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Bac Trau

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    Messages
  • en réponse à : Infirmière en France #49938
    Teqpaf wrote:
    A ce propos, comment faisaient toutes ces infirmières espagnoles qui ont afflué un temps en France ?

    En fait, il ne faut pas grossir le phénomène : en 2002, au début du dispositif d’insertion, année qui a aussi correspondu à un pic, 500 IDE espagnoles sont venues s’installer en France (avec un taux d’échec de 10 %), sur environ 350 000 IDE en place à cette époque dans les hôpitaux et cliniques, soit 0,15 % des effectifs ! On en a beaucoup parlé, mais c’était tempête dans un verre d’eau !

    Les conditions de réussite, fixées à l’époque dans une Charte :

    * une bonne connaissance de la langue française, assurément, mais il était prévu une formation intensive d’un mois pour les arrivantes (payée comme temps de travail) ;
    * une bonne connaissance du travail infirmier en France était utile, mais non indispensable car, au cours de leurs trois premiers mois de travail, les arrivantes étaient constamment tutorées (par une IDE expérimentée et bilingue !) et jamais laissées seules avec la responsabilité de patients ;
    * les établissements qui accueillaient les IDE espagnoles s’engageaient à les loger pendant cette période de trois mois.

    Une condition fondamentale (hors Charte) :

    * une adaptation à la culture et au mode de vie français, indispensable, de même que le soutien de quelqu’un de confiance en France (le plus souvent un petit ami) : c’est souvent ce qui a été déterminant, et qui a manqué lors des échecs d’implantation (retour au pays).

    À ce que je sais, ce dispositif lourd n’a pas été maintenu les années suivantes, en tout cas plus de nos jours ; il était en effet extrêmement coûteux (en argent, en logistique et même en personnel => tutorat).
    D’ailleurs, seuls quelques gros établissements de la Région parisienne (AP de Paris, les plus en pénurie, et qui garantissaient déjà ces « privilèges » à toute nouvelle arrivante), et quelques riches cliniques privées, se sont prêtés au jeu !
    De surcroît, ce dispositif ne concernait que les IDE espagnoles, ni les autres nationalités, ni les AS …

    Conclusion : venir aujourd’hui s’installer pour travailler dans la Santé en France, et surtout pour une AS, va demander une motivation en béton et une préparation approfondie :

    => une parfaite maîtrise de la langue, l’anglais ne servant absolument à rien pour deux raisons : ses collègues (à la Réunion ou en Métropole) ne parlent pas anglais, et les malades encore moins ! Cette maîtrise doit porter tant sur la conversation quotidienne (bien comprendre les demandes des patients) que sur les termes techniques.
    => la maîtrise des modes de travail et de l’organisation française du travail sanitaire, notamment les limites légales de chaque profession (IDE / AS) ;
    => une bonne connaissance de la culture et du mode de vie français, associée à un fort soutien moral de l’extérieur, permettant de supporter les conditions du déracinement, qui vont aggraver la pression subie au travail (il n’y aura pas de tutorat …).

    Avec tout ça, ça doit marcher ! Bon courage …

    en réponse à : Sondage : qualite des posts de BenP #45775

    La fleur de Narcisse est éclose.

    Chacun des ses messages, chaque sujet ouvert, me mettait chaque fois un peu plus mal à l’aise : cette façon de systématiquement centrer l’intérêt sur lui.

    Il prétend témoigner du VN, de ce qu’il a vu ou de ceux qu’il a rencontrés, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit : un témoignage est normalement centré sur le sujet, or lui ne se sert que de l’objet de son témoignage pour se mettre en avant ; le sujet, c’est lui !

    Quel que soit le secteur abordé, la pauvreté et ses conséquences (mais quelle analyse de ses sources ? aucune), ou bien à travers les petits faits quotidiens (la circulation, la nourriture …), et je ne parle pas de ses allusions omniprésentes à ses rapports féminins ou ses sorties en boîte ou encore son emploi du temps (toutes choses dont nous n’avons rien à faire !) le sujet, le centre du monde et du témoignage, c’est encore et toujours lui.

    Quel que soit le moyen utilisé, provocation, dérision, humour à deux balles, diffusion d’infos choisies, l’objectif est toujours le même : occuper l’espace, de préférence au devant de la scène. On s’aperçoit alors que, lues ainsi, ses interventions deviennent plus claires (ses 7,5 interventions par jour : il faut le faire…) : parler de lui, parlez de moi ! Je dis n’importe quoi, mais parlez-en !

    « Je me moque du qu’en-dira-t-on, rassure-toi … » écris-tu : rien n’est plus faux ! et nous prends-tu pour des demeurés pour oser écrire un pareil mensonge ? Si cela était vrai, posterais-tu un sujet rien que pour toi, rien que sur tes écrits ?

    Mon âge et mon expérience m’autorisent à te le dire : non seulement tu te moques du monde (à la limite c’est ton droit), mais tu passes la ligne blanche de la correction. En effet, je ne puis admettre qu’un résident étranger parle ainsi du pays qui l’accueille ; à te croire, tout y est négatif, alors pourquoi y es-tu allé, qu’allais-tu faire dans cette galère ?

    Je dis cela avec d’autant plus de force que, si je ne connais pas le VN, j’ai lu beaucoup d’autres témoignages de voyageurs européens sur ce pays : non seulement il me semble magnifique, mais courageux et conscient de ses difficultés, et suscite partout le respect et l’affection. En tout cas, je n’ai jamais vu que quiconque se permette d’en parler comme BenP, jamais.
    Il ne suffit pas d’écrire le mot « respect » dans tes messages pour qu’il se manifeste dans ta pensée : on ne l’y trouve pas.

    Mais tout cela ne me regarde que dans la mesure où je voudrais éviter qu’on généralise ce que pense un jeune français au VN : tout le monde n’a pas cette vision égocentrique et péjorative, dépourvue d’analyse et ne voyant pas plus loin que le bout de son nez.

    Il fallait que ce soit dit, et écrit.

    en réponse à : Faits divers #45348

    Bonjour,

    récemment arrivé sur votre forum, je crois que c’est mon premier message, mais j’ai beaucoup lu et beaucoup appris ; et aujourd’hui je suis gêné.

    Quote:
    Comme c’est la tendance de la semaine, je m’y mets. On ne vit pas dans un
    monde de bizounours et je ne vois pas pourquoi le vietnam y échapperait.

    De quelle tendance s’agit-il ? dénigrer un pays qu’on déclare aimer, dénigrer son propre pays ? je suis surpris et gêné.
    Bien sûr qu’il n’y a aucune raison pour que le VN, et particulièrement ses deux grandes villes, échappe à la gangrène mondiale du petit ou du grand banditisme, mais pourquoi cette avalanche de méfaits divers ?

    Quote:
    J’aime ce genre de post… Ca calme, c’est du concret, et cela remet les pendules a l’heure…

    Quel genre de pendules cela remet-il à l’heure ?

    Je suis français, vivant en France et curieux du Viêt-Nam mais je n’y suis jamais allé, et je connais très peu de ce pays qui me semble riche, et dont le peuple a fait mon admiration il ya trente et quarante ans.
    Aussi je comprends mal en quoi mettre en avant les difficultés que connaît actuellement ce pays peut être utile à quoi que ce soit : HN ou HCMV sont-elles les seules métropoles mondiales qui soient livrées à la délinquance ? qu’en est-il de Paris, de New-York, de Londres, de Rio, de Jakarta ?

    Je ne crois pas qu’un étranger se permettrait de critiquer votre pays avec autant de constance ; peut-être me direz-vous que votre qualité de national (ou d’expatrié ?) vous donne ce droit … alors je ne comprends pas, je ne comprends plus : j’avais trouvé ici des personnes qui voient lucidement des situations contrastées en tentant d’y répondre, des correspondants qui s’entr’aident, et là je ne vous reconnais plus.

    Peut-être pourrez-vous m’expliquer ? Merci.

    Bác Trâu

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