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Bonjour tout le monde,
Pour ceux et celles que ça intéresse, je fais aussi du design et de la création de bijoux et de ao dài.
Kim Sang:bye:
hoa lan;116141 wrote:[FONT="]
Bonjour à vous,
A l’occasion de la fête » Lễ Vu Lan « , je me permets de vous dédier ce poème de sư mẫu concernant la piété filiale. Quelqu’un connaîtrait-il par hasard l’histoire de » Mục Kiều Liên « ? .
H.L:bye:Bonne fête aux enfants pieux.
[/FONT]
Bonjour Hoa Lan,
Il existe une chanson intitulée : Mục Kiều Liên Tìm Mẹ, est cette histoire ?
Bonjour,
Le choix du prénom d’un enfant est très important et c’est tout une histoire. Cela répond et diffère en fonction des coutumes de chaque pays.Au siècle dernier, selon les ethnographes et les statistiques des historiens démographes, le filleul recevait le jour de son baptême le prénom de son parrain, la filleule celui de sa marraine ; et cela dans la quasi-totalité des pays de la chrétienté dès le XVIe siècle (et peut-être même avant).
Puis en France, selon une loi de germinal an XI, les parents doivent choisir le prénom de leur enfant dans divers calendriers, ou parmi les personnages de l’histoire antique.En 1966, on autorise tout prénom dont l’usage est consacré, notamment par l’évolution des mœurs. Mais jusqu’en 1993, quand une mairie acceptait un prénom, une autre pouvait le refuser ! Le 8 janvier 1993, enfin, l’article 57 du Code civil stipule qu’on peut désormais donner n’importe quel prénom à son bébé, « dans la mesure où il ne porte préjudice ni au droit des tiers ni à l’enfant ». C’est pourquoi on trouve aujourd’hui des Néokahn et Ea (fils et fille de Francis Lalanne) ; une Alda Jérusalem (fille de Doc Gynéco) ; un Numa (fils de Françoise Laborde) ; un Vénus (fils de Shéryfa Luna) ; des Lumir et Baladine (filles de Fanny Ardant) ou encore une Saül (fille d’Anna Mouglalis et Samuel Benchetrit).
Alors si, comme eux, rester dans le rang ne vous inspire pas, n’hésitez plus à aller vers des prénoms historiques, mythologiques ou étrangers, inventés ou transformés, mais n’oubliez pas que vos enfants vous demanderont sûrement un jour de vous justifier…Certaines traditions (arabes notamment) exigent d’attendre sept jours après la naissance avant de donner un prénom au bébé. Dans des régions d’Asie, on attend carrément six mois, car l’enfant doit avoir forgé son caractère avant qu’on lui donne un prénom qui lui corresponde. On lui énumère alors une série de prénoms et, en observant sa réaction, on détermine celui qu’il a choisi…
Ailleurs encore, c’est le père ou le grand-père paternel de l’enfant qui a l’honneur de le nommer. Il choisit un prénom dans le Coran (pour les Musulmans), le calendrier des saints (en Amérique du Sud, aux Antilles), parmi la lignée des ancêtres (en Afrique), par la divination (en Afrique noire), le tirage au sort (chez les Touaregs), la position des étoiles (en Inde), suivant les circonstances de l’accouchement (au Bénin) ou encore suivant la place de l’enfant dans la famille (Asie, Afrique).
Pour revenir à l’Asie et plus précisément au Vietnam ou en Chine par exemple, le prénom d’un enfant est porteur de symbole. On ne peut pas donner n’importe quel prénom à son enfant car le prénom, chez les asiatiques, marque la destinée de l’enfant qui le porte. Comment les Asiatiques choisissent-ils les prénoms pour leurs enfants ? De nombreuses considérations entrent ici en jeu, et il est impossible de les énumérer toutes.
D’une façon générale, il faut tout d’abord éviter de donner à un enfant le prénom déjà pris par un parent respectable. Votre frère se sentirait offensé si votre enfant porte le même prénom que lui. En effet, lorsque votre enfant fait une bêtise, vous l’appelez par son prénom et vous le réprimandez : mais, ayant le même prénom, votre frère se sentira lui-même réprimandé ! C’est un peu idiot, mais c’est comme ça…
Le prénom d’un enfant exprime le plus souvent le rêve avoué des parents. Si vos parents vous appelle « Liêm Chinh », cela veut dire qu’ils souhaitent que vous soyez plus tard honnête, incorruptible. Si vous portez le prénom « Thai Hoa », vous savez que vos parents attendent de vous de devenir un homme de paix et de concorde (thai = grand ; hoa = paix, concorde). Chaque prénom a donc une signification précise, et résume en quelque sorte le destin souhaité de l’enfant qui vient de naître.Dans plusieurs cultures on trouve la pratique du double prénom, un prénom officiel, public, et un prénom intime, partagé par la famille la plus proche. Ainsi dans la tradition vietnamienne, on donne au bébé deux prénoms, un prénom public et un prénom « intime » afin de tromper le mauvais génie qui, attiré par un beau prénom pourrait emporter le bébé encore fragile. Généralement, l’enfant garde ces deux prénoms mais arrivé à l’adolescence puis à l’âge adulte, c’est le prénom « officiel » qui restera d’usage. On retrouve cette tradition dans la pratique de familles ayant quitté leur pays. Ainsi, par exemple, dans la communauté vietnamienne vivant en France il n’est pas rare que l’enfant ait deux prénoms : un prénom français et un prénom vietnamien. Le premier est le prénom public, qui joue son rôle d’intégrateur social. Le second est le prénom intime, utilisé dans le cadre familial. En France, pour l’état civil, vous pouvez choisir de ne donner qu’un prénom à votre enfant ou deux, trois. Plusieurs utilités à cette possibilité : distinguer les homonymies en cas de prénom et de nom courants, donner la possibilité à l’enfant de choisir, plus tard, entre plusieurs prénoms, rendre hommage à des membres de la famille, de l’entourage, au parrain et à la marraine.
Quelle que soit le pays, on voit que le choix d’un prénom est fortement ancré dans l’histoire, le vécu, la culture. Donner un prénom à son enfant n’est jamais un acte anodin ; il le fait entrer dans une communauté et les choix que nous opérons ont toujours une signification particulière. Donner un prénom à la mode, tenter de se démarquer à tout prix, chercher un prénom « sérieux » en pensant à plus tard, chercher une connotation exotique ou faisant référence à de lointaines origines familiales … là est toute la réflexion en tant que parents ou futurs parents.
Kim Sang
salfyt;116127 wrote:Salut Kimsang,décidément, tu as plus d’une corde à ton arc ! tu es dans le design maintenant ?
@+
Il faut savoir suivre les tendances, le marché ….:bigsmile: C’est un pays en plein évolution, tout change si vite. Il faut sans cesse innover et surtout savoir se reconvertir rapidement.
stephaneSaigon;116109 wrote:Bonjour,Et ca conforte mon opinion, quand je vois le nombre de business (petites affaires de commerce)
qui ouvrent en grandes pompes … et qui ne tiennent pas trois mois !!!
Je m’interroge ? sur le nombre de recommandations « des experts » non respectees,
puisque si j’ai bien compris si l’on respecte cette doctrine… tout nous sourit :rolleyes:J’ai la flemme de developper sur le nombre d’enfant, qui n’ont pas eu droit a un
bon tu vi, et le nombre de divorce au vietnam qui n’est pas negligable non plus.Et pour terminer sur du plus leger, somme toute c’est vrai, lorsqu’il s’agit d’un
demenagement finalement … ca mange pas de pain !!Bonjour Stephanesaigon,
:sorclo: Je suis d’accord avec vous là dessus…. Après, c’est la croyance de chacun et je respecte néanmoins, j’ai un regard critique sur certaines pratiques que je trouve parfois abusives que certaines personnes font à cause des révélations du Tu Vi.
Kim Sang
Chào bác Dông Phong,
Sourire ou rire sont des attitudes naturelles chez les vietnamiens. Le rire vietnamien peut paraître déconcertant parfois pour un étranger. On sourit et rit parfois pour ne pas perdre la face ou faire perdre la face à l’interlocuteur, on le fait quand on est embarrassé, ne sachant que dire, quand on veut cacher ses sentiments pour ne pas déplaire.
La gamme du rire vietnamien est infiniment riche. L’essayiste Nguyên Tuân (1910-1987) a trouvé 500 expressions vietnamiennes pour désigner les nuances du rire. Il est allé jusqu’à affirmer « sans rire » que le rire et l’humour sont un facteur de survie du peuple vietnamien face à des millénaires de calamités naturelles, d’agressions étrangères et de tyrannie féodale. Le rire renforce ainsi la solidarité du groupe national.
» Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu’un instant
Mais son souvenir est parfois éternel……. «Pour finir, je tiens à vous souhaiter un joyeux anniversaire (avec du retard, pardonnez moi) en poésie comme il se doit :wink2:
Sinh nhật bảy mươi, chúc thọ bác
Luôn vui, khỏe mạnh, bớt lo xa
Cho con chỗ dựa nên cơ nghiệp
Giúp cháu niềm tin tạo thế đà.
Cả đời gieo mầm ươm hạnh phúc
Hết lòng thêu dệt bản tình ca
Gương bác trọn vẹn tình sau trước
Chúc bác hưởng phước lúc tuổi già.
Cầu mong bác sống ngoài trăm tuổi
Con cháu quây quần, rộn tiếng ca. :jap:Kim Sang
Bonjour tout le monde,
Merci Pierre et Agemon pour ces vidéos.
*Hué et ses merveilles, la beauté des filles … Hué symbole de la poésie, de l’histoire, la beauté de ses paysages …………ah !!! Je pourrais en parler des heures voir des jours …………….
*Hanoi : la ville au delà du fleuve ……………..
…En somme la beauté est partout.
Ce n’est pas elle qui manque à nos yeux,
ce sont nos yeux qui manquent à l’apercevoir…Kim Sang:bye:
Salut Johan10,
Je suis contente de savoir que les choses avancent petit à petit pour toi.
Courage ….
Kim Sang:wink2:
stephaneSaigon;115899 wrote:Et pareillement, je vous renvois ma question… etes vous sur que VOUS AUTRES
vietnamiens (y compris ceux de tout pays) fassiez appel aux experts du … ben maintenant YI KING …Si vous avez des adresses sur Saigon (j’y vis depuis 4 ANS) a l’occasion ca me fera une sortie :bye:
Bonjour tout le monde,
En général, les boudhistes et aussi certains non boudistes consultent le Tử Vi lors d’une naissance, les fiançailles, le mariage ou encore pour le business…
Je sais que mes beaux parents qui sont boudhistes ne font rien sans consulter le Tử Vi et ne jurent que par ça !!! Tous les ans, je suis obligées de les accompagner à la pagode pour les prédilections du bonze …
A une époque, il existait au Vietnam des diseurs de bonne aventure qui passaient de village en village, de ville en ville, pour prédire l’avenir pour quelques dông. Surtout au moment du Têt, la population faisait beaucoup appel à ça. Aujourd’hui, il est difficile d’en croiser dans les rues au Vietnam !
Kim Sang
calimero;115876 wrote:Non, c’est un chien « tuné »:wink2:Caliméro
:MdrDevil: Le chien est tuné … C’est un rothfeller. :bye:
Bao Nhân;115884 wrote:Cela m’étonne puisque tu habites à Phu My Hung !A l’époque ou cela s’est passé, c’était un chiot de 7 mois … Les voleurs ont découpés la serrure… Le chiot dormait à l’entrée. Maintenant, je ne suis plus à Phu My Hung, j’ai prie une maison avec cours à Thao Diên.
robin des bois;115896 wrote:Un » dognapping » ???Et oui Robin des Bois, un dognapping 😆 Il paraît que ça se revend bien les chiens puisqu’il y a des endroits pour ça à HCM.
Il faut être vigilant car si les maisons sont barricadées ce n’est pas pour rien.
Il y a deux mois de ça, j’ai été « agressée » en plein journée par un type à moto venu de nul part … J’étais devant chez moi à discuter avec une voisine !!! ça fait tout drôle quand cela vous arrive mais ce n’est pas exclu.
Dans mon ancien logement, des types se sont introduits vers 2h du mat pour essayer de voler mon chien …
Le plus dur comme le dit Ndk, c’est de s’apercevoir qu’ils sont prêts à se voler entre eux !!!
Félicitations aux parents et bienvenue à cette charmante princesse qui je suis certaine va aimer le concombre amer :bigsmile::bigsmile: comme ça sont papa va s’y mettre aussi ….:lol:
Kim Sang
robin des bois;115620 wrote:Pour vous mes petites damesao dai designers – Recherche Google
-et la designer Minh Hanh, vous connaissez ?
cf ce modèle :
http://vietnam.vnanet.vn/VNP_Upload/News/2006-6/5/0606Fa04L.JPG
Bonjour tout le monde,
Les Ao Dài de Minh Hanh c’est de la haute couture !!!! Je présume que le prix est aussi beau que ses tuniques sont magnifiques. :bigsmile: J’aime beaucoup le modèle avec la manche style impérial chinois …
Buuhoa;115612 wrote:Bonjour Kim Sang,Est-ce que tu feras aussi des ao dai par correspondance ? Ce que tu dis de ta future activité dans ce domaine me fait mourir d’envie d’avoir un ao dai de ta fabrication… Mais, faut pas rêver… Dommage ! :wink2:
yen;115623 wrote:Ma grande fille,
Quelle bonne idée , si ta boutique est créée, je te propose de venir essayer un modéle, fin novembre, si tu es d’ accord , bien sur!
bises à toi et aux petits. maman yen:wink2:Coucou mamie Buuhoa et maman Yen,
Je suis contente de vous lire. Je pourrais vous faire une création personnalisée si vous me dites ce que vous souhaitez (tissus, motifs, couleurs…etc) et vous n’avez plus qu’à me donner vos mensurations précises dont le détail vous sera communiqué par mail. Une fois, que j’aurais dessiné le modèle, je vous scanne le croquis pour validation.
J’ai en tête, pour vous deux, quelques choses de classique en velours brodé ou du bi matières (velours /soie … etc).
Kim Sang:bye:
Bonjour tout le monde,
@Léa, merci pour l’anecdote …:wink2:
Se sera le premier vrai Têt Trung Thu au pays que mes tsunamis vont assister. Je vais les emmener choisir leurs lampions …et il faut aussi que leur achète un jouet à chacun et des friandises (hi hi hi hi c’est la maman qui va se régaler … :bigsmile: ) car c’est la tradition.
Voir cette article :
Le métier de fabricant de lampions ou la bougie face au vent – 15/09/2008
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/09/Vietnam/Societe/Vie/4502.801as.JPG[/IMG]
Le quartier de Phu Binh, dans le 11e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, est reconnu depuis plus d’un demi-siècle pour ses lampions, jouets familiers des enfants à chaque fête traditionnelle de la Mi-automne. Le temps passe, le niveau de vie s’améliore, les pensées et sentiments des gens évoluent. Les lampions traditionnels de Phu Binh cèdent leur place aux jouets modernes venus de Chine, et peu à peu, un métier artisanal tombe dans l’oubli.Chaque année, la nuit du 15e jour du 8e mois lunaire, la beauté de la lune atteint son paroxysme, ronde et lumineuse. C’est traditionnellement le moment choisi pour célébrer la fête de la Mi-automne ou fête traditionnelle des enfants. À cette occasion, un peu comme à Noël dans les pays d’Europe, filles et garçons reçoivent de nouveaux jouets. Parmi les cadeaux traditionnels : les lampions avec lesquels les enfants s’amusent lors des défilés du dragon. Comme tous les ans, à l’approche du jour J, les rues commerciales sont prises d’assaut par des parents et leurs enfants à la recherche de jouets comme tambours, masques, têtes de lion en papier ou lampions multicolores…
Dans le 11e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, se trouve le quartier de Phu Binh, un quartier où vivent des artisans reconnus au-delà des frontières de la mégapole du Sud pour la qualité de leurs lampions. Originaires de la province de Nam Dinh (Nord), ils se sont installés à Saigon (ancien nom de Hô Chi Minh-Ville) en 1954, apportant avec eux leur savoir-faire ancestral. La fête de la Mi-automne approche et il suffit de se promener un peu dans le quartier de Phu Binh pour s’en apercevoir. Partout, des artisans s’affairent, certains travaillent le bambou pendant que d’autres dessinent des motifs décoratifs… Même le chemin menant au quartier est bordé de lampions de différentes couleurs et formes (papillon, cochon, poisson, éléphant…). Les commerçants de tout le delta du Mékong, voire des provinces du Centre, vont et viennent sans interruption. Tout le quartier met la main à la patte et cela dure déjà depuis plus de 50 ans.
La menace des jouets importés de Chine
Cependant, de nombreux artisans de Phu Binh se posent aujourd’hui des questions sur l’avenir de leur métier. Tous gardent encore en mémoire la fête de la Mi-automne de 1995, année où les premiers lampions et autres jouets électroniques made in China ont fait leur apparition sur le marché. Année après année, les produits chinois font de plus en plus d’ombre aux jouets traditionnels comme les lampions de Phu Binh. Plus modernes avec leurs couleurs vives et leurs facultés amusantes, les jouets importés de Chine gagnent peu à peu le cœur des enfants. Et, avec leurs prix raisonnables, même les parents sont conquis.
Preuve de ce « boom du jouet chinois », la commerçante Ngoc Quyên, grossiste de jouets dans le quartier de Cho Lon (littéralement grand mar- ché), quartier chinois de l’ex-Saigon, fait savoir : « Nous vendons principalement des jouets importés de Chine car ils ont la préférence de beaucoup de nos clients ». Dans son magasin, il est en effet difficile de trouver un jouet traditionnel vietnamien. Pour elle, cette tendance devrait perdurer car, année après année, le nombre de produits chinois importés sur le marché vietnamien augmente. Les jouets vietnamiens sont souvent relégués au second plan, cachés par la masse des jouets de fabrication chinoise.
Face à ces adversaires si compétitifs, les lampions de Phu Binh n’ont quasiment aucune chance. De nombreux artisans du quartier ont déjà dû se résigner à changer de métier et les seuls fidèles à la tradition n’en font plus une occupation principale. Fabriquer des lampions à Phu Binh est donc aujourd’hui devenu une activité saisonnière que l’on pratique uniquement à l’approche de la fête traditionnelle de la Mi-automne.
Le vieil artisan Nguyên Van Doàn, 78 ans, l’un de ceux qui sont restés fidèles au métier traditionnel du quartier de Phu Binh, raconte non sans tristesse : « De nombreux producteurs de lampions se sont reconvertis en restaurateurs ou en patrons des cafés… Personne n’exerce plus le métier de fabrication de lampions ». En effet, alors qu’au début des années 90, le quartier comptait près de 200 familles de producteurs de lampions, aujourd’hui, les artisans vivant exclusivement de ce métier se comptent sur le bout des doigts.
Et pour ne rien arranger, cette saison de la Mi-automne, les derniers artisans doivent faire face à de nouvelles difficultés. En seulement un an, le prix du matériel nécessaire à la fabrication des lampions traditionnels a doublé, un véritable coup dur pour ce métier ancestral. Un exemple, un kilo de fil d’acier (servant à lier les brins de bambou) est passé en un an de 11.000 à 23.000 dôngs. Malgré tout, certains vieux artisans comme Nguyên Van Doàn s’attachent au métier et font vivre la tradition. Ils reçoivent quelques commandes d’organisations de charité souhaitant offrir des cadeaux aux enfants pauvres. Tristes, les derniers producteurs de lampions restent lucides et comparent leur métier traditionnel à une bougie face au vent.
La fête de la Mi-automne ou la festivité des enfants
La fête de la Mi-automne (Têt Trung thu) tombe au 15e jour du 8e mois lunaire, cette année, aujourd’hui. Cette nuit-là, la lune devrait avoir le disque le plus rond et le plus lumineux de l’année. À l’origine, cette fête est une fête agricole et astrologique en l’honneur de l’automne et de la prédominance du principe femelle de la lune, et par opposition à celle du printemps et du principe mâle du soleil. Avec le temps, cette fête est devenue aussi et essentiellement la fête des enfants. Dans la journée, chaque famille présente des offrandes à ses ancêtres et aux divinités. Le soir, les adultes se réunissent autour d’un verre de thé ou d’alcool pour contempler la lune et présager sur les prochaines récoltes. De leur côté, garçons et filles échangent des chants d’amour pendant que les enfants s’amusent avec la danse du dragon en faisant valser leurs lampions. On mange des gâteaux de riz gluant farcis (banh deo) en forme de disque lunaire ou des gâteaux cuits au four diversement farcis (banh nuong).
Hoàng Mai/CVN
kkhuete;115592 wrote:Quand tu dis qu’il faut qu’une personne d’un certain âge qui doit passer le premier a passé le seuil de la porte. Mais je ne vois pas qui dans mon entourage… Mes parents, je ne pense pas qu’ils soient déjà sages lol. Mais s’il faut cela, c’est le premier jour où je vais y habiter ?Merci pour vos réponses !
Cela pourrait être un de tes grands parents, un de tes parents, un oncle …etc
Se sera le jour de ton déménagement par exemple … -
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