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27 novembre 2013 à 0h11 en réponse à : Origine de la conquête du Tonkin_Jules Gros_repagine en pdf #158392
@sgn3vlg 158842 wrote:
Les indigènes ne connaissent pas le nom de Tonkin, appliqué à leur pays,
C’est normal qu’ils l’ignorent, puisque le mot « Dông Kinh » désigne une ville, jamais tout le nord du VN et surtout pas tout un pays.
@sgn3vlg 158842 wrote:et cependant, dans les annales chinoises, aucune contrée n’est peut-être plus riche en appellations : Annam, Dai–Cô–Viêt, Dai-Ngu, Dai-Viet, Giao-Chi, Nam-Binh, Ngan-Nan, Tran-Nam, Viet-Nam, Viet-Tuong, etc.
On voit bien que le mot Dông Kinh n’a jamais été utilisé pour désigner un pays. C’est une invention française pour créer un nouveau pays.
@sgn3vlg 158842 wrote:
Le mot Tonkin est une corruption de Dông-Kinh (cour royale de l’Orient), donné d’abord à la capitale, Kécho ou Hanoi, et étendu ensuite à toutes les provinces,
Les viets et chinois utilisent ce mot pour désigner une ville (car Kinh signifie ville ou capitale) . C’est les Français qui l’étendent à toutes les provinces du nord. C’est expliqué ici Äông Kinh – Wikipedia tiếng Việt
@sgn3vlg 158842 wrote:par opposition à Tay-King (capitale ou cour royale de l’Occident), citadelle fondée, vers l’an 1400 de notre ère, dans la province de Thanh-Hoa, par le grand mandarin Hô-Qui-Ly, et dont les ruines subsistent encore à Tay-Gia.
Tây Kinh ou Tây Dô. C’est toujours le nom d’une ville, c’est expliqué ici Thành nhà H
@sgn3vlg 158842 wrote:Depuis sa réunion à l’Annam, sous Gia-Long, le Tonkin est officiellement appelé , par les Annamites , Bac-Ky (région du nord) et Dàng-Ngoài (route extérieure), tandis que les dépendances de Hué portent les noms de Nam-Ky (région du sud) et de Dàng-Trong (route intérieure).
Avant la réunification par l’empereur Gia Long, le nord VN était appelé Dàng Ngoài . Après la réunification, on l’appelle également Bac Ky. Le nom Tonkin désignant tout le nord a été inventé par les Français.
25 novembre 2013 à 11h50 en réponse à : Histoire moderne du pays d’Annam 1590-1820 Ch. MAYBON_repaginé #158377Dans leur langue parlée, les viets utilisent plusieurs mots différents pour désigner les Chinois:
Tàu, Ba Tàu , Chệt, Các-chú, …Ce sont des mots à connotation péjorative (un peu comme chine-toc en français)
L’explication de l’origine de ces mots se trouve ici Ng23 novembre 2013 à 23h34 en réponse à : Origine de la conquête du Tonkin_Jules Gros_repagine en pdf #158362@sgn3vlg 158783 wrote:
Le mot Tong-kin, qui signifie en chinois cour de l’est, a été donné à la ville d’Hà-nội par un roi tong-kinois, Lili, mort en 1432
Ce roi « Lili » c’est Lê Lợi, (Lê Thái Tổ)
@sgn3vlg 158783 wrote:par opposition à Tsin-hiao-fou, cour de l’ouest, suivant l’histoire chinoise.
Alors ici c’est pas clair du tout. « Tsin-hiao-fou » pourrait être Đô hộ phủ 都護府 qui fait partie de l’histoire chinoise mais qui n’a rien à voir avec « cour de l’ouest ».
C’est possible aussi qu’il parle de Tây Dô qui signifie « capital de l’ouest » bâti par la dynastie Hô juste avant la 4e colonisation chinoise. Mais alors Tây Dô n’a aucun lien phonétique avec « Tsin-hiao-fou »Il n’a pas l’air très doué le type qui a écrit ce livre
23 novembre 2013 à 18h55 en réponse à : Origine de la conquête du Tonkin_Jules Gros_repagine en pdf #158359@Dông Phong 158791 wrote:
Non, Mr Dannyboy, ce n’étaient pas les Français qui ont donné ces noms Tonkin, Annam et Cochinchine dans leur dessein de diviser notre pays en trois pays distincts à la fin du 19ème siècle !
En effet, quand les premiers Européens arivaient au VN (des Portugais surtout) au début du 17ème siècle, le royaume du Đại Việt (que les Chinois continuaient à appeler An Nam) était divisé en trois seigneuries rivales :
– Cao Bằng, fief des Mạc ;
– Đàng Ngoài, fief des Trịnh, que les étrangers appelaient Tonkin,
– Đàng Trong (grosso modo le Centre VN actuel), fief des Nguyễn, que les étrangers appelaient Cochinchine, à la suite des marchands et navigateurs arabes.
Les étrangers qui y trafiquaient les considéraient, injustement, comme des « royaumes » indépendants, alors que le mandat céleste des vua Lê continuait à être reconnu et respecté dans ces trois régions.
Dông PhongLes Européens qui sont arrivée au 17e siècle avaient des raisons de « considérer injustement » que c’étaient 3 royaumes distincts. Car il y avait des guerres civiles l’unification du pays n’était pas claire et nette.
Mais 2 siècles plus tard, quand les Français prenaient le contrôle du pays. Ils n’avaient plus aucune excuse de ne pas savoir que c’est un seul pays. Il suffit de lire les livres écrits par ces Français de l’époque pour voir qu’ils comprenaient parfaitement que c’est un seul pays ayant existé depuis des siècles.
Les Allemands en 1940 n’ont pas donné des noms différents à « la France libre » et à « la France occupée ». Les Français ont fait exprès de supprimer le nom Vietnam. Ils avaient pourtant bien compris que c’était le nom officiel du pays, reconnu même par les Chinois de l’époque.
23 novembre 2013 à 8h06 en réponse à : Origine de la conquête du Tonkin_Jules Gros_repagine en pdf #158350@sgn3vlg 158783 wrote:
Le mot Tong-kin, qui signifie en chinois cour de l’est, a été donné à la ville d’Hà-nội par un roi tong-kinois, Lili, mort en 1432, par opposition à Tsin-hiao-fou, cour de l’ouest, suivant l’histoire chinoise.
Ce nom a été étendu par tous les Européens au pays lui-même. Les Chinois et les Annamites appliquent au Tong-kin une appellation différente. Ces derniers le désignent sous le nom de Bắc-kì..Tong-Kin (en vietnamien Dông Kinh) était l’ancien nom de Hà nôi entre 1430 et 1830. Les Français ont pris le nom d’une ville pour désigner toute la région du nord (qui normalement s’appelle « Bac-Ky »).
Ils ont fait cette « erreur » non pas par ignorance mais dans un but précis : Diviser le VN et faire croire que c’est 3 pays distincts. Ils ne pouvaient pas utiliser le nom (correct) de Bac-Ky puisque ça signifie « région du nord » et les gens comprendront vite que c’est « région du nord du VN ».
Je me suis posé exactement les mêmes questions que Linh car je n’éprouve aucun besoin de montrer « symboliquement » que je suis vietnamien. Si je l’ai fait, c’est uniquement pour les avantages pratiques.
@Linh02 158762 wrote:
je me pose un certain nombre de question. Elle était au début motivée pour faire la même démarche que moi mais finalement ne le fera pas. Si c’est pour une question de visa pour le Vietnam, elle préfère en fait un pour 5 ans plutôt que demander un passeport. En effet, elle me dit qu’en Asie, elle pense qu’il est préférable d’être Français et d’avoir des droits en tant que tel.
En Asie globalement je ne sais pas. Mais au VN pour le moment, je trouve qu’on n’a pas plus d’avantages en étant Européen qu’en étant Vietnamien. Sauf si l’on fait des trucs à la limite de la loi et qu’on a besoin d’une protection d’un Consulat européen.
@Linh02 158762 wrote:
Si je comprends bien, je ne serai pas considérée comme Française au Vietnam mais en tant que Vietnamienne avec les droits et devoirs attachés. Si je veux y aller pour du tourisme en utilisant mon passeport français et non mon passeport vietnamien, la seule conséquence sera que je devrai payer un visa?
Je crois que oui. Quelqu’un peut il confirmer ?
@Linh02 158762 wrote:
Si je veux m’y expatrier au sein d’une entreprise française, comment cela peut-il se passer maintenant que j’ai fais cette demande de maintien?
Je crois que tu n’es pas obligé de leur dire que tu as un passeport viet.
@Linh02 158762 wrote:
Les avantages tels que présentés, je comprends bien, et cela me semblait intéressant. Pour accéder à la propriété je suis tout à fait d’accord. Mais aller y vivre et travailler me fait me poser beaucoup de question.
J’ai demandé la nationalité viet uniquement pour espérer pouvoir m’acheter une maison à mon nom là bas. Car pour le reste il n’y a pas énormément d’avantages.
@Linh02 158762 wrote:
D’après le site Cap-Vietnam « Le fait de rester ou de « redevenir » vietnamien ne vous fera pas perdre vos droits administratifs ou contractuels existants ou à venir dans le pays de votre autre nationalité: assurance, retraite, rapatriement etc. : Vous ne serez pas considéré comme vietnamien par ces organismes. »
Oui, je crois qu’on garde tous les droits inhérents à une citoyenneté européenne car on possède encore une carte d’identité européenne.
@Linh02 158762 wrote:
Je me dis qu’après 4 ans et demi, il doit bien y avoir des retours sur ce sujet
Malheureusement je n’ai aucun retour à te donner car ma demande de maintien de nationalité viet n’est toujours pas acceptée.
20 novembre 2013 à 12h23 en réponse à : la vision de l’historien François Guillemot concernant Vo Nguyen Giap #158329Il semblerait qu’il n’y a plus de censure sur le site Mémoires Indochine. Je viens d’envoyer quelques commentaires (sous divers pseudonymes) sur leur site et ils sont tous publiés. Vous pouvez les trouver ici :
Chizuru Namba : Français et Japonais en Indochine (1940-1945) – CR de lecture par Pierre Brocheux | Mémoires d'Indochine
Stein Tønnesson: Vo Nguyen Giap in Memoriam – People
Droit colonial et code de lPeut être que François Guillemot s’est rendu compte qu’il suffit de taper son nom sur n’importe quel moteur de recherche pour voir ce topic de Forum Vietnam en bonne position avec tous les arguments clairs et précis venant de ses membres démontrant que ce historien a propagé des mensonges sur Giap en particulier et sur l’histoire du VN en général.
Peut être qu’il a compris que mes commentaires sont beaucoup plus modérés quand il me laisse publier sur son site, et que j’ai plus tendance à me lâcher en envoyant des critiques plus virulentes quand je suis obligé de passer par Forum Vietnam pour contourner sa censure.
15 novembre 2013 à 9h44 en réponse à : la vision de l’historien François Guillemot concernant Vo Nguyen Giap #158271Les gens ont le droit de dire qu’il vaut mieux vivre comme des sous-humains sous le régime de l’indigénat imposé par les Français que de sacrifier la vie d’un grand nombre de gens. C’est leur droit d’exprimer une opinion. Beaucoup de Français en 1940 ont fait le choix d’exécuter les ordres des nazis et d’adopter leur thèse de discrimination raciale similaire au code de l’indigénat dans les colonies. Il n’est pas à la portée de tout le monde de pouvoir risquer sa vie pour vivre dignement.
Mais ce que fait François Guillemot est différent. Il n’exprime pas une opinion. Il propage consciemment des mensonges. Il veut à tout prix faire croire aux Français que :
. La stratégie militaire de Giap est souvent critiquée par la jeune génération au VN.
. Giap n’est pas un homme de paix et n’a aucune considération pour la vie de ses soldats.
. La guerre d’Indochine n’est pas une guerre de libération mais une guerre civile.Sur son site « Mémoires d’Indochine » François Guillemot fait la publicité d’un autre révisionniste Pierre Asselin. Son but est de faire croire que les Viet du Nord sont au moins autant responsable que les Américains pour avoir provoqué la guerre du VN. Son article est ici Pierre Asselin : Hanoi’s Road to the Vietnam War, 1954-1965 [parution] | Mémoires d'Indochine
J’y ai envoyé 2 commentaires et ils sont publiés tous les deux. Ça prouve que François Guillemot ne pratique sa politique minable de censure que quand il est personnellement mis en cause.12 novembre 2013 à 22h08 en réponse à : la vision de l’historien François Guillemot concernant Vo Nguyen Giap #158256Pour information, j’ai envoyé il y a 3 semaines un commentaire sur le 2e article de François Guillemot sur Giap. Le vieux général, le député audacieux et la jeune blogueuse | Mémoires d’Indochine . Il a de nouveau pratiqué sa politique de censure en refusant de publier mon commentaire. Qu’à cela ne tienne, faisons une lecture critique de son article sur un forum où il n’y a rarement de censure. C’est-à-dire sur FV.
François Guillemot se base, entre autres, sur l’interview du député Duong Trung Quôc pour affirmer que « la stratégie de Giap est souvent critiqué au VN ». Il faut savoir que Duong Trung Quôc n’a jamais hésité à critiquer les dirigeants vietnamiens devant le Parlement. Voir cet exemple : D
Son intervention très argumentée devant les caméras de la télévision VTV 1. Pour ceux qui comprennent le vietnamien, son message au Premier Ministre vietnamien Nguyên Tân Dung peut se résumer à la phrase suivante : « Mais qu’est ce que tu attends pour démissionner ? Espèce d’incompétent ! »C’est donc quelqu’un qui n’a pas sa langue dans la poche. S’il veut critiquer Giap, il n’hésitera pas une seconde. Examinons les affirmations de François Guillemot :
Cependant, quelques voix se sont élevées à l’intérieur même du pays pour exprimer une forme de lassitude face aux discours convenus (ceux-ci étant sans doute nécessaire au niveau des dirigeants)
Quand on écoute l’interview T , à aucun moment, Duong Trung Quôc n’a exprimé aucune sorte de « lassitude face aux discours convenu sur la vie de Giap», à aucun moment il n’a fait allusion, de près ou de loin, que la stratégie de Giap a été remise en question par la jeune génération ou que Giap n’a pas été un homme de paix comme l’affirmait François Guillemot.
Malgré le fait que sa parole “indépendante” n’ait pas été suivie, Giap donnait son avis pour faire évoluer l’appareil dans l’esprit de la Rénovation continue mais, étant lui-même un des rouages essentiels de cet appareil, il ne fut jamais un “opposant”. Jamais “opposant” mais toujours “indépendant”, une position délicate qui peut expliquer son silence
C’est de la déformation du message, Duong Trung Quôc n’a jamais parlé de « silence » de Giap, il a dit exactement ceci (minute 1 :30):
« En tant qu’observateur de l’extérieur, je ne peux connaitre le degré d’influence que Giap a pu exercer sur le gouvernement. On ne sait pas pourquoi les recommandations de Giap n’ont pas été suivies mais on ne peut pas se baser sur ce fait pour déduire que Giap a baissé les bras ou qu’il a été impuissant. L’important est qu’il a donné son avis et a obligé les dirigeants à réfléchir. Mais le choix appartient à ceux qui tiennent les rênes du pouvoir et il respecte ce choix. Il a été une personne indépendante mais s’exprime comme une personne responsable car c’est lui qui a donné naissance à ce régime».
En faisant semblant de « résumer » les propos de Duong Trung Quôc, François Guillemot a déformé le sens de son message. C’est une technique classique des révisionnistes. DTQ n’a émis aucune critique envers Giap mais uniquement envers le pouvoir actuel au VN.
@Aventurier 158567 wrote:
Bonjour,Je souhaiterai traduire 2 phrases vers le français. Google translate ne donne pas les nuances (est-ce positif ou négatif?) Merci de votre aide.
B oi, day chua? Sorry ve toi hom qua nhe!
Tớ cảm thấy buồn và chán về John, cả đêm nó
canh tớ trên skype…
John, c’est toi, n’est ce pas « aventurier » ?
Mais bien sûr que les fonctionnaires de l’ambassade du VN à Paris sont des incompétents. Pourquoi est ce qu’ils seraient différents des autres fonctionnaires dans le monde ?
@HAN VIËT 158469 wrote:
Je ne connaissais pas du tout cette page de la lutte anti coloniale
Pourtant c’est expliqué en long et en large dans les livres scolaires au VN. L’exploitation du charbon à Nông Son en particulier, et l’exploitation du charbon au VN en général est très révélateur de 2 visions complètement opposées des Français et Vietnamiens sur un même événement.
Les Français d’aujourd’hui sont très fiers de ce que faisaient leurs ancêtres à Nông Son. Pour eux, leurs ancêtres colonialistes avaient « aidé » les indigènes à mettre en place une infrastructure permettant d’exploiter cette mine de charbon. Ils avaient aussi « aidé » à réaliser un chemin de fer et agrandir le fleuve « Câu Nhi » qui permettent de transporter le charbon de Nông Son jusqu’au port de Tourane.
Mais la vision que les petits vietnamiens sont en train d’apprendre sur cet événement est complètement différente. Pour eux, ces colonialistes ont utilisé le code de l’indigénat pour imposer les travaux forcés à des paysans viets, parce qu’ils sont d’une race inférieure que celle des colons. Et tout le bénéfice revenait à des sociétés françaises exploitant ces gisements.
Les Français d’aujourd’hui disent qu’il y a peut être localement des abus mais que la majorité des colons avaient de bonnes intentions.
Les Viets pensent, au contraire, que ces révoltes paysans ont été réprimées dans le sang au vu et au su de l’ensemble des colons sur place, et qu’aucun d’eux ne s’est révolté. Pour preuve, on a aucune trace de grève, de manifestation des colons pour protester contre ces travaux forcés et ces oppressions sanglantes.
Les Français d’aujourd’hui pensent que le peuple viet est une bande d’ingrats qui massacre les colons civils français en 1945 alors que ces derniers étaient venus avec « de bonnes intentions ».
Les Viets pensent que tous ces colons, civils ou pas, font partie intégrante de l’appareil colonial. Ils auraient du rentrer chez eux quand ils ont vu la réalité sur place.
Et je répète pour que ce soit clair pour tout le monde : Selon moi, les Français d’aujourd’hui n’ont aucune responsabilité sur ce que leurs ancêtres colonialistes ont fait au VN dans le temps.
Cette mine Nông Son contient aujourd’hui encore tellement de charbon que parfois elle brûle toute seule M
Un autre traitement naturel:
Manger un maximum de riz gluant fermenté (xôi ruou) le matin (ou quand le ventre est complètement vide). Ça te rend complètement saoul mais c’est très efficace.
La mine de charbon à Nông Son était en effet exploitée pendant la colonisation française. Beaucoup mentionnent ce fait comme un aspect positif de la colonisation française L’Indochine Coloniale – Charbonnages du Tonkin
L’exploitation de charbonnage apparaît comme la manifestation la plus importante de la présence française dans l’activité économique en Indochine. Deux sociétés anonymes produisaient la quasi totalité de la houille: les Charbonnages du Tonkin et les Charbonnages de Dong Trieu. Ces sociétés avaient chacune pour évacuer le charbon leurs installations portuaires, leur chemin de fer, leur centrale électrique, mais elles utilisaient une technique rudimentaire (l‘extraction s’effectuait presque entièrement à la main).
Excepté la période 1929-1932 marquée par la fermeture partielle des marchés extrême-orientaux, la production de houille s’accroissait fortement. Une très grande quantité était destinée à l’exportation. En 1939, 68% étaient exportés, principalement vers le Japon et la Chine. Suivant les périodes, La France acheta 10 à 20% de la production. Parmi les cinq pays de l’union indochinoise, il n’y avait que le Tonkin qui produisait de forte quantité de charbon. Il était même le seul si l’on écarte le petit bassin de Nong Son près de Tourane qui n’avait donné que 1.100 tonnes en 1927.Pourtant, dans la littérature en langue vietnamienne, l’exploitation du charbon à Nông Son est perçue comme une des causes des révoltes paysannes :
Phong trào chĐơn cử như lúc bấy giờ theo lịnh nhà cầm quyền Pháp, người dân phải đào sông Cu Nhí để chở than từ Nông Sơn ra Đà Nẵng, đắp đường dẫn tới mỏ vàng Bồng Miêu, đắp đường từ Đà Nẵng đến đèo Ai Lao,…làm cho dân tình thán oán vì quá đỗi cực nhọc và bất công. Cái bi kịch xã hội này được diễn tả trong mấy câu ca sau:
…Từ ngày Tây lại cửa Hàn,
Đào sông Cu Nhí, đắp đàng Bồng Miêu…
…Đời ông cho đến đời cha,
Đời nào cực khổ như ta đời này.
Ngoài đồng cắm cọc giăng dây,
Vườn nhà đóng thuế vợ gầy con khô…
…Từ ngày Tây chiếm đế đô,
Xâu cao thuế nặng biết chừng mô hỡi trời!
Còn lo một nỗi khổ đời,
Quan trên ỷ thế nhiều lời hiếp dân…[2]Je traduis pour ceux qui ne lisent pas le viet : Pour transporter le charbon de Nông Son jusqu’à Da Nang, le pouvoir colonial a eu recours aux travaux forcés obligeant les paysans à creuser un petit fleuve nommé « Câu Nhi’ ». Ces paysans n’ont forcément rien trouvé de positif dans l’exploitation de cette mine. Ils se sont donc révoltés, … et réprimés.
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