Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
Continuons sur notre lancee, si vous le voulez bien. Voici quelques autres photos d’archives dont je n’arrive pas a identifier la localisation actuelle (pour peu, bien sur, que ces batiments soient encore debout, ce dont je doute…)
A Cholon, toujours :
– L’inspection
A Saigon :
– Le theatre Annamite
– Le batiment « Justice et Paix »
– Enfin, une photo tres etrange de l’hotel des Postes, qui ne ressemble pas a ce que j’ai vu jusqu’a present…
7 septembre 2008 à 18h04 en réponse à : [Lemonde.fr] : Nous pouvions montrer la mort par le photographe Horst Faast #75214L’article du monde relate les changements de mode de travail et de reception des photos de guerre, et ce qu’il en dit me semble pertinent. Si vous etes interesses par le sujet, procurez-vous le documentaire War Photographer (War Photographer (2001))
qui explore le travail de James Natchwey, l’un des photographes de guerre les plus investis, les plus talentueux. Son serieux et son abnegation sont reellement touchants.Thu Huong;64630 wrote:Bonjour à tous,Par hasard j’ai lu dans le « Ca m’intéresse » de septembre une citation de THAN NIEN NEWS.com présenté comme le journal de l’association vietnamienne pour la jeunesse annonçant que la municipalité de Hanoï a déclaré la guerre… aux déchets sauvages qui jonchent les rues !
« Après avoir érigé toutes sortes de réglements, elle encourage la délation » : selon Than Nien, les habitants qui fournissent l’heure, l’endroit, le numéro d’immatriculation du véhicule d’un contrevenant reçoivent 500 000 dongs (19 €) de récompense. S’ils livrent le fautif aux autorités, la prime est doublée. »
Than Nien 22/07/08Bien à vous,
Thu Huong
Mmmh, autant j’imagine qu’il est possible de sensibiliser la population aux problemes environnementaux et a la gestion des dechets en zones urbaines et peri-urbaines, autant le recours a la delation comme moyen de parvenir a ameliorer la situation semble aller a contre-courant de tous les discours responsabilisants. Nettoyer et garder la ville propre, c’est une affaire collective qui sous-entend une prise de conscience citoyenne. Denoncer les contrevenants, cela n’encourage pas au civisme, cela n’entretient qu’un sentiment de defiance mutuel.
Au dela de cela, je vois que Hanoi ne recule devant rien pour presenter son plus beau visage pour son 1000e anniversaire… Mais a quel prix !
(NB : Demandez au Saigonais ce qu’ils en pensent, cela se passe de commentaire…)Sinon, Google earth permet aussi de calculer les distances a vol d’oiseau. Il suffit juste d’identifier point de depart et d’arrivee (ce qui au dessus du VN peut poser quelques problemes, mais les aides a la navigation sont assez pertinentes)
Bonsoir,
Je vois que ce fil est consacre a un sujet sensible. S’y opposent les detracteurs insensibles et les amoureux inconditionnels du Vietnam. J’ai bien peur que ces deux categories ne puissent veritablement communiquer ensemble (ce qui, finalement, est une assez bonne idee.)Je voudrais juste ajouter mon grain de sel, puisqu’en toute chose il faut de la mesure. Participer au FV est un plaisir, mais la critique est parfois salutaire. Aussi, lorsque je lis des temoignages sur la degradation de l’environnement au Vietnam, je ne peux qu’opiner. Il est tristement vrai que le littoral est de plus en plus souille, que les dechets industriels sont abandonnes sans controle, et que le pays n’a pas les moyens de mettre en place un systeme de tri et de recyclage. La ou le bat blesse le plus, c’est dans le manque d’education de la population. Combien de fois suis-je temoin au quotidien de ces personnes qui jettent depuis bus, camions, motos, trains, leurs dechets en bord de route… Inutile meme de le leur faire remarquer, car cela ne suscite aucune reaction. En ce sens, je suis inquiet pour l’avenir, car il ne semble pas y avoir de prise de conscience de la part de la nouvelle generation.
Apres, que le pays soit magnifique, que les habitants y soient hospitaliers et genereux, je n’en disconviens pas, bien au contraire. Mais certains comportements peuvent herisser le poil du touriste qui y vient avec quelque prejuge tenace…
Merci a tous pour votre aide.
Le pont aux trois arches est donc a cote de la rue Go Cong, a Cho Lon.
Du canal Bonnard il ne reste presque plus rien, seulement un filet d’eau noirâtre et nauséabond. Compte tenu du chantier de l’autoroute Est-Ouest non loin, j’imagine que cela va être comblé…Ci dessous les deux fiches que j’ai pu réaliser grâce a vous.
Quelle maestria, Nemo, tu m’epates !
Mais, juste une question subsidiaire : saurais-tu comment s’appelle la rue de Paris actuellement ?Bien a toi, et merci beaucoup !
Nemo, pour le pont aux trois arches, bingo !!! Merci beaucoup, tu as tape dans le mille !
@ Robin des bois : oui, j’avais consulte ces plans auparavant, mais je n’avais pas pu determiner l’emplacement des batiments. Les fichiers .jpg n’ont pas une assez bonne definition pour etre agrandis…
@ Dedeho, merci pour cette information… mais tu fais fausse route. Le cau Y relie Q4, Q8 et Q5. Il traverse de part en part le Ben Nghe sur une portee de plus de trente metres (fois 2)… Le pont aux trois arches est une passerelle qui fait au plus dix metres de portee… Je pense qu’il etait derriere le marche Binh Tay, et enjambait le canal d’approvisionnement (devenu un tout a l’egout maintenant)…
Pas certain, mais je le soupconne…3 septembre 2008 à 7h31 en réponse à : Exemption de visa pour conjoint de ressortissant vietnamien #74943Ah, tiens, ca, je n’en ai jamais entendu parle ! Tu veux dire qu’il y aurait exemption de visa pour les non-vietnamiens maries a des Vietnamien(ne)s habitant au Vietnam ?
Ce que je sais, c’est qu’il existe une procedure, aussi longue et couteuse que le mariage, pour obtenir un permis de residence, valable un an, puis 3 ans. Mais je ne connais pas les modalites d’obtention.Bon courage !
Merci Mike pour ces liens. Tu noteras cependant que les photos d’archives que j’ai diffusees ici proviennent de ces memes sites, que j’ai consultes il y a longtemps deja. (et qui ne fournissent aucune info sur les lieux dont je parle) ;-(
Je pense que la seule maniere de parvenir a identifier ces lieux et a les localiser dans le Cholon actuel serait d’aller interroger les personnes agees dans le quartier chinois…
Mais je reitere ma demande. Si, parmi vous, lectrices ou lecteurs de FV, il y a quelqu’un qui a une idee, n’hesitez pas !
Oui, je suis d’accord avec Supermoine. La plupart des tours organises a partir de Hanoi ou Haiphong peut etre financierement interessant, mais je ne crois pas qu’il existe des possibilites « budget » pour rester 5 jours en mer. Comme la plupart des jonques font le meme itineraire, j’ignore s’il est possible de sortir des routes touristiques. A voir…
Bonne idee, Thuong19, de poursuivre le debat sur un fil separe, pour ne part phagocyter inutilement les temoignages sur les cambriolages.
thuong19;63964 wrote:salut Breecelu,
Je me permets d’intervenir dans ce débat puisque je suis à l’origine de cette digression.
Je reconnais là, le prof de français qui utilise « sa langue de bois » pour expliquer de façon plus inintelligible à son interlocuteur ce qui pourrait s’expliquer avec des mots plus simples. Dans quel but ? Je ne te ferais pas de procès d’intention.:cheers:Ah. Oui, pas de proces d’intention, s’il te plait (au futur, hein, pas au conditionnel, tout de meme… J’admets avoir rendu le propos un peu… technique, mais de la a le taxer de xyloglossique, il y a un pas, non ?
La langue de bois (appelée parfois humoristiquement xyloglossie, du grec xylon : bois et glossa : langue) est une figure de rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots.
C’est une forme d’expression qui, notamment en matière politique, sert à dissimuler un manque d’informations précises sur un événement ou un projet, en proclamant des banalités soit abstraites et pompeuses soit jouant sur les sentiments plus que sur les faits. (sur Langue de bois – Wikipédia).Que je puisse etre pompeux, soit. Mais que le debat porte davantage sur la forme que le fond, la, cela manque d’interet, surtout si ce debat s’attache aux sens des mots, a leur emploi, a la difference entre signification et usage, bref, a la difficulte de se faire comprendre. (et l’on a besoin pour cela d’une terminologie appropriee, du type denotation/connotation, par exemple).
Reprenons, donc.thuong19;63964 wrote:Je suis désolé de te contredire, mais ce n’est pas « la même réalité « . Nous ne sommes pas du même âge, mais tu n’es pas ignorant au point de ne pas connaître la différence des conditions de vie des « domestiques » du temps de la colonisation et celles des « personnels de maison » de notre époque. Absence de rémunérations, absence d’hébergement correct, absence de liberté de sortie, absence de congé, …Je crois que nous ne parlons pas de la meme chose : Un domestique, ou serviteur, travaille dans la demeure de son employeur. Les domestiques se distinguent des serfs ou esclaves des périodes historiques anterieures au XIXe siecle par le fait qu’ils reçoivent un traitement pour les tâches qu’ils accomplissent, ce qui se traduit par des émoluments ou un salaire régulier (ainsi que l’accès à une protection sociale, par suite aux réformes du monde du travail obtenues au XXe siècle). Ils sont également libres de quitter leur emploi lorsqu’ils le souhaitent, bien que leur condition sociale constitue un frein à cette mobilité.
De ce fait, il est impropre de parler de domesticite pour les populations autochtones sous le joug d’une puissance occupante. C’est un retour au servage, avec une demarcation franche entre 2 groupes sociaux, les colonises d’une part et les colons d’autre part. Telle etait la situation dans l’Indochine francaise. Telle n’est plus la situation au Vietnam actuellement, puisque, comme tu le dis si bien, le personnel attache a une maison dispose maintenant de droits sociaux. La ou le bat blesse, c’est que ces droits foncdamentaux (salaire, vacances, liberte de mouvement) ne sont pas toujours garantis (au Vietnam comme ailleurs).
Merci en tout cas pour ces informations qui vont dans le bon sens, en ce qui concerne la formation des aides menageres (meme si je crains qu’a terme ce type de profession soit davantage remuneree que dans l’enseignement, la medecine, ou tout ce qui releve d’une gestion publique. Mais la, on entre dans un autre debat…)mike;63914 wrote:Ouais..je suis pas du tout d’accord avec ce que tu viens de dire..trop facile de dire qu’on pinaille sur les mots..chaque mot a un sens et utilisé dans un contexte inadapté peut porter à confusion et malentendu..d’où l’importance de faire attention à ce qu’on écrit, surtout sur un forum de discussion..Si on suit ton raisonnement, tous les mots se valent et on peut aller loin comme ça..
Hum… De la conceptualisation cognitive a l’usage lexical, il y a un gouffre. De la la difficulte a se faire comprendre lorsque l’on veut traduire au mieux ses pensees, ses emotions, et la realite qui nous entoure. L’usage raisonne d’un vocabulaire adapte est malheureusement impossible, car, au dela du cadre referentiel de ce qu’un vocable denote, il y a tout un champ connotatif qui echappe a la maitrise du locuteur. Pour clarifier le propos, je maintiens que l’usage de « domestique » ou de « personnel de maison » releve de la meme realite, passee au filtre de la connotation sociale que peuvent revetir ces termes. Or, ce qui m’interesse davantage, c’est la realite sous-jacente que ces termes representent. Et la, force est de constater que l’exploitation d’une personne a l’usage exclusif d’une famille pour tout se qui touche aux taches menageres est une realite que le lexique – qu’il soit francais, vietnamien, ou autre – denote differemment selon les epoques, pour rendre compte d’un phenomene social qui, lui, ne change pas. C’est la raison pour laquelle il serait plus judicieux de decrire les fondements du probleme, plutot que de s’attacher a des querelles de clocher pour savoir si tel ou tel terme est plus ou moins injurieux… Rhetorique, demagogie, pragmatisme, tout ces champs appartiennent a la discipline socio-linguistique qui s’attache a mettre en relief la difference fondamentale entre une langue en tant que systeme de transmission d’information, et en tant que support d’affect.
Bien a toi, Mike, malgre nos divergences de vues !
Merci pour cette mise en perspective, Nem Chua. J’ai eu mon lot d’experiences heureuses et malheureuses en tant qu’enseignant ici (principalement dans les facs, je ne connais pas bien le primaire et secondaire). Ce qui m’inquiete principalement, c’est bien l’inadequation salaire/responsabilite d’un prof au Vietnam. Surtout lorsqu’il y a demission du politique en faveur des lois non-ecrites du marche. Et dieu sait si l’enseignement est un marche !
Bref, je sens le prof ici tiraille entre son devoir pedagogique et ses besoins economiques. Nul doute que ce soient ces derniers qui dictent les comportements… -
AuteurMessages