Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
@DédéHeo 144762 wrote:
Cette intervention courageuse de mon chef direct fut stoppée net par une gifle cinglante de l’officier viet, qui rouge de colère poursuivit : « Je m’en fous de la Convention de Genève !
Ce qu’il veut dire par là, c’est que ce n’est pas parce que quelques occidentaux inventent dans leur coin une Convention de Genève sans consulter les autres peuples, que tout le monde est obligé de suivre. Mais il précise tout de suite que les vietminh ont leur propre « code de bonne conduite » en ce qui concerne le traitement des prisonniers de guerre :
@DédéHeo 144762 wrote:
Mais – quoi qu’en pense le criminel de guerre Danel – nous ne sommes pas des bourreaux ! Vous serez jugés légalement. Vous recevrez même l’assistance d’un avocat en la personne d’un officier de l’armée populaire, désigné d’office, à qui il sera laissé le temps nécessaire pour étudier vos dossiers, afin qu’il soit en mesure de vous défendre en toute connaissance de cause. Les interrogatoires commenceront demain. Voici maintenant du papier, un porte-plume et de l’encre pour rédiger chacun votre autobiographie. Ne mentez pas, soyez précis, car vos déclarations seront vérifiées : nous en avons la possibilité ».
En somme, c’est assez similaire à ce que les Alliés ont crié à la gueule des nazis à Nuremberg.
@DédéHeo 144762 wrote:
Il s’attaqua d’abord aux pays capitalistes, dont il critiqua violemment la politique de domination, puis il condamna en termes sévères et offensants la mission des militaires français du Corps Expéditionnaire, les traitant de mercenaires à la solde de l’Amérique. Il nous vanta ensuite les mérites et les méthodes des pays communistes et des républiques populaires, sans – bien sûr – oublier le régime Viet-Minh. En fin de discours, il en vint à l’objet de notre internement.
« Après mon exposé de tout à l’heure, dit-il, sur la mission déshonorante des mercenaires du Corps Expéditionnaire, vous avez certainement deviné les motifs de votre présence ici. Toutefois, pour que vous sachiez à quoi vous en tenir, je m’en vais vous les préciser. Vous êtes accu ‘ ses par la paisible et laborieuse population de Nghia-Lo et de ses environs – que vous avez exploités et rançonnés jusqu’au dernier grain de riz – d’assassinats, de tortures, de viols, de vols et de bien d’autres exactions qu’il ne m’est pas nécessaire de citer. Vous êtes des criminels de guerre dangereux !C’est le discours classique des vainqueurs. Les soldats allemands après leur défaite ont du écouter les mêmes salades, sans pouvoir se plaindre.
@DédéHeo 144762 wrote:
En conséquence, vous serez traités et jugés comme tels. Estimez-vous heureux que je ne vous livre pas tout de suite à la colère du peuple ».
Ca, c’est tout à fait vrai. Les collabos français en France ont été livrés à la « colère du peuple ». Ils auraient préféré subir de la « maltraitance » comme ces CEFEO au lieu du lynchage et de l’exécution sommaire.
@DédéHeo 144762 wrote:
Outré par de telles accusations sans fondement, le Lt Danel intervint en ces termes : « C’est une honte d’accuser de la sorte, sans preuve, des prisonniers de guerre, qui en tant que militaires n’ont fait que leur devoir. Votre façon d’agir dénote d’abord un manque d’éducation, ensuite une ignorance totale des dispositions de la Convention de Genève, relative aux droits des prisonniers de guerre ».
Ce Lt Danel est peut être courageux, mais pas très intelligent. Les soldats sudistes, après leur défaite de 1975, savaient qu’il faut faire semblant d’être démoralisé, d’être en mauvaise santé, de simuler des blessures pour pouvoir, à la moindre occasion, tuer ses geôliers pour retrouver la liberté.
Il ne faut pas oublier que ces prisonniers sont d’abord des soldats entrainés pour tuer. Ces CEFEO ont une force physique dépassant largement un vietminh moyen. Si les prisonniers français étaient dans un stress permanent, leurs geôliers aussi se couchent chaque nuit avec une peur de ne jamais se réveiller le matin s’ils avaient le malheur de mal enchaîner leurs prisonniers le soir. C’est qu’ils n’ont pas les moyens pour construire des jolies prisons bien solides dignes d’un pays développé, ces vietminh.
Alors quand un vietminh entend une réponse comme celle du Lt Danel, il doit se dire que ces prisonniers ont besoin d’être « cassés » à la fois moralement et physiquement. Cela signifie, en clair, des semaines de cachot et un dortoir sans confort élémentaire. Rien de mieux qu’un peu de paludisme pour calmer « ces machines à tuer CEFEO».
@DédéHeo 144762 wrote:
En guise de nourriture, nous recevions quotidiennement une boule de riz infecte (300 à 400 gr, dans laquelle les charançons concurrençaient, par leur nombre, les grains de riz. Au début, le fait même de sentir craquer sous nos dents la carapace de ces petits coléoptères nous donnait des haut-le-coeur. Ce dégoût fut de courte durée. La faim, terrible maladie, en eut rapidement raison. Nous parvînmes même, dans une certaine mesure, à les apprécier pour l’infime quantité de protéines qu’ils apportaient à notre organisme. Car il fallait se rendre à l’évidence : nous étions entrés « de plein estomac » dans l’ère de la ration sans lipide ni viande ni légume, rien que du riz… et quel riz ! Le dimanche, on nous offrait une pincée de sel, remplacée dans les mêmes proportions – en cas de pénurie véritable ou simulée par des résidus de graines de soja déshuilées, véritable tourteau, qu’en France on donne aux animaux. Nous parvenions cependant de temps à autre, en cachette, à chaparder, en cours de corvée, quelques herbes et fruits sauvages, que nous mangions tels quels.
Lors des premières perceptions, notre chère boule de riz était immédiatement – et entièrement – engloutie dès sa réception, tant nous étions affamés, mais bien vite notre estomac, -non encore habitué aux privations, nous contraignit à plus de sagesse. Nous en fîmes deux parts : une pour le midi, une pour le soir. Comme boisson, nous devions nous contenter de la tisane de feuilles de goyavier, que nous appelions communément « goyave ».Ce type n’a jamais mangé de riz aux charançons et ça le dégoute. Pourtant c’est le lot quotidien des paysans viet en 1954. Les graines de sojas déshuilés, c’est plein de protéine, c’est un plat tout à fait convenable au VN en 1954.
Bref, c’est un régime alimentaire pour les pauvres au VN. C’est dur, mais rien de criminel.
@DédéHeo 144762 wrote:
Les corvées constituaient l’essentiel de nos activités physiques. Au début, nous les accueillîmes avec une certaine joie pour le dérivatif qu’elles procuraient. Il n’en fut pas de même après un mois et demi d’internement, à cause des difficultés de déplacement résultant d’une part, de l’état lamentable de nos pieds, qui, en contact permanent avec la pourriture humide du camp, étaient d’une extrême sensibilité, d’autre part de la rigueur du, climat et des trop longues distances à parcourir. Pour le riz, par exemple, la corvée se faisait de nuit, sous prétexte de ne pas se faire repérer par les avions français. Les silos étaient à une vingtaine de kilomètres du camp. En plus de la fatigue, c’était une nuit fichue. Nous nous rendions aux silos par des pistes en mauvais état, marchant tantôt sur des graviers ou rochers coupants, tantôt sur des diguettes boueuses et glissantes comme en comportent toutes les rizières, exercice d’équilibre très périlleux, notamment quand on porte autour du cou, sur l’épaule ou sur le dos de 20 à 30 kilos de riz. A toutes ces difficultés, il convenait d’en ajouter une autre, non moins désagréable : la traversée à l’aller comme au retour, avec parfois de l’eau jusqu’aux épaules, de nombreux ruisseaux, dont la température, au mois de décembre, ne dut jamais excéder huit degrés. Il ne faut pas non plus oublier les sangsues, qui s’installaient partout : entre les orteils, sur toute veine apparente, entre les cuisses, et parfois même dans l’anus, où les hémorroïdes, lot de tout dysentérique étaient pour elles un terrain de prédilection.
C’est des activités physiques assurés quotidiennement par les paysans viets, qui, en 1954, n’avaient même pas de chaussures.
@DédéHeo 144762 wrote:
Ainsi donc, après avoir éprouvé l’humiliation de la défaite, enduré les souffrances physiques et morales du régime concentrationnaire réservées aux criminels de guerre, subi les sarcasmes de la population, goûté au régime et à la haine des internés politiques, il avait encore fallu nous exposer à l’hostilité de nos anciens compagnons d’armes pour mieux nous avilir, nous ôter toute personnalité. C’était désormais chose faite. Sous-alimentés, affamés, malades, meurtris dans notre chair et dans notre âme, à bout de résistance physique et morale, nous étions en fin de compte à point pour subir l’ultime assaut des théoriciens du parti, dont la mission était de faire de nous des hommes nouveaux, ou, en cas d’échec, des cadavres
Personne n’a obligé ces garçons à s’engager dans une guerre ayant pour but de servir les colonisateurs. Ils connaissaient les risques. Les collabos en 1945 qui ont participé aux massacres de résistants en France savaient aussi ce qu’ils risquent. Et ces collabos français ont subi un sort beaucoup plus dramatique, sans pouvoir se plaindre.
Concernant les chiffres, les gens affirment que 70% de ces prisonniers ne sont pas revenus. Il faut analyser plus loin. Dans ces 70% manquant, il y 30% d’indochinois qui subissaient le même sort que les collabos en France (jugés et exécutés comme des traites). Dans 40% restant, il y en a qui ont été jugés (et exécutés) pour crimes de guerre. Ceux qui ont tenté de fuir étaient aussi exécutés. Ceux qui ont réussi à fuir (probablement après avoir tué leurs geôliers) se perdent dans la jungle. Pas mal sont morts de leurs blessures de guerre par manque de soin et de médicaments (comme beaucoup de blessés vietminh).
Les vietminh ont obligés la croix rouge à soigner leurs blessés de la même manière que les blessés CEFEO, et en cas de désaccord, ils refusent simplement les soins à tout le monde.
Bien sûr, il y en a qui sont morts de mauvais traitements. Mais certainement pas 70% d’entre eux.
@Danang 144981 wrote:
PS – puisqu’il y a eu des forumeurs parlant de la viande halal – sous réserve, je ne sais pas si c’est info ou intox, un autre article.
MESSAGE D’ALAIN DE PERETTI – VÉTÉRINAIRE au-delà de toute polémique !!!
Selon ce message la viande que nous consommons peut être contaminée. Nous mangeons tous de la viande Hallal à notre insu, c’est déjà vrai pour les Franciliens avec le rachat des abattoirs de Meaux par le groupe Halal.
Nous participons aussi sans en être informé au « denier du culte » musulman, car chaque bête abattue selon ce rite rapporte des euros aux responsables de cette religion. Je trouve cela surprenant…… Finalement les végétariens s’en tirent bien.On mangera du cochon, les éleveurs Bretons vont être contents
Les risques sanitaires liés à l’abattage Halal<http://fr.novopress.info/104433/les-risques-sanitaires-lies-a-l%e2%80%99abattage-halal-par-alain-de-peretti-docteur-veterinaire/>
Par Alain de Peretti, Docteur vétérinaire. On évoque toujours les problèmes posés en la matière par la souffrance animale, et par la taxe de financement occulte de l’islam par les consommateurs. Ces problèmes sont bien sûrs réels. Il en est un autre qui nous concerne tous et mérite d’être évoqué, une question essentielle et occultée : l’aspect sanitaire et de sécurité alimentaire. Alain de Peretti : « en effet, rappelons que dans l’abattage halal, l’animal est tourné vers la Mecque, saigné sans étourdissement ; il est pratiqué une très large incision de la gorge jusqu’aux vertèbres, sectionnant tous les organes de la zone, veines jugulaires et carotides pour la saignée, mais aussi la trachée et l’œsophage ». Cette pratique entraîne les conséquences anatomo-physiologiques suivantes : une régurgitation du contenu de l’estomac par l’œsophage, lequel se trouve anatomiquement juste à côté de la trachée.
L’animal continue de respirer, même très fort du fait de l’agonie qui peut durer jusqu’à1/4 h rappelons le, et inspire ces matières souillées riches en germes de toutes sortes. Ces matières inspirées jusqu’aux alvéoles pulmonaires larguent leurs germes dans le sang d’autant plus facilement que la paroi des alvéoles pulmonaires est très mince et que la circulation sanguine, rappelons le, est toujours en cours dans cette période d’agonie, et même accélérée par le stress au niveau des organes essentiels. Un risque énorme de contamination en profondeur de la viande est donc encouru. On observe de plus, du fait du stress intense, 2 phénomènes physiologiques qui se conjuguent : la chute de tous les mécanismes de défense immunitaires, et la concentration du sang dans les organes essentiels, on peut dire que l’animal « retient son sang ». C’est un processus naturel de survie qui entraîne vraisemblablement d’ailleurs une saignée moins bonne contrairement aux allégations des tenants de cette pratique. Il y a de plus une forte production de toxines. La longueur de l’agonie entraîne enfin des soubresauts violents accompagnés de défécation et émission d’urine, le tout éclaboussant toute la zone d’abattage !!! On voit donc bien les conséquences pour la sécurité alimentaire des consommateurs. C’est si vrai que le règlement européen, CEE 853/2004, dans son annexe, chapitre IV intitulé Hygiène de l’abattage, paragraphe 7, alinéa (a) dit : » LA TRACHÉE ET L’ŒSOPHAGE DOIVENT: RESTER INTACTS LORS DE LA SAIGNÉE » ( avec une dérogation pour l’abattage rituel…). Le problème est que, selon des estimations récentes, 50% environ de la viande consommée est maintenant halal. Car si les musulmans sont encore minoritaires, ils ne consomment que certains morceaux, et qu’on ne peut laisser perdre le reste de la carcasse. De plus les industriels trouvent plus simple et plus profitable de n’avoir qu’une seule chaîne d’abattage : ainsi des bêtes entières qui seront consommées hors du marché halal sont néanmoins égorgées selon ce rite oriental. Conclusion : On enfreint le sacro saint principe de précaution, pour respecter une pratique exotique irrationnelle, insoutenable sur tous les plans, basée sur une superstition moyenâgeuse absurde. Dans ces conditions, les actuelles dérogations à la réglementation européenne permettant l’abattage rituel sont elles acceptables ? La multiplication des cas de toxi-infections alimentaires est en tous cas prévisible… et elle touchera surtout des non musulmans, inconscients de ces risques incontrôlés et dont les habitudes culinaires les amènent à consommer la viande beaucoup moins cuite.
Alain de Peretti, Docteur vétérinaire, pour Novopress France.Ce qu’il oublie de dire, c’est que les animaux arrivent à l’abattoir après un jeun de 48h. Ils n’ont plus rien dans l’estomac.
L’abattage avec étourdissement pose également un gros problème sanitaire :
« Contamination par des micro-organismes lors de l’étourdissement au pistolet
Afin de déterminer si l’étourdissement des animaux à l’aide d’un pistolet perforant pouvait entraîner une contamination microbienne de la viande interne et/ou externe, des organismes marqués (E. coli K12 ou Ps. fluorescens) ont été inoculés dans le cerveau de moutons d’abattoir par la plaie d’étourdissement, immédiatement après l’étourdissement par un pistolet perforant à cartouche. Les organismes marqués ont été détectés dans le sang, le foie, les poumons, la rate, les ganglions lymphatiques, dans les muscles profonds et sur les carcasses. Lorsque le pistolet utilisé pour étourdir les animaux inoculés était ensuite utilisé pour étourdir le mouton suivant sain, les organismes marqués ont été retrouvés dans le sang de 30 pour cent et sur les carcasses de 40 pour cent des animaux suivants. D’une manière générale, les résultats de cette étude montrent que l’étourdissement perforant des animaux de boucherie peut comporter des risques de contamination microbienne interne et/ou externe des parties comestibles et des organes. Des résultats similaires ont été obtenus en utilisant les mêmes marqueurs chez les bovins (Daly et al., communication personnelle).
Les récents développements résumés ci-dessus pourraient sans doute avoir des conséquences sur les mesures de santé publique et le bien-être animal à l’abattoir. Il est clair qu’il existe un risque de contamination des carcasses par des substances du système nerveux central lors de l’utilisation d’un pistolet à masse pneumatique ou d’un pistolet à cartouche suivi du jonglage. L’interdiction du jonglage devrait considérablement réduire ce risque. Cependant, il est aussi probable que l’utilisation du pistolet perforant seul puisse poser des problèmes. Les résultats des dernières recherches sur la dissémination de substances nerveuses sont actuellement discutés par la Commission européenne et l’Administration pour l’alimentation et les médicaments des Etats-Unis (FDA). Ils conduiront probablement à l’interdiction de l’utilisation des pistolets à masse pneumatique et des pistolets perforants chez les bovins et les mou¬tons. Par conséquent, il faut se tourner vers les autres options et chercher à les améliorer.
Premièrement, les pistolets non perforants constituent une bonne alternative. Cependant, les problèmes potentiels associés à ce type de pistolet devraient être résolus, comme la récupération peu fréquente avant la saignée. Deuxièmement, l’arrêt du jonglage pose des problèmes de sécurité pour les opérateurs dans certains établissements, en particulier lorsque l’espace est limité. Il faut trouver une solution à ce problème. Troisième¬ment, l’étourdissement électrique devrait être envisagé pour les bovins. Ce système est utilisé dans trois éta¬blissements du Royaume-Uni. Cependant, cette méthode doit être étudiée de plus près pour faire face à son coût élevé et à certains doutes concernant le bien-être animal parfois associés à des problèmes d’efficacité.
Source: Anil et Austin, 2003.”@kilian 145076 wrote:
L’étourdissement a pour but de rendre les animaux inconscients, il ne les tue pas nécessairement. C’est lorsqu’ils sont égorgés qu’ils sont définitivement tués. Et contrairement à ce que tu dis, la directive relative à l’abattage des animaux en abattoirs impose l’étourdissement avant la mise à mort. Elle laissait seulement aux états membres la possibilité de dérogations pour des motifs religieux. Chaque état membre décide ou non d’octroyer ces dérogations. D’ailleurs plusieurs pays européens interdisent l’égorgement sans étourdissement des animaux pour des motifs religieux.
C’est effectivement un problème (et pas le seul) , non du fait de l’étourdissement, mais parce que les cadences sont trop élevées, le matériel inadéquat, en mauvais état, que les animaux sont des êtres vivants et qu’ils peuvent bouger lors de l’étourdissement (normal vu les conditions de stress dans lesquels ils sont : pressés les uns contre les autres, frappés ou électrocutés pour avancer, traînés de force alors que du fait de longs voyages certains sont à bout de force…), que tous les ouvriers ne soucient pas si la bête a été « correctement »étourdie ou non, etc…
pour les bêtes non ou mal étourdies peut être, mais pas pour celles pour qui il est « correctement » réalisé.
L’abattage hallal est justement un abattage religieux. La directive laisse aux états membres le soin de l’autoriser. On ne peut dire qu’il y a interdiction concernant l’abattage hallal au niveau de l’Europe puisque la grande majorité des états membres ont choisi de le laisser pratiquer librement.
Quand c’est mal étourdi, l’animal souffre beaucoup plus, car il aurait subi plusieurs décharges électriques, ou plusieurs coups de massues sur la tête, ou plusieurs tiges métalliques perforant son crâne avant d’être égorgé. Les cadences et le matériel étant ce qu’ils sont, dans ces conditions, comment peut-on affirmer avec certitude que l’abattage avec étourdissement est vraiment meilleur ?
@kilian 145070 wrote:
Concernant les questions liées à l’abattage des animaux, les directives sont issues de l’Europe, les états les retranscrivant dans leur droit national
Oui mais aucune directive européenne n’interdit l’abattage hallal ni oblige les abattoirs à pratiquer l’étourdissement à la place de l’égorgement.
Le but de l’étourdissement est d’injecter une décharge électrique ou enfoncer une tige de métal dans le crâne pour rendre l’animal inconscient avant de le dépecer vivant (mais inconscient). Le problème, c’est qu’il faut souvent l’électrocuter plusieurs fois ou tirer plusieurs fois dans la tête pour le rendre inconscient. Et avec la cadence de l’abattage industrielle, la bête est souvent dépecer alors qu’il est encore conscient (c’est-à-dire seulement un peu étourdis).
Bref, on n’est pas sûr que l’étourdissement soit vraiment moins cruel que l’égorgement. Alors inutile d’en faire tout un plat.
@sebv95 144957 wrote:
Impressionnant !!!! Je viens de tester avec 500 euro! Le transfert est completement gratuit entre un compte en France et un compte au VN et surtout …c’est immédiat ! Je ne croyais meme pas à ce qui était affiché à l’écran coté Francais (« transfert achevé ») du coup je me suis connecté immédiatement et de facon indépendante à mon compte au VN et …hop j’ai revu mes 500 euros!!!
trop pratiqueGénial ça. Mais le transfert dans l’autre sens (VN->France) ne marche je suppose?
@Nem Chua 144916 wrote:
Je reviens sur un aspect du texte du Courrier International, qui me semble très juste, deux en fait, qui vont certainement ensemble:
(le gras est de ma main)
La faiblesse du système éducatif est tout-à-fait critique à mon sens, puisqu’elle est à la base même du manque de moralité qui mène à la corruption, et du manque de réflexion qui mène à une administration lourde.
En particulier, l’éducation a un rôle majeur à jouer pour donner aux enfants des perspectives d’avenir et donc les affranchir de l’immédiat et du court terme, qui provoque un mode de vie en réaction plutôt qu’en projet. J’en veux en particulier au manque de planification: même à l’école, impossible de savoir à l’avance quel jour on est en vacances, quel jour se tient un exam, s’il y a cours demain.
Quelles perspectives d’avenir donne-t’on à un enfant si on démolit systématiquement aujourd’hui le demain qu’ils ont projeté hier?
Et ce n’est pas du tout métaphorique: on parlait Jeudi de faire du patin à roulettes hier Samedi et les filles ont rameuté des copines, mais on a appris Vendredi qu’il y aurait cours.
Sans même parler de l’exemple de laisser-aller: on les force à vivre sans projet, sans regarder devant et donc sans se construire. Du coup, télé, glandouille, pub, et ongles vernis, films Chinois de violence, jeux vidéo, tout ce qui va bien pour tout de suite, et une frustration latente de plus en plus palpable. Et demain? Pareil.
Il y a 3 ans, après la rentrée des classes, ma femme m’a dit avoir rencontré le principal d’une école internationale, et pris rendez-vous pour nous. Le principal, un jeune Amérasien qui communiquait très juste, était essentiellement convaincant pour ceci: il avait un calendrier. Un calendrier? Oui, un calendrier! C’est tout, et ca suffit: on a pris la décision sur le champ. Ca a été le nirvana. Sans revenir sur une histoire plus compliquée que ca, ce principal n’est pas resté, et aujourd’hui, c’est comme avant: on a le programme scolaire définitif jusqu’à hier. Aujourd’hui se joue encore.
Personnellement, je ne trouve pas que le système éducatif au VN a beaucoup plus de faiblesse que celui en Europe ou aux States. Il a d’autres faiblesses, par exemple celle de ne pas laisser suffisamment de droits aux initiatives personnelles aux enfants. Mais du point de vue de la moralité, on y enseigne plus ou moins les mêmes vertus qu’en Occident.
Le problème de la planification à long terme est du à la mauvaise organisation du ministère. Mais les profs ont une vue parfaitement claire de leur programme éducatif (Giáo án). L’apprentissage du travail en projet existe bel et bien, et les enfants sont tout à fait capables d’avoir une perspective d’avenir à long terme.
Seulement, il y a ce qu’on enseigne à l’école et ce qu’ils voient dans la société tous les jours. Les travailleurs honnêtes sont condamnés à la misère et les escrocs coulent la belle vie sans inquiétude (grâce à la corruption).
Il y a les beaux discours des officiels qu’ils entendent à la télé, et il y a la réalité quand leurs parents leur racontent que ces mêmes officiels utilisent des millions d’USD d’argent publique en toute impunité.
Il est très difficile, dans ces conditions, pour les enfants de résister à la tentation. Je sais que ces problèmes existent aussi en Occident. Mais c’est très loin de ce qui se passe au VN.
L’abattage le moins douloureux »
Yves-Marie Le Bourdonnec :
« Vous connaissez la vache Wagyu ? Elle est originaire du Japon, on en élève un peu en Europe. C’est l’animal le plus zen du monde. On lui fait écouter de la musique, on lui sert de la nourriture torréfiée, du vin pour ses propriétés antioxydantes, on composte la paille pour en faire un fourrage plus délicat, on change sa litière tous les dix jours pour éviter les odeurs d’ammoniaque, on la brosse dans le sens du poil… Sa viande vaut dix fois plus cher que celle de n’importe quelle autre vache, c’est un mets de luxe servi dans des restaurants gastronomiques.
Un boeuf Wagyu (Cgoodwin/Wikimedia Commons/CC)
Avec l’éleveur avec qui je travaille, on s’est posé la question de savoir quel abattage choisir. Il n’est pas question que la bête soit stressée, sinon ce sont des semaines d’un élevage de luxe qui sont gâchées en quelques secondes. On a donc fait appel à un sophrologue animalier, pour avoir son avis. Cet homme a garanti à mon éleveur que l’abattage par égorgement est le moins douloureux. »
« L’étourdissement, c’est pour aller plus vite »
« L’étourdissement n’est pas du tout une méthode choisie pour le bien des animaux. C’est juste pour aller plus vite, pour avoir de plus grandes cadences. Croyez-moi, les animaux mal étourdis passent un sale quart d’heure !
L’abattage par égorgement est spectaculaire, et ce n’est pas beau à voir, mais c’est une méthode nette, immédiate, le cerveau cesse tout de suite d’être irrigué, l’animal ne souffre pas.
Un signe qui ne trompe pas ? Avec ce type d’abattage, il n’y a jamais de “viande fiévreuse”, cette viande couleur rouge rubis qui ne peut être consommée parce que l’animal a subi trop de stress. »
« Le mode d’abattage ne change en rien le goût de la viande » – Le Point
Que répondre aux clients qui trouvent « barbare » d’égorger la bête ?J’ai moi-même pratiqué l’abattage municipal il y a vingt-cinq ans en Bretagne. Les cochons, on les mettait la tête en bas, ils tombaient dans les pommes automatiquement, et on les égorgeait. C’était propre et sans douleur. Aujourd’hui, on électrocute, l’animal ne meurt pas tout de suite, réagit, se débat… Laquelle des solutions est la moins barbare ? La réponse n’est pas si simple
Depuis 1964, on a instauré l’étourdissement, et on fait croire aux gens que ce procédé évite à l’animal de souffrir. En fait, il n’en est rien, c’est juste pour aller plus vite. Pour les grosses bêtes, on leur enfonce un tube dans le crâne, qui projette une tige de fer. L’os est alors perforé et l’animal assommé. La bête, censée être morte, est alors suspendue par les pattes arrière, puis saignée. Le problème, c’est qu’avec les cadences industrielles actuelles, à savoir mille à deux mille abattages par jour dans les grandes structures, la bête est souvent suspendue avant d’être tout à fait morte. Comment peut-on affirmer que cette méthode-là est moins traumatisante ?
@robin des bois 144833 wrote:
Je pense que vous aurez remarqué que j’évite de m’immiscer dans » l ‘Histoire du Vietnam » – racontée par la diaspora vietnamienne sur F-V – et de prendre position …
– par politesse – et respect aussi- vis à vis du « Petit peuple vietnamien » ,-étant donné que j ‘appartiens à un ancien « pays occupant »
Ceci dit, je ne suis pas d’accord du tout sur cette comparaison entre Français et USA, compte tenu :
– du nombre de victimes totales – surtout les civiles – dénombrées dans chacun des deux conflits concernés .. et ce malgré le nombre d’années d’occupation de la France
( cf aussi techniques et moyens employés : bombardements aériens et Napalm notamment )– du dossier « Agent orange «
Lors de ma visite à DPH et à CU CHI, j’avais bien noté- avec un certain agacement- la différence de traitement vietnamien- dans tous les docs audiovisuels et les commentaires- dans les traitemnts du premier et du deuxième conflit.
Après échanges un peu plus approfondis autour de moi, j’en étais arrivé à une concluson, recoupant la vôtre : à savoir qu’il y a beaucoup plus de touristes- voire d’anciens combattants US – à revenir en pélerinage sur les lieux de leurs haut-faits d’arme (dont CU CHI)… et que le Vietnam d’aujourd’hui a d’énormes besoins en devises dollar…!!!Celà me laisse quand même « songeur et rêveur ».. . ..
et j’ai bien noté aussi que Papy GIAP (du haut de ses 100 ans) ne partage pas tout à fait cette façon d’analyser les choses en ne disant jamais de choses désagréables sur ses anciens adversaires : « la classe « .
(J’ajouterai enfin que, historiquement parlant, seule la » Basse Cochinchine » était traitée en Colonie , et que Annam et Tonkin étaient bien des protectorats, dont les ressortissants étaient par ailleurs fort appréciés des administrations françaises pour leurs qualités de gestionnaires, de militaires et de travailleurs, y compris dans les autres protectorats du Cambodge et du Laos par exemple)Excusez cet écart : je ne pense pas revenir sur « votre Histoire du Vietnam » …qui est à vous …
sauf lorsque l’on retrouvera le Vietnam hors de ses frontières bien évidemment !!!
Ce que je voulais dire, cher Robin, c’est que le colonialisme était inacceptable pour le peuple du VN. C’est arrogant et c’est du racisme pur. Faire la guerre avec colonialistes français en 1945 était un choix inévitable (même si les vietminh ont tout fait pour l’éviter). Les ricains ne sont pas colonialistes. Ils sont impérialistes. Ce qu’ils ont fait en Corée du Sud est de l’impérialisme. C’est moins arrogant et leur racisme est moins apparent. Exactement comme l’impérialisme que l’URSS et la Chine ont pratiqué avec le VN du Nord.
Je voulais dire que : quitte à choisir entre 2 impérialismes, autant choisir celui qui rapporte le plus. La Corée du Sud était sous influence américaine. Exactement comme le VN du Nord était sous l’influence de l’URSS. Mais la différence est que le PIB en Corée du Sud était 20 ou 30 fois supérieur à celui du VN.
Bien sûr, la France aujourd’hui n’est plus un pays colonialiste. On parlait du passé là.
@TIBBS 144828 wrote:
Le colonialisme est mort et enterré ? Je lis ici et là que la Françafrique n’est pas morte, que le néoconialisme va bon train…
Tu viens de te contredire. La Françafrique est du néoconialisme. Ce n’est pas du colonialisme qui, lui, est déjà mort et enterré.
@TIBBS 144828 wrote:
Qu’est ce qui se passe en Afghanisthan ? Tu remplaces le VIETMINH par les TALIBANS et on recommence…
Les Talibans ont soutenu Ben Laden qui a osé attaquer les US. Les américains ne faisaient que se défendre. Les Vietminh n’ont jamais attaqué la France. Cela n’a donc rien à voir.
@TIBBS 144828 wrote:
Un Vietnamien qui ne jure que par Ho chi minh et qui vient profiter du système en France , il y a comme qui dirait un problème(pour être gentil)…désolé…
Si problème y a, c’est le même genre de problème qu’avec des centaines de milliers de Français qui sont installés en Allemagne aujourd’hui pour « profiter du système allemand » tout en lançant des louanges aux résistants français en 1945 qui ont participé à la chasse aux nazis (et aux lynchages des collabos). Et là, je suis aussi gentil que toi. … désolé …
@TIBBS 144828 wrote:
C’est pas difficile à comprendre….C’est vous qui le dite. L’Allemagne et la France sont partenaires, ont le même système politique, en France on ne chasse pas les blonds aux yeux bleus comme au VN et au LAOS on chasse encore les Hmongs, les thai blanc et noir, les Français ne sont pas obligés de fuir la France sinistrèe pour se refaire une vie digne en Allemagne, la manche n’a jamais été pleine de boats people en partance pour le port d’Hambourg à ce que je sache.
Il faut voir un peu plus loin que cela. La France et le VN sont aussi partenaires maintenant. Il suffit de voir les visites bilatérales de leurs officiels pour s’en rendre compte. Et au VN aujourd’hui, on ne chasse pas les Français non plus, les nombreux membres de FV habitant sur place peuvent en témoigner. Les Hmongs, Thais blancs et noirs, s’ils déposent leurs armes et qu’ils acceptent d’être « jugés » comme les collabos français en 1945 en France, ils auraient gagné leur intégration à la société.
En 1945, si l’Allemagne n’avait pas été envahi, tu aurais à coup sûr des centaines de « boat people français » qui traversent la frontière pour y demander l’asile et échapper aux lynchages et exécutions sommaires pratiqués par « le peuple français ».
Il y a un parfait parallélisme entre les deux situations je te le dis.@TIBBS 144828 wrote:
Et puis moi je n’ai jamais eu l’intention de partir en Allemagne bordel, je ne suis donc pas l’avocat de ceux qui ont choisi de bosser là-bas !!!!
Tu n’a jamais eu l’intention de partir en Allemagne jusqu’à maintenant peut être. Mais tu changeras peut être d’avis dans 5 ans quand l’économie allemande aurait largement distancé l’économie française. Moi non plus j’ai refusé des offres d’emploi des sociétés françaises jusqu’à présent car je vis très bien là où je suis en ce moment. Mais je pourrais changer d’avis à tout moment.
Ce que je veux t’expliquer est qu’un vietnamien habitant en France (ce qui n’est pas mon cas) a parfaitement le droit de critiquer la colonisation française sans devoir se faire traiter que « schizophrène » ou de « traite ». Exactement comme un Français habitant en Allemagne peut tout à fait librement critiquer le nazisme. Pourquoi ? Parce que la France d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la France coloniale en 1954 et que l’Allemagne a complètement tourné le dos avec son passé nazi des années 1940. C’est pourtant simple à comprendre, non ?
@TIBBS 144828 wrote:
Ben disons que l’argent c’est le nerf de la guerre, regarde tous ces fils du FLN Algérien, du Viet minh qui renient la direction prise par leur pays en venant travailler dans l’ancienne colonie …
Quelle meilleure preuve voudrais tu ?Bah, Les enfants des vietminh qui travaillent en France ne renient nullement « la direction prise par leur pays ». Tout comme beaucoup d’enfants des résistants français travaillant en Allemagne aujourd’hui ne renient pas du tout la France. Ils savent simplement que l’Allemagne a changé. C’est pas plus compliqué que cela.
@TIBBS 144828 wrote:
Ho chi minh aurait du être bloqué et le sud aurait du pouvoir se développer à la sud Coréenne, ça aurait évité aux gens de partir ailleurs pour avoir une vie meilleure, tu ne crois pas ? A moins que tu kiffes la Corée du nord et son modèle, mais là, je ne peux rien pour toi…
Non, pour moi HCM aurait du laisser tomber l’allégeance aux pays communistes (URSS, Chine) et devenir copain avec les ricains. Car le Vietnam était de toute façon incapable d’avoir une indépendance à 100%.
@TIBBS 144807 wrote:
C’est bizarre de dire qu’un Vietnamien fan d’Ho Chi minh maudissant les colons français et criant victoire en 1954 se retrouve à profiter de notre systéme en France? J’ trouve pas. Est ce que c’est normal qu’un gars pareil arrive à se faire payer un billet d’avion Vietnam-France alors qu’au LAOS il y a des anciens combattants Thai de l’armée Française qui ne reçoivent plus leur indemnité de guerre ?
Bah, c’est pas difficile à comprendre. C’est comme aujourd’hui il y a plein de fils de résistants français qui travaillent actuellement en Allemagne et qui sont en train de « profiter du miracle économique allemand ». Où est le problème ?
Est-il normal que l’Allemagne aujourd’hui accueille à bras ouverts ces fils de résistants français, alors que les enfants de collabos français ne reçoivent aucune indemnité quand leurs pères ont été exécutés sans aucun jugement par « le peuple français» en 1945 ?
@TIBBS 144807 wrote:
Encore une chose, J’aime à comparer le Vietnam et la Corée. Est-ce le scénario produit en Corèe n’aurait pas été plus souhaitable au Vietnam ?
Ouais, ça aurait été cool d’être copain avec les ricains. Eux au moins ont du pognon et ne sont pas des colonialistes arrogants à la con comme les Français de l’époque. Ils sont plus subtils ces ricains.
Je pense aussi qu’après avoir chassé les Français en 1954, HCM aurait du retourner sa veste et enlever son étiquette « communiste » et devenir copain avec les ricains. Mais ce n’était plus possible évidemment.
@dannyboy 144803 wrote:
Et les centaines de milliers de Français qui vivent actuellement en Allemagne et qui osent critiquer le nazisme, sont ils aussi schizophrènes ?
@TIBBS 144805 wrote:
Jusqu’à preuve du contraire, le NAZISME (déification du peulple Allemand) est mort et enterré depuis belle lurette. L’Allemagne d’après 1945 s’est contruite sur d’autres fondations. Votre exemple est donc carrément … inapproprié.
Au contraire, ce n’est pas du tout inapproprié. Il y a une parfaite similitude avec un vietnamien vivant en France actuellement et qui critique le colonialisme qui a conduit ces soldats français à venir faire la guerre au VN. Colonialisme qui est, exactement comme le nazisme, c’est-à-dire « mort et enterré depuis belle lurette ».
@TIBBS 144768 wrote:
Si ton cousin vit en France vivre et gagne sa vie chez « l’ancien colonisateur », il a dû devenir un peu skyzophrène non?
.
Et les centaines de milliers de Français qui vivent actuellement en Allemagne et qui osent critiquer le nazisme, sont ils aussi schizophrènes ?
C’est une coutume de plus en plus critiquée par « les jeunes ». Ils se sentent obligés de la suivre « parce qu’il le faut ». Mais tous mes copains me disent qu’ils vont interdire à leurs descendants de le faire. Ce sont des rites très traumatisant pour la famille.
On en voit rarement dans le Sud
Voici un article intéressant Mùa c
@tôidibo 144759 wrote:
Et il se trouve que ma femme vietnamienne ne connaissait pas le mot (elle l’a trouvé depuis dans le dictionnaire des éditions Thời Thế qui date de 1952).
Ne dis pas n’importe quoi. Un dictionnaire, ça sert à trouver la signification d’un mot qu’on n’a pas compris. Si on ne connait même pas le mot, on ne va pas lire toutes les explications dans le dictionnaire pour trouver ce mot. Il faut plus tôt chercher dans une encyclopédie ou dans des articles traitant des rites funéraires.
-
AuteurMessages