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BEBE

Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 151 à 165 (sur un total de 1,003)
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    Messages
  • en réponse à : Reportage Planete Thalassa #71581

    Quelle question francois45??? Tu sais bien que tout sur le :Vietnam: nous interesse.:bigsmile::bigsmile:

    en réponse à : BenP travaille sur HCM #71493

    ça fait excatement combien en US $ 16.000.000 dong???:confused::confused:

    en réponse à : Ta Thuy Chi (danseuse) #71379
    duc;60161 wrote:
    [IMG]http://farm4.static.flickr.com/3266/2641795077_72f6b665ab.jpg?v=0[/IMG]

    mon opinion :
    Sa formation « solide » en classique fait vraiment la différence avec d’autres danseuses « traditionnelles » !

    Qu’entends tu par « traditionnelle » duc??? « Le classique », si beau et si pur qu’il soit ne doit pas faire oublier « le traditionnel » fondement de nos cultures et de nos identités.
    Effectivement elle est très belle et trèsgracieuse:bye:

    en réponse à : Site de musique #71378
    quang vinh;60243 wrote:
    xin chao HOANG LAM
    voici le titre de la chanson ( giot mua tren la )

    Si tu peux écrire le nom de la chanson en tieng viet, la recherche sera plus facile. les sites de chansons vietnamiens n’aceptent que les caractères tieng viet, du moins celui sur lequel je me connecte:friends:

    en réponse à : Présentation #71375

    :welco: Christian, je suis un peu en retard et je me rattrape. Amuses toi bien:friends:

    en réponse à : Hanoi #71374
    Minh;59758 wrote:
    Celui-ci se trouve sur l’îlot du mont de jade ( đảo Ngọc ) dans le lac de l’épée restituée ( Hồ Hoàn Kiếm ). Il fut construit sous la dynastie des Trần ( 1225-1400 ) dans le but de vouer au culte du héros national Trần Hưng Ðạo et des grands maîtres déifiés de la littérature . On trouve sur les deux côtés du portique frontal deux caractères chinois « Phúc ( Bonheur ) » et « Lộc ( Prospérité ) » établis selon les modèles tracés par l’illustre lettré du XIXè siècle Nguyễn Văn Siêu. Derrière ce portique, se trouvent la tour du pinceau et le socle de l’encrier en l’honneur de la civilisation de la nation vietnamienne suivies par un pont peint en pourpre et connu sous le nom poétique « Thê Húc ( cầu đón nắng ban mai ) ( Au devant des lueurs matinales ) ». C’est sur cet îlot que les gens talentueux ont eu, à travers des paysages extraordinaires de l’inspiration pour laisser des vers immortels tels que ceux-ci:

    Gươm rớt khí thiên ngời tựa nước
    Văn hoà trời đất thọ tây non

    Reflétant l’âme sacrée de la nation, l’épée miroite comme les ondes de la rive
    Etant en accord avec le Ciel et la Terre, les lettres perdurent avec l’âge des montagnes

    Salut DEDE, est ce bien cette photo qui fait la couverture de mon livre de débutant « tien viet »???:bye:

    Merci Minh, comme ça, ça m’evitera de poser la question quand j’y serais. mais seulement DEDEHO vient troubler mon esprit en disant que tu t’ais trompé. Je veux confirmation.:wink2:

    DédéHeo;59804 wrote:
    Je crois qu’il y a une confusion : Minh pensait que tu parlais de l’autre île où il y a un temple et un pont qui est Ngoc Son, celle-là :

    l’île du temple Ngoc Son et son pont en 1884

    Quand à la petite tour, C’est Tháp Rùa la tour de la tortue.
    Toute son histoire est dans son wiki vietnamien :
    Thap Rua Wikipedia tieng Viet
    Elle ne date que de 1886 mais elle est associée à une légende plus ancienne et on voit souvent la tortue monter sur cette île.
    bc3a0c491e1baa7mxc3b2etpb1.jpg
    La plus bizarre des Lady Liberty ! Regardez bien en haut de la tour
    Il me semble qu’à l’arrière plan, on reconnait la cathédrale à gauche

    en réponse à : recherche d’un topic #70866
    chantalngoc;59703 wrote:
    Pas du tout
    je n’ai eu rien du tout
    et encore moins « m' »
    entends ce que tu veux
    je ne savais pas que c’était toi l’auteur de ce post
    Point barre.mon dessein dans ce forumvietnam n’est pas « d’avoir » les gens:thank_you2:
    je n’en AI que faire d’AVOIR et toujours AVOIR….
    Comprends ce que tu veux .

    Je suis peut être incompris ou mal interprété. Loin de moi toute idée de tourner qui que ce soit en dérision. Si tu te sens contrariée par ma plaisanterie, alors je te présente toutes mes excuses:friends:

    en réponse à : Hanoi #70864
    guillaume67;59587 wrote:
    1003412tq6.jpg

    J’aime bien ce temple ou pagode qui est la couverture de mon livre de tieng viet. Je ne savais pas que c’était a Hanoi. Que représente il ???? :confused:

    en réponse à : recherche d’un topic #70858
    chantalngoc;59645 wrote:
    ah, c’est toi BEBE l’auteur de ce post?
    enchantée de faire ta connaissance:bigsmile:

    Tu m’as bien eu hein???:pleasantry:

    huynhthibich;59657 wrote:
    Bébé est l, agence de promotion de l,auteur Jean Moutti et moi je suis sa voisine au Canada hihihi:rofl::rofl::tease:

    as tu acheté le livre:wink2:????? voisine de Jean Mouti????
    Je lui ais envoyé un mail auquel il a d’ailleurs répondu pour le féliciter de sa pugnacité et l’ai invite à visiter Forum Vietnam:Vietnam:

    DédéHeo;59660 wrote:
    BEBE n’a pas eu le temps de finir sa sieste que c’est déjà trouvé !

    Honte à moi qui fait la sieste quand les autres se noient dans la recherche de topic :cray::cray:Effectivement Dédé tu as raison,j’ai répondu sans même me donner le temps de lire les réponses précédentes.

    robin des bois;59665 wrote:
    Non je l’ai bien lu et pensé à F-V …

    Je suis donc très heureux de voir que j’ai des « fils spirituels » en capacité dei prendre la relève .

    Alors là tu me flattes, :petard:mais que cela ne te dédouane pas de nous refiler les bons articles que tu sais si bien choisir pour nous. Je ne sais plus l’auteur d’un topic qui disait de toi: je le cite a peu prés « celui là, toujours prêt à aider et donner la bonne réponse  » :jap:

    huynhthibich;59691 wrote:
    La lumière sert à éclairer .:bye:

    :sorclo: huynhthibich tu vois donc robin que je ne suis pas le seul a m’insurger contre la non publication de ce que tu découvres pour nous ça et là au détour d’un clic:wink2:

    en réponse à : la montagne de l’attente #70803

    chantalngoc;59535 wrote:
    si tu as une photo de la montagne peux tu la poster?:wink2:
    merci d’avance:bye:
    Hyunhthtibich nous a posté une très belle vidéo danse et chantsur la Montagne de l’Attente (topic vidéos des chansons et histoires populaires, page 7)

    les légendes du Vietnam sur l’un des meilleurs sites sur le Vietnam:Vietnam:


    LA MONTAGNE DE L’ATTENTE

    LA MONTAGNE DE L’ATTENTE

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] La Montagne de l’Attente [/FONT]
    cierge.gif
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] Cette montagne, connue sous le nom «  Núi Vọng Phu » ( ou la Montagne de la femme qui attend son mari ) est située non loin de Lạng Sơn, tout proche de la frontière sino-viêtnamienne. Au sommet de cette montagne se dresse un rocher rappelant la forme d’une femme debout avec son enfant dans ses bras. Cette ressemblance est étonnante lors du coucher du soleil à l’horizon. Le récit sur ce rocher est tellement émouvant qu’il devient ainsi l’une des légendes préférées des Vietnamiens et qu’il donne tant d’inspirations aux poètes vietnamiens, en particulier au compositeur Lê Thương à travers ses trois chansons Hòn Vọng Phu I, II et III proposées ici en format wav. [/FONT]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Hòn Vọng Phu[/FONT]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular][FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] Autrefois, dans un village de la haute région, vivaient deux orphelins, l’un, un jeune garçon d’une vingtaine d’années et l’autre, sa soeur n’ayant que sept ans. Comme ils étaient seuls au monde, ils étaient tout l’un pour l’autre. Un beau jour, un astrologue de passage dit au jeune garçon lors de la consultation sur leur avenir: [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]<< Si je ne me trompe pas, vous épouserez fatalement votre soeur avec les jours et les heures de vos naissances. Rien ne pourra détourner le cours de votre destin >>. [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Tourmenté par cette terrible prédiction, il décida de tuer un beau matin sa soeur en proposant d’emmener cette dernière dans la forêt pour aller couper du bois. Profitant de l’inattention de sa soeur, il l’abattit d’un coup de hache et s’enfuit. Il décida de changer de nom et de s’établir à Lang Son. De nombreuses années passèrent. Il épousa un beau jour la fille d’un commerçant. Celle-ci lui donna un garçon et le rendit heureux. [/FONT]

    [/FONT][/FONT]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular][FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Un beau matin, il trouva dans la cour intérieure sa femme en train de sécher ses longs cheveux noirs et assise en plein soleil. Au moment où celle-ci faisait glisser le peigne sur la chevelure qu’elle soulevait de l’autre main, il découvrît une longue cicatrice au dessus de sa nuque. Abasourdi, il lui en demanda la cause. Hésitante, elle commença à raconter son histoire en pleurant: [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]<< Je ne suis que la fille adoptive du commerçant. Orpheline, je vivais avec mon frère qui, pour des raisons inconnues, il y avait quinze ans, me blessa d'un coup de hache et m'abandonna dans la forêt. Je fus sauvée par les brigands qui m'ont revendue à un commerçant qui venait de perdre sa fille et qui avait pitié de ma situation. Je ne sais pas ce qu'est devenu mon frère et il est difficile pour moi d'expliquer son geste insensé. Pourtant nous nous aimions tellement.>> [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Le mari maîtrisa son émotion et demanda à sa femme les renseignements concernant le nom de son père, celui de son frère et de son village natal. Pris par le remords tout en gardant pour lui l’épouvantable secret, il eut honte et horreur de lui-même. Il s’efforça de s’éloigner de sa femme et de son enfant en profitant de la mobilisation décrétée pour s’enrôler dans l’armée et en espérant trouver la délivrance sur le champ de bataille. [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]Depuis son départ, dans l’ignorance de la vérité, sa femme attendit, patiente et résignée. Chaque soir, elle prenait son garçon dans ses bras et grimpait sur la montagne pour guetter le retour de son mari. Elle faisait le même geste depuis tant d’années. Un beau jour, arrivée au sommet de la montagne, épuisée et restée debout, les yeux fixés à l’horizon, elle fut changée en pierre, immobile dans son éternelle attente. [/FONT]
    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] R[/FONT][/FONT][FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]etour à la page précédente[/FONT][/FONT]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] vongphu.jpg[/FONT] [/FONT]

    [/FONT][/FONT]

    [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular][FONT=Arial,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular][FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] icontes.gif
    [/FONT]
    [/FONT]
    [/FONT] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular] © 1997-2005 Ðặng Anh Tuấn All Rights Reserved. [/FONT] [FONT=Arial,Verdana,Tahoma,Helvetica,Geneva,Swiss,SunSans-Regular]
    Tous droits réservés.
    [/FONT]

    en réponse à : recherche d’un topic #70801
    chantalngoc;59469 wrote:
    Bonjour chers forumeur(e)s
    il y a quelque temps, j’ai lu un beau récit sur ce forum, d’un homme métis vietnamo africain qui a retrouvé sa mère, après avoir passé une quarantaine d’années en Afrique.
    je crois que cet homme travaillait comme DRH dans une grande entreprise et par la suite est devenu enseignant
    il a retrouvé sa mère et sa soeur au Vietnam et les a ramenées avec lui au Canada
    je n’arrive pas à retrouver le titre du topic et je ne me souviens plus du nom de cet homme, si vous vous pouvez me le dire ce serait sympa , car je voudrais me procurer le livre qu’il a écrit.
    merci d’avance:bye:

    Bonjour chantalngoc
    Il va falloir me payer les droits d’auteur:biggthumpup::biggthumpup:

    BEBE;39820 wrote:
    Histoire émouvante d’un Afroviet qui retrouve ses racines au Vietnam.

    « À nous deux, Maman : destination Viêt Nam », histoire vraie, Jean Mouti, Fondation littéraire Fleur de Lys.

    « À nous deux, Maman : destination Viêt Nam », histoire vraie, Jean Moutti

    SPACER.gif a.jean19.jpg
    Cliquez sur la couverture pour agrandir
    a.jean23.jpg
    Cliquez sur la couverture pour agrandir
    « À nous deux, Maman : destination Viêt Nam » Histoire vraie,
    Jean Moutti

    Fondation littéraire Fleur de Lys,
    Montréal, 2007,
    450 pages.

    ISBN 978-2-89612-219-6
    p.jean-mouti.16.jpg
    Une histoire vraie, passionnante et poignante
    d’une exceptionnelle émotivité

    Né au Viêt Nam pendant la guerre, Jansen Morati (nom d’emprunt dans ce manuscrit de l’auteur Jean Moutti) rentre en Côte d’Ivoire dès l’âge de 3 ans. Pendant 6 ans, il évolue dans un environnement proche de l’éden. A partir de 9 ans, sa vie se transforme en un véritable cauchemar. Il est victime de brimades, de séquestrations, de sévices corporels d’une atrocité inouïe pour son jeune âge. Il s’enfuit de la maison pour devenir un enfant de la rue. Dans cet environnement de lutte acharnée pour survivre, il s’agrippe désespérément à une bouée de sauvetage imaginaire, comme point d’appui : sa mère, qu’il n’a réellement jamais connue. Dans sa profonde détresse, il l’appelle à son secours, en vain. Il décide de la rechercher pour s’éjecter de cette spirale infernale de la méchanceté humaine. Ainsi germe et se fortifie dans son esprit, une farouche détermination à retrouver sa mère au Viêt Nam. Patiemment et obstinément, ce rêve démentiel d’enfant se transforme en projet d’adulte, à portée de main. Il a dû parcourir plus de 150.000 kilomètres en avion qu’il a emprunté 24 fois à l’occasion de ses différentes investigations. Au cours de ce périple mouvementé, il a traversé des moments pénibles, stressants et traumatisants. D’où ce cri du cœur : « A nous deux, Maman, destination Viêt Nam ». Pour Jansen, l’heure de vérité a maintenant sonné : le combat ne fait que commencer pour des retrouvailles envisageables, possibles et historiques entre la mère et le fils. Malgré les échecs répétés, la lutte de Jansen
    continue, sans répit, pour retrouver sa mère. Jansen Morati maintient par conséquent ce cap, pour ne pas sombrer dans la démoralisation, le découragement et la déprime. Par la grâce de Dieu, le miracle se réalise. Il retrouve sa mère au Viêt Nam le 7 mai 2002, cinquante ans après. Il découvre sur place, par la même occasion, une petite sœur, Maï. Il retourne avec sa mère et sa petite sœur en Côte d’Ivoire, le 15 mai 2002, à la rencontre de son père, éberlué par l’exploit de son fils. Un jour nouveau se lève, enfin.

    p.jean-mouti.17.jpg
    Abidjan, Côte d’Ivoire, 2002 : l’auteur Jean Mouti, sa petite sœur Maï et sa mère Tâm.

    Extrait – Dédicace

    À tous les soldats africains morts sur le champ de bataille au Viêt Nam. Ils ignoraient souvent la cause pour laquelle ils combattaient dans ce pays. Beaucoup y sont morts, sans véritablement laisser de traces dans la dignité, comme du bétail destiné à la consommation. Nous n’avons pas le droit de les oublier. Ils sont tombés au champ d’honneur, pour la gloire et la grandeur de la France. Une stèle funéraire, ou un mémorial, devrait être érigée pour eux dans chaque pays d’Afrique concerné. Nous avons un devoir de mémoire pour honorer ces vaillants héros d’une guerre, dont les enjeux ne les concernaient pas directement.

    À tous les mutilés africains et à tous les Anciens Combattants d’Afrique de la guerre du Viêt Nam. Ils sont nombreux à vivre à ce jour en dessous du seuil de pauvreté, parfois dans une déchéance totale. Pourtant, ils ont permis d’une certaine manière à la France d’éviter une cinglante humiliation au Viêt Nam, malgré la défaite historique de Diên Biên Phu, au nord-ouest du Viêt Nam, près de la frontière du Laos. Aujourd’hui, ces valeureux vétérans vivotent. Ils perçoivent des pensions de retraite ridicules et outrageusement discriminatoires de l’Etat français. Ces allocations sont sans aucune commune mesure avec les innombrables sacrifices consentis pour la « mère-patrie » de l’époque coloniale. Des décisions ont été prises, seulement en 2007, pour corriger cette injustice, mais elles tardent à se mettre en place.

    À tous les enfants et petits-enfants des Anciens de l’Indochine dont les parents ont été des soldats en provenance d’Afrique, de France ou des Etats-Unis d’Amérique. Nous sommes la manifestation du témoignage d’une période stupide et horrible de l’histoire de l’humanité. Soyons aujourd’hui la passerelle socioculturelle de la fraternité entre tous les peuples du monde.

    À tous ceux qui cherchent, parfois désespérément, un parent cher, un père, une mère, un fils, une fille, un époux, une épouse, un être qu’ils chérissent. Ils peuvent avoir le cœur meurtri par l’angoisse d’un échec dans leurs investigations. Je les exhorte à ne jamais perdre espoir malgré le découragement qui les harcèle. La bataille qu’ils mènent est noble. Les crises émotionnelles sont fréquentes et parfois imprévisibles. Elles doivent fortifier leur détermination et leur pugnacité à poursuivre ce juste combat : atteindre leur objectif, contre vents et marées. La victoire finale est à ce prix.

    À tous ceux qui s’y reconnaîtront d’une manière ou d’une autre, par une projection rétrospective des traitements iniques endurés et des frustrations poignantes vécues dans leur enfance ou dans un passé récent. Ils étaient à une certaine époque, et peut-être même toujours, la proie toute désignée d’une injustice flagrante de leur environnement. Quelles recommandations leur prodiguer ? Le pardon n’est-il pas la réponse à ces épreuves vexatoires et à ces pratiques oppressives ? C’est certainement une piste à explorer.

    Avant propos

    En 1939, la guerre est déclenchée en Europe. Elle se répand par la suite à l’ensemble des pays du monde. C’est la seconde guerre mondiale. En 1940, la France subit des revers importants. En Asie, les troupes japonaises en profitent pour entrer en Indochine. L’Indochine est à cette époque une grande péninsule de plus de deux millions de kilomètres carrés. Elle occupait une sphère géographique comprise entre l’Inde et la Chine. Elle comprenait la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge, la partie continentale de la Malaisie et le Viêt Nam. C’est ce pays, le Viêt Nam, qui est au cœur du présent ouvrage.

    Pour comprendre le contexte dans lequel évolue Jansen Morati, personnage principal de cet ouvrage, il est nécessaire de rappeler quelques repères historiques. Pendant la seconde guerre mondiale (1939- 1945), le Viêt Nam passe sous occupation japonaise, suite semble-t-il, à un compromis avec le gouvernement français de Vichy, du maréchal Pétain. Le très charismatique vietnamien Nguyen Aï Quoc (1890 – 1969) organise alors la résistance. En 1941, il crée le « Front Viêt Minh ». Son objectif : libérer le Viêt Nam de l’occupation japonaise et aussi française. Il s’emploie à canaliser le patriotisme de ses compatriotes. Il cristallise leur nationalisme. En août 1942, Nguyen Aï Quoc prend le nom de Hô Chi Minh. Pour galvaniser ses troupes contre les forces étrangères, il s’appuie sur le Viêt Minh. Il peut compter sur un allié inattendu : les Américains. Ceux-ci veulent supplanter les Français dans cette zone asiatique. Ils apporteraient implicitement un appui militaire au Viêt Minh. En 1945, Hô Chi Minh intensifie la guérilla pour prendre le pouvoir à Hanoï. Le 13 août 1945 marque la capitulation du Japon. Le 19 août 1945, le Viêt Minh écrase le système féodal vietnamien de Bào Daï et triomphe du régime colonial français. Le 2 septembre 1945, Hô Chi Minh proclame l’indépendance nationale du pays, sous l’appellation de « République Démocratique du Viêt Nam ». Le 23 novembre 1946, sous le prétexte d’un litige douanier, la France lance une offensive terrestre et maritime sur le port de Haï-phong, non loin d’Hanoï. Hô Chi Minh résiste. L’armée populaire chinoise vient au secours du Viêt Minh. Les Etats-Unis se rangent cette fois-ci du côté de la France, tandis que l’URSS et la Chine soutiennent Hô Chi Minh. C’est l’engrenage de la guerre communément appelée en Afrique, la « guerre d’Indochine ».

    C’est dans ce contexte que commence l’histoire vraie relatée dans cet ouvrage. Les faits décrits et rapportés s’appuient parfois sur des témoignages. Certains sont toutefois à prendre en compte avec réserve dans la forme, mais en aucun cas, dans le fond et la finalité.


    Introduction

    Roger Morati est originaire de la colonie française de Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest. Comme de nombreux Africains, il est enrôlé de force comme supplétif de l’armée française. Il part pour le front au Viêt Nam, puis en Algérie. Démobilisé, il rentre en Côte d’Ivoire. Son fils, Jansen Morati, le rejoint en famille, après avoir séjourné six ans dans un établissement à caractère social. La vie du jeune Jansen prend alors une tournure dramatique.  Dans sa solitude de souffre-douleur de ses parents, Jansen cherche à s’accrocher, avec acharnement et obstination, à un point d’ancrage. L’image de sa mère, dont il n’a aucun souvenir, lui revient sans cesse à l’esprit. Il s’agrippe désespérément à cette bouée de sauvetage imaginaire. Il veut la rejoindre à tout prix, sans véritablement mesurer l’ampleur d’un tel projet démentiel.

    Adolescent, son rêve utopique de gamin fait progressivement place à une volonté farouche à rechercher sa mère. Il lui faut absolument réussir ses études pour envisager sereinement une telle aventure. Jansen Morati est toutefois quelque peu perturbé par un certain nombre d’appréhensions. Des images terrifiantes et révoltantes sur le Viêt Nam s’entrechoquent sans cesse dans son esprit. Les séquences TV, montrant les bombardements au napalm des B52 américains contre la population vietnamienne l’indignent. Sa mère n’est-elle pas parmi ces victimes innocentes ? L’évacuation en catastrophe des derniers soldats américains et du personnel de l’ambassade des Etats-Unis à Saïgon le 30 avril 1975 le laisse perplexe. Il est cependant scandalisé de voir les scènes de reportage télévisé de ces nombreux Vietnamiens refoulés sans ménagement aux grilles de cette représentation diplomatique. Les troupes du Général Vô Nguyên Giap sont sur le point de s’emparer de Saïgon, la capitale du Viêt Nam du Sud. Les cris des femmes et des enfants, suppliant de les laisser franchir le portail de l’ambassade des Etats-Unis, lui transpercent le cœur. Sa mère, qui s’est probablement rangée du côté de l’Occident depuis la défaite de la France face au Viêt Nam, n’est-elle pas dans cette foule compacte ? N’y aura t-il pas des déportations et des règlements de compte après le départ des Américains ? Peut-être sa mère a-t-elle cherché à fuir par la mer ? A quel prix ? Les naufrages des « boat people » vietnamiens sont une véritable catastrophe humanitaire. Souvent ces malheureux fugitifs sont jetés à la mer par les pirates qui les attaquent pour les dévaliser. Sa mère ne fait-elle pas partie de ces victimes ? A moins que son embarcation ait chaviré quelque part, en mer de Chine ? Les chances de retrouver les traces de sa mère s’amenuisent dans son esprit, mais elles renforcent sa détermination à se rendre au Viêt Nam pour en avoir le cœur net.

    Adulte, Jansen Morati focalise sa raison d’être sur un objectif extrêmement précis : réussir son parcours professionnel à tout prix. Il veut ainsi accéder à un certain statut social pour se donner les moyens financiers d’envisager un voyage au Viêt Nam. Sa promotion en entreprise est heureusement au rendez-vous. C’est une chance inespérée pour lui. Le déclic pour entreprendre ce voyage peut maintenant être enclenché. Avant de passer à l’action, des questions, de plus en plus récurrentes dans ses méditations, deviennent obsessionnelles. Comment retrouver sa mère ? Par où commencer ? Où peut-elle bien être ? Est-elle toujours en vie ? Comment les Vietnamiens vont-ils accueillir celui dont le père les a combattus pendant la guerre ? N’est-ce pas risqué d’entreprendre un déplacement au Viêt Nam ? Après maintes réflexions, la décision de Jansen Morati est prise. Il doit se rendre sur place au Viêt Nam pour rechercher sa mère et ses parents maternels.

    Au sujet de l’auteur

    p.jean-mouti.15.jpg Jean Moutti est né le 28 avril 1952 au Viet Nam, pendant la guerre d’Indochine. Il rentre dès l’âge de 3 ans en Côte d’Ivoire, Afrique de l’Ouest, avec son père. Sa mère, quant à elle est restée au Viet Nam.

    Il grandit dans un nouvel environnement familial qui lui est particulièrement hostile. Il y subit des brimades, des bastonnades, des violences physiques inouïes pour son jeune âge. Il s’enfuit de la maison pour devenir un enfant de la rue, avec toutefois une obsession, rejoindre sa mère au Viet Nam.

    Fort heureusement, de bonnes volontés l’arrachent de cette spirale de la délinquance juvénile. Elles lui font prendre conscience qu’un tel projet de se rendre au Viet Nam est conditionné par une exigence à 2 volets : réussir un parcours scolaire et professionnel afin de dégager les
    moyens financiers pour effectuer ce périple. Pour sortir ses parents de la misère, il opte pour des études universitaires courtes.
    Il cherche un emploi qu’il obtient à la Société de  Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il est embauché en 1975 comme Technicien de Dépannage des armoires électriques. Son ambition de progresser sur le plan professionnel, pour pouvoir se rendre au Viet Nam à la recherche de sa mère, lui permet de gravir plusieurs postes pour devenir Directeur Régional – Abidjan Sud et Nord, en fin de carrière dans cette entreprise.

    En 1990, il est recruté à la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) comme Chef de Service Organisation, Formation et Assistance. Pour renforcer sa capacité d’analyse et de réflexion, en prévision d’éventuelles promotions qui faciliteraient un voyage au Viet Nam, il suit des formations académiques de niveau universitaire. Il s’inscrit en DEA Communication. Il obtient un DESS en GRH et un MASTER en Management et Organisation des Entreprises qui lui permettent d’occuper les postes de Sous Directeur Clientèle, de Directeur Exploitation Commerciale en 1993, puis Directeur Central des Ressources Humaines en 1999.

    C’est à ce stade de son parcours professionnel qu’il formalise, planifie et organise enfin, et avec succès, son fameux voyage au Viet Nam. Le 16 novembre 2005, il rend sa démission de la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) pour se consacrer exclusivement à la Formation des Cadres.

     Du bilan de sa carrière professionnelle en Côte d’Ivoire, Jean Moutti a également animé près de 150 exposés et environ 50 séminaires de formation, sur des thèmes GRH et Management. Il a aussi dispensé plus de 1.500 heures de formation universitaire dans le domaine de la Gestion des Ressources Humaines, de la Communication d’Entreprise et du Management.

    Il est le concepteur d’une Nouvelle Méthode de Pesée des Postes et d’une Fiche d’Évaluation des Compétences du Personnel. Enfin, il est l’auteur d’un ouvrage intitulé : Vision Managériale, levier de la Gestion des Ressources Humaines.

     Depuis le 9 juin 2007, il s’est installé définitivement à Montréal, dans la province du Québec au Canada, avec tous les membres de sa famille.

    Communiquer avec l’auteur

    Monsieur Jean Moutti se fera un plaisir de répondre à vos courriels.
    Voici son adresse électronique :

    [email protected]

    en réponse à : [documentaire] Le Vietnam dans "Faut pas rêver" sur France3 #70800

    J’ai regarde hier vendredi sur TV5 MONDE. j’ai bien aimé:Vietnam: le reportage

    en réponse à : Bonjour, je suis nouveau membre du forum #70799

    :welco: thuyen et profites en. Ya pleins de choses a decouvrir ici:Vietnam:

    en réponse à : [Retour au Vietnam] re-bonjour vietnam #70797
    guillaume67;59594 wrote:
    oui, pas de soucis… le vietnam me manque déjà ! :Vietnam::cray::cray::cray::cray:
    :D😀

    1003625lw0.jpg

    Ou alors c’est celle la qui te manque;; allez avoues:D:D et n’oublies pas que ton rapport doit être complet et précis….Bon retour parmi nous:bye:

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