s’expatrier au vietnam pour de bon

je ne sais pas trop mais peux etre que l’ambassade de france peut t’aider , mais certain membre t’en diront plus que moi. bon courage pour ton projet

Salut Deptrai,

la majeur partie de tes réponses se trouvent dans la rubrique : Partir au Vietnam / Đi Việt Nam
Avec un peu de recherches, tu trouveras surement…:icon40:

La preuve, voici une discussion qui va t’aider à y voir beaucoup plus claire : Livret d’accueil

Bon courage pour ta future installation…

Je ne comprends pas la question.

Vas-y.

Si tu y restes, tu te seras expatrié.

Non?

C’est clair que si tu es allergique au stupide, tu risques d’avoir de l’urticaire, au moins le temps de comprendre un peu ce qui se passe.
:kimouss:

Édition:
Pour répondre à tes questions, oui on peut.
Non pas de paperasse.
Un visa, un billet.
Si c’est définitif, aller simple.

Pour poursuivre les services de la sécu, vois la CFE.

En-dehors de ca, si tu veux voter ou garder un lien avec la France (qui je te rappelle ne dure que tant que tu es en vie), présente-toi à l’Ambassade ou au consulat pour te faire enregistrer.

Je ne connais pas les règles d’enregistrement, mais tu y es toujours accueilli par une naiade adorable et court vêtue, et rien que pour ca, ca vaut le coup d’y passer sa vie.

Et puis, pour remettre les choses en perspective, puisque c’est ce qui passe à la sono au moment òu j’écris, voici les paroles de Là-bas de Goldman. Je n’y ai pas trouvé allusion à une procédure administrative.

Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C’est pour ça que j’irai là-bas

Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L’or est à portée de tes doigts
C’est pour ça que j’irai là-bas

N’y va pas
Y a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi

On a tant d’amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir

Ici, tout est joué d’avance
Et l’on n’y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né

Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J’oublierai ta voix, ton visage
J’ai beau te serrer dans mes bras
Tu m’échappes déjà, là-bas

J’aurai ma chance, j’aurai mes droits
N’y va pas
Et la fierté qu’ici je n’ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N’y va pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N’y va pas
Mais je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m’a pas laissé le choix
N’y va pas
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N’y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n’imagine pas
N’y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas
On ne m’a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N’y va pas
C’est pour ça que j’irai là-bas

Et puis tiens, tant qu’on y est, une autre, toujours de Goldman, ou il parle de visa. En essence, pour les fainéants qui ne veulent pas lire, ca dit que pour partir t’as besoin que d’un visa et de l’envie de partir. Pas de sécu à l’horizon, c’est pas sexy, la sécu. (Bon, OK, il a oublié le billet d’avion)

Long is the Road (Goldman)

Au-delà de nos vents, passée notre frontière
Dans ces pays soleil de sable et de pierre
Là où malgré les croix et malgré les prières
Les dieux ont oublié ces maudites terres

Dans sa pauvre valise, ses maigres affaires
Une histoire banale d’homme et de misère
Il tient dans sa chemise ses ultimes richesses
Ses deux bras courageux, sa rude jeunesse
Et tout contre sa peau, comme un trésor inca
Son nom sur un visa pour les U.S.A.

But long is the road
Hard is the way
Heavy my load
But deep is my faith
Long is the road

Sur des highway sixty one, l’ombre d’un Zimmerman
Dix trains de losers pour un Rockfeller
Brûler sa peau pour être un Battling Joe
Quand chaque espoir se décline en dollars

Jusqu’aux bannières où les stars s’affichent
Sous les lumières, tout est blanc, propre et riche
Du « jeudi noir » jusqu’aux bleus de John Ford
Dans chaque histoire se cache un chercheur d’or

But long is the road
Hard is the way
Heavy my load
But deep is my faith
Long is the road

Nem chua qui cite du goldman, 2008 est une année follepleasantry.

Mes filles écoutent Goldman actuellement.

Ils sont vraiment bien, ces textes.

Et puis, les années 80, c’étaient les meilleures. Na.

À la décharge de Siêu Tôm, quand il a posté ce dossier consulaire orienté frileux, il était fonctionnaire. Il a trouvé une vie depuis. (Et elle accélèrera encore bientôt: Yo!)

En tout cas, très utile aux anxieux du cathétère républicain.

Bonjour Dep Trai,

Je me permets juste de te livrer mon expérience personnel. Je suis française d’origine vietnamienne et j’ai décide de tout quitter en France pour aller vivre au vietnam avec ma petite famille. Tout d’abord, j’ai demandé un visa business de 6 mois multi entrée à renouveler autant de fois que tu souhaites (car pour le moment j’attends l’obtention de la carte de résident permanent). Tu dois solder au niveau des impôts tout ce que tu as à soldé avec qu’eux pour l’année en cours et il t’établit un papier comme quoi tu leur doit rien. Tu dois faire des photocopies certifiés conformes de tous tes diplômes par le ministère de la défense situé au quai d’orsay à Paris (c’est 2€ le tempon par document) + demander des extraits de ton casiers judiciaires à faire tamponer aussi . Ces documents et cette démarche sont importants si tu cherches un travail sur place car les sociétés risquent de te le demander dont il faut prévoir.
Après , une fois sur place, tu dois si tu le souhaite cotiser à la caisse de retraite des expats , prendre une mutuelle … cela te permets tout de même d’être couvert si pour x raisons tu dois rentrer en France car tu reste tout de même ressortissant français.

J’espère t’avoir aider.
Bon courage car ce n’est pas si simple.

Pour le Visa business, on ne te demandera rien au niveau justificatif pour son établissement.

La carte de résident permanent est difficile à obtenir, je vais pouvoir l’avoir car mon mari travaille pour une banque française et c’est la société qui a fait toutes les démarches.

Il existe des organismes privées mais bon je préfère m’adresser à des compagnies internationale comme Groupama par exemple pour l’assurance scolaire de mes enfants et des mutuelles françaises.

Tu as aussi la carte de résident temporaire, valable de 1 à 3 ans, qui te demande d’être représentant d’un investisseur ou toi-même investisseur. Mais vivre au visa, ce n’est pas un vrai problème. C’est l’entreprise qui t’emploie qui peut être contrôlée, par le détenteur du visa. Mais comme un visa business peut s’appliquer à ceux qui viennent prospecter, ce n’est pas encore difficile.

Il y a une loi sur le travail des étrangers, mais pas encore de contrôle répressif. En théorie, pour avoir le droit de travailler, il faut être investisseur, être dans la direction de l’entreprise, ou prouver que tu as des compétences non disponibles surle marché de l’emploi vietnamien. Sinon, il faut faire un plan de formation du Vietnamien qui te succèdera sous 3 ans. En pratique, c’est plus flou.

L’avantage c’est que tout est possible. L’inconvénient, c’est que tout peut arriver. Bienvenue dans le flou joyeux.

Côté sécu, la CFE poursuit les services de la sécu sans discontinuité. C’est uen alternative envisageable essentiellement si tu souhaites rentrer un jour ou si tu as des avantages acquis. Sinon, passe par un courtier. Il y a Gras Savoye, par exemple, qui a pignon sur rue.

On ne m’a jamais demandé de casier judiciaire que pour me marier, et de diplôme non plus (alors que j’avais tout et tout). Ici, si tu te bases sur un diplôme pour recruter, tu vas vite au mur: il y a beaucoup de faux. Alors les entreprises ont l’habitude saine de les considérer comme secondaires.

Ce n’est pas si compliqué

Je ne savais pas pour le visa affaires. J’ai fait une demande de visa ethnique tourisme de 6 mois. J’ai des contacts de travail sur place, j’espère qu’au final le type de visa initial ne joue pas…

Ca me parait effectivement très sage d’y aller pour voir et de verrouiller une fois sur place. (Et puis l’aventure, ca ne se programme pas.)

Je pense justement que ta copine te sera d’une grande aide dans tes démarches pour ton expatriation…

Déjà, elle parle le vietnamien (enfin, je suppose…) ce qui est un atout de poids dans ce genre d’entreprise. En effet, on se retrouve souvent bloqué du fait qu’on ne comprend pas tout ce qui se passe (j’en ai fait l’expérience, je ne parle donc pas dans le vide…).
Les démarches ne sont déjà pas forcément évidentes à la base, mais si cela se fait dans une langue étrangère (puisque tu ne comprends pas le vietnamien et qu’un peu d’anglais…), cela peut tourner au cauchemar…

Ta copine pourra donc t’aider aussi bien pour l’expatriation que pour la recherche de logement ou d’emploi. A mon avis, c’est presque vital de faire cela en vietnamien ET AVEC un vietnamien. Les négociations sont toujours plus simples et rapides. De même, l’interlocuteur sera moins enclin à vous ennuyer…

Et je te conseille aussi de faire jouer tes relations sur place… Encore une fois, je pense à ta copine, qui a probablement de la famille sur Hô Chi Minh, si tu dis qu’elle en est originaire…
Ce n’est pas à négliger non plus : le relationnel et l’officieux ont une place TRES importante au Vietnam. Je dirais même que c’est la condition nécessaire pour notamment trouver un emploi. On t’embauchera plus facilement si tu es « pistonné » que si tu débarques tout frais, tout pimpant, au Viêt Nam, avec tes gros sabots… (du moins, au début, tant que tu n’auras pas encore l’expérience du pays…).

Le facteur-clé de succès est donc ta copine ! C’est ce qu’il faut retenir à tout prix pour que tu réussisses…

Bonne chance à vous deux !

t’es trop gentil jeune….

BENP restera BENP …

Bah, on est là pour apporter de la valeur ajoutée, discuter, faire profiter de sa propre expérience et aider à trouver des solutions, non ?

Tiens-nous au courant de ta progression, Dep Trai !

Tout ca repose pas mal sur les épaules de la copine.

Je ne dis pas que ca ne marche pas, mais de mon expérience, c’est aussi quand tu commences à voler de tes propres ailes que tu commences à pouvoir être respecté.

Il y a un fil au sujet des relations maritales et des raisons pour qu’elles tiennent ou cassent. À lire avec pondération. Lexpérience de Pháp Kiều et la sagesse de Pierre ont leur place ici.

Passe me voir. Profites-en

@Nem Chua 44746 wrote:

Passe me voir. Profites-en

Dis-moi, Quand je bois quelques bières avec PPS et qu’on rigole un peu, tu nous traites de gens qui se tapent sur le ventre.
J’accède laborieusement au blog des Tontons a travers le proxi hideMonCul a cause de ma connexion MegaVNN-famili (je te dis pas a quelle lenteur) et la, NC nous traite de « forum bien pensant »
Bien sur, c’est un peu vrai vu la facon que Phap Kieu s’est fait virer…
Amicalement.
PS- Ramène-moi un pho Bida au tripes ; tu le met dans le congelo puis tu me l’envoie par EMS

Bien pensant, c’est plutôt pas mal, si?

Je suis de retour au bercail, enfin presque: je suis au poste frontière Viet sur le Mékong, et devine quoi: il y a le wifi.

Elle est pas cool, la vie?

Au moment ou je t’écris, il arrive, le bateau. On lui fait passer la frontìere, on embarque et je me le tape, ce phở.

J’ai plutôt tendance à aimer les bons vivants. Donc se taper sur le ventre, ca peut être top. Ca dépend surtout de la force