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Vietnam hors des sentiers battus

Voyage au Vietnam Le Tourisme au Vietnam Vietnam hors des sentiers battus

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    • #95877
      mekong;87418 wrote:
      Connaître un Viêt Nam hors des sentiers battus. :wink2:
      Source Patrick Guenin

      Soit ils

      Bonjour Patrick,

      J’imagine qu’au moment meme, tu as du paniquer, mais mis a part ca, j’ai bien rigole a la lecture de ton recit. Notamment sur les deux harpies. Il faut dire que j’ai quelques difficultes avec les femmes d’ici, surtout les megeres campagnardes, rien que le son de leur voix me donne de l’urticaire. Si en plus elles m’emm… alors la, c’est le pompon.

      J’ai deja eu des echos similaires dans cette region. Apparemment, ils sont un peu « coinces » de quelque part et encore tres « cocos vieille generation ». Soit ils veulent preserver leur territoire a tout prix, soit il y a quelque chose de bien secret dans cette region.

      Merci en tout cas de prevenir les eventuels visiteurs qui voudraient se hasarder a sortir des sentiers battus sans autorisation. Ce genre d’embrouille peut egalement arriver dans la region de Cao Bang, pres de la frontiere chinoise. Fais gaffe si tu te rends la-bas.

      Cordialement,
      PatC

    • #95879

      je cite l’auteur :wink2:
      Son site est connu : Le Vietnam aujourd’hui

      Cette aventure n’est pas la mienne mais je je l’ai trouvée tellement drole.

    • #95892

      A ma connaissance, au Vietnam de nos jours, il existe toujours des zones dites interdites, surtout dans les régions où il y a encore sous terre des mines anti-personnels laissées par les guerres.

      BN

    • #95893

      Bao Nhân;87441 wrote:
      A ma connaissance, au Vietnam de nos jours, il existe toujours des zones dites interdites, surtout dans les régions où il y a encore sous terre des mines anti-personnels laissées par les guerres. BN

      Tu as tout a fait raison : il existe au Vietnam un tas de terrains mines.
      Le mieux est encore de ne pas s’y aventurer. Un accident est si vite arrive.
      Surtout quand des panneaux indicateurs (ils sont rares ici) nous previennent a l’avance.

    • #95471
      HUYARD Pierre;87443 wrote:
      Tu as tout a fait raison : il existe au Vietnam un tas de terrains mines.
      Le mieux est encore de ne pas s’y aventurer. Un accident est si vite arrive.
      Surtout quand des panneaux indicateurs (ils sont rares ici) nous previennent a l’avance.

      Chào Pierre,

      En effet, ce n’est pas une question de raison, mais c’est un fait réel. Et pour ceux qui veulent connaître plus sur le sujet, alors il suffit de vous rendre sur Google, et vous allez voir que chaque année des mines et munitions non explosées faisant encore un grand nombreux de victimes que ce soit au Cambodge, au Laos ou au Vietnam. D’ailleurs, depuis des années certains des nations ayant des moyens financier ainsi que technique avancé dans ce domaine ont essayé d’aider ces pays en envoyant surplace des équipes de démineurs…

      A présent, on peut déjà visiter certains endroits au Centre par lesquels traversait la route Ho Chi Minh et où habitent des minorités ethniques. Mais peut-être cela n’intéresse guerre les amateurs des hors sentiers battus.

      Quote:
      La métamorphose du district montagneux de Tây Giang

      Un voyage le long de la route Hô Chi Minh et un séjour dans le district montagneux de Tây Giang (province de Quang Nam) nous ont donné une impression toute nouvelle. Nous avions en effet de cette terre une image de territoire dévasté par les bombes américaines.

      Au cours de notre voyage de plus de 1.000 km de Hanoi à Quang Nam, le long de la route Hô Chi Minh, nous avons traversé beaucoup de sites connus pendant la guerre car cibles des bombardements américains : Ferry-boat Long Dai (province de Quang Binh), Cù Bai, A Xoc, Tà Rùng, Khe Sanh (Quang Tri), A Luoi (Thua Thiên-Huê), Xà Oi, A Donc, A Tep (Quang Nam)… Les routes, villages et forêts autrefois dévastés par obus et produits chimiques toxiques ont été remplacés par des hameaux prospères luxuriants avec des champs s’étendant à perte de vue.

      L’itinéraire a commencé le matin dans l’obscurité et a continué jusqu’à ce que le soleil ait disparu derrière la pente ouest de la Cordillère de Truong Son. Nous sommes arrivés à Tây Giang, un district montagneux de la province de Quang Nam situé près de la route Hô Chi Minh. Sur le chemin, des forêts d’abrasins étaient couverts de fleurs blanches. Sur les flancs des montagnes, le sol était nouvellement défriché et les femmes Co Tu, une ethnie minoritaire locale, semaient des graines le dos courbé. À proximité, des vaches et buffles broutaient paresseusement sur les pâturages au pied des pentes.

      La nuit, Tây Giang est illuminé de lampes électriques. Des cafés s’échappaient des airs musicaux à la mode. Certains jeunes Co Tu étaient en train de jouer au billard comme de jeunes citadins. Je me suis joint à eux. À la lumière d’un néon blafard, un jeune homme a déclaré : «Nous sommes content ici car nous avons presque tout ce qui est disponible en plaine». Il m’a montré son nouveau mobile qu’il a payé 2 millions de dôngs.

      Cette nuit-là, dans la maison d’hôte du Comité du Parti du district, nous sommes restés éveillés tard et nous avons discuté avec la population locale des changements intervenus dans le district et de la légendaire piste Hô Chi Minh.
      Le lendemain matin, nous avons fait le tour du marché local, bien achalandé. Des camions ont déchargé des caisses remplies de poissons de mer frais et de crevettes.

      Nous avons rencontré Bh’riu LIÊC, président du Comité populaire du district. Originaire de l’ethnie Co Tu, Bh’riu LIÊC est connu pour un homme intelligent et dynamique. Il m’a souri et serré la main comme deux amis se retrouvant après une longue séparation, puis m’a confié: «Tây Giang se heurte encore à de nombreuses difficultés. Les Co Tu représentent 95% de la population du district. Je suis aussi d’ethnie Co Tu, c’est pourquoi je connais très bien la culture de cette ethnie. Les autorités du district adopteront une résolution afin de préserver notre identité culturelle, qui va servir de base au développement. Car la perte des valeurs culturelles signifierait la fin des Co Tu».

      J’ai vu dans ses yeux une flamme de dévouement et d’enthousiasme. Il m’a informé que son district est classé parmi les 61 districts les plus pauvres du pays, Tây Giang était autrefois connu comme un lieu des cinq « non »: ni électricité, ni route, ni école, ni infirmerie, ni lieux de vente de nourriture. Mais la construction de la route Hô Chi Minh a aidé à améliorer les infrastructures du district. Ces cinq dernières années, école, stade, bureaux, hôpital, banque et bureau de poste ont vu le jour. Presque tous les hameaux ont l’électricité et sont desservis par des routes carrossables.

      Nous avons été accompagnés par Nguyên Huu Sang, secrétaire du Comité du Parti du district, pour faire un tour du district. Au hameau de P’ning, commune de Lang, nous avons rencontré Clâu Nâm qui a recu des dirigeants de la province le titre de «Héros des Forces armées de la résistance anti-américaine». Clâu Nâm, après avoir serré chaleureusement le secrétaire du Parti dans ses bras, comme deux amis proches, lui a raconté cette histoire : «Mon tuyau s’est cassé il ya quelques jours. Je suis allé au bureau du Comité populaire du district pour demander de l’aide. Ils ont répondu à ma demande immédiatement, et maintenant j’ai un nouveau tuyau pour arroser mon champ de riz!»
      «Pendant la guerre, Tây Giang fut dévasté par les troupes américaines, selon le vieillard Clâu Nâm. Ils ont construit des stations d’observation, ont forcé la population locale à vivre sous leur contrôle et poursuivaient les cadres révolutionnaires dans le but d’isoler et de couper la piste Hô Chi Minh. Maintenant, en voyant le chemin d’antan qui est devenu une belle route goudronnée, nous sommes très heureux. Je peux maintenant mourir en toute tranquillité».

      Nous avons visité un terrain de 6 ha de Morinda officinale (une plante médicinale précieuse pour ses racines comme le gingseng) du vieillard Bh’riu Pô. Vendant chaque kilogramme 200.000 VND, chaque année Bh’riu Pô gagne environ 200 millions de dôngs. Il est désormais millionnaire.

      Sur le chemin du retour à la commune, nous avons demandé de visiter l’école pour les enfants ethniques et l’hôpital du district. L’école est spacieuse et propre. Nous avons vu des dizaines d’ordinateurs soigneusement alignés. J’ai posé une question à Bh’nuoch Thi Nhi, une élèves de 8e classe, en plaisantant : «Vas-tu à l’école pour savoir lire et écrire ?». Elle m’a répondu timidement : «Je veux devenir médecin ou ingénieur comme vous». Un rêve très important pour elle. Ses parents et grands-parents n’ont jamais osé y penser car ils n’avaient pas assez de nourriture pour manger et ne pouvaient se permettre d’aller à l’école…
      L’hôpital du district compte cinq médecins, tous d‘ethnie Co Tu. C’est assez spécial pour une zone montagneuse de district comme Tây Giang. Via Alang, un jeune médecin, a déclaré : «La construction de l’hôpital vient d’être achevée. Il comprend deux sections avec plus de 30 lits et est équipé d’une machine à ultrasons et d’autres dispositifs médicaux, et dispose d’assez de médicaments. Nous pouvons traiter les maladies générales et seuls les cas les plus complexes doivent être transférés à l’hôpital provincial. Les Co Tu n’ont plus besoin de s’appuyer uniquement sur les sorcières ou les remèdes

      Nous avons quitté Tây Giang en fin d’après-midi. La vue était si paisible. Beaucoup de changements sont intervenus ici. Plus de disettes ni d’analphabétisme. Les habitants de Tây Giang ont surmonté les difficultés pour s’enrichir. Les enfants peuvent aller à l’école et rêver de devenir médecins, ingénieurs ou enseignants.

      Quote:
      « Nous pensons que lorsque la construction de la route Hô Chi Minh qui va de Pac Bo, province de Cao Bang au Nord, à Dât Mui, province de Cà Mau au Sud, sera achevée, de nombreuses localités, dont le district de Tây Giang, auront plus d’opportunités pour leur développement. «Le peuple de Tây Giang en général et de l’etnie Co Tu, en particulier, sont toujours restés fidèles au Parti et à l’Oncle Hô. Il s’agit d’une base solide pour le district, le Comité du Parti, les autorités locales et les habitants locaux pour construire une vie heureuse et prospère ».

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      (Nguyên Huu Sang, secrétaire du Comité du Parti du district de Tây Giang)

      Le projet de route Hô Chi Minh a été approuvée par l’Assemblée nationale vietnamienne lors de la 6e session de la 11e Législature, le 3 décembre 2004. Longue de 3.167 km, elle traversera 30 villes et provinces, de l’extrémité Nord du Bac Bô, dans la province de Cao Bang, jusqu’à la pointe sud de Dât Mui, dans la province de Cà Mau.
      Le projet, mis en œuvre en trois phases, devrait être achevé en 2020. À ce jour, la première phase de construction de la route de Hoa Lac (Hanoi) à Tân Canh (province de Kon Tum) a été achevée et mise en service en mai 2008. La 2e phase a débuté le 20 septembre 2008.

      «S’appuyant sur les avantages de la route Hô Chi Minh, Tây Giang est en train de faire le maximum pour mettre en oeuvre la résolution du Parti du Comité central du 7e Congrès concernant l’agriculture et le développement économique, avec le souci de préserver et valorsier les valeurs culturelles traditionnelles afin d’en faire la base d’un développement socioculturel et économique durable. »
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      (Bh’riu LIÊC, Président du district de Tây Giang, le Comité populaire)

      Texte: Thanh Hòa – Photos: Nam Suong, Công Diên

      Quote:
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      Tây Giang dans la brume matinale

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      Tây Giang commence à être illuminé.

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      Tây Giang compte maintenant de nombreux ponts solides enjambant les ruisseaux grâce auxquels les Co Tu peuvent facilement aller faire leurs achats et venir au centre du district.

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      LaBanque pour l’Agriculture et le Développement rural (succursale à Tây Giang) accorde des prêts pour développer l’économie familiale.

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      Le tissage du brocart thô câm des Co Tu contribue à développer l’économie locale.

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      Vieillards Co Tu organisant une cérémonie cultuelle pour fêter le riz nouveau.

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      Le Docteur Alăng Via, d’ethnie Co Tu, faisant une échographie à l’hôpital du district.

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      La joie des élèves Co Tu de recevoir, du Comité populaire du district, des satisfecits pour leurs bons résultats scolaires.

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      Les élèves Co Tu peuvent aussi utiliser l’ordinateur à l’école.

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      Centre urbain du district de Tây Giang aujourd’hui.

      Source : BAO ANH VIET NAM

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