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14 février 2008 à 11h01 #3187
Vietnam: il y a 40 ans, l’offensive du Têt
Les dirigeants vietnamiens ont commémoré ce matin à Ho Chi Minh-Ville, l’ex-Saïgon, les 40 ans de l’offensive du Têt, une vaste opération surprise lancée en plein Nouvel An lunaire contre les Etats-Unis qui allait se révéler décisive pour la suite de la guerre du Vietnam.
Aux côtés du secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Nong Duc Manh, responsables de Ho Chi Minh-Ville, anciens combattants et anciens hauts dirigeants ont assisté à une série de défilés dont le pays est coutumier, mettant en scène les sacrifices de la guérilla communiste pour libérer le pays.« L’offensive du Têt a ouvert une nouvelle page de la guerre du Vietnam et a fortement atteint la volonté d’agression de l’impérialiste américain », a déclaré le chef du Parti communiste de la ville, Le Thanh Hai, lors de cette cérémonie organisée devant le palais de la réunification, l’ancien palais présidentiel du Sud-Vietnam, l’une des principales cibles de l’offensive.
« Il s’agit de l’un des chapitres les plus glorieux de l’Histoire vietnamienne », a-t-il poursuivi. « Les leçons tirées de l’offensive sont aujourd’hui toujours de grande valeur pour la construction et la défense de la patrie ».Source : AFP
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14 février 2008 à 11h03 #58560
L’offensive du Têt est une campagne militaire menée par les forces combinées du Front national pour la libération du Viêt Nam (ou Viet Cong) et de l’Armée populaire vietnamienne pendant la guerre du Viêt Nam. Les buts poursuivis étaient le soulèvement de la population sud-vietnamienne contre la République du Viêt Nam, démontrer que les déclarations américains selon lesquelles la situation s’améliorait étaient fausses, et dévier la pression militaire pesant sur les campagnes vers les villes sud-vietnamiennes.
L’offensive commence prématurément le 30 janvier 1968, un jour avant la nouvelle année lunaire, le Tet. Le 31 janvier, 80 000 troupes communistes attaquent plus de 100 villes à travers le pays dans la plus grande opération militaire conduite à ce point de la guerre[1].
Les attaques prennent les Alliés par surprise mais sont contenues et repoussées rapidement, le FNL se voit infliger d’énormes pertes. Bien que l’offensive soit un désastre militaire, elle choque l’opinion américaine, tenue dans la croyance que les nord-vietnamiens étaient incapables d’un tel assaut, et affecte profondément l’administration de Lyndon Johnson dont de nombreuses personnalités deviennent anti-guerre, altérant décisivement le cours de la guerre.L’offensive de la fête du Têt Nguyên Dán constitue une très mauvaise surprise pour l’État-major américain ; les Viet-Cong attaquent simultanément les contingents de l’US Army dans leurs bases, dans leurs points de déploiement dans la République du Viêt Nam.
Le front de diversion de Khe Sanh, antérieur à l’offensive, est indiqué par le trait rouge.
Source : [wikipedia]Offensive_du_Tet[/wikipedia][dailymotion]http://www.dailymotion.com/swf/x1mnln&v3=1&related=1[/dailymotion]
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15 février 2008 à 2h17 #58594
@mike 45499 wrote:
Vietnam: il y a 40 ans, l’offensive du Têt
Les dirigeants vietnamiens ont commémoré ce matin à Ho Chi Minh-Ville, l’ex-Saïgon, les 40 ans de l’offensive du Têt, une vaste opération surprise lancée en plein Nouvel An lunaire contre les Etats-Unis qui allait se révéler décisive pour la suite de la guerre du Vietnam.
Aux côtés du secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Nong Duc Manh, responsables de Ho Chi Minh-Ville, anciens combattants et anciens hauts dirigeants ont assisté à une série de défilés dont le pays est coutumier, mettant en scène les sacrifices de la guérilla communiste pour libérer le pays.
Source : AFPCe jour la, quand on regardait la commémoration a la tele dans le bistro, les gens disaient que les dirigeants avaient bien de la chance d’aller au Sud et d’être en chemisette, car a Hanoi on se gelait les glandes meme avec 2 pantalons et 4 polos
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15 août 2013 à 22h50 #99782
Ré-évaluation duTÊT ( et de Khe sanh )
Apropos du Têt , les médias occidentaux dont Wikipedia ont toujoursrépété la vulgate USA , c’est-à- dire une lourde défaitemilitaire et politique pour les VN par rapport à leurs buts :
[FONT=Open Sans, sans-serif]_politiquement , [/FONT][FONT=Open Sans, sans-serif]le soulèvement de la population sud-vietnamienne contrela [/FONT][FONT=Open Sans, sans-serif]Républiquedu Viêt Nam[/FONT][FONT=Open Sans, sans-serif]n’a pas eu lieu [/FONT]
[FONT=Open Sans, sans-serif]_[/FONT][FONT=Open Sans, sans-serif]militairement, l[/FONT]esVN subissaient de lourdes pertes humaines perdant la moitié des80000 assaillants . Leur infra structure politico-militaireclandestine se dévoila et subit aussi de lourdes pertes . Lesdifférents relations sur le Têt insistent lourdement sur cet aspectdes pertes VN .
_ il y eut des retombées inattendues (? ) pour les VN:découragement et démission de Johnson , décision de retraitaméricain . Mais soi – disant parce que cet effet n’ avait pas étéescompté par les VN au départ , les US considèrent que l’offensivefut quand même un échec sanglant pour les VN et équivalait à unenette victoire militaire US . Le raisonnement est bizarre .
En lisant les médias occidentaux ou Wikipedia , on ala vague impression que GROSSO MODO , MATCH NUL . Cette présentationbiaisée est toujours en faveur dans ces médias .
Alors que après une bataille , si un camp a réussi àcasser le moral de l’adversaire , à le décourager et lu faireabandonner la partie , on considère qu ‘il a remporté une victoiredécisive , en glissant sur les pertes .
L’offensivedu Têt est juste qualifiée de tournant important de la guerre .Elle devrait être considérée comme l’équivalent de Waterloo pourles Anglais , de Sedan pour les Prussiens ou mieux encore deStalingrad Bataille de Stalingrad – WikipédiaDe même pour la bataille de Khe sanh , les Américainsla qualifient de victoire éclatante sur le seul critère de perteshumaines VN énormes . Alors que , en fin de compte , ils ont dû retirer leurs troupes afin d’éviter un écrasement à la Diên Biênphu ; et point laissé dans l’ombre , le retrait de Khe sanhsignifiait pour eux un grave échec , l’abandon définitif de laligne Mc Namara .
Les Américains sont vraiment les empereurs de lapropagande , de la mystification et de la désinformation . Ilsarrivent en serinant encore et encore leurs inventions à formaterl’esprit des gens et à leur faire avaler leurs mensonges .
Après 1954 , quand ils prennent la place descolonialistes , ils transforment les Viêt Minh en Viêt công , ils arrivent à faire accepter à tout lemonde ce mensonge ; ainsi ils ont réussi à dénier toutecontinuité entre la guerre d’Indochine et la guerre du Vietnam , c’est à dire quec’est la même lutte du peuple VN . -
17 août 2013 à 9h44 #157349
@HAN VIËT 157302 wrote:
Ré-évaluation duTÊT ( et de Khe sanh )
Apropos du Têt , les médias occidentaux dont Wikipedia ont toujoursrépété la vulgate USA , c’est-à- dire une lourde défaitemilitaire et politique pour les VN par rapport à leurs buts :
.En effet , les objectifs militaires n’ont pas été atteints à part une plus grande pénétration dans la campagne sud vietnamienne due aux retraits des troupes du Sud pour protéger les villes.
Sur le plan politique,
Le plus grand gain fut l’opposition de l’opinion publique américaine et internationale qui allait jusqu’au couvre feu total des certaines villes américaines, au déploiement des blindés dans les rues.
La division de l’establishment politico_militaire sur la stratégie à mener au Vietnam.
L’offensive du Têt a semé le doute au Pentagon et à Saigon sur la suite à donner à la guerre .Certains pensaient que la guerre n’était plus gagnable et qu’il fallait simplement se donner les moyens pour négocier une fin honorable.» Johnson convened the « Clifford Group » on 28 February and tasked its members with a complete policy reassessment.[197]
while others pointed out that neither side could win militarily, that North Vietnam could match any troop increase, that the bombing of the North be halted, and that a change in strategy was required that would seek not victory, but the staying power required to reach a negotiated settlement. This would require a less aggressive strategy that was designed to protect the population of South Vietnam.[198]
(Papiers du pentagon p 601_604) -
18 août 2013 à 12h52 #157350
@ngjm95 157314 wrote:
_ L’offensive du Têt a semé le doute au Pentagon et à Saigon sur la suite à donner à la guerre .
_ (Papiers du pentagon p 601_604)Les doutes sur le succès de l’intervention US existaient déjà même avant l’arrivée des premiers marines à Da nang en mars 1965
En 1964 , le département de la défense a commandé au think tank RAND une étude sur les motivations des combattants Viêt công . On a interrogé des milliers de prisonniers ou de ralliés
http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/corporate_pubs/2010/RAND_CP564.pdf;et PENTAGON PAPERS
En effet , au lieu de s’écrouler sous la pression américaine, le Viet Cong s’était avéré être beaucoup plus difficile et beaucoup plus résistant.Contrairement à l’affirmation répandue dans Saigon que les insurgés n’étaient pas plus qu’une «bande indisciplinée des terroristes et des ravisseurs de jeunes garçons dont les tactiques de guérilla n’avaient aucun attrait pour la paysannerie», le Viet Cong faisait preuve de cohésion et de force incroyables et profitait de la situation chaotique après le renversement de Diem pour étendre leur contrôle.
(…) Pourquoi les Viet Cong « se battent et meurent , quelle était leur cause, et pourquoi méprisent-ils les bienfaits économiques que nous essayions d’apporter . Par contre , ils respirent sous l’eau à partir d’un roseau pendant des mois ou plus, vivent dans les tunnels de Cu Chi. Ils se battent pour une cause . Si nous pouvons obtenir une certaine compréhension de cela, je crois certainement que nous pouvons mieux les vaincre « .(… )LES CONCLUSIONS DU PROJET « MOTIVATION ET MORAL des VC ( rapporteurs Zaslow
et Morell ) ont été présentées auDépartement de la Défense en 1964
Les cadres supérieurs VC étaient généralement des Viet Minh qui étaient restés cachés dans le Sudou qui étaient allés au Nord Vietnam en 1954 et se sont réinfiltrés dans le Sud peu après 1959. Ces vétérans de la guerre d’indépendance contre les Français , maintenant dans leurs trentaines , dont l’engagement avait mûri avec le temps et l’expérience dans le mouvement, ont formé l’épine dorsale de l’insurrection, et beaucoup étaient membres du Lao Dong ou Parti communiste. Ils voyaient l’insurrection dans le Sud comme une lutte nationaliste, la poursuite de la lutte pour l’indépendance vietnamienne et protéger le pays contre « les impérialistes américains et leurs laquais, le GVN de Saigon .[ Avant cette séance d’information, à la fin de Novembre 1964, le général Maxwell Taylor avait envoyé une évaluation pessimiste de la situation au Sud-Vietnam à Washington. Il avait exprimé sa surprise quant à la vigueur et la résilience du Viet Cong, qui manifestaient des «pouvoirs de récupération pareils au phénix » et une «étonnante capacité à maintenir leur moral. » Il a également conclu que la perspective d’améliorer le régime de Saigon était lointaine , que ce gouvernement n’était qu ‘une coquille vide . Il s’est opposé à la mise en place d’unités de combat américaines, craignant que les coûts politiques ne l’emporteraient sur les gains militaires. Il a estimé que la présence de soldats américains rappelleraient des souvenirs du colonialisme français et provoquerait une réaction hostile de la part de la population vietnamienne. Par ailleurs, les troupes américaines n’étaient pas aptes à lutter contre une insurrection,et leurs opérations causeraient inévitablement des pertes civiles,qui alimenteraient l’hostilité anti-américaine et créeraient la perception que les Etats-Unis mènent une «guerre raciale de l’homme blanc contre le brun. » Il a prédit qui, au lieu de raidir de la volonté de l’armée sud-vietnamienne et la rendre plus combative,l’introduction de troupes américaines ne l’inciterait à se relâcher et laisser les Américains à assumer le fardeau de la guerre.]
La présentation aux officiers supérieurs du MACV a «été comme une bombe». Après que les analystes de RAND eurent parlé « ,il est devenu de plus en plus clair que les militaires devenaient très dépités : ce qu’ils entendaient était très différent de ce qu’ils voulaient entendre ; la stratégie américaine d’accroitre la présence militaire américaine dans le Sud et d’être plus agressif envers le Nord devenait vide de sens . Selon Morell, ce fut un choc pour les officiers du MACV « d’écouter cette présentation ,remise dans le contexte de l’histoire moderne du Vietnam », décrivant le Viet Cong comme les successeurs des Viet Minh , « des paysans qui avaient une cause pour se battre » et qui avaient rejoint la guérilla volontairement et non de force »,en particulier parmi les meilleurs éléments des VC. L’équipe RAND peignait un tableau décourageant à un moment où l’engagement américain s’approfondissait . Morell a rappelé que les officiers étaient mécontents, incrédules et critiques , ils réfutaient les conclusions que les Viet Cong étaient engagés et motivés , que les États-Unis faisaient face à des paysans nationalistes , qu’il y avait une grande colère contre l’exploitation et la corruption gouvernementale de Saigon et contre le programme des hameaux stratégiques qui forçait les paysans à quitter leurs maisons et abandonner les tombes de leurs ancêtres,et que les villageois percevaient Saigon et les Américains comme leurs ennemis.
Les officiers du MACV ne pouvaient pas se résoudre à croire ce dernier point parce que pour eux les Américains étaient LES BONS au Vietnam. Ils posaient des questions sur le modèle de «Comment cela peut être possible ? » « comment peuvent-ils [les paysans] être tellement en colère contre nous quand nous offrons. . . routes, etc …, nous allons leur donner l’électricité et l’eau courante et ils ne s’en soucient pas? « »Ne sont-ils [le Viet Cong] le MAL incarné ? N’ont-ils pas assassiné les chefs de village? N’ont-ils pas tué des civils? « »Êtes -vous sûrs qu’ils [les prisonniers et les transfuges [interrogés] disaient la vérité? « » Ca ne peut pas être vrai !!! « que les Américains n’étaient pas regardés comme des » bons , combattant pour la bonne cause » .
Il y eut une autre présentation devant un adjoint de McNamara , McNaughton : la description du « caractère de l’organisation [Viet Cong], l’arrière-plan historique , la nature de l’organisation, de sa résilience. . . ont fourni de nouvelles perspectives « et fait une grosse impression. La séance a duré environ 45 minutes, et, quand Zaslow a conclu, »il y avait un silence pesant dans la salle. . . . McNaughton et moise sommes regardé et j’ai dit: «John, je pense que nous avons signé avec le mauvais côté – le côté qui va perdre cette guerre. »Et il était d’accord . Ce que nous avons entendu était une telle description et très précise d’une organisation forte, le Viet Cong,que nous étions dans le pétrin. Elle a laissé entendre que les Etats-Unis étaient confrontés à un ennemi solide et motivé qui »ne pouvait être vaincu qu ‘ à des coûts énormes, voire pas du tout. » La réaction de Harry Rowen et John McNaughton a indiqué qu’ils étaient parvenus à la même conclusion: « le Viet Cong était une armée révolutionnaire, et il y avait une grande composante de nationalisme ; ils se voyaient comme des patriotes vietnamiens et des nationalistes et considéraient leurs ennemis comme des impérialistes. »Les évolutions de la situation au Vietnam à partir de l’automne 1965 donnèrent à McNamara de sérieuses causes de préoccupation.
Le 7 Novembre 1965, il a envoyé une note à Johnson, donnant au président une évaluation sombre de la situation au Sud-Vietnam. Dans la note, il a souligné que l’insurrection se poursuit « à haute intensité» et de montrer«aucun signe de ralentissement. » Le nouveau gouvernement dirigé par Ky-Thieu avait«accompli peu» et, pire que tout , avait affaibli son emprise sur les campagnes. Après la présentation des alternatives disponibles pour l’administration, McNamara a recommandé l’augmentation du nombre des forces de combat américaines au Vietnam à 350.000 d’ici la fin 66. Mais il a aussi recommandé faire « un effort tous azimuts pour entamer des négociations » et d’instaurer une pause de bombardements au Nord-Vietnam qui « aurait ouvert la voie à une autre pause, peut-être à la fin de 1966, qui pourrait produire un règlement négocié »(… ) En novembre 1965, le premier grand combat entre troupes nord-vietnamiennes et américaines a eu lieu dans Ia Drang, près de la frontière avec le Laos, et a duré du 14 au 19. Les Américains ont gagné sur plan du body count grâce à leur puissance de feu. Westmoreland et les JCS étaient de bonne humeur sur l’issue favorable de ce test de l’efficacité au combat,et le général Johnson a déclaré: «Après la bataille de Ia Drang, le pire était derrière nous. » McNamara a vu les choses différemment. Bien que le ratio kill était favorable, les Américains à 300 contre 1300 soldats ennemis, le nombre d’américains tués dans cette seule bataille lui a indiqué que les pertes cumulées seraient lourdes dans les mois à venir. En outre, la ténacité de l’Armée populaire du Vietnam (PAVN) et leur volonté de tenir tête et se battre l’a convaincu que la guerre serait longue et amère. McNamara a fait un voyage d’inspection à Saigon en juillet.
A son retour à Washington, McNamara a présenté une autre note peu optimiste au président Johnson ;
puis à la mi-Décembre il est allé plus loin, en écrivant à Johnson, «La solution militaire n’est pas certaine de réussir » et que «Nous devons nécessairement trouver une solution diplomatique. » Johnson a décidé d’ordonner une courte halte aux bombardements sur le Nord Vietnam commençant la veille de Noël.En public, McNamara n’ a montré à l’époque aucun doute personnel. Après la fin de la guerre, des questions ont été soulevées lui demandant pourquoi, compte tenu de sa désillusion à la fin de 1965,il continué son soutien à l’agrandissement d’une guerre qu’il savait perdue d’avance. En réponse à ses détracteurs, McNamara a déclaré qu’il avait recommandé l’escalade parce que l’objectif n’était pas d’obtenir une victoire militaire, mais pour forcer Hanoi à venir à un règlement politique. -
18 août 2013 à 23h48 #99784
Vietnam: il y a 45 ans, l’offensive du Têt
Vietnam: le 30 janvier 1968, l’offensive du Têt ou «Le bout du tunnel»
Un livre de caricature par Nguyễn Thành Phong dons le sujet est les expressions populaires a été publié :
‘Sát thủ đầu mưng mủ’
il est interdit de réédition car nous le citons intensivement ; Nos vénérables dirigeants ont peur que ça devienne le vietnamien standard.
Bien sûr, j’en ai un exemplaire… C’est tres drôle«La lumière au bout du tunnel… C’est le phare avant de la locomotive !»
[IMG]http://1.bp.blogspot.com/-7dDZgrMlsnU/TqEqsXKdTcI/AAAAAAAAUDo/3MssL-q4nVo/s640/Sat+Thu+Dau+Mung+Mu+%255BWeLovePhotoshop.Com%255D++60.JPG[/IMG]
« Tia sáng phía cuối đường hầm, là ánh đèn của đầu xe lửa««Tu es stupide et en plus, tu fais des choses dangereuses!»
« Đã ngu còn cố tỏ ra nguy hiểm« -
20 août 2013 à 11h43 #99785
Et McNamara qui dénonçait l’impérialisme américain dans son bouquin Retrospect
Il accusait le people et les dirigeants américains de croire en leur infallibilité.
« [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]We did not recognize that neither our people nor our leaders are omniscient. Our judgment of what is in another people’s or country’s best interest should be put to the test of open discussion in international forums. We do not have the God-given right to shape every nation in our image or as we choose. »
[/FONT] »Nous refusions de croire que notre people et nos dirigeants pussent se tromper. Notre jugement de ce qui est de l’intérêt d’un autre pays devait faire l’objet de dicussions publiques lors des rencontres internationales. Nous n’avons pas le droit divin pour façonner d’autres nations à notre image ou à nos désirs »
Je me trompe ou c’ était Mc Namara qu’on appelait l’architecte de la guerre du Vietnam ?
Irak, lAfghanistan, Printemps Arabe (La Libye,l’ Egypte, la Tunisie, )…. -
23 août 2013 à 20h59 #157368
@ngjm95 157333 wrote:
Et McNamara qui dénonçait l’impérialisme américain dans son bouquin Retrospect
Il accusait le people et les dirigeants américains de croire en leur infallibilité.
« We did not recognize that neither our people nor our leaders are omniscient. Our judgment of what is in another people’s or country’s best interest should be put to the test of open discussion in international forums. We do not have the God-given right to shape every nation in our image or as we choose. »
« Nous refusions de croire que notre people et nos dirigeants pussent se tromper. Notre jugement de ce qui est de l’intérêt d’un autre pays devait faire l’objet de dicussions publiques lors des rencontres internationales. Nous n’avons pas le droit divin pour façonner d’autres nations à notre image ou à nos désirs »McNamara ne s’est pas repenti vraiment . Il est devenu président à la Banque Mondiale et là avec les ADM moins bruyantes il a déployé ses efforts au service de l ‘impérialisme américain à l’asservissement d ‘autres peuples . avec les bombes , il a atteint 2O millions de VN . A la Banque Mondiale , il va faire le malheur de dix fois plus de victimes
RobertMcNamara, artisan de la mise au pas des peuples
[FONT=verdana, geneva]Sonaction entre le début des années 1960 et celui des années 1980 acontribué à façonner l’économie mondiale d’aujourd’hui.[/FONT][FONT=verdana, geneva]A côté des hommages qui lui seront rendus, il est essentiel de seplacer du côté des peuples qui ont été confrontés à son actionpour comprendre l’étendue des ravages causés par [/FONT][FONT=verdana, geneva]sacarrière, appuyée sur le triptyque « commerce, guerre, dette ».[/FONT]
[FONT=verdana, geneva]Ilva agir à la tête de la Banque mondiale comme un missionnairepoursuivant une campagne anticommuniste [/FONT][FONT=verdana, geneva]etvivra personnellement cette expérience comme une résurrection.[/FONT]
[FONT=verdana, geneva]Sonarrivée marque [/FONT][FONT=verdana, geneva]unréel tournant pour la Banque mondiale qui donne alors un coupd’accélérateur à la dette en l’utilisant comme une véritablearme géopolitique. De 1968 à 1973, la Banque mondiale accordedavantage de prêts que pendant la période 1945-1968[/FONT][FONT=verdana, geneva],soit plus en 5 ans que pendant les 23 premières années de sonexistence. [/FONT][FONT=verdana, geneva]Elleincite également les pays du Sud à emprunter massivement afin definancer la modernisation de leur appareil d’exportation et de lesconnecter plus étroitement au marché mondial[/FONT][FONT=verdana, geneva].En fait, McNamara pousse les pays du Sud à se soumettre auxconditionnalités associées à ces prêts, à [/FONT][FONT=verdana, geneva]accepterdes infrastructures inutiles, des budgets sociaux insuffisants, desgrands barrages ruineux dans un environnement saccagé, des dettescolossales[/FONT]…[FONT=verdana, geneva]L’appâtutilisé : [/FONT][FONT=verdana, geneva]desliquidités mises à disposition des gouvernements en place sansaucun mécanisme de lutte contre la corruption et le détournement defonds publics.[/FONT] [FONT=verdana, geneva]Enéchange de ces liquidités, les gouvernants acceptent la plupart desrecommandations de la Banque mondiale. [/FONT][FONT=verdana, geneva]Enrésumé, d’une part, [/FONT][FONT=verdana, geneva]laBanque mondiale a soutenu les alliés stratégiques des États-Unisdans les différentes régions du globe – même les piresdictatures – pour renforcer la zone d’influence états-unienne.[/FONT][FONT=verdana, geneva]D’autrepart, [/FONT][FONT=verdana, geneva]laBanque mondiale a prêté de manière conditionnelle à des pays quitentaient d’appliquer des politiques en rupture avec le modèlecapitaliste dominant, afin d’acquérir un droit de regard sur lespolitiques économiques pratiquées par ces pay[/FONT][FONT=verdana, geneva]s.McNamara s’efforce donc de stopper le développement de politiquesindépendantes et de ramener dans le giron des grandes puissancesindustrielles nombre de dirigeants qui avaient pris leurs distances(Nasser en Égypte, N’Krumah au Ghana, Manley en Jamaïque,Soekarno en Indonésie…). [/FONT][FONT=verdana, geneva]Quanddes dirigeants du Sud refusaient de s’y plier, les puissances duNord n’hésitaient pas à les renverser en mettant en place desdictatures [/FONT][FONT=verdana, geneva](assassinatde Lumumba dans l’ex-Congo belge en 1961, d’Olympio au Togo en1963, d’Allende au Chili en 1973)[/FONT][FONT=verdana, geneva]ouà intervenir militairement[/FONT][FONT=verdana, geneva],par exemple au Vietnam justement[/FONT][FONT=verdana, geneva][23][/FONT][FONT=verdana, geneva].La Banque mondiale venait ensuite à la rescousse des dictatures avecdes financements massifs, très souvent détournés. [/FONT]
[FONT=verdana, geneva]Lesdonnées géopolitiques constituent donc la toile de fond duprocessus d’endettement des pays du Sud. Au début des années1980, les pays du Sud, surendettés, subissent de plein fouet lahausse brutale des taux d’intérêt et la dégringolade des coursdes matières premières, qu’ils produisent de plus en plus pourrembourser leur dette, mais pour lesquels ils se font concurrencealors que la demande n’a pas augmenté au Nord. En cours de jeu,les règles changent brusquement. Les conséquences seront terriblespur les peuples du Sud qui sont contraints par le FMI et la Banquemondiale de se saigner aux quatre veines pour rembourser de richescréanciers. [/FONT]
[FONT=verdana, geneva]McNamaraest co-responsable des crimes commis par le gouvernement desEtats-Unis au Vietnam, il est également largement responsable de lapolitique de la Banque mondiale qui a soutenu systématiquement lesdictatures et mené les pays du Sud à un surendettement tragique.L’action de McNamara pendant 20 ans avait deux objectifs qui ontété mené à bien : reprendre l’avantage à l’égard depays qui avaient affirmé leur volonté d’indépendance etaugmenter le degré d’exploitation des peuples du Sud. [/FONT] -
25 août 2013 à 8h51 #157378
@HAN VIËT 157345 wrote:
McNamaraest co-responsable des crimes commis par le gouvernement desEtats-Unis au Vietnam, il est également largement responsable de lapolitique de la Banque mondiale qui a soutenu systématiquement lesdictatures et mené les pays du Sud à un surendettement tragique.L’action de McNamara pendant 20 ans avait deux objectifs qui ontété mené à bien : reprendre l’avantage à l’égard depays qui avaient affirmé leur volonté d’indépendance etaugmenter le degré d’exploitation des peuples du Sud.
Dès la levée de l’embargo, le FMI et la Banque Mondiale ont débarqué à Hanoi pour proposer leur aide pour redresser l’économie exsangue du Vietnam. Ceux-ci ont repoussé les solutions avancées par ces institutions financières car ne cadrant pas avec leur vision pour développer le pays.Devant le refus de Hanoi, la Banque Mondiale est restée pour rapprocher les positions respectives et aider le Vietnam avec le résultat que nous connaissons maintenant.
McNamara avait-il alors insisté ,comme on pouvait le soupçonner, à la BM de faire des compromis pour aider Hanoi au lieu de faire leur valises comme le FMI ?
La réussite de la B M au Vietnam lui a permis de s’imposer comme la première institution internationale pour le développement économique et social du tiers monde. L’exemple du Vietnam sert de plaquette à la BM pour proposer son aide à d’autres pays.
En retour , le Vietnam s’appuie sur l’entremise de la BM qui sait se faire bon avocat pour susciter l’aide financière étrangère , même dans les moments critiques du pays.:petard: -
25 août 2013 à 19h48 #157381
@ngjm95 157356 wrote:
Dès la levée de l’embargo, le FMI et la Banque Mondiale ont débarqué à Hanoi pour proposer leur aide pour redresser l’économie exsangue du Vietnam. .:petard:
_ l’embargo scélérat n ‘a été levé qu ‘en 1994 . Le VN a t-il été obligé de se plier à certaines conditions ?
_ la racaille US n’ aucune vergogne . J.Carter quand il est devenu président a déclaré à propos du VN : We went to Vietnam without any desire to capture territory or impose American will on other people. I don’t feel that we ought to apologize or castigate ourselves or to assume the status of culpability. Il aurait ajouté : « the destruction was mutual « . On se demande ce que les nord-américains ont subi par rapport aux VN :
Plus de trois millions de Vietnamiens ont été tués et au moins autant ont été blessés ; 10 millions de déplacés , 9000 sur 15000 villages , 25 millions d’acres ( 1 acre = 4m² ) de terres agricoles, 12 millions d’acres de forêt ont été détruits,et 1,5 million d’animaux de ferme avaient été tués. Il y avait environ 200.000 prostituées, 879 000 orphelins, 181.000 personnes handicapées, et 1 million de veuves, six des villes industrielles du Nord ont été gravement endommagés, de même que les villes de district des provinces et 4.000 sur 5.800 communes agricoles. Au nord comme au sud ,le pays est parsemé de cratères et empoisonné avec des tonnes de munitions non explosées, de sorte que longtemps après que les agriculteurs de guerre et leurs familles subissent des blessures graves Dix-neuf millions de litres d’herbicide avaient été déversés sur le sud -
26 août 2013 à 16h16 #99787
On est d’accord sur l’impérialisme américain, donc restons sur la question qui est de savoir si le FMI et la Banque Mondiale en étaient les instruments. Le FMI très certainement à la lecture de ses préconisations en Asie lors de la crise de 1997.
Avant le Vietnam , le FMI était l’autorité financière de référence . Mais depuis, la Banque Mondiale a pu démontrer tout son savoir faire pour accompagner le développement des pays émergents .Maintenant, la Banque Mondiale s’est imposée comme l’institution financière privilégiée des pays pauvres.
En se mettant d’accord avec Hanoi (après maintes rencontres…) sur les priorités , elle s’est attachée à aider le Vietnam à se doter des services de l’état dignes de ce nom, notamment le GSO( l’INSEE vietnamien) ,la pierre angulaire pour toutes politiques sociales et économiques.Elle sert aussi de caution permettant au VN de recevoir des fonds nécessaires à son redressement.
Si le Vietnam a pu connaître un faible taux de chômage , un excellent taux de scolarité, une espérance de vie parmi les meilleures d’Asie , un pourcentage de pauvreté qui a baissé de 58% à 10% , c’est grâce à la collaboration de la Banque Mondiale
La même Banque Mondiale n’a pas hésité à tenir une conférence en 2010 pour minimiser et rassurer les donateurs sur la bonne utilisation des fonds quand un service était accusé de s’en servir pour les paris.
Aujourd’hui encore , le Vietnam demande à la BM de l’ aider à faire des réformes économiques pour continuer à développer son économie. -
26 août 2013 à 21h51 #157385
@ngjm95 157370 wrote:
On est d’accord sur l’impérialisme américain, donc restons sur la question qui est de savoir si le FMI et la Banque Mondiale en étaient les instruments. Le FMI très certainement à la lecture de ses préconisations en Asie lors de la crise de 1997.
Avant le Vietnam , le FMI était l’autorité financière de référence . Mais depuis, la Banque Mondiale a pu démontrer tout son savoir faire pour accompagner le développement des pays émergents .Maintenant, la Banque Mondiale s’est imposée comme l’institution financière privilégiée des pays pauvres.
En se mettant d’accord avec Hanoi (après maintes rencontres…) sur les priorités , elle s’est attachée à aider le Vietnam à se doter des services de l’état dignes de ce nom, notamment le GSO( l’INSEE vietnamien) ,la pierre angulaire pour toutes politiques sociales et économiques.Elle sert aussi de caution permettant au VN de recevoir des fonds nécessaires à son redressement.
Si le Vietnam a pu connaître un faible taux de chômage , un excellent taux de scolarité, une espérance de vie parmi les meilleures d’Asie , un pourcentage de pauvreté qui a baissé de 58% à 10% , c’est grâce à la collaboration de la Banque Mondiale
La même Banque Mondiale n’a pas hésité à tenir une conférence en 2010 pour minimiser et rassurer les donateurs sur la bonne utilisation des fonds quand un service était accusé de s’en servir pour les paris.
Aujourd’hui encore , le Vietnam demande à la BM de l’ aider à faire des réformes économiques pour continuer à développer son économie._ Auparavant , le FMI et la BM en tant que valets de l’impérialisme » proposaient amicalement » aux pays en voie de développement des ajustements structurels , c’est-à -dire , qu ‘ils offraient aux dirigeants de ces pays des possibilités de se remplir pharamineusement les poches en contrepartie d’ asservir leurs propres économies aux intérêts US ou de brader les ressources aux businessmen étrangers .
Robert McNamara, artisan de la mise au pas des peuples – internationalnews ( artIcle de 2009 )
https://www.google.fr/#fp=3abca365895a0f87&q=world+bank+as+tool+of+US+imperialism++and++vietnam&start=0: World Bank as tool of US imperialism
Les pays est européens ont » bénéficié » de la même thérapie de choc en guise de transition vers le capitalisme en 1989 , ils ne s ‘en remettent toujours pas . La Grèce , le portugal et l ‘espagne subissent actuellement le même traitement avec les résultats effroyables
Dans le cas du VN , la BM semble avoir travaillé correctement . Qu ‘est ce qui s’est passé ? Miracle au VN ?? comme on dit en VN , le tigre semble avoir perdu ses rayures . Ou est ce que le VN s’est secrètement couché devant les capitalistes US ? Not Your Father article du 11/01/2007 écrit par Duncan Currie journaliste à TheWeekly Standard. -
27 août 2013 à 1h02 #157386
@HAN VIËT 157373 wrote:
Ou est ce que le VN s’est secrètement couché devant les capitalistes US ? Not Your Father article du 11/01/2007 écrit par Duncan Currie journaliste à The Weekly Standard.
Extraits de l’article Not your father’s Vietnam de « THE ON LINE MAGAZINE OF THE AMERICAN ENTERPRISE INSTITUTE « qui donne une note de 16/20 au gouvernement VN ; celui – ci se voit aussi décerner des lauriers par the Economist et Freedom House ( organismes de presse hyper capitalistes )
[ Croyez-le ou non, le pays de Ho ChiMinh et du Hanoi Hilton est devenu l’un des pays les pluspro-américains en Asie du Sud-Est, sinon du monde. Aujourd’hui, ilest le plus récent membre de l’Organisation mondiale du commerce.Comment est-ce arrivé?«Il y a peu de pays dans le monde pluspro-américain que le Vietnam moderne. » Ce n’est pas uneexagération. Les Etats-Unis et le Vietnam ont normalisé leursrelations en 1995, puis signé un accord de libre-échange bilatéralen Juillet 2000 (entré en vigueur en Décembre 2001). Lesexportations vietnamiennes vers les États-Unis ont totalisé 6,5milliards de dollars en 2005, contre 800 millions de dollars en 2001.Aujourd’hui, Hanoi marque une autre étape dans sa transformationfrappante d’une économie de type soviétique: Il se jointofficiellement à l’OMC.
Politiquement, l’histoire du Vietnammoderne commence en 1975, lorsque les chars nord-vietnamiens ontroulé dans Saigon pour renverser le régime Thieu soutenu par les USet réunifier le pays. Economiquement, la date clé est 1986, lorsqueHanoi a officiellement lancé ses réformes économiques (dite «DoiMoi»). Ceux-ci étaient semblables, mais non identiques, auxpolitiques embrassées par le dirigeant chinois Deng Xiaoping en 1978plus tard rendu célèbre par son dicton, « devenir riche estglorieux». Regina Abrami, une experte du Vietnam à la HarvardBusiness School, note que les 2 pays ont adopté une approchegradualiste, accepté les changements du bas vers le haut déjà encours, et tracé des chemins comparables à propos de la réformeagricole. Ils étaient moins en phase sur leurs directivesd’investissements directs étrangers.
Au Vietnam , ce fut un processusautochtone», dit Abrami de l’expérience vietnamienne. «L’économieétait dans un état désastreux » Contrairement en Europeorientale post-soviétique où la transition vers le capitalisme estvenue sous la forme d’une «thérapie de choc» mise au point par laBanque mondiale et le Fonds monétaire international, le Vietnampratiquait ce qu ‘Abrami appelle «le développement par ses propresmoyens . «Même dans l’ancien Vietnam du Nord, le petit commerce aeu une longue histoire, ce qui a contribué à atténuer le passaged’une économie dirigée vers l’économie de marché et versl’entreprise privée après 1986.
Les résultats ont été superbes. LeVietnam a eu en moyenne environ 9 pour cent par an de croissance duPIB au milieu des années 1990, jusqu’à ce que la crise financièreasiatique frappe en 1997. Cela a conduit à un bref recul, même si,comme The Economist en 2004 le dit , « quand les autres pays dela région ont été plongés dans la récession, la croissance auVietnam n’est jamais tombée en dessous de 4,8 pour cent. » LePIB a progressé de 8,4 pour cent en 2005, faisant du Vietnam ledeuxième plus rapide pays en croissance en Asie derrière la Chinemais devant l’Inde.
Bien qu’il reste pauvre en terme derevenu par habitant qui n’était que de 638 $ en 2005,comparativement à 220 $ en 1994, le Vietnam a un moindre taux de «pauvreté extrême» (défini par la Banque mondiale comme vivantavec moins d’un dollar US par jour) que la Chine, l’Inde ou lesPhilippines. La croissance a été inégale, ravagée par lesvariations régionales et autres, et le Parti communiste vietnamienest divisé sur la vitesse et la nature des réformes à venir. Maisle Vietnam est incontestablement parmi les économies les plusdynamiques d’Asie.
Le mois dernier, le VN a été ajoutéà l’indice S & P / IFC, qui suit la performance des actions dansplus de 20 pays en développement. « L’ Index principal de Ho ChiMinh-Ville a doublé en valeur l’an dernier », a rapporté leWall Street Journal au début de Janvier, « avec des étrangersqui ont fait de gros achats de Vinamilk, un producteur laitier depremier plan, et Saigon Commercial Bank, la plus grande des deuxbanques cotées du Vietnam. Les transactions en actions ont augmentéd’ environ 26 fois les résultats de 2006 .
Là où il subissait une stigmatisationféroce , le capitalisme a maintenant un succès éclatant auVietnam. Comme le New York Times l’a rapporté avril dernier, leprésident du Vietnam, le Premier ministre et vice-Premier ministreont séché un congrès du Parti communiste à l’occasion de l’anniversaire de Lénine pour pouvoir rencontrer … Bill Gates. Lavisite de Gates est devenue une nouvelle de niveau national, commela foule des Vietnamiens venus lui souhaiter la bienvenue dans lesrues de Hanoi. «C’était très symbolique», fait remarquer Le DangDoanh, économiste principal au ministère de la planification et del’investissement du Vietnam. « C’est un signe très clair dunouvel état d’esprit de la société et des personnes. Tout le mondeveut être comme Bill Gates « .
Raymond Burghardt, qui a servi commeambassadeur américain au Vietnam de 2001 à 2004, est d’accord: « .Les jeunes Vietnamiens idolâtrent Bill Gates et aspirent à étudierdans nos universités» Comme l’écrit Burghardt, le logiciel géantde l’informatique Intel a gagné une licence d’investissement pourconstruire une usine de 605 millions $ de fabrication à Ho Chi MinhVille (anciennement Saigon), tandis que Lockheed Martin construira lepremier satellite commercial du Vietnam , devant être lancé en2008. Il cite également une paire de diplomates chevronnés, anciensambassadeurs américains , Stephen Bosworth et Morton Abramowitz,disant que le Vietnam pourrait bien être «le pays le pluspro-américain en Asie du Sud-Est. »
L’École Hanoi Business, fondée en1995 dans le cadre de l’Université nationale du Vietnam, disposedésormais d’environ 1.000 étudiants, qui bénéficient égalementd’étroits liens de l’école avec l’Amos Tuck School of BusinessAdministration de Dartmouth. Le doyen actuel de l’école Hanoi,Truong Gia Binh, est l’un des PDG vietnamiens les plus réussis ,celui de l’énorme société de technologie FPT.
« Le Vietnam se classe jusque làcomme les Philippines dans les pays pro-américains», expliqueJoseph Massey, directeur du Centre for International Business Tuck,qui a dirigé le partenariat Tuck-Hanoi dans le milieu des années1990. Sur le plan géopolitique, cela peut en partie être attribuéà une méfiance de la Chine et une préoccupation partagée sur desterroristes islamistes en Asie du Sud-Est. Sur un plan personnel, onpeut citer les importantes communautés d’expatriés que chaquenation a envoyé à l’autre. Massey souligne également la jeunessede la population vietnamienne: sur les quelque 84 millions depersonnes, soit environ 70 pour cent sont en dessous de 35 ans etdonc trop jeunes pour se souvenir de la guerre et en garder rancune .
On ne peut néanmoins pas nier laréalité brutale de la persécution politique et religieuse auVietnam. C’est encore une dictature du parti unique, la mêmedictature dont le bilan dans les années 1970 (exécutions, camps detravail et de rééducation « , » boat people) reflète unsanglant stalinisme. Pour certaines générations de Vietnamiensoutre-mer , ces souvenirs sont impossibles à effacer, peu importe lenombre de leurs compatriotes qui se ruent vers les écoles d’affairesou le nombre de sociétés cotées au Fortune 500 qui vont acheter unbien immobilier à Ho Chi Minh-Ville.Dans son rapport de 2006 sur «Freedomin the World », la fondation Freedom House a classé le Vietnamcomme «non libre», donnant Hanoi la plus basse note possible sur lerespect des «droits politiques» et une note meilleure légèrementsur «les libertés civiles. » La répression estparticulièrement dure contre certains groupes ethniques, y comprisles Montagnards et les chrétiens Hmong. Mais Freedom House aégalement reconnu que le Vietnam contemporain n’est plus un Etattotalitaire: « les vietnamiens ordinaires, en particulier ceuxvivant dans les grandes villes, sont de plus en plus libres del’intrusion du gouvernement dans leur vie quotidienne, y compris leurchoix de travail, lieu de résidence, et la participation à desactivités économiques et religieux. «
En Avril 2005, le 30e anniversaire dela chute de Saigon, the Economist a publié une mise à jour sur leVietnam sous le titre ironique: «L’Amérique a perdu, le capitalismea gagné. » Bien que la démocratie reste à la traîne, lacroissance remarquable du capitalisme vietnamien doit être acclaméeainsi que le degré extraordinaire du pro-américanisme VN . Rarementil y eut pareille ironie de l’histoire .]
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28 août 2013 à 17h46 #157390
Que dire de plus après tous ces éloges ? peut-être qu’il y avait heureusement des gens intelligents des deux côtés pour s’asseoir à la même table et élaborer patiemment une stratégie de redressement inédite qui s’était révélée être un succès.:Vietnam:
Depuis le FMI ne communique presque plus sur le Vietnam, l’ADB (Asia Development Bank) aussi malgré d’importants travaux d’infrastructures comme le métro de HCMville. Avec la Banque Mondiale , c’est tous les mois !:icon40: -
31 août 2013 à 21h52 #99788
Le Têt réévalué :
_ l’année 1965 a été utilisée par les nord américains pour débarquer leurs soldats et consolider leurs implantations
_ de 1966 à 1967 , ils se sont lancés à l’action avec 2 axes : pourchasser et démolir les forces armées VN par des opérations search and destroy et derrière le rideau de ces opérations , la fameuse « pacification ou « s’attaquer à la population civile , la massacrer , l’effrayer en vue de dépeupler les campagnes et séparer l’eau du poisson . L’urbanisation forcée a fait affluer les paysans dans les agglomérations urbaines , quelque 3 à 4 millions de personnes déplacées . Les forces VN ont du se disperser , se retirer au Cambodge et au Laos et regarder impuissants la stratégie de dépopulation des US se déployer pendant 2 longues et terribles années . Dès début 1967 , ils ont donc préparé un plan de contre attaque . Alors que les Américains croyaient les avoir chassé du pays , les FLN et les nord VN ont attaqué à l’intérieur du pays un grand nombre de bases arrière que les Américains croyaient sanctuarisées . Il n’y a pas eu une seule offensive du têt mais 3 étalées sur 1968 .
Les Américains se sont réveillés ce jour du Têt , comprenant qu ‘ils avaient mis les pieds sur un volcan qui avait fait éruption . Mais pire encore , ils se rendaient compte qu ‘ils n’étaient en sécurité nulle part . Ils avaient repoussé cette année là les attaques mais l’initiative restait à l’ennemi qui pouvait choisir l’endroit et le moment pour les réattaquer . Les Américains se découvraient comme des cibles immobiles ( sitting ducks ) vulnérables à tout instant , en tout endroit . Leur puissance de feu n’avait pas impressionné l’adversaire qui l’avait affronté à Khe sanh où les US avaient du se retirer quand même .Avant de débarquer au VN ils savaient déjà qu ‘ils avaient affaire à un ennemi redoutable mais maintenant ils avaient compris leur douleur . C’est cet état de vulnérabilité qui les a paniqués et décidé Johnson à la désescalade
Les Américains avaient chassé les paysans vers les villes et au moment du Têt , ils se sont rendu compte qu ‘ils avaient par ce biais amené l’ennemi dans leurs bases arrière . Le FLN avait suivi les réfugiés et construit une organisation secrète de soutien à la Résistance . Parmi les paysans réfugiés , certains se sont engagés dans l’armée du sud et fourni des renseignements aux VC , les cyclos et les mendiants surveillaient les Yankees ainsi que les femmes de ménage ou ouvriers qui travaillaient dans les bases ; cette organisation s’est dévoilée le jour du Têt . Les Américains se sont rendu compte du degré d’infiltration de l’ennemi à tous les niveaux de l’administration et de l’armée sudiste . Il y en avait parmi les hauts officiers de l’ armée ( par ex . le colonel Pham ngoc Thao ) et même parmi les conseillers de Ng v thiêu ( affaire Huynh v Trong , Vu ngoc Nha ) Les Américains étaient encerclés de partout . Leur puisance de feu pouvait juste leur éviter la défaite en terrain ouvert mais ils n’avaient aucun espoir de gagner . -
1 septembre 2013 à 7h22 #157415
Bonjour et merci Han Viet, pour la communication de ces vues d’ensemble du présent et du passé qui permettent d’être un peu moins ignorant. Mais ce que je trouve plus intéressant encore, c’est de ne pas prendre ces informations pour bible, de rester critique, et de mesurer ses propres sentiments ou ressentiments à leur lecture. Lorsqu’on a été éloigné de tout intérêt direct concernant le Vietnam pendant des années, c’est très gratifiant. On se sent moins « étranger ».
Par association d’idées, j’ai une question :
Vietkieu : vietnamien vivant ailleurs qu’au Vietnam (diaspora).
– De père tonkinois et mère française, donc métisse, née en France, jamais habité au Vietnam, est-ce qu’on me considère comme une vietkieu ? -
1 septembre 2013 à 12h40 #157420
@Abuelita 157418 wrote:
Vietkieu : vietnamien vivant ailleurs qu’au Vietnam (diaspora).
– De père tonkinois et mère française, donc métisse, née en France, jamais habité au Vietnam, est-ce qu’on me considère comme une vietkieu ?Bonjour Abuelita
vietkieu de père tunquinois?
j’ai un gros doute…
encore s’il était annamite ou cochinchinois , ça pourrait se discuter :petard:perso j’ai découvert ce terme de vietkieu dans les années 2000,
née à Ha Noï, de mère vietnamienne et de père français, arrivée en France en 1957
nous étions désignés à l’époque » rapatriés d’Indochine », « réfugiés vietnamiens »,
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1 septembre 2013 à 15h04 #157421
Bonjour mesdames,
@Ti Ngoc 157425 wrote:Bonjour Abuelita
vietkieu de père tunquinois?
j’ai un gros doute…
encore s’il était annamite ou cochinchinois , ça pourrait se discuter :petard:perso j’ai découvert ce terme de vietkieu dans les années 2000,
née à Ha Noï, de mère vietnamienne et de père français, arrivée en France en 1957
nous étions désignés à l’époque » rapatriés d’Indochine », « réfugiés vietnamiens »,Bienvenues au club,mesdames !Oui ,vous des vietkieues …bien sûr tonkinoises (vietkieu bac ky)
Avec les compliments d’un vietkieu cochinchinois (vietkieu nam ky ):panda:
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1 septembre 2013 à 15h12 #157422
Bonjour Ti Ngoc,
Oh, pour moi c’est encore plus récent puisque ma découverte du terme de l’appellation « vietkieu » date du printemps 2013, lu X fois sur un certain forumvietnam.fr ! Mais sans précisions concernant l’origine précise de ceux que l’on appelle ainsi. J’en avais conclu qu’il s’agissait de tous les Vietnamiens, nord-centre-sud confondus, de la diaspora.Sur le premier « Titre d’identité » de mon père, établi en 1922 par le « Gouvernement général de l’Indochine » de la province de Kiên An, à « Nationalité » est écrit : Sujet annamite du Tonkin. Et à « Race » : Tonkinoise.
Navigant au long cours débarqué en France en 1932, il y est resté sous cette appellation comme « Résident du Protectorat du Tonkin », qui s’est changé en « Résident étranger privilégié » (?), puis en « Résident de la République du Vietnam ». J’en conclus qu’on pouvait le considérer comme un vietkieu. Mais tous les gens comme moi – les enfants métis – nous sommes quoi pour les Vietnamiens du pays ?
En France on dit « eurasien » par allusion à « Europe-Asie », ce qui est impropre puisque l’Eurasie nomme réellement une région, mais ainsi on comprend facilement la « couleur » du métissage. Métis est plus correct, mais d’usage made in France, il image davantage les peaux brunes.Alors » Vietkieu or not vietkeu ? «
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1 septembre 2013 à 15h15 #157423
Doublée par ngjm !
Je suis une vietkieu bac ky ! Aaaah ! :Vietnam: -
1 septembre 2013 à 15h50 #157426
@Abuelita 157428 wrote:
…
Sur le premier « Titre d’identité » de mon père, établi en 1922 par le « Gouvernement général de l’Indochine » de la province de Kiên An, à « Nationalité » est écrit : Sujet annamite du Tonkin. Et à « Race » : Tonkinoise….J’ai vu, récemment, un papier officiel concernant mon beau-père. Il portait la mention « protégé tonkinois ». Comme c’est beau le jargon administratif destiné à cacher la réalité.
@Abuelita 157428 wrote:
…En France on dit « eurasien » par allusion à « Europe-Asie », ce qui est impropre puisque l’Eurasie nomme réellement une région, mais ainsi on comprend facilement la « couleur » du métissage. Métis est plus correct, mais d’usage made in France, il image davantage les peaux brunes.
Métis (métisse) me semble l’appellation correcte pour les enfants d’un(e) asiatique et d’un(e) caucasien(ne). Pour les mélanges avec les Africains, je pense que le terme correct est mulâtre (mulâtresse). Ce terme est sans doute plus ou moins abandonné à cause d’une (fausse) nuance péjorative.
De toute façon, la facilité des voyages aidant, l’humanité va sans doute, à moyen terme, devenir brun clair. Malheureusement, j’ai bien peur que l’on trouve alors d’autres thèmes de discrimination. -
1 septembre 2013 à 19h18 #157428
@ngjm95 157427 wrote:
Bonjour mesdames,
Bienvenues au club,mesdames !Oui ,vous des vietkieues …bien sûr tonkinoises (vietkieu bac ky)
Avec les compliments d’un vietkieu cochinchinois (vietkieu nam ky ):panda:
Bonsoir ngjm et TLMMais le Tunquin était protectorat français, l’Annam et la Cochinchine des colonies, alors impossibles d’être vietkieue puisque c’était Français :petard:
plus sérieusement
Il me semble bien avoir lu ci et là que le terme de « vietkieue » est la contraction du terme américain « vietnamese rescue » donné aux nombreux gens des boat people quittant le Vietnam dans les années 70 et plus.Ne le prends pas mal, mais étant donné que toute ma vie je me suis sentie métisse « lai » jusqu’aux années 2000, où j’ai découvert cette appellation (à résonnance très américaine pour moi), et que mon histoire est franco vietnamienne.
je ne me considère pas « vietkieue » mais bien métisse (lai), et lorsqu’au pays l’on me demande si je suis « vietkieue » je réponds également que je suis « lai » de mère vietnamienne .
@Abuelita, je te charriais :friends:
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2 septembre 2013 à 7h33 #157429
@Ti Ngoc 157435 wrote:
… Il me semble bien avoir lu ci et là que le terme de « vietkieue » est la contraction du terme américain « vietnamese rescue » donné aux nombreux gens des boat people quittant le Vietnam dans les années 70 et plus.
– Quelqu’un confirme cela ?
Il y a beaucoup d’articles « vietkieu » sur Internet mais, ou bien ils ne sont pas informatifs, ou bien je suis trahie par mon ignorance totale du vietnamien, ou ma faiblesse en anglais.
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2 septembre 2013 à 9h02 #157430
@Abuelita 157437 wrote:
– Quelqu’un confirme cela ?
Il y a beaucoup d’articles « vietkieu » sur Internet mais, ou bien ils ne sont pas informatifs, ou bien je suis trahie par mon ignorance totale du vietnamien, ou ma faiblesse en anglais.
Le mot “kiều” est importé du chinois et peut correspondre à une quinzaine de sinogrammes différents dont ceci 侨 ayant comme signification : « qui habite ailleurs »
Je ne sais pas s’il y a un critère officiel pour déterminer qui est Viêt Kiêu. Mais je pense que ça englobe tous ceux qui ont un lien (de sang ou de nationalité) avec le VN et qui habitent hors du VN.
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2 septembre 2013 à 10h28 #157431
@Abuelita 157437 wrote:
– Quelqu’un confirme cela ?
Il y a beaucoup d’articles « vietkieu » sur Internet mais, ou bien ils ne sont pas informatifs, ou bien je suis trahie par mon ignorance totale du vietnamien, ou ma faiblesse en anglais.
Même si le terme de « vietkieu » utilisé actuellement est flou, englobe tout et n’importe quoià chaque guerre correspond ses exodes, les différents termes utilisés pour désigner les populations migrantes ne sont pas les mêmes, et les guerres ne sont pas les mêmes non plus
à notre arrivée en France en 1957, nous étions des « rapatriés d’Indochine », ou « réfugiés vietnamiens «
d’après ce que j’ai lu concernant le terme « vietkieu » ça marquerait l’épisode de guerre américo vietnamienne et après
A mon avis il est difficile d’englober dans un seul terme les différentes situations de personnes ayant un quelconque lien avec le Vietnam.
mes enfants de père français et de mère (eurasienne) « lai » nés en France ont des ancêtres vietnamiens, et ne sont pas « vietkieue »
que l’on dise qu’il ait des origines vietnamiennes, des ancêtres vietnamiens, oui.__________________________________________________ ________
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30 octobre 2013 à 0h25 #99793
ASPECTS DU TÊT
The Tet Offensive | The Faith of a Heretic
À la fin de l’offensive du Têt , treize fois plus de bô dôi ont infiltré le Sud mensuellement par rapport à ce qui avait été observé seulement trois ans avant , et ce suite à l’échec complet de l’opération Rolling Thunder et les succès consécutifs de l’offensive VN à démolir le volet » pacification » dans les campagnes. Alors que les mouvements communistes avaient été assez gênés avant le Têt par les bombardements et des opérations intensives , les forces NVA peuvent passer à flot maintenant à travers la frontière et se masser en attaque ouverte contre les forces US .
En effet , jusque là , les Gis n’avaient affronté principalement des guérilleros du FLN , troupes peu entraînées et ayant des armes légères . Maintenant les nord VN avaient amené leurs troupes régulières , la donne militaire allait changer de niveau ; les nord – américains allaient se frotter à des adversaires plus coriaces et risquaient de plus lourdes pertes .
Ce sont ces deux facteurs qui sapèrent gravement l’effort de guerre ( ainsi que le moral américain plus que l’opposition de la population et des médias US )1968 and the Tet Offensive
Certains rapports sur la bataille de Saigon soutiennent que les forces du FNL auraient pu asséner un coup encore plus dur aux forces américaines et en particulier à son haut commandement . Beaucoup de généraux et de colonels vivaient à deux ou trois , dans des maisons individuelles éparpillées sur Saigon. La protection était minimale avec des « veilleurs » qui traînaient sans zèle autour des logements … Toutes ces « sentinelles » avaient disparu au coucher du soleil dans la soirée du 30 janvier , présage certain d’une attaque contre Saigon. Une unité de sapeurs aurait pu tuer ou capturer ces officiers supérieurs , à partir de Westmoreland , avec relativement peu de pertes . Ce faisant , Giap aurait pu gagner non seulement une victoire de propagande majeure, mais en même temps aurait paralysé la réaction du MACV [ quartier général du Commandement US] face aux attaques communistes .
Les renseignement américains ont établi plus tard que les groupes terroristes Viet Cong à Saigon non seulement savaient où tous les généraux logeaient , mais aussi la façon dont ils étaient « protégés ». L’hésitation à asséner ce coup sauvage aux États-Unis a probablement été motivée par la crainte de la part des commandants FLN -nord VN de provoquer une réaction encore plus furieuse du côté américain qui auraient été vexés de l ‘humiliation subie et cela aurait prolongé la guerre , allant à l’encontre du but recherché , décourager les Nord – américains .Autres aspects du TET
D ‘après le journaliste Don NORTH qui assista à la contre attaque US pour dégager l ‘ambassade américaine Consortiumnews.com :
[A minuit, la veille de la journée fatidique du 31 janvier 1968 , 15 hommes étaient réunis dans un garage de voiture au 59 rue Phan Thanh Gian à Saigon. Portant pyjamas noirs et brassards rouges , ils faisaient partie de l’ unité d’action spéciale d’élite 9 J, anciennement connu sous le nom du bataillon de sapeurs C-10 , forte de 250 membres . Ils étaient pour la plupart nés à Saigon et en connaissaient bien les rues .
Seulement huit d’entre eux avaient une formation dans la pose et le désarmement des mines et des engins explosifs . Les sept autres étaient des employés et des cuisiniers . Ils étaient en contact avec quatre employés civils de l’ambassade américaine , dont l’un des chauffeurs de l’ambassadeur Ellsworth Bunker .
Nguyen Van Giang , connu comme le capitaine Ba Den , le commandant de l’ unité 9 J , fut désigné pour diriger la mission. Dans la matinée avant l’attaque , Ba Den avait rencontré le chauffeur de l’ambassadeur Nguyen Van De, qui conduisait une station-wagon officielle de l’ambassade américaine ; ils sont passés devant l’ambassade , révélant que ce serait la cible secrète de l’attaque du Têt .
Apprenant l’identité de la cible , le capitaine Ba Den a été effrayé puis submergé par la réalisation qu’il ne survivrait presque certainement pas à la journée suivante. Plus tard cette nuit-là , il a rejoint les autres attaquants au garage de la rue Phan Thanh Gian
L’ attaque contre l’ambassade devait être la pièce maîtresse d’une grande offensive contre Saigon , menée par 11 bataillons totalisant environ 4.000 troupes . Cinq autres objectifs de l’opération furent le palais présidentiel , les studios de la radiodiffusion sud-VN , le QG de la Marine , l’Etat Major Général à la base aérienne Tân Son Nhut , et l’ambassade des Philippines .De tous les objectifs , l’importance primordiale de l’ambassade américaine ne pouvait pas être sous – estimée. Elle avait été achevée à peine trois mois plus tôt et le bâtiment de six étages planait sur Saigon comme une forteresse imprenable . C’était un rappel imposant de la présence américaine , symbole de prestige et de pouvoir. Peu importe que Nha Trang, Ban Me Thuot et Bien Hoa seraient également attaqués ce matin . La plupart des Américains ne pouvaient pas prononcer leurs noms et encore moins comprendre leur importance . Mais l’ambassade américaine à Saigon ?
Pour beaucoup d’Américains , ce serait la première bataille qui leur ferait prendre conscience de la guerre du Vietnam .
En route vers l’ambassade américaine , les 15 sapeurs ont été repérés par un policier sud-vietnamien . Mais il a choisi d’éviter les problèmes et de ne pas intervenir. Les sapeurs ont eu la chance similaire face à la première ligne de défense de l’ambassade. Après avoir tourné sur le boulevard Thông Nhut , ils ont rencontré quatre autres policiers de police , qui se sont enfuis sans tirer un coup de feu.
Ainsi, à 02h47 , les sapeurs ont roulé jusqu’à la porte d’entrée de l’ambassade américaine et ont ouvert le feu avec des fusils AK-47 assaut et un lance- roquette B-40 . Un sapeur a utilisé une sacoche explosive soufflant un trou de trois pieds dans le mur en béton de l’ambassade….]
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