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@HAN VIËT 153739 wrote:
_
..
L’histoire en réalité est une femme de petite vertu qui suit le vainqueur , pas le vaincu
…
Oh, HAN VIET, vous allez vous faire mal voir par les dames de grande vertu qui fréquentent FV !
Et surtout, SVP, ne nous engagez pas dans une discussion sur les B.M.C. de l’armée coloniale française ! :france:
Dông PhongPS : voir, par exemple
http://www.passionmilitaria.com/t21744-le-bmc-et-la-coloniale
et
http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=24704@dannyboy 153737 wrote:
Ils parlent de Dê Tham avec respect ? Sans doute, mais le qualifient t ils de pirate ou de résistant? Tout le monde connait les faits concernant Dê Tham, mais c’est l’interprétation qui est importante.
Ma mère a suivi une scolarité totalement francophone, mes grand parents et mon père ont commencé par des écoles vietnamophones, puis ont bifurqué vers du francophone par la suite. Plusieurs de mes oncles et tantes et leurs amis ont suivi le même chemin. Ils me racontent qu’au VN il y avait quelques profs français assez corrects (juste corrects, sans plus), mais la plupart étaient assez hautains et étaient à la fois moins compétents et moins diplômés que des profs vietnamiens dans la même école. Ces profs vietnamiens surdiplômés étaient obligés d’accepter d’enseigner au lieu d’occuper des postes de dirigeants dans l’administration parce que ces jobs étaient réservés à ceux qui ont la citoyenneté française.
Ils me racontent aussi qu’en 1954-60, on enseigne « l’Esprit des Lumière » depuis longtemps dans les écoles vietnamophone en l’appelant par d’autres noms comme « cải cách xã hội” ou “ Tinh thần cầu tiến » et en faisant référence aux précurseurs vietnamiens comme Nguyên Truong Tô par exemple, au lieu de sortir des noms français.
Mon brave Dannyboy, mon père, né en 1915, a appris au « lycée indigène » de Trường Bưởi à Hanoi que « nos ancêtres étaient Gaulois » !
Moi, j’ai fréquenté J-J Rousseau entre 1954 et 1960.
J’ai bien écrit à propos de mes professeurs :Ils nous parlaient avec respect des « opposants à la colonisation française« , tels que Nguyễn Tri Phương, Hoàng Diệu, Đề Thám, etc…
Hé oui, sic transit !
Dông Phong@HAN VIËT 153735 wrote:
Me DP , je ne sais pas mais vous êtes sûr de vos souvenirs . Dans ces premiers temps de la République du Sud-VN , le programme d’histoire des études terminales abordait longuement les empiètements colonialistes puis s’arrêtait net à la chute de Huê . Je me rappelle avoir l’impression que le VN avait été vaincu en un seul jour , sans opposer de vraie résistance ; j’ai été honteux , traumatisé , une larme m’est montée aux yeux . Je ne savais pas qu’il y avait eu une longue résistance acharnée menée par les lettrés et le Dê tham , c’est beaucoup de temps après que je me suis instruit moi-même : cette résistance avait failli décourager les colonialistes et aurait ainsi remporter la victoire . Les dirigeants de la république du Sud , vu leur passé et passif , ont occulté cette partie de l’histoire .
Il y avait quand même une petite rue au nom du Dê tham , du côté de Cho lon ou Cho Bên thành ,je crois . De nos jours , les dirigeants communistes ont-ils mieux honoré le héros avec de grandes rues ?
Me DP , je vous laisse la responsabilité quand vous dites : [Les professeurs, en majorité des agrégés venus de France, plutôt « intellectuels de gauche », nous y enseignaient surtout l’esprit des Lumières, de la révolution de 1789, de Diderot, Montesquieu, Voltaire, Rousseau… Ils nous parlaient avec respect des « opposants à la colonisation française », tels que Nguyễn Tri Phương, Hoàng Diệu, Đề Thám]
Monsieur HAN VIET,
Par chance, ni la maladie d’Alzheimer ni la démence sénile ne m’ont encore atteint, malgré mon grand âge.
Dans mon post précédent, j’ai écrit aussi que j’ai appris plus sur l’histoire du Viêt Nam au lycée français J-J Rousseau que mes cousins qui fréquentaient les lycées vietnamiens de l’époque. Vous le confirmez donc.
Alors, SVP, acceptez mes souvenirs et mon témoignage, même s’ils ne rentrent pas dans votre grille de formatage.
Merci.
Dông Phong
@dannyboy 153728 wrote:
Ce serait intéressant si vous nous racontiez ce qu’on dit sur Dê Tham dans les cours d’histoire au lycée Jean-Jacques Rousseau en 1954 quand les Français contrôlaient encore tout le Sud, et en 1960 quand c’est les Américains qui reprenaient le contrôle.
Ils parlaient de pirates ou de résistance en 1954 et 1960 ?
Moi je l’ai appris dans les années 80 dans une école 100% sous propagande communiste. Alors c’était clair comme l’eau de roche : Dê Tham était un demi Dieu, intelligent, rusé, patriote. Il aurait chassé toute l’armée française s’il ne s’est pas fait avoir par des traites un jour de 1913.
Figurez-vous, Dannyboy, que, durant toute ma scolarité secondaire dans ce lycée français, je n’ai jamais entendu de propagande colonialiste.
Les professeurs, en majorité des agrégés venus de France, plutôt « intellectuels de gauche », nous y enseignaient surtout l’esprit des Lumières, de la révolution de 1789, de Diderot, Montesquieu, Voltaire, Rousseau…
Ils nous parlaient avec respect des « opposants à la colonisation française », tels que Nguyễn Tri Phương, Hoàng, Diệu, Đề Thám, etc…
J’y ai plus appris sur l’histoire du Viêt Nam que mes cousins qui fréquentaient des lycées vietnamiens de l’époque. Un comble !
Mais peut-être que, étant dans un lycée français, mes camarades et moi étions plus attentifs à tout ce qui concerne notre pays.
Dông PhongPS : j’ai déjà raconté, dans une autre discussion (« Les comptines… »), que c’est dans ce lycée que j’ai appris les caractères Hán-Việt et nôm.
@HAN VIËT 153705 wrote:
L’histoire de Hoàng hoa Tham est assez bien connue, en grande partie parce qu’il a été mis en valeur par les communistes VN à cause de ses origines , il semble qu’il ait été un pur prolétaire , bouvier dans sa jeunesse et illettré , la figure idéale du combattant socialiste . Sa figure contraste absolument avec celle des lettrés ( que les communistes par idéologie détestaient ) qui avaient mené la plupart des insurrections du mouvement Cân vuong . Ces soulèvements se sont passés sur une longue période :
Toàn văn Chiếu Cần Vương.- Nghĩa hội Quảng Nam của Nguyễn Duy Hiệu
- Khởi nghĩa Hương Khê (1885-1895) của Phan Đình Phùng, Cao Thắng ở Hương Khê, Hà Tĩnh.
- Khởi nghĩa của Nguyễn Xuân Ôn ở Nghệ An
- Khởi nghĩa Ba Đình (1886-1887) của Đinh Công Tráng, Phạm Bành ở Nga Sơn, Thanh Hóa.
- Khởi nghĩa của Mai Xuân Thưởng ở Bình Định.
- Khởi nghĩa Hùng Lĩnh (1886-1892) của Tống Duy Tân ở Bá Thước và Quảng Xương, Thanh Hóa
- .Khởi nghĩa Bãi Sậy (1885-1889) của Nguyễn Thiện Thuật ở Hưng Yên
- Phong trào kháng chiến ở Thái Bình–Nam Định của Tạ Quang Hiện và Phạm Huy Quang,
- Khởi nghĩa Hưng Hóa của Nguyễn Quang Bích ở Phú Thọ và Yên Bái.
- Khởi nghĩa Sông Đà (1885-1892) của Đốc Ngữ (Nguyễn Đức Ngữ) ở Hòa Bình.
- _Le Dê tham a été le dernier ( pas empereur ) mais résistant d’envergure . Son territoire le Yên thê’ n’était qu’à 60 km au NE de Hà nôi Il a été longtemps pourchassé par les colonialistes dont Lyautey et Galliéni , c’est dire ses talents militaires et la menace qu’il représentait .
- http://www.acvr-asso.fr/resources/Ho$C3$A0ng+Hoa+Th$C3$A1m+pdf.pdf .
- Avec sa mort , la résistance militaire cessait temporairement . Le VN semble pacifié , les colonialistes pouvaient le mettre en valeur pour l’exploiter . Il n’ y aura plus que des soulèvements mineurs sporadiques , avertissements qui furent ignorés par les colonialistes mais annonciateurs de la grande explosion de 1945 [J.Guesde lançait déjà en 1883 :Vous croyez tenir le Tonkin , c’est lui qui vous tient . Il ajoutait 80 ans avant Dên biên phu :ce sera le cas jusqu’au jour où il retrouvera sa liberté .]
Lors du mouvement Cần Vương, il y a eu d’autres révoltes.
Ainsi, les habitants de la province de Khánh Hòa honorent encore aujourd’hui leurs héros qui ont participé à cette résistance.
Malheureusement, ils sont peu connus hors de la province.
Voir ci-dessous.
Dông Phong
… le jeune nouvel empereur Hàm Nghi, qui venait de monter sur le trône de Huế le 31 juillet 1884, se retira à Tân Sở, dans le Quảng Trị, et lança le 13 juillet 1885 l’ordonnance impériale Cần Vương (Soutenir le Roi) appelant les intellectuels et le peuple à s’opposer aux envahisseurs français. Pendant ce temps, ceux-ci remplacèrent Hàm Nghi par Đồng Khánh à Huế. L’appel Cần Vương reçut rapidement des réponses très favorables des habitants de Khánh Hòa, sous la conduite de « braves » comme Trịnh Phong, Trần Đường, Nguyễn Khanh, Phạm Chánh, Phạm Long, Nguyễn Sum et de nombreux autres. Mais équipés seulement d’armes archaïques, ces résistants, forts de presque 5 000 hommes, furent écrasés durant l’été 1886. Trịnh Phong et ses compagnons furent exécutés, et cent autres résistants envoyés au bagne de Cam Ranh. En souvenir de leur sacrifice, la postérité appelle Trịnh Phong, Trần Đường, Nguyễn Khanh « Khánh Hòa Tam Kiệt » (les Trois Grands Hommes de Khánh Hòa), et Phạm Chánh, Phạm Long, Nguyễn Sum « Quảng Phước Tam Hùng » (les Trois Héros de Quảng Phước[1])[2].
Ce fut lors de ces batailles que l’artillerie française détruisit en partie la citadelle de Diên Khánh, et qu’un grand incendie donna son nom au Đồng Cháy, le Champ Brûlé, un lieu maudit que hantent encore les âmes errantes des résistants massacrés : d’où l’expression ma Đồng Cháy ou les fantômes du Champ Brûlé. Mais d’autres révoltes se poursuivirent à Khánh Hòa et dans les provinces voisines en 1887 et 1888. Pris par les Français, l’empereur Hàm Nghi fut exilé en 1888 en Algérie. Il avait alors 18 ans.
D’autres tentatives de rébellion contre les Français eurent encore lieu dans la province, comme celle de Trần Quý Cáp[3] qui fut exécuté en 1908 au pont du Sông Cạn.
(Extrait de mon livre Monts et merveilles au pays du Bois d’Aigle, Éd. Publibook, 2009)
[HR][/HR][1] Sous-préfecture de Vạn Ninh actuellement.
[2] Ces héros locaux sont devenus des sujets de culte dans les temples de la province : par exemple, Trịnh Phong a son culte dans un petit temple qui lui est dédié au village de Phú An Nam, commune de Diên An, sous-préfecture de Diên Khánh ; et comme d’autres célébrités, Trịnh Phong et Trần Đường ont aussi donné leur nom à deux rues de Nha Trang.
[3] Trần Quý Cáp a aussi son temple au hameau Dinh de Diên Khánh.
Un livre à lire (que je n’ai pas lu).
Des extraits sont sur Kiem, l’évadé des Annexes – Guy Scaggion – Google Livres
Quelqu’un a lu ce livre ? Commentaire ?
Dông Phong
Bonsoir Mekong,
J’espère que SB va utiliser les variétés de cà phê vietnamiennes, dont le fameux moka !
La chaîne des cafés Trung Nguyên va se faire du souci.
DPEnvoyé par HAN VIËT
L’histoire de Hoàng hoa Tham est assez bien connue, en grande partie parce qu’il a été mis en valeur par les communistes VN à cause de ses origines , il semble qu’il ait été un pur prolétaire , bouvier dans sa jeunesse et illettré , la figure idéale du combattant socialiste . Sa figure contraste absolument avec celle des lettrés ( que les communistes par idéologie détestaient ) qui avaient mené la plupart des insurrections du mouvement Cân vuong .
…
…@Dông Phong 153706 wrote:
Hi hi hi, j’ai appris l’histoire du Đề Thám au lycée colonialiste Jean-Jacques Rousseau (ex-Chasseloup Laubat) de Saigon entre 1954 et 1960 !
Comme quoi …
DP
Je voulais dire que les faits sont têtus et que l’Histoire n’appartient à personne en particulier.
DP@HAN VIËT 153705 wrote:
L’histoire de Hoàng hoa Tham est assez bien connue, en grande partie parce qu’il a été mis en valeur par les communistes VN à cause de ses origines , il semble qu’il ait été un pur prolétaire , bouvier dans sa jeunesse et illettré , la figure idéale du combattant socialiste . Sa figure contraste absolument avec celle des lettrés ( que les communistes par idéologie détestaient ) qui avaient mené la plupart des insurrections du mouvement Cân vuong .
…
…Hi hi hi, j’ai appris l’histoire du Đề Thám au lycée colonialiste Jean-Jacques Rousseau (ex-Chasseloup Laubat) de Saigon entre 1954 et 1960 !
Comme quoi …
DP
Dans le postcast de France Info, il y aussi la terrible vidéo suivante, dans laquelle on voit aussi le témoignage de Phan Van Kiem.
Mais je ne sais pas si je peux la remettre avec succès ici.
DP[video=dailymotion;xgw56]http://www.dailymotion.com/video/xgw56_oublies-et-trahis_news?start=953#.UOx8aeQsAbI[/video]
@mike 24189 wrote:
Livre : le Dê Tham sorti en France
[IMG]file:///C:/Users/UTILIS~1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif[/IMG]
Le Dê Tham en français vient d’être publié chez l’Harmattan. Ce livre a été écrit par Claude Gendre, petit-enfant paternel de Jean Gendre, un soldat du corps expéditionnaire français en Indochine.
…
C’est une oeuvre significative de Claude Gendre qui veut exprimer ses sentiments profonds à son grand-père, membre du corps expéditionnaire français contre Dê Tham. En revanche, l’insurgé Dê Tham, le pays et le peuple vietnamien avaient captivé Jean Gendre, qu’une blessure avait obligé à retourner en France. À travers ce livre, l’auteur veut également dévoiler son admiration à l’égard de Dê Tham, un vrai talent militaire d’origine paysanne tant en stratégie qu’en tactique, qui avec une poignée d’hommes tint en échec le corps expéditionnaire français au Tonkin durant les 30 ans qui s’écoulèrent entre le début des années 1880 et le 10 février 1913.
…Source : Nguyên Thi Trang/Courrier du Vietnam
Cette date du 10 février 1913, est une erreur de transcription du 10ème jour de la 2ème lune (10.2) de l’année lunaire Quý Sửu : cette date correspond en réalité au 18 mars 2013.
Cette erreur est reprise dans plusieurs publications, comme par exemple dans Wikipedia (avec, à vrai dire, un point d’interrogation) : Hoàng Hoa Thám
Dông PhongPS 2 : le livre de Claude Gendre a aussi été annoncé, lors de sa parution en 2007, dans cette discussion :
http://www.forumvietnam.fr/forum-vietnam/la-culture-le-sport-au-vietnam-t-ng-quan-v-n-hoa-th-thao/1959-livre-le-de-tham-sorti-en-france.html
DP@mekong 153690 wrote:
Quelqu’un connait-il l’histoire de ce résistant ? J’aimerais en apprendre un peu plus sur ce personnage ?
avez vous lu ce livre ? en existe-t-il d’autres ?
Bonjour Mekong,
Je n’ai pas lu le livre de Claude Gendre, mais comme beaucoup de Vietnamiens de mon âge, je connais un peu l’histoire du Đề Thám, alias Trương Văn Thám, alias Hoàng Hoa Thám, alias Trương Văn Nghía (1858-1913).
Il était une grande figure de la résistance à la colonisation française.
Dès 1886, il menait la résistance armée dans la région de Yên Thế (Bắc Giang, actuellement province de Hà Bắc), avec le titre de đề lĩnh ou commandant en chef des troupes, d’où son appellation respectueuse de Đề Thám.
On le surnommait aussi Hùm xám Yên Thế (le Tigre gris de Yên Thế), en l’honneur de sa bravoure.
Ses troupes infligeaient de lourdes pertes aux Français et à celles du traître Lê Hoan, dans toute la région de Bắc Giang – Thái Nguyên – Hưng Hóa.
Le 18.3.1913, il fut assassiné par un de ses hommes nommé Lương Tam Kì, qui l’a trahi au profit des Français.
Cordialement.
Dông PhongPS : le livre de Claude Gendre a été annoncé sur FV dans la discussion http://www.forumvietnam.fr/forum-vietnam/la-culture-le-sport-au-vietnam-t-ng-quan-v-n-hoa-th-thao/1244-livre-le-de-tham.html
@AnhTruc 153681 wrote:
N’oubliez pas le « hủ tiếu bò kho » qu’on déguste avec le « dầu cháo quẩy »
Nham nham
Ngon quá xá cở
cordialement
AnhTruc
Nham nham, comme tu dis, mon cher Anh Truc !
Cette discussion me fait saliver et me creuse l’estomac !
Mais je vais tout rattraper bientôt, car je pars de nouveau en mission au pays à la fin du mois.
Bonne soirée,
Bien amicalement.
Dông Phong@DédéHeo 153664 wrote:
…
Ces nouilles sont appelés guay Tiew sen yai ( thaï : เส้น ใหญ่, ce qui signifie «nouilles de riz grands») en Thaïlande, en Indonésie et kwetiau.
…
@ngjm95 153674 wrote:
Qu’en est-il du Hu Tieu ? Une soupe avec les mêmes pâtes blanches mais dont la viande et le bouillon viennent du porc?
Au moins jusqu’en 1971, on ne trouvait pas de restaurant vendant du Pho à Cholon. On disait en ces temps là que les chinois utilisaient plutôt de la sauce de soja et les Viets le nuoc mam.@Bao Nhân 153678 wrote:
Normalement, เส้น signifie fil, file, ligne, corde… Mais lorsqu’il s’agit de pâte plate, alors il doit signifier quelque chose comme tranche, lame, lamelle etc. Or, เส้น ใหญ่ voudrait dire ici « large lamelle de pâte » (comme celles que tu peux voir dans la photo ci-bas).
Le hủ tiếu qu’on mange dans le Sud du Viêt Nam est ainsi sûrement originaire des pays voisins du Sud-Ouest.
Celui qui y est le plus réputé est le hủ tiếu Nam Vang (de Phnom Penh).
Dông Phong
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