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DédéHeo;69330 wrote:Bói Kiều
Vùng nọ có một thầy đoán Kiều rất giỏi.
Dans un certain pays, il y avais un un devin réputé pour ces prédictions basées sur le KieuMột anh học trò sắp đi thi đến nhờ thầy bói thử.
Un étudiant (d’un certain age ; autrefois le doctora de littérature permettait de briguer un poste dans la haute administration)Thầy cầm quyển Kiều lẩm nhẩm khấn, sau đó xin hai câu đầu trang bên phải rồi giở ra đọc:
Le Maitre prend le roman Kiêu, prononce quelques formules magiques, ouvres le livres au hasard et lit les 2 phrases en tête de la page de droite :Thuyền quyên ví biết anh hùng,
Ra tay tháo cũi sổ lồng như chơi.
S’il elle fait confiance au chevalier héroïque,
Il pourra la sortir de sa misérable situationĐọc xong thầy cười ha hả rồi bảo rằng:
Une foi lu,il rit fort et déclare :« Chuyến này anh nhất định trúng bảng mà còn có vợ đẹp nữa kia; anh thật là tốt số, vận đỏ đã đến nơi rồi đó! »
« Avec ça vous ête non seulement assuré de de réussir vos examens mais de plus vous allez épouser une belle femme. Vous avez un bon karma. La fortune vous arrive !
Anh học trò tặng thầy một khoản tiền rồi hí hửng ra về.
L’étudiant paye le devin généreusement et sans retourne tout heureux.Nhưng khoa ấy mới vào nhất trường anh đã hỏng bay.
Mais l’étudiant échoue à tous ses examens.Anh đến trách thầy bói Kiều. Ngồi trầm ngâm suy nghĩ một lát, thầy bảo:
Il retourne faire des reproche au devin. Celui ci l’écoute puis réfléchi un moment et dit :– Cả tôi và anh đều dại, ai lại đi tin cái thằng Sở Khanh.
Vous et moi sommes stupides, nous avons cru le gars Sở Khanh. (~ Le Don Juan du Kieu)Si quelqu’un peut nous expliquer un peux plus :
Qui peut me donner la traduction de ces vers dans les versions du Kiêu français ?
1057 Alors qu’elle baissait tristement ses rideaux,
une voix lui parvint, rimant avec ses mots.
Puis apparut quelqu’un tout dans la fleur de l’âge,
bien peigné, clair vêtu et au coquet visage,
« Voilà certainement, pensa-t-elle, un lettré. »
Renseignements bien pris, c’était So Khanh en fait.
A travers les rideaux il avait vu la belle.
Au premier coup d’oeil, il semblait épris d’elle !
« Hélas ! s’écria-t-il, quels charmes, quels parfums !
Mais pourquoi échouer en ces tristes bas-fonds
au lieu de trôner dans la lune et les nuages !
Oh ! Insigne beauté perdue en ces parages !
Contre l’injuste Ciel mon coeur doit se fâcher.
Mais qui me comprendrait ? Et à qui m’épancher ?
Si la belle voulait apprécier ma vaillance,
1072 Je la ferais sortir de cage avec aisance. »traduction de Lê Cao Phan.
Voilà Dédéheo. Il faudrait citer les vers vietnamiens 1057 à 1077 mais ça n’apparait pas ! mystère !12 novembre 2008 à 19h35 en réponse à : [Baie d’Ha Long] allez pour vous mettre de bonne humeur !! #80616Magnifiques ces photos ! Merci Salfyt
bon voyage Yen et heureuses retrouvailles au pays.
thuong19;69947 wrote:Suite à un stage imprévu de Thin à l’hopital (pas en tant que stagiaire médecin ), j’ai du interrompre son récit . Je le reprends aujourd’hui.Quand nous sommes revenus à Marseille en 1942, la vie du camp avait changé. Nous étions installés au camp de Mazargues qui se trouvait à Marseille près du stade Vélodrome.
(ce camp a été rasé, et avec le camp Colgate, c’étaient 2200 travailleurs indochinois qui se trouvaient à Marseille ).
Certains avaient du travail, les autres ne faisaient rien.Affecté au garage j’étais chargé avec des camarades, de la manutention pour décharger les camions de ravitaillement du camp. Puis ayant passé mon permis, j’eus le privilège de conduire les camions de ravitaillement.
Un « restaurant central » préparait les repas (cuisine française faite par des Viêtnamiens du camp), et nous allions chercher à tour de rôle les rations pour 10 personnes.On mangeait dans nos baraquements, on jouait aux cartes, on ne faisait rien de la journée ; sauf ceux qui avaient un travail, nous n’étions pas autorisés à sortir du camp.
C’est à cette époque que nos cadres français repartaient du camp avec des sacs de victuailles qu’ils prenaient au magasin pour les vendre au marché noir.
A la fin de la guerre, en 1945, avec le rétablissement des relations maritimes, les rapatriements vers le pays natal reprirent.
(les rapatriements qui avaient débuté en Janvier 1941 s’étaient interrompus en septembre 1941, plus aucun bateau n’assurait la ligne avec l’Indochine pendant la guerre).
Ce sont d’abord ceux qui parlaient français et ceux qui avaient de l’instruction qui partaient en priorité.Puis ceux qui étaient chargés de famille.
En 1946 Ho Chi Minh nous rendit visite au camp. Il nous exhorta de rentrer au pays natal.
(A cette époque, les relations entre le Viêtnam ,proclamé indépendant en 1945 , et le pays colonisateur la France ne sont pas bonnes.
Ho chi Minh après la conférence de Fontainebleau s’adresse aux travailleurs réquisitionnés en ces termes)
Dans le camp, des travailleurs commencent à s’organiser ; syndicats pour revendiquer une meilleure vie, groupes politiques pour demander l’arrêt de la guerre d’Indochine qui débutera en 1946. Nous n’étions plus consignés à l’intérieur du camp. Mais parfois des CRS (police qui venait d’être créée) nous interdisaient de sortir pour nous empêcher d’aller dans les nombreuses manifestations avec les autres travailleurs français .
Les « meneurs » repérés furent en priorité rappatriés. Arrivés sur le sol natal, bon nombre d’entre eux seront jetés en prison.
Dans le camp, tous les jours il y avait des discussions politiques. Une bagarre entre trotskystes et communistes fit même des morts en Mai 1948.Mais la plupart d’entre nous, nous souhaitions l’indépendance du Viêtnam et la fin de la colonisation.
On nous offrait le choix, de retourner au pays,ou de rester en France.
Le retour au pays sera pris en charge par la France jusqu’en 1951.Ceux qui voudront retourner au pays après cette date le feront à leur frais.
Mon ami (qui avait de l’argent) me repaya un nouveau permis : le transport en commun en 1948.
C’est cette année là que je fus libéré ; je n’avais plus de famille au Viêtnam.Quand je suis parti en 1939 mon frère et mon père étaient déjà morts, il ne restait que ma mère. Elle était décédée en 1942.
Dans mon village, on crevait de faim. On se nourrissait d’un peu de riz et de manioc. La viande était trop chère et le poisson qu’on mangeait était celui que je pêchais.
L’école était payante je n’ai pas pu y aller.
Au camp à Marseille, un Nord Viêtnamien de Hanoï devenu ami, et qui parlait français et lisait les caractères chinois m’a appris à lire et à écrire pendant 3 ans. Lui, il avait choisi de repartir, il avait à faire pour son pays
Je pris la décision de rester en France, et dans ma compagnie partie en 1939 des plages de Tourane, nous n’étions que 5 à faire ce choix pour devenir Viêt Kieu….Merci à Monsieur Tinh et à Thuong pour cette histoire très touchante et vivement le prochain épisode.:bye:
Léa;69938 wrote:Voici la chanson déformée dont parle DédéHeo :YouTube – Nh?c ch? vui: Hà N?i mùa nh?ng c?n m?a
Hà Nội mùa lắm những cơn mưa
I. Hà Nội mùa này phố cũng như sông
Cái rét đầu đông, chân em run ngâm trong nước lạnh
Hoa sữa thôi rơi, em tôi bơi cả chiều trên phố
Đường Cổ Ngư xưa, ngập tràn nước sông Hồng…Hà Nội mùa này chiều không có nắng
Phố vắng nước lên thành con sông
Quán cóc nước dâng ngập qua mông
Hồ Tây, giờ không thấy bờ…Hà Nội mùa này lòng bao đau đớn
Ta nhớ đêm nao lạnh đôi tay
Cho đến đêm qua lạnh đôi chân
Giờ đây, lạnh luôn toàn thân.II. Hà Nội mùa này phố cũng như sông
Cái rét đầu đông, chân em thâm vì ngâm nước lạnh
Hoa sữa thôi rơi, em tôi bơi cả chiều trên phố
Đường Cổ Ngư xưa, ngập tràn nước sông Hồng…Hà nội mùa này người đi đơm cá
Phố vắng nước lên thành con sông
Quán cóc nước dâng ngập qua mông
Hồ Tây, tràn ra Mỹ ĐìnhHà Nội mùa này lòng bao đau đớn
Ta nhớ đêm nao lạnh đôi tay
Cho đến đêm qua lạnh đôi chân
Giờ đây, lạnh luôn toàn thân.Merci Léa, Dédéheo et Thuong
Où peut-on trouver la traduction française de cette chanson s’il vous plaît ? Encore merci.:bye:Buuhoa;69376 wrote:Là, dois-je me sentir visée aussi ? :bigsmile: Pour ne pas regarder la vérité en face, Je vais aller bouder dans mon coin ! :MdrDevil:chère buuhoa,
tu me feras toujours rire!:yahoo: merci:friends:BenP;69225 wrote:J’ai essaye de me le procurer sur Hồ Chí Minh, mais impossible…J’ai ete sur Dong Khoi, Nguyen Hue, Ly Thuong Kiet, et Nguyen Thi Minh Khai, mais rien…
J’ai trouve les versions en vietnamien, anglais, et meme espagnol… mais rien en francais…
A chaque fois, on me conseillait d’aller dans une autre librairie, en me disant qu’ils l’auraient surement… Mais rien…De meme : impossible de commander le livre.
Voila ou j’en suis…
Si quelqu’un a une idee d’ou se le procurer…
Merci a vous !
bonjour BenP,
Je suis étonnée que les traductions en français du Kim van Kieu soient si difficiles à trouver à HCM, mais ne vous faites pas de soucis, dès que j’aurai des indications précises (voir mes posts précédents) je vous les transmettrai sans faute. Léa nous tiendra aussi au courant de ses démarches, je pense, ainsi que Kimsang.
En vous souhaitant une très bonne…nuit! à bientôt:bye:kimsang;68671 wrote:Bonjour Brimaz,Merci encore pour ces informations. Je suis allée sur le site internet de Unesco en effectuant les démarches que vous m’avez donnée mais impossible de trouver le livre pour le commander. Sinon, je suis passée par le moteur de recherche google en tapant » Lê Cao Phan » et dans » collection Historique : Unesco secteur de la culture j’ai trouvé ceci Histoire de Kieu/Truyên Kiêu – Nguyên Du – Notes end commentaries by Lê Cao Phan.
J’ai le titre exact, l’édition … je vais aller commander sur Paris aujourd’hui et je vous tiens au courant.
Kim Sang:bye:
bonsoir Kimsang,
Où en sont vos démarches parisiennes ? En cas de réponse négative, ce que je viens d’écrire à Léa sera tout à fait valable pour vous bien sûr. Mais attendons…
A bientôt:bye:Léa;68412 wrote:Bonjour Brimaz,Ben oui, j’ai cherché à obtenir les différentes traductions françaises de Kim Van Kieu, en librairie mais aussi chez les bouquinistes de Hanoï… Je vous remercie donc de vous renseigner pour moi au sujet de cette version. Mais prenez tout votre temps car il n’y a aucune urgence. Plus l’attente est longue, plus le plaisir sera grand, j’espère.
En tous cas, merci d’avance.
bonsoir Léa,
Je viens de recevoir une réponse de mon beau-frère, il vous conseille de lui écrire directement par mail afin qu’il vous donne les indications nécessaires pour vous procurer le livre de son père. Par chance un de ses oncles habite Hanoï et a peut-être gardé par devers lui quelques exemplaires. Sinon le millier d’exemplaires de 1994 a été vendu.
Il parait que Lê Cao Phan serait ravi de pouvoir parler de son travail.
Je vous donne donc l’adresse mail de Lê Cao fils par mp.
En souhaitant que tout se passe bien sinon n’hésitez pas à m’écrire. A bientôt:bye:@ esox: un grand merci.
@ Robin des bois : non, je n’ai pas pu parler avec Pierrot car il était en grande conversation avec ses clients! Une autre fois peut-être, maintenant que je le connais. A bientôtyakuza;69003 wrote:Bonjour,
je suis nouveau sur le forum,
je vais un peu m expliquer, je suis ne au vietnam, a saigon, en 1975, et j ai ete expatrie en france, en 1984 avec ma mere.
Je n ai jamais connu mon pere il etait militaire dans la marine, et ma mere ne la plus revu lorsqu il est parti sur un bateau a VUNGTAU en 1975, il etait sergeant, il s appelle, LE ving thao et il est ne A TAYNINH en 1952, je crois.
Enfin j ai pas mal d info, j ai contactez l ambassade ect…
Personne ne peut m aider.
Il devrez voir des archives sur ceux qui etait militaire quand meme, ou alors comment retrouver qulqu un qui vit au vietnam?
Je suis demoralise, si quelq un peut m aider ou a des conseils, ils seront les bienvenus,
merci a tous!!!
phuong LEbonjour yakuza,
:bienvenue:je te souhaite bonne chance et beaucoup de patience pour ta recherche.:bye:A bientôt.robin des bois;68900 wrote:C’est tout près de la Charité en effet .. C’est le seul résidant au 20 Montée des Accoules..Attention, Pierrot a plutôt l’allure d’un Clochard( avec notamment une paire de lunettes avec un seul verre!!)
Il a la soixantaine mais fait plus âgé, car visiblement « fatiqué physiquement par les aléas de la vie ».Il sort quelques bouquins et revues à vendre 1 euro , directement sur 2 tréteaux en bordure de trottoir, juste devant le 20.
Libraire-brocanteur.. mais vrai libraire au temps jadis et très très cultivé…
Il est très respecté dans le coin, notamment par la diaspora comorienne qui veille sur lui (il les a beaucoup aidés autrefois)Bravo Yen.:clapping:
Bonjour Buuhoa.:friends:bonsoir Robin des bois : Pierrot était bien devant son étal. Pas de lunettes. Très occupé à donner des livres aux petits enfants. Semble en bonne forme. M’a parlé de Thomas Mann ! J’ai pris des photos mais ne saurai pas les envoyer…:bye:
Bao Nhân;68929 wrote:Je pense qu’en évoquant l’image d’un artilleur sur le qui vive, l’auteur voulait dire que le mec a l’air de quelqu’un très occupé. Et comme on sait qu’un artilleur sur le qui vive c’est un artilleur au poste de combat. Donc très occupé et ne disposant peu de temps libre pour s’occuper d’autres choseOk BN je comprends. je ne faisais pas d’équivalence entre » être sur le qui vive » et « être au poste de combat ». On ne sait pas si la guerre est finie ou pas. Dans le doute je corrige mon premier jet et m’excuse.
Un grand merci Bulma pour les adresses parisiennes, c’est noté!
amicalementrobin des bois;68884 wrote:Je pense que mon « Pïerrot de la Montée des Acoules » à Marseille devait évoquer cet épisode là ; je me souviens qu’il m’a parlé
– du » Camp des Annamites «
– de « troubles « qu’il y avait eus et qui avaient entrainé des rapatriements en Indochine, voire la fermeture d ece camp des Annamites (auquel cas, ce serait vers 46 à la reprise des rapatriements!!!)
– de la venue dans ce camp de HO CHI MINH (soit sous ce nom-là, soit sous celui qu’il avait avant 46 ! )Dommage.. je ne pense pas que je pourrai revoir le personnage du 20 Montée des accoules.. mais si vous passez par là
Merci beaucoup à Thuong 19 et à Thin : très très intéressant, je vous suis avec toujours autant d’intérêt
Je remercie aussi thuong et Monsieur Thin.
@ Robin des Bois : bonjour, je vais cet après – midi voir une expo qui se trouve à la Vieille Charité et c’est près de la montée des Accoules. Avez vous d’autres informations sur votre personnage du 20 ? je prendrai mon appareil photo en tous cas.
a bientôt, bonne journée. -
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