoyens vietnamiens une seule nationalité qui est la nationalité vietnamienne » comme le précise [URL= »http://[URL= »]http://www.maisondudroit.org/vanban_fr/28.htm[/URL].
Il me semble en effet que, si le droit français ne subordonne pas l’acquisition de sa nationalité à la répudiation de la nationalité vietnamienne, les citoyen(ne)s vietnamien(ne)s venant résider en France (les jeunes mariées par exemple) pourront devenir naturellement des personnes de double nationalité franco-vietnamienne.
P.S. : Mais pour le cas de Thuong19, j’ai bien peur que ce ne soit pas possible.
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