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@Hân 157058 wrote:
Je n’ai pas répondu tout de suite car je dois avouer qu’en lisant ta réponse je me suis sentie à la fois honteuse, vexée et un peu tout à la fois. Ta réponse était un peu abrupte mais tu as eu raison de me remettre les idées en place. J’ai l’air de sortir tout droit de Mars avec de telles questions. J’ai 20 ans, et cela fait à peine un an que je m’ouvre à mon pays natal, sa culture, ses moeurs, son histoire. Et surtout, à mes origines. J’avais un peu un blocage… Enfin, je suppose, sinon comment expliquer qu’en 19 ans je ne me suis jamais vraiment posée de question? De +, il y a quelques semaines à peine que j’ai eu + d’informations concernant ma famille… La plupart du temps, je suis logique dans mon raisonnement et je sais qu’une mère n’oublie jamais son enfant, peu importe les conditions dans lesquelles elle a dû le laisser. Mais je suppose qu’il est facile de deviner qu’au fond de moi j’ai tout simplement peur qu’elle m’ait oublié avec le temps, avec d’autres enfants… Peur irrationnelle, mais qui sera là tant que je n’aurai pas approfondi mes recherches et que je ne serai pas retournée là-bas.
Enfin, en tout cas merci de vos réponses, je pense que mes questions seront, elles, plus précises et plus sensées à l’avenir.
Bonjour Hân. Tu sais, vingt ans, sauf quand on n’a que cet âge, ce n’est pas beaucoup dans une vie. Lorsqu’on se pose des questions sur des racines dont on ne sait pas grand chose, il pourra passer des années sans qu’on en apprenne davantage. Si cela paraît bien triste et douloureux, en réalité le problème n’est pas vraiment de découvrir les détails disons « extérieurs » (qui, où, quand, pourquoi) pour avoir le coeur en paix, mais que se réalise un « travail » en soi, involontaire, qui apportera cette paix.
Ce sera ce que tu vivras au fil du temps : sentiments divers éprouvés, maternités, personnes fréquentées, épreuves quotidiennes, etc., qui peu à peu cumulera ce qui sera nécessaire à ta sérénité. Je te souhaite évidemment d’accéder à des recherches matérielles qui te réjouiront, mais quels que soient les résultats de ta quête, dis-toi que de toutes façons tu possèdes en toi le pouvoir d’effacer l’angoisse qui te domine en ce moment. Un jour, nul ne sait quand, et sûrement sans même y avoir vraiment pensé, (personnellement j’ai mis presque cinquante ans et nul doute que tu sois plus rapide !) tu sentiras cette paix, et crois-moi, elle te paraîtra avoir valu la peine d’être attendue.
Tous mes voeux.@Breecelu 157207 wrote:
Bonjour a toutes et tous,
Je suis en train de realiser un projet litteraire et photographique, et j’ai besoin de votre aide. Je suis a la recherche d’un poeme vietnamien ayant pour theme « La Poussiere », afin de realiser une composition photographique… difficile d’expliquer le projet plus avant, mais si vous connaissez un poeme parlant de ce theme, cela m’interesserait beaucoup !Je publierai le resultat en photo dans ce fil de discussion si je parviens a realiser cette composition…
Merci a vous !Si j’ai bien retenu les « leçons » données sur le FV, Breecelu (Bonjour) ne réalisera pas un « haïsha » puisque la photo+le poème seront directement associés… C’est ça ?
@ngjm95 157124 wrote:
« La nouvelle campagne » pour une agriculture propre et rentable/
Propre : Moins d’insecticides, meilleur respect de l’environnement.
Rentable: meilleure connaissance des besoins du marché et de leurs évolutions. Bonne utilisation des progrès techniques pour maximiser les cultures et leurs conservations.
Les sciences pour bâtir une agriculture moderne, rentable et propreMerci ngjm pour la transcription ici de toutes ces informations.
@ngjm95 157215 wrote:
Pour une année 2013 qu’on qualifiait celle de tous les dangers pour le Vietnam, la nouvelle peut surprendre:
La vente au détail promise à une croissance durable_CVN 1/08/2013Prévision de croissance de la consommation intérieure 12% pour 2013, aidée par la reprise du marché de l’emploi pour le deuxième semestre.
Des milliers de nouveaux points de vente attractifs prévus… pour faire face aux besoins, peut-être, mais surtout pour encourager les dépenses. Schéma connu.
Juste une question : Le pouvoir d’achat des citoyens-camarades va-t-il permettre cette consommation ou bien les Vietnamiens vont-ils s’endetter en masse via les multiples crédits ? Schéma tout aussi connu.@sebv95 157206 wrote:
En revoyant les 3 photos de cette pages je ressens la « fierté » et l ‘ »orgueil » de ces 2 tours jumelles :jap:
2 grandes tours jumelles qui dominent, au bout d’une grande route, 2 grands ponts jumeaux
HAHAHA trop d’imagination !!!
C’est amusant, j’ai fait la même réflexion : « Ah, ces tours jumelles juste là ! De quoi rendre fier l’ami Sebv ! » :wink2:
Mais (sauf si c’est trop indiscret) : fier, uniquement comme habitant, ou… plus engagé dans la réalisation ? (Bureau d’études, etc.)@sebv95 157152 wrote:
On voit l’élargissement du pont côté droit dans la direction vers le Q2 :
Bonjour Sebv, Je suis une série d’émissions TV passionnantes sur les constructions architecturales remarquables dans le monde, et notamment, parmi les derniers sujets, sur les ponts. Ce qui me rend curieuse des ponts ci-dessus. Comment sont les piliers et supports de cet élargissement ? A-t-on « doublé » à l’identique la structure du Saïgon 1 qui paraîtra ne plus faire qu’un, quand les travaux seront terminés ? Ou bien le Saïgon 2 a-t-il fait l’objet d’une architecture différente ?
Je pencherai pour la première solution. Car s’ils sont physiquement collés comme la photo semble le montrer (quoique, ici, c’est encore sur la terre ferme), s’ils sont différents, le « travail » de chaque structure ne sera pas le même, et le joint risque de ne pas résister à des contraintes différentes.
Il me semble, quel que soit le choix de la réalisation, qu’au-dessus du vide, les sols des deux ponts ne devraient pas être solidaires pour permettre à chacun de se déformer sous les charges (poids, vent, force éventuelle des flots) avec leurs propres possibilités de mouvements, car j’ai appris que tous les ponts modernes (acier, béton) bougent et se déforment, même si ce n’est pas toujours ressenti par les humains qui les franchissent. J’aimerais bien savoir comment seront finalement Saigon 1+2 .PS. J’ai regardé plusieurs photos des pages précédentes, mais les travaux sont à des étapes différentes, et il est difficile de se faire une idée.
@Thanh Ba.ch 157148 wrote:
… le lac ….
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« Lorsque l’on voit le ciel dans l’eau, on voit des poissons dans les branches »Bonjour Thanh Ba,
Merci pour cette jolie « image » qui me rajeunit en faisant brusquement ressurgir un souvenir-choc d’enfance. Quel choc ?
Petite fille, penchée, sous un arbre, au-dessus d’un ruisseau se jetant dans le lac du bois de Vincennes (Paris-est) à observer plein de petits têtards noirs, dans le reflet sur l’eau je les ai soudain « vus » voler dans les branches ! Choc d’émerveillement d’une imagination précoce ! … Et aujourd’hui « réplique » (un peu tardive) suggérée par des mots… Les tiroirs de la mémoire sont stupéfiants.@Ti Ngoc 157136 wrote:
mais abgech même avec la dérision, je m’aperçois qu’à certains posts il aurait mieux valu ne pas répondre, car toute réponse semble alimenter une idée fixe, la machine s’emballe toute seule, le forumeur s’auto entretient dans son monologue.Judicieuse description, Ti Ngoc.
Je n’aime pas la tournure qu’a pris ce post dont j’ai été un peu à l’origine, et je veux éclaircir les choses.
– A partir de « petits pinçons », ici publics, entre DD et Dannyboy : « DD :... Voila de la bonne lecture pour dannyboy qui pense pouvoir donner des leçons de politique à Tata Dédé… »
la lecture d’un article du même jour de « Site Vietnam » m’a fait penser aux répétitions de Dannyboy que j’ai citées : » … Dannyboy : … 1) la France coloniale a tout fait pour empêcher les meilleurs éléments des indigènes vietnamiens de devenir des médecins à égalité avec des médecins français, alors que ces indigènes avaient des compétences intellectuelles largement au dessus de la majorité des médecins français en Indochine.
2) … les indigènes avaient des capacités intellectuelles dépassant de loin le niveau moyen des médecins français en Indochine. «– C’est donc un petit clin d’oeil que je lui ai fait en disant : » …Hélas, hélas ! Les décennies se suivent et le Vietnam ne semble toujours pas attirer les meilleurs toubibs français ! «
Mais il fallait remarquer que j’avais annulé le sérieux de la remarque en ajoutant aussitôt : « … (Désolée pour les « bons » bien intentionnés », mais… ils sont au-dessus de tout ça.) «
« Tout ça », étant, en vrac, les échanges sur le forum.J’espère que vous ne douterez pas que je respecte le travail des médecins notamment qui s’expatrient, qu’ils soient français ou d’autres nationalités.
Ti Ngoc, que je cite en ouverture, a raison.
De par son sujet spécifique, le Vietnam, Forum Vietnam est un forum particulier, dans le sens où tous les participants ont des points communs entre eux qui, d’une façon ou d’une autre, concernent le pays. Les plus bavards forment un petite communauté… et l’on finit par oublier qu’en réalité chacune et chacun sont différents, et aussi que la lecture est ouverte au public, anonyme, muet, mais cependant bien présent.
Certaines remarques qui « passeraient » en petit comité pour ce qu’elles sont, on dira « dérision » ou « moqueries » ne « passent pas » hélas, écrites, et dévient désagréablement comme ici. C’est regrettable.Pour conclure, je citerai de nouveau TiNgoc : « ... Même avec la dérision… Il aurait mieux valu ne pas répondre… la machine s’emballe toute seule… »
Des réflexions dont je tiendrai compte désormais.
Bonne journée.@DédéHeo 157099 wrote:
Voila de la bonne lecture pour dannyboy qui pense pouvoir donner des leçons de politique à Tata Dédé
Dannyboy :
… la France coloniale a tout fait pour empêcher les meilleurs éléments des indigènes vietnamiens de devenir des médecins à égalité avec des médecins français, alors que ces indigènes avaient des compétences intellectuelles largement au dessus de la majorité des médecins français en Indochine.… les indigènes avaient des capacités intellectuelles dépassant de loin le niveau moyen des médecins français en Indochine.
– – – – – – – – Article du Site Vietnam :
[h=1]Vietnam : arrestation d’un médecin français accusé de pédophilie[/h] Home / Actualité / Vietnam : arrestation d’un médecin français accusé de pédophilie
La police vietnamienne a arrêté vendredi un médecin français accusé de pédophilie par les autorités françaises.
«Il a été arrêté à la demande de la justice française suivant un avis de recherche lancé par Interpol», a confirmé l’ambassade de France.
Ce médecin de 51 ans est accusé de diffusion de matériels pornographiques, d’abus sexuels et de viols d’enfants dans plusieurs pays, indique lundi le journal de la police hanoïenne An Ninh Thu Do, citant un «dossier d’Interpol».
Régulièrement au Vietnam depuis 2000, le médecin a été interpellé alors qu’il travaillait pour un hôpital de la capitale, précise le journal.
Source : Le Parisien– – – – – – – – –
:cray:
– Hélas, hélas ! Les décennies se suivent et le Vietnam ne semble toujours pas attirer les meilleurs toubibs français !
(Désolée pour les « bons » bien intentionnés », mais… ils sont au-dessus de tout ça.)Merci Sebv95 :bye: d’avoir remonté le sujet qui m’intéresse. Je manque un peu de temps à cause des vacances qui sont l’inverse pour moi (baby-sitting). A plus tard.
Bonjour Christiane,
A la recherche d’un endroit particulier au Vietnam, j’ai longuement consulté Google sans trouver de cartes suffisamment détaillées.
Et finalement… je me suis aperçue qu’ici même, sur « Site Vietnam », on avait accès à une carte très précise de tout le pays, et qu’il était possible d’imprimer la partie choisie, soit en vue naturelle depuis satellite, soit en vue carte routière, ce qui n’est pas possible ailleurs pour beaucoup de cartes. J’avais juste quelques noms anciens de petits villages mais j’ai trouvé. Alors bonne recherche !@AnhTruc 156884 wrote:
Merci pour avoir répondu au petit souhait
L’auteur M.NHL n’avait pas écrit cette phrase :( Et les Indiens, lorsque souvent ces « étrangers » bousculaient ceux-ci sans respect pour leurs coutumes et leurs croyances.)
Ah, mais c’est exact ! Je l’avais ajouté au cours de la rédaction, en prenant soin de l’écrire entre parenthèses et en italique afin que cela ne soit pas confondu au texte initial. A vrai dire, en revenant plus tard sur la page, j’ai décidé de l’effacer, tout comme les tous petits caractères.
J’avais encore la mention « Modifier le message », mais ça n’a pas marché, un message me disant que c’était trop tard.
La phrase ne me paraissant finalement pas contraire au contexte, je n’ai rien demandé auprès des modérateurs.
Je prends l’entière responsabilité du sens de la phrase comme étant ce que je pense. Et vous décharge de cette interprétation qui vous froisse, en m’excusant pour cet incident.
(Mon bon coeur, et mon bavardage écrit, me perdront !) :cray:@AnhTruc 156882 wrote:
Merci à une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…
Et c’est aussi ainsi que naît la guerre, lorsqu’on fait dire ce que l’auteur n’a pas dit.
Cordialement
AnhTruc??? Bien que ce ne soit pas indispensable, j’aurais aimé comprendre cette phrase.
J’ai répondu à un petit souhait : » Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci. »
Exercice que je fais couramment, j’ai rédigé sans rien omettre des informations écrites et en respectant la chronologie, supprimant toutefois, il est vrai, des répétitions qui apparaissaient à la relecture.
Mais n’est-ce pas ce qui était souhaité ?
Mille excuses, Anh Truc, de… je ne sais pas.
Heureusement, les guerres ne débutent pas aussi facilement.
A chaque jour suffit sa peine, demain sera un jour meilleur, je le souhaite sincèrement pour vous comme pour moi.
Bonne soirée.@AnhTruc 156865 wrote:
Bonour TLM
Bonjour dannyboy
Merci pour tes appréciations. Elles m’encouragent à traduire le texte pour les ami(e)s qui ne lisent pas le vietnamien. Mais c’est une traduction approximative très rapide.Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci
Cordialement
AnhTrucMerci Anh Truc.
Signé : Une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…Histoire du premier Vietnamien qui mit les pieds aux États-Unis.
Il se nommait Tran Trọng Khiêm. C’était un aventurier dans le sang. De chercheur d’or en Californie, il devint le premier journaliste vietnamien en Amérique.
Il était né l’année du Serpent (1821), la 2e année de Minh Mang, et était fils d’une famille honorable du village de Xuân Lũng, district de Lâm Thao, province de Phú Tho.
A l’âge de 21 ans, sa femme fut piégée, déshonorée et assassinée par un chef de canton. Après qu’il eut tué cet assassin pour venger sa femme, il s’enfuit à Pho Hien (Hung Yen), s’engagea sur un navire marchand étranger et commença son périple autour du monde.
Pendant la période de 1842-1854, Tran Trong Khiem aborda de nombreux pays : de Hong Kong jusqu’en Europe : Grande-Bretagne, Hollande, France, Pays-Bas. Grâce à sa très vive intelligence, il apprit les langues des pays où il séjourna.En 1849, il débarqua à la Nouvelle Orléans (USA), premiers pas de son errance de quatre années à travers les Etats-Unis avant son retour au pays. A son arrivée en Amérique, il se déguisa en chinois, prit le nom de Le Kim et rejoignit un groupe des chercheurs d’or dans l’ouest des États-Unis. Lorsqu’il revint à San Francisco, il devint journaliste pour le Daily News pendant deux ans, ce qui permit aux aventures de Tran Trong Khiem (dit Le Kim) aux États-Unis, d’être relatées dans de nombreux documents.
Dans son livre La Ruée Vers L’Or, l’auteur René Lefebvre (NXB Dumas Lyon, 1937) a retracé la route des chercheurs d’or, de Le Kim, et d’hommes venant du Canada, d’Angleterre, de France, de Hollande, du Mexique. Vers ce milieu du 19ème siècle, tous ces aventuriers se rassemblaient dans la ville de la Nouvelle-Orléans en Louisiane, et formaient des groupes de chercheurs d’or en partance pour le Far West.A cette époque « Wild West » (L’ouest sauvage) était le terme utilisé pour désigner la Californie, terres lointaines inexploitées où la vie était menacée par les animaux sauvages, les volcans et les tremblements de terre. ( Et les Indiens, lorsque souvent ces « étrangers » bousculaient ceux-ci sans respect pour leurs coutumes et leurs croyances.)
Le Kim se joignit à l’équipe de chercheurs d’or créée par un aventurier canadien nommé Mark, et vécut pendant presque deux ans leur vie d’aventuriers de l’Ouest.Pour faire partie d’un groupe de prospecteurs, chaque membre devait participer à la préparation de l’expédition. En 1849, Le Kim contribua de 200 $ US, qui permit l’achat de nourriture. Le groupe se composait de 60 personnes. Le Kim fut particulièrement apprécié par le chef Mark qui lui accorda une totale confiance. Parlant plusieurs langues étrangères, Le Kim fut chargé de missions de liaison pour Mark, et fut l’interprète du groupe, notamment en néerlandais, en chinois et en français. Reconnu comme un homme très courtois et honnête, Le Kim fut très respecté. Ecouté, il disait souvent qu’il connaissait une autre langue qui était le vietnamien, mais qui n’était pas utilisée parmi eux. Le Kim disait aussi qu’il n’était pas chinois, mais que son pays était situé juste à côté de la Chine.
Ils traversèrent la rivière Nebraska, les montagnes Rocheuses, Laramie, Salt Lake City, en entonnant la célèbre chanson de ce temps « Oh! Suzannah » (Oh ma Suzannah ! Arrête de pleurer mon amour ! Je suis allé creuser à Cali pour chercher de l’or. Attends- moi, dans deux ou trois ans je reviendrai et nous construisons ensemble la maison du bonheur.)
Au cours de ce voyage aventureux, ils durent souvent supporter la faim, se défendre contre les Indiens, les serpents venimeux, la maladie, notamment le paludisme. Plus de la moitié des membres du groupe fut emportée par tous ces dangers, et finalement par le dur labeur de prospection.Après avoir accumulé un peu d’or comme capital, Le Kim retourna à San Francisco. La ville n’était encore, en ce milieu du 19e siècle, qu’une cité poussiéreuse, où sévissaient les voleurs en grand nombre.
Homme d’une grande culture, polyglotte, Le Kim trouva facilement du travail, d’abord comme informateur libre dans de nombreux journaux, tels que Alta California, Morning Post, puis devint rédacteur en chef du Daily Evening.
Les sujets que Le Kim traitait décrivaient la vie dangereuse et pleine d’amertume des pionniers dans le nord de la Californie et autour de la région de San Francisco. Il manifesta aussi sa profonde sympathie envers le peuple de race jaune victime de racisme.
Le Kim affirma que la recherche de l’or et l’exploitation des mines pervertissaient la vie américaine qui lui paraissait irrécupérable.Plusieurs de ses articles publiés dans le Daily Evening sont encore conservés à la bibliothèque de l’Université de Californie.
En particulier, dans le numéro daté du 11/08/1853, un article détaille une rencontre entre Le Kim et le général américain John A.Sutter. Ce général avait eu le mérite de défricher la ville de San Francisco. Quand Le Kim y vint, Sutter l’aida beaucoup.
Après une dégradation de sa situation, Sutter, malade, ruiné, ignoré de ses anciens amis, vivota, errant autour de l’embarcadère pour mendier de la nourriture. Lors d’une rencontre inopinée, Le Kim offrit 200 $ au malheureux général.
Il blâma l’attitude ingrate des habitants de San Francisco et du peuple américain envers ce général Sutter , ce qui, selon lui et la morale de son peuple, était contraire à la morale de « boire l’eau et se rappeler de la source ».
En 1854, fatigué de la vie chaotique des États-Unis et nostalgique de son pays, Le Kim prit le chemin de retour au Vietnam. Mais il laissa sa marque aux Etats-Unis en tant que premier vietnamien sachant monter à cheval, tirer au revolver comme un cow boy, et surtout premier correspondant vietnamien des journaux américains.Les Minh Huong (chinois) contre les Français.
En 1854, Tran Trong Khiem retourna au Vietnam, encore sous le nom de Le Kim. Pour éviter l’arrestation (il était considéré comme assassin), il n’osa pas rentrer chez lui, resta sous l’identité d’un Minh Huong, et alla exploiter la province de Dinh Tuong. Il y créa le village de Hoa An, district de Tân Thành, dans la province de Định Tường.
Il s’y maria avec une femme nommée Phan, et ils eurent deux fils : Lê Xuân Lãm, et Lê Xuân Lương. Dans son testament, il recommanda à tous ses descendants de prendre comme nom intercalaire : Xuân en souvenir de son ancien village Xuân Lũng.
En 1860, dans une lettre envoyée en nôm à son frère Trần Mạnh Trí, habitant dans le village de Xuân Lũng, il décrivit avec précision ses 10 années de voyage depuis son engagement sur un navire étranger à Phổ Hiến, son séjour aventureux aux USA, et enfin son retour à Định Tường.
Quand son frère lui répondit : « La famille est en paix, et en ce moment celui qui est au loin ne doit pas s’empresser de revenir », Le Kim continua d’ancrer ses racines dans l’ouest du Sud Vietnam.
Moins de dix ans plus tard, alors que le village commençait à prospérer, les colons français envahirent le pays. Le Kim abandonna sa maison, sa terre, et avec Võ Duy Dương, utilisa toute sa fortune pour lever une armée de quelques milliers de volontaires dans la Plaine des Joncs afin de commencer la révolution.
Expert dans l’art de manier les armes, appris aux USA, et dans la construction de forteresses, il devint un Grand général compétent. Sa connaissance des langues étrangère l’aida à « retourner » un groupe de soldats français afin d’attaquer les soldats français à Cai Be, My Quoi, mettant l’ennemi en difficulté.
En1866, un raid français mené par le Commandant de Lagrandière, vainquit les insurgés. Le Kim se suicida plutôt que de tomber dans les mains ennemies.Le registre généalogique de la famille Lê, conservé par ses descendants, mentionne le testament de Lê Kim. « Avant de mourir, Lê Kim recommanda à sa femme d’aller se réfugier à Rach Giá pour élever les enfants suivant la tradition de gratitude et d’honnêteté. Ne jamais profiter de sa fortune pour chercher la gloire, ne jamais aimer l’or et abandonner le (mérite*). » (*J’écrirais plutôt la « célébrité »)
Cette année-là il n’avait pas atteint la cinquantaine.Les Soldats volontaires l’ont enterré au pied de Giồng Tháp.
Sur sa tombe sont gravée les sentences parallèles : « Lòng trời không tựa, tấm gương tiết nghĩa vì nước quyên sinh.
Chính khí nêu cao, tinh thần hùng nhị còn truyền hậu thế. »Ainsi, non seulement il fut le premier vietnamien à mettre les pieds sur le sol américain, mais encore un patriote courageux luttant contre les colons envahisseurs français.
Bien que sa révolte a subi le même sort que plusieurs autres au Sud Việt Nam, défaites par les colonianistes français et la dynastie Nguyển, Lê Kim est toujours considéré comme un des personnages célèbres de Đồng Tháp au cours du 19e siècle.
(D’après les études de Nguyễn Hiến Lê)Bonne lecture.
@bluedragon 156864 wrote:
âgés,seul,veuf, mais nouveau sur cet Forum,je ne sais pas comment m’y prendre pour vous salut,sinon vous dire un bien Bonjours.
– Bonjour Bluedragon,
n’ayez plus d’inquiétude, ce salut est parfait !je viens vers vous pour apprendre, partager mes experiences, à qui veut connaitre les petit « truc » de la Décoration,d’ancien Décorateur à la Retraite ,c’est pas contribution,une reconnaissance enver vous.
bluedragon:jap:
« Trucs » de décoration ? Ah, cher Bluedragon, vous intéressez beaucoup Bricolo !
Qui est Bricolo ? (l’un de mes surnoms) vous pourrez faire sa (ma) connaissance :Et aussi, plus personnellement : [url]http://une-eurasienne-raconte[/url].eklablog.com
Et, même pas très ancienne, je vous dis « Bienvenue » sur FV.
Comme moi, il faudra vous faire aux abréviations couramment utilisées.
FV = Forum Vietnam. VN = Vietnam, ou vietnamien, HCMV = je ne vous fais pas l’affront de traduire… etc. -
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