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11 octobre 2012 à 18h08 #10919
bonjour…pour infos.les condamnes a mort etaient emmenes devant un peloton d’execution…a compter de juillet 2011.ceux -ci recoivent une injection letale soi disant…comme aux USA…GRRRRRRRRRRRRRRRRR….
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12 octobre 2012 à 4h25 #151923
Aux dernieres nouvelles de l annee dernniere : leproduit n4etait pas arrivé
Alors ? -
12 octobre 2012 à 6h01 #151929
@vanlong 150562 wrote:
bonjour…pour infos.les condamnes a mort etaient emmenes devant un peloton d’execution…a compter de juillet 2011.ceux -ci recoivent une injection letale soi disant…comme aux USA…GRRRRRRRRRRRRRRRRR….
rebelote et rediffusion
sur ce lienVietnam : report des exécutions de condamnés à mort | Asie Info
cet article :
Vietnam : report des exécutions de condamnés à mort4 juin 2012 | Rédigé par: Jules Étienne
[h=5]Le sort de centaines de condamnés à mort est suspendu depuis la décision de remplacer, en juillet 2011, les pelotons d’exécution par des injections mortelles.[/h]Les autorités ne se sont pas encore décidées sur le poison à administrer aux condamnés à mort, selon le Gulf Times (Doha, Qatar), qui cite les médias du Vietnam. «Nous avons plus de quatre cents prisonniers condamnés à mort et nous ne pouvons pas les exécuter», aurait déclaré au quotidien Tuoi Tre (Jeunesse), un vice-ministre de la Sécurité, en ajoutant : «les dossiers de plus de cent d’entre eux sont complétés et leur exécution devrait avoir eu lieu, mais nous ne disposons pas de la drogue nécessaire pour y procéder.» L’abandon des pelotons d’exécution a été décidé en 2011 pour des «raisons humanitaires».
D’autre part, le porte-parole du ministère vietnamien des affaires étrangères, Luong Thanh Nghi, a rejeté «certains commentaires» du rapport sur les droits de l’homme au Vietnam qui vient d’être publié par le Département d’Etat américain, affirmant qu’ils se fondaient sur de «fausses informations.» Nghi a estimé qu’au cours des dernières années, les relations entre les Etats-Unis et le Vietnam avaient connu des «développements positifs, y compris dans le domaine des droits de l’homme».
Enfin, un tribunal a rejeté les appels de deux dissidents condamnés pour avoir «terni l’image du Parti communiste et du régime socialiste.» Ho Thi Bich Khuong, une bloggeuse, a été condamnée en décembre 2011 à cinq ans de prison suivis de trois ans d’assignation à résidence. Nguyên Truong Ton, un pasteur, a été condamné à deux ans de prison suivis de deux ans d’assignation à résidence. -
12 octobre 2012 à 7h59 #151934
et dire qu’en France certains français souhaitent le rétablissement de la peine de mort !
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12 octobre 2012 à 10h25 #151939
@robin des bois 150581 wrote:
rebelote et rediffusion
sur ce lienVietnam : report des exécutions de condamnés à mort | Asie Info
cet article :
Vietnam : report des exécutions de condamnés à mort4 juin 2012 | Rédigé par: Jules Étienne
Le sort de centaines de condamnés à mort est suspendu depuis la décision de remplacer, en juillet 2011, les pelotons d’exécution par des injections mortelles.
Les autorités ne se sont pas encore décidées sur le poison à administrer aux condamnés à mort, selon le Gulf Times (Doha, Qatar), qui cite les médias du Vietnam. «Nous avons plus de quatre cents prisonniers condamnés à mort et nous ne pouvons pas les exécuter», aurait déclaré au quotidien Tuoi Tre (Jeunesse), un vice-ministre de la Sécurité, en ajoutant : «les dossiers de plus de cent d’entre eux sont complétés et leur exécution devrait avoir eu lieu, mais nous ne disposons pas de la drogue nécessaire pour y procéder.» L’abandon des pelotons d’exécution a été décidé en 2011 pour des «raisons humanitaires».
D’autre part, le porte-parole du ministère vietnamien des affaires étrangères, Luong Thanh Nghi, a rejeté «certains commentaires» du rapport sur les droits de l’homme au Vietnam qui vient d’être publié par le Département d’Etat américain, affirmant qu’ils se fondaient sur de «fausses informations.» Nghi a estimé qu’au cours des dernières années, les relations entre les Etats-Unis et le Vietnam avaient connu des «développements positifs, y compris dans le domaine des droits de l’homme».
Enfin, un tribunal a rejeté les appels de deux dissidents condamnés pour avoir «terni l’image du Parti communiste et du régime socialiste.» Ho Thi Bich Khuong, une bloggeuse, a été condamnée en décembre 2011 à cinq ans de prison suivis de trois ans d’assignation à résidence. Nguyên Truong Ton, un pasteur, a été condamné à deux ans de prison suivis de deux ans d’assignation à résidence.Pourquoi faire l’amalgame des bloggueurs emprisonnés et des condamnés à mort? De plus Jules Etienne par devoir d’information aurait dû nous détailler les mobiles des condamnations à la peine capitale. Dans l’ASEAN , la peine capitale est surtout appliquée aux trafiquants de drogue.
Comme le département d’ Etat Américain est cité, je suis allé cherché les chiffres du champion des droits de l’homme.USA : 3251 condamnés à mort
Vietnam : 400 condamnés à mortIl y a deux fois plus de condamnés à mort par tête d’habitant aux USA ,pays le plus vocal sur les droits des hommes.
Le Vietnam doit -il imiter les Etats -Unis sur ce point précis ? -
12 octobre 2012 à 10h59 #151940
@ngjm95 15059 wrote:
– Pourquoi faire l’amalgame des bloggueurs emprisonnés et des condamnés à mort?
– Dans l’ASEAN , la peine capitale est surtout appliquée aux trafiquants de drogue.
– Certainement, mais oui certainement ….pourquoi ?
– dont quelques » bloggers Vietnamiens « un peu trop » libres dans leur expression sur la toile » … tout comme vous d’ailleurs ,
et certainement « shootés » aussi, vu leur inconscience ( un peu comme v*** je suppose !)
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12 octobre 2012 à 11h48 #151942
@robin des bois 150593 wrote:
– Certainement, mais oui certainement ….pourquoi ?
– dont quelques » bloggers Vietnamiens « un peu trop » libres dans leur expression sur la toile » … tout comme vous d’ailleurs ,
et certainement « shootés » aussi, vu leur inconscience ( un peu comme v*** je suppose !)
Y auraient -ils des blogueurs condamnés à mort? Vous ne confondez pas le Vietnam avec la Thailande ou les Philippines pour leurs exécutions extra judiciaires ? Leurs guérillas respectives ont bon dos. Depuis quand le Département d’Etat n’a pas critiqué leurs bilans sur les droits de l’homme ?Et l’Indonésie proclamée la plus grande démocratie d’Asie par OBAMA en 2011 (la bière locale n’a pas dû lui faire grande bien!).
Quant aux » shootés » qu’en savez-vous ? Rappelez -vous d’une blogueuse, mère d’une petite fille ,emprisonnée en 2010 . Elle fut libérée sur demande américaine et envoyée aux Etats _Unis comme refugiée politique avec sa fille. Comme on dit : The winner takes all :bigsmile:Au fait, ils sont où maintenant les HRW et RSF ?
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12 octobre 2012 à 20h07 #151959
@Ti Ngoc 150587 wrote:
et dire qu’en France certains français souhaitent le rétablissement de la peine de mort !
ça pourrait se justifier …
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12 octobre 2012 à 22h27 #151960
oui, c’était le défaut de l’article : Amalgame des dissidents qui on quelques années de prison ou sont en résidence surveillé et la peine de mort des grands criminels.
Il faudrait par contre rappeler que les peines pour trafic de drogue sont extrêmement lourdes : Peine de mort pour les jeunes filles qui transportées 4 kilo d’amphétamine africaine dans leur valise.
Extrait du wiki :
… hơn 60% dân số thế giới sống tại các quốc gia nơi việc hành quyết vẫn diễn ra, và bốn quốc gia đông dân nhất thế giới (Cộng hoà Nhân dân Trung Hoa, Ấn Độ, Hoa Kỳ và Indonesia) vẫn đang áp dụng hình phạt tử hình và dường như sẽ không xoá bỏ nó trong một tương lai gần. [4][5][6][7][8][9][10][11][12]
60% des gens vivent dans un pays où la peine de mort est appliquée. Les 4 plus grand pays l’appliquent. (Chine, Inde, USA et Indonésie)
Chữ « tử hình » có nguồn gốc từ Hán Việt 死刑, có nghĩa là hình phạt chết.
« tử hình« vient d’un mot chinois 死刑, qui veut dire phạt chết.(***)
Tại Việt Nam :
Hiện nay, tại Việt Nam đang có quyết định thi hành án tử hình bằng cách tiêm thuốc độc thay vì xử bắn, hoặc phạm nhân có thể chọn một trong hai cách trên. Tại Việt Nam, án tử hình chỉ áp dụng đối với tội phạm đặc biệt nghiêm trọng, gồm: Tội xâm phạm an ninh quốc gia, tội giết người, tội hiếp dâm, tội phạm về ma túy, tội tham nhũng và tội ác chiến tranh. Nếu được ân giảm thì chuyển thành tù không thời hạn (chung thân).
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16 octobre 2012 à 23h45 #152048
@DédéHeo 150612 wrote:
Il faudrait par contre rappeler que les peines pour trafic de drogue sont extrêmement lourdes : Peine de mort pour les jeunes filles qui transportées 4 kilo d’amphétamine africaine dans leur valise.
Peine de mort pour trafiquants de drogues vietnamiens c’est un peu comme avec le SIDA, ça ne leur fait pas peur.
PHT
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17 octobre 2012 à 0h02 #152049
Un serial killer cannibale condamné à la peine de mort dans la province du Yunnan
Article posté par Stéphane Bourgoin le Dimanche 29 juillet 2012» Un homme a été condamné samedi à la peine capitale pour le meurtre de onze personnes dans la province du Yunnan (sud-ouest).
Zhang Yongming, âgé de 57 ans, était accusé d’avoir étranglé onze personnes dans le district de Jinning entre mars 2008 et avril 2012, a-t-on appris du Tribunal intermédiaire populaire de Kunming.
Après les meurtres, le criminel dépeçait, brûlait ou enterrait les corps des victimes pour détruire les preuves. Il en dévorait certaines et revendait la chair humaine sur des marchés en faisant croire qu’il s’agissait de viande d’autruche. Les restes servaient à nourrir ses chiens.
Zhang Yongming avait été condamné à la peine de mort avec deux ans de sursis en 1979 pour homicide volontaire. Il a été relâché en septembre 1997 après plusieurs réductions de peine.
A sa sortie de prison, Zhang Yongming a reçu un lopin de terre de son village et une subvention de subsistance du gouvernement local, mais il n’en était pas reconnaissant et a continué de commettre des crimes, a indiqué le tribunal.
Il n’a manifesté aucun remords au cours du procès et a refusé de s’excuser auprès des proches des victimes. »
SOURCE : XINHUA.NET du 28 juillet 2012.
Pour lire un article sur le cannibale, cliquez sur le lien SOURCE.
Source : SITE CHINA MEDIA -
17 octobre 2012 à 2h23 #152051
Il mérite le Lingchi (en mandarin 凌遲)– Wikipédia
les étapes :
Opium gratuit pour prolonger la survie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lingchi
Puis on coupe des petits morceaux :
Supplice d’un mandarin à Pékin. Vraisemblablement celui de Wang Weiqin, exécuté en octobre 1904 pour avoir commis 12 meurtres.Le lingchi (en mandarin 凌遲) était un supplice en usage en Chine, infligé dans le cadre d’une condamnation à mort pour certains crimes exceptionnels (rébellion contre l’empereur, parricide, etc.), mais aussi pour d’autres délits tels la propagation d’une religion ressentie comme perverse. Également connu sous l’appellation de « huit couteaux » ou « cent morceaux », traduit aussi parfois par « mort languissante » ou « mort des mille coupures »1, le lingshi consiste à entailler et retirer successivement des parties et des membres du condamné avant de lui trancher la tête. L’utilisation d’opium permettait aux bourreaux de maintenir en vie le supplicié plus longtemps.
Supplice d’un mandarin à Pékin. Vraisemblablement celui de Wang Weiqin, exécuté en octobre 1904 pour avoir commis 12 meurtres.Cette forme d’exécution a été pratiquée en Chine entre le début du Xe siècle et 19051.
La peine du lingchi 凌遲 a été officiellement abolie par décret impérial le 24 avril 1905…
…des clichés (notaDD: foto) sur ce type d’exécutions (Matignon, Harfeld, Carpeaux) … le jeu conservé au musée Nicéphore Niépce…Belle carte postale ! Qui veut un bras ?
– L’aile, la cuisse ?
– Non ! Le croupion !lingchi, à ne pas confondre avec taïchi ou litchi | BlogRipper
Pinaise
Par nefast, le jeu, 2012-05-03 17:58.Quand on voit le résultat final il vaut mieux avoir numéroté toutes les pièces du puzzle parce-que pour tout remettre en ordre c’est le bordel >_<
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17 octobre 2012 à 5h55 #152059
Ce matin, le p’ti dej, c’est KFC
Ok, c’est plutôt horreurs-d-archives que mysteres-d-archives
On aurait pu filmer ça ! Avez vous vu 1897. Le président Félix Faure en voyage | Mystères d’archives – Saison 3
Turandot : Chinese Torture / Supplice chinois
Ressource_Provider: Jérôme Bourgon
Title: Execution of Fu-zhu-li
Date of event: 10 April 1905
Date Accuracy: Exact
Place Continent: Asia
Place Country: China
Place Region: Hebei (Zhili)
Place City: Beijing
Place_Street: Caishikou 菜市口
PlaceAccuracy: Exact
EventNature: Execution
Summary: Fu-zhu-li was a guard at the service of the *Mongol prince head of the Aohan (Jehol) banner. On New Years eve (*February 1905), he murdered the prince (essay: The Fu-zhu-li case). He was sentenced to quartering, the penalty prescribed for slaves who had murdered their master. As the photographs show, this was witnessed at close range by a number of witnesses. The photographs are now found, either printed on glass (for the stereos only) or on paper prints (essay: Photographic Processes). In addition, a set of 12 postcards (essay: Postcards), published in Tianjin, was available by 1912. The appalling images were accepted by the postal service, and some cards were actually mailed.
The photographs of Fu-zhu-li’s execution added to the sulfurous interest already surrounding the lingchi penalty in the West. A few details on the criminal and the reasons for his sentencing were published by Carpeaux in 1913, together with two photographs. Some details are accurate (the names of the criminal and his victim, the executions date), others are more dubious (essay: The Fu-zhu-li affair) (critical review of Carpeaux). For example, and contrary to what he stated, Carpeaux cannot have been a witness to the execution (essay: Phony eyewitnesses). His story was nevertheless used by Georges Bataille in 1961 as a source on another lingchi execution (* to fiches « pseudo » Fu-zhu-li) (essay: Executions by Lingchi).Bibliography
1:Ref.: BOURGON, Jérôme Chinese Executions: Visualizing their Differences with European Supplices
2:Ref.: MONESTIER, Martin Peines de mort. Histoire et technique des exécutions capitales, des origines à nos jours
3:Ref.: MATIGNON, Jean-Jacques Dix ans au pays du Dragon
4:Ref.: CARPEAUX, Louis Pékin qui s’en va[IMG]http://turandot.chineselegalculture.org/GetFile.php?Table=Photographs&ID=Photographs.ID.54.No.0&Op=O[/IMG]
une foto en relief, 3D comme on dit de nos jours :
il faut ajuster la taille de l’image et coller son nez sur l’ecran pour que chaque oeil ne vois que l’image qui lui est destinée
[IMG]http://turandot.chineselegalculture.org/GetFile.php?Table=Photographs&ID=Photographs.ID.40.No.0&Op=O[/IMG]
C’est trop pixeliséil faut demander une copie de la plaque sur verre pour mettre dans la machine en bois
ou une diapositive pour la machine en plastic Lestradehihi, celle ci marche même sans appareil (mais c’est volontairement trop pixelisé)
[IMG]http://turandot.chineselegalculture.org/GetFile.php?Table=Photographs&ID=Photographs.ID.238.No.0&Op=O[/IMG]
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17 octobre 2012 à 15h49 #152075
@DédéHeo 150738 wrote:
Ok, c’est plutôt horreurs-d-archives que mysteres-d-archives
Tiens c’est une idée à lancer pour créer une nouvelle rubrique sur F-V : « Horreurs et mauvais gout «
et après votre « apéritif dinatoire » avec brochettes et petits toats chinois ,
je vous propose cette info anglaise du jour qui me fait bien « marrer » ….(*)
[FOUGUE – Un policier britannique tire au Taser sur un aveugle, ayant pris sa canne pour un sabre
Capture du site de la BBC.
( *) :j’ai très mauvaise conscience : je ne devrais pas rire sans doute !!!
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17 octobre 2012 à 16h43 #152076
@DédéHeo 150738 wrote:
Ce matin, le p’ti dej, c’est KFC
Ok, c’est plutôt horreurs-d-archives que mysteres-d-archives
On aurait pu filmer ça ! Avez vous vu 1897. Le président Félix Faure en voyage | Mystères d’archives – Saison 3
Turandot : Chinese Torture / Supplice chinois
[IMG]http://turandot.chineselegalculture.org/GetFile.php?Table=Photographs&ID=Photographs.ID.54.No.0&Op=O[/IMG]
@robin des bois 150763 wrote:
Tiens c’est une idée à lancer pour créer une nouvelle rubrique sur F-V : « Horreurs et mauvais gout «
…
( *) :j’ai très mauvaise conscience : je ne devrais pas rire sans doute !!!
Bonsoir Dédé et RdB,
Il ne faut pas trop se moquer des horreurs des peines de mort des Chinois, voire des Vietnamiens d’autrefois, car rappelons-nous les châtiments infligés à François Ravaillac en 1610 (« Il subit d’abord le supplice des brodequins, des coins étaient enfoncés à coups de marteau dans ses genoux et ses chevilles, sa main qui tenait le couteau fut brûlée au feu de soufre ; ensuite, il fut écartelé à l’aide de quatre chevaux. A peine fut-il mort que la foule se jeta sur les morceaux du corps, et on en fit du feu au coin des rues »), ou à Concini en 1617 (sa dépouille fut « émasculée, dépecée, mangée, brûlée, jetée à la Seine ») (Marc Ferro, Histoire de France, Paris, Odile Jacob, 2003, pp. 204-205 et 739).
C’étaient « horreurs sans frontières » !
Dông Phong
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18 octobre 2012 à 16h36 #152098
@DédéHeo 150729 wrote:
Le lingchi (en mandarin 凌遲) était un supplice en usage en Chine, infligé dans le cadre d’une condamnation à mort pour certains crimes exceptionnels (rébellion contre l’empereur, parricide, etc.), mais aussi pour d’autres délits tels la propagation d’une religion ressentie comme perverse. Également connu sous l’appellation de « huit couteaux » ou « cent morceaux », traduit aussi parfois par « mort languissante » ou « mort des mille coupures »1, le lingshi consiste à entailler et retirer successivement des parties et des membres du condamné avant de lui trancher la tête. L’utilisation d’opium permettait aux bourreaux de maintenir en vie le supplicié plus longtemps.
Supplice d’un mandarin à Pékin. Vraisemblablement celui de Wang Weiqin, exécuté en octobre 1904 pour avoir commis 12 meurtres.Cette forme d’exécution a été pratiquée en Chine entre le début du Xe siècle et 19051.
La peine du lingchi 凌遲 a été officiellement abolie par décret impérial le 24 avril 1905…
…des clichés (notaDD: foto) sur ce type d’exécutions (Matignon, Harfeld, Carpeaux) … le jeu conservé au musée Nicéphore Niépce…Tiens j’ai une idée ! Alors ça pourrait être adopté par les Vietnamiens comme peine qui sera infligée aux condamnés pour délit de corruption, vu que le comité de lutte contre ce fléau est déjà à bout de souffle.
PHT
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19 octobre 2012 à 6h03 #152115
@Dông Phong 150765 wrote:
Bonsoir Dédé et RdB,
Il ne faut pas trop se moquer des horreurs des peines de mort des Chinois, voire des Vietnamiens d’autrefois, car rappelons-nous les châtiments infligés à François Ravaillac en 1610 (« Il subit d’abord le supplice des brodequins, des coins étaient enfoncés à coups de marteau dans ses genoux et ses chevilles, sa main qui tenait le couteau fut brûlée au feu de soufre ; ensuite, il fut écartelé à l’aide de quatre chevaux. A peine fut-il mort que la foule se jeta sur les morceaux du corps, et on en fit du feu au coin des rues »), ou à Concini en 1617 (sa dépouille fut « émasculée, dépecée, mangée, brûlée, jetée à la Seine ») (Marc Ferro, Histoire de France, Paris, Odile Jacob, 2003, pp. 204-205 et 739).
C’étaient « horreurs sans frontières » !
Dông Phong
Bonjour TLM,
Les peines de mort très sophistiquées étaient bien codifiées dans l’ancien Viêt Nam.
Ci-après, d’après les missionnaires jésuites, ce qui était réservé aux adultères au XVIIème siècle.
Heureusement que les maris et les femmes infidèles ne risquent plus grand’chose aujourd’hui ! (à cause de la disparition dramatique de la population de nos éléphants ???!!!).
Dông PhongSi la peine de mort était appliquée avec les trois degrés décrits dans le Code, il se pratiquait aussi la peine capitale dite du piétinement par l’éléphant[1]. C’était le châtiment réservé aux adultères qu’avaient décrit, presque avec amusement, le Père Alexandre de Rhodes et ses confrères de Marini et Borri. D’après le Père de Marini : « A l’égard des adultères, la Loi défend à celui qui surprendrait sa femme en la maison d’un autre, ou d’autres avec dans le crime, de la tuer ; mais non pas, pour lui faire confusion, de lui couper les cheveux, et de la mener en cet état au Mandarin, lequel selon la Loi du pays, après l’avoir convaincue du crime dont elle est accusée, la fait jeter à un Eléphant qui est dressé à faire les fonctions de bourreau »[2]. Ainsi, pour le Père Alexandre de Rhodes : « Il se pratique par tout le Royaume je ne sais quoi de singulier, et de plus rigoureux qu’en pas un autre Royaume que l’on sache, pour la peine des Adultères, tant hommes, que femmes, mêmes des Concubines. Qui est, que la personne convaincue de ce péché, est menée aussitôt les poings liés à la Campagne, où un Eléphant dressé à obéir à tous les commandements de son Maître, l’enlève avec sa trompe soudain que le commandement lui en est fait, et la jette haut en l’air, puis la reçoit quand elle tombe sur les pointes tranchantes de ses dents, qui la transpercent aux endroits du corps qui rencontrent ; et en fin la secoue à terre, et l’écrase sous les pieds, où elle vomit l’âme avec le sang, si elle n’était pas déjà morte à sa chute d’en haut. Et après la mort de l’Adultère, le complice du crime est puni de même supplice par le même Eléphant »[3]. Et le Père Cristoforo Borri d’approuver : « Tout cela est exécuté point par point par l’éléphant, pour l’étonnement et la terreur des spectateurs, qui, par cette rigueur de la peine, apprennent quelle doit être la fidélité entre conjoints »[4].
(Extrait de mon bouquin Le Viêt Nam du XVIIème siècle. Un tableau socioculturel).
PS : Le lingchi 凌遲 (ou lăng trì en vietnamien) existait aussi dans l’ancien Viêt Nam.
[HR][/HR][1] Voi đạp ou voi dày (Alexandre de Rhodes, Dictionarium).
[2] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, 1666., p. 137.
[3] Alexandre de Rhodes, Histoire du Royaume de Tunquin, 1651, p. 47.
[4] Cristoforo Borri, ‘‘Relation’’, 1631, p. 324.
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19 octobre 2012 à 22h14 #152147
@Dông Phong 150812 wrote:
Bonjour TLM,
Les peines de mort très sophistiquées étaient bien codifiées dans l’ancien Viêt Nam.
Ci-après, d’après les missionnaires jésuites, ce qui était réservé aux adultères au XVIIème siècle.
Heureusement que les maris et les femmes infidèles ne risquent plus grand’chose aujourd’hui ! (à cause de la disparition dramatique de la population de nos éléphants ???!!!).
Dông PhongSi la peine de mort était appliquée avec les trois degrés décrits dans le Code, il se pratiquait aussi la peine capitale dite du piétinement par l’éléphant[1]. C’était le châtiment réservé aux adultères qu’avaient décrit, presque avec amusement, le Père Alexandre de Rhodes et ses confrères de Marini et Borri. D’après le Père de Marini : « A l’égard des adultères, la Loi défend à celui qui surprendrait sa femme en la maison d’un autre, ou d’autres avec dans le crime, de la tuer ; mais non pas, pour lui faire confusion, de lui couper les cheveux, et de la mener en cet état au Mandarin, lequel selon la Loi du pays, après l’avoir convaincue du crime dont elle est accusée, la fait jeter à un Eléphant qui est dressé à faire les fonctions de bourreau »[2]. Ainsi, pour le Père Alexandre de Rhodes : « Il se pratique par tout le Royaume je ne sais quoi de singulier, et de plus rigoureux qu’en pas un autre Royaume que l’on sache, pour la peine des Adultères, tant hommes, que femmes, mêmes des Concubines. Qui est, que la personne convaincue de ce péché, est menée aussitôt les poings liés à la Campagne, où un Eléphant dressé à obéir à tous les commandements de son Maître, l’enlève avec sa trompe soudain que le commandement lui en est fait, et la jette haut en l’air, puis la reçoit quand elle tombe sur les pointes tranchantes de ses dents, qui la transpercent aux endroits du corps qui rencontrent ; et en fin la secoue à terre, et l’écrase sous les pieds, où elle vomit l’âme avec le sang, si elle n’était pas déjà morte à sa chute d’en haut. Et après la mort de l’Adultère, le complice du crime est puni de même supplice par le même Eléphant »[3]. Et le Père Cristoforo Borri d’approuver : « Tout cela est exécuté point par point par l’éléphant, pour l’étonnement et la terreur des spectateurs, qui, par cette rigueur de la peine, apprennent quelle doit être la fidélité entre conjoints »[4].
(Extrait de mon bouquin Le Viêt Nam du XVIIème siècle. Un tableau socioculturel).
PS : Le lingchi 凌遲 (ou lăng trì en vietnamien) existait aussi dans l’ancien Viêt Nam.
[HR][/HR][1] Voi đạp ou voi dày (Alexandre de Rhodes, Dictionarium).
[2] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, 1666., p. 137.
[3] Alexandre de Rhodes, Histoire du Royaume de Tunquin, 1651, p. 47.
[4] Cristoforo Borri, ‘‘Relation’’, 1631, p. 324.
Voici un autre exemple qui prouve qu’on ne peut croire sans réfléchir à ce que raconte les missionnaires européens au VN au 17e siècle.
Le Code qui régit la société vietnamienne de l’époque s’appelle Hông Duc. Le voici B
Ces missionnaires avaient bien compris que la peine de mort était appliquée en 3 degrés:1- Giảo (thắt cổ), trảm (chém đầu)
2- Khiêu (chém bêu đầu)
3- Lăng trì (tùng xẻo) tức xẻo từng miếng thịt rồi mổ bụng, moi ruột cho đến chết, sau đó còn bị cắt rời chân tay và bẻ gãy hết xương.C’est à dire pendaison, décapitation et le fameux « mort des mille coupures » qui est l’équivalence du « piétinement par l’éléphant »
Ce que ces missionnaires n’ont pas n’ont pas compris, c’est que les crimes méritant la peine de mort sont au nombre de 10 (thập ác) et ils sont également bien spécifiés dans le Code Hông Duc :
1. Mưu phản: lật đổ nền cai trị của nhà vua, làm xụp đổ xã tắc.
2. Mưu đại nghịch: phá đền đài, lăng tẩm, cung điện của nhà vua.
3. Mưu bạn: phản bội Tổ quốc theo giặc.
4. Ác nghịch: mưu giết hay đánh ông bà, cha mẹ, tôn thuộc.
5. Bất đạo: vô cớ giết nhiều người, cắt tay chân người sống, chế thuốc độc bùa mê, tàn ác, hung bạo…
6. Đại bất kính: lấy trộm các đồ tế trong lăng tẩm, các vật dụng của vua, làm giả ấn vua…
7. Bất hiếu: cáo giác hay chửi rủa ông bà, bố mẹ hay ông bà, bố mẹ chồng. Không phụng dưỡng bố mẹ, tự ý bỏ nhà, tự ý phân chia tài sản, cưới xin khi có tang cha mẹ, vui chơi trong khi tang chế, được tin bố mẹ, ông bà chết không chịu tang hoặc phát tang giả dối.
8. Bất mục: mưu giết hay bán các thân thuộc (cho đến ngũ đại), đánh hoặc cáo giác chồng hay các tôn thuộc (cho đến tam đại).
9. Bất nghĩa:dân giết quan lại sở tại, lính tốt giết quan chỉ huy, học trò giết thầy dạy, vợ không để tang chồng, ăn chơi và tái giá.
10. Nội loạn: tức là tội loạn luân (thông dâm với thân thuộc hay với các thiếp của bố hay của ông).Dans ce Code, les seules relations sexuelles méritant la peine de mort est le «loạn luân ». Et «loạn luân» ne signifie pas adultère mais bien l’inceste. Quand on observe les histoires vietnamiennes transmises de manière orale ou écrites, on voit que c’est exactement comme dans d’autres sociétés humaines, il y a beaucoup d’adultères, mais on n’a jamais vu les coupables d’adultère écrasés par des éléphants.
Moralité : Il est très facile pour un vietkiêu moyen de lire et de comprendre les textes des missionnaires européens décrivant la société vietnamienne. Il est encore plus facile pour ces vietkieu de gober sans réfléchir tout ce que racontent ces missionnaires. Mais en faisant cela, ils propagent une image d’une société vietnamienne régie par des Codes similaires à la Charia. Ce qui est totalement faux. Voir ici Hong Duc Codes (Flood of Virtue) – YouTube
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20 octobre 2012 à 0h06 #152148
_ le code Hồng Đức ( nom officiel Quốc triều hình luật ) a été remplacé en 18118 par le code Gia Long imité du code des Ching
_ mais la punition d’écrasement par éléphant est une invention co-ca ( colonialiste – catholique ) comme beaucoup d’autres choses , par exemple leurs calomnies contre nos mandarins qu’ils présentent comme bornés , rétrogrades , obscurantistes ( voulant empêcher l’éducation générale ), cruels ( appliquant des supplices inhumains ) , corrompus ,etc … . Ceux ci leur ont fait continuellement obstacle et ils les poursuivent de leur haine inexpiable .
Voilà une autre image des lettrés par Paulin VIAL : …. hommes de grande capacité …. un grand nombre commandent le respect par leur désintéressement,
par leur désir de bien faire et par leurs laborieux efforts pour s’acquitter de leurs devoirs … la dignité austère de ces hommes simples , austères et dévoués qui se montrent actifs , vigilants et impassibles au milieu de la crise terrible qui ravage leur pays
Vial ajoutait : si des mandarins prévariquaient , c’était sur une infime échelle et on n’existait point d’exemple qu’un seul se fut enrichi de sa fonction ….
qu’ils laissaient à tous autant de liberté qu’il fallait pour le bien être général et les intérêts d’un commerce paisible ou à peu près …
En 1821 , Charner avertit Chasseloup-Laubat que l’opinion selon laquelle les mandarins étaient des tyrans détestés était erronée et que les habitants de la région de Saigon et My tho interrogés par Aubaret avaient constamment répondu que leurs mandarins étaient justes et leur administration douce …
[ le système fiscal fonctionnait , la justice était rendue par les mandarins d’après les lois et coutumes familiales qu’ils ne pouvaient pas ne pas respecter et que chacun acceptait comme les meilleurs ]
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20 octobre 2012 à 6h21 #152153
@Dông Phong 150765 wrote:
Bonsoir Dédé et RdB,
Il ne faut pas trop se moquer des horreurs des peines de mort des Chinois, voire des Vietnamiens d’autrefois, car rappelons-nous les châtiments infligés à François Ravaillac en 1610 (« Il subit d’abord le supplice des brodequins, des coins étaient enfoncés à coups de marteau dans ses genoux et ses chevilles, sa main qui tenait le couteau fut brûlée au feu de soufre ; ensuite, il fut écartelé à l’aide de quatre chevaux. A peine fut-il mort que la foule se jeta sur les morceaux du corps, et on en fit du feu au coin des rues »), ou à Concini en 1617 (sa dépouille fut « émasculée, dépecée, mangée, brûlée, jetée à la Seine ») (Marc Ferro, Histoire de France, Paris, Odile Jacob, 2003, pp. 204-205 et 739).
C’étaient « horreurs sans frontières » !
Dông Phong
Bonjour TLM,
Comme c’est marrant !
Quand j’écris sur les atrocités judiciaires pratiquées en France au XVIIème siècle, aucun « embellisseur du colonialisme » ne proteste !
Alors que quand j’écris sur le Viêt Nam de la même époque, j’entends des cris d’orfraie(s) ! Drôles d’oiseaux ! :horse:
Heureusement, ils ne sont point nombreux sur FV, et pratiquement plus personne ne leur répond !
Dông Phong
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20 octobre 2012 à 7h59 #152155
@Dông Phong 150855 wrote:
Bonjour TLM,
Comme c’est marrant !
Quand j’écris sur les atrocités judiciaires pratiquées en France au XVIIème siècle, aucun « embellisseur du colonialisme » ne proteste !
Alors que quand j’écris sur le Viêt Nam de la même époque, j’entends des cris d’orfraie(s) ! Drôles d’oiseaux ! :horse:
Heureusement, ils ne sont point nombreux sur FV, et pratiquement plus personne ne leur répond !
Dông Phong
Bonjour TLM ,
Petite et modeste participation à cette échanges d’idées, d’opinions et de points de vue entre érudits vietnamiens, de la part d’un octogénaire fort ignorant. A mon humble avis, s’il n’y a pas de réactions aux affirmations ou écrits concernant les sociétés étrangères, c’est que le vietnamien en général, évite d’apporter son avis, soit parce qu’il ne souhaite pas dire des bêtises, soit qu’il ne possède pas des connaissances suffisantes sur le sujet, soit qu’il ne veut pas juger autrui. C’est du moins ce que je pense sincèrement et sans prendre parti, bien entendu.
Amitiés à tous, j’aime bcp vous lire tous , …..sans exception.
Christo -
20 octobre 2012 à 11h12 #152161
@christo 150857 wrote:
Bonjour TLM ,
Petite et modeste participation à cette échanges d’idées, d’opinions et de points de vue entre érudits vietnamiens, de la part d’un octogénaire fort ignorant. A mon humble avis, s’il n’y a pas de réactions aux affirmations ou écrits concernant les sociétés étrangères, c’est que le vietnamien en général, évite d’apporter son avis, soit parce qu’il ne souhaite pas dire des bêtises, soit qu’il ne possède pas des connaissances suffisantes sur le sujet, soit qu’il ne veut pas juger autrui. C’est du moins ce que je pense sincèrement et sans prendre parti, bien entendu.
Amitiés à tous, j’aime bcp vous lire tous , …..sans exception.
ChristoIl y a longtemps que j’apprécie beaucoup votre » philosophie octogénaire est-orientale« , de la part d’un simple « septuagénaire occidental « .
Ma petite expérience me dit cependant que les « octogénaires ou septuagénaires asiatiques « ont non seulement un sens de la réserve et de la politesse très « est-orientale », .. mais un « humour corrosif pas piqué des vers »..et une façon très intériorisée de se moquer du monde en général et des Etrangers en particulier :
ce qui en soi ne fait de mal à personne et peut faire énormément de bien à soi-même… .. -
20 octobre 2012 à 14h35 #152164
@Dông Phong 150855 wrote:
Bonjour TLM,
Comme c’est marrant !
Quand j’écris sur les atrocités judiciaires pratiquées en France au XVIIème siècle, aucun « embellisseur du colonialisme » ne proteste !
Alors que quand j’écris sur le Viêt Nam de la même époque, j’entends des cris d’orfraie(s) ! Drôles d’oiseaux ! :horse:
Heureusement, ils ne sont point nombreux sur FV, et pratiquement plus personne ne leur répond !
Dông Phong
Dong Phong ,vous êtes coupable d’amalgame là.
Les vietnamiens sont arrivés en France pour la plupart d’entre eux après 1954. Ils ne se sentent pas concernés à juste titre des pans de l’histoire de France. Donc pourquoi polémiquer ,d’autant plus que leurs concitoyens français sont en paix avec. -
21 octobre 2012 à 5h24 #152176
@dannyboy 150849 wrote:
Voici un autre exemple qui prouve qu’on ne peut croire sans réfléchir à ce que raconte les missionnaires européens au VN au 17e siècle.
Le Code qui régit la société vietnamienne de l’époque s’appelle Hông Duc. Le voici B
Ces missionnaires avaient bien compris que la peine de mort était appliquée en 3 degrés:1- Giảo (thắt cổ), trảm (chém đầu)
2- Khiêu (chém bêu đầu)
3- Lăng trì (tùng xẻo) tức xẻo từng miếng thịt rồi mổ bụng, moi ruột cho đến chết, sau đó còn bị cắt rời chân tay và bẻ gãy hết xương.C’est à dire pendaison, décapitation et le fameux « mort des mille coupures » qui est l’équivalence du « piétinement par l’éléphant »
…
Moralité : Il est très facile pour un vietkiêu moyen de lire et de comprendre les textes des missionnaires européens décrivant la société vietnamienne. Il est encore plus facile pour ces vietkieu de gober sans réfléchir tout ce que racontent ces missionnaires. Mais en faisant cela, ils propagent une image d’une société vietnamienne régie par des Codes similaires à la Charia. Ce qui est totalement faux. Voir ici Hong Duc Codes (Flood of Virtue) – YouTubeChers ami(e)s,
Par égard pour vous, et malgré mon désir de l’ignorer, je me sens obligé de revenir sur ce qu’a posté ce monsieur, de façon inexacte, pour ne pas dire insultante, à mon sujet.
En effet, il n’a pas bien lu ce que j’ai écrit :@Dông Phong 150812 wrote:
…
PS : Le lingchi 凌遲 (ou lăng trì en vietnamien) existait aussi dans l’ancien Viêt Nam.
Bien sûr, ce monsieur n’a pas lu non plus mon bouquin, Le Viêt Nam du XVIIème siècle. Un tableau socioculturel, dans lequel les missionnaires jésuites, qui n’ignoraient rien du Code de Hồng Đức, ont décrit toutes les autres peines de mort alors pratiquées dans l’ancien Viêt Nam, en plus du « piétinement par l’éléphant » que j’ai cité précédemment :
La strangulation[1] se passait soit par pendaison, soit par strangulation avec le supplicié couché sur une planche par terre, deux bourreaux lui serrant le cou avec une corde dont ils tiraient les deux bouts[2]. Le supplicié pouvait avoir aussi le cou écrasé entre deux barres de bois[3] : « Et s’il arrive que quelqu’un du sang Royal se soit révolté, et qu’il soit convaincu d’avoir voulu brouiller et soulever le peuple, on se saisit de sa personne, puis on lui met le col entre deux bâtons, comme les deux bras d’une échelle, que ceux qui sont destinés à cette exécution serrent avec tant de violence, qu’ils lui ôtent la respiration, et le font mourir de la sorte. Et pour s’assurer plus précisément de sa mort, ils allument deux flambeaux qu’ils lui mettent aux pieds, et si aux approches de ce feu il témoigne encore quelque sentiment, ils le serrent avec plus de force et de violence que jamais, jusqu’à ce qu’enfin il ne lui reste plus aucun signe de vie »[4].
Concernant l’exécution de la peine capitale[5] par la décapitation[6], en voici le cérémonial relaté par le Père Alexandre de Rhodes : sur les quatre heures de l’après-midi, le supplicié était sorti de sa prison, avec son « échelle » sur le cou, et amené au lieu du supplice par une compagnie de soldats commandée par son capitaine ; arrivés sur place, les soldats se rangeaient en cercle autour du prisonnier auquel ils avaient ôté l’entrave et mis à genoux ; ils lui offrirent diverses viandes et l’invitèrent à manger, mais il s’en trouvait bien peu qui fussent en appétit ; après que la table de victuailles fut retirée, le capitaine donna le signal de l’exécution avec une clochette ; des soldats attachèrent les bras du supplicié, pendant que celui qui avait la charge de l’exécution leva son cimeterre nu vers les « quatre parties du monde » avec de profondes révérences, comme pour demander pardon de l’action qu’il devait faire, puis s’étant approché du supplicié, il lui « avala » d’un seul coup la tête qui fut « remise aussitôt, avec le corps, aux parents du mort, pour les mettre en terre » ; mais si le « Roi » l’avait commandé (comme il arrivait quelquefois en punition d’un crime atroce), la tête et le corps demeuraient « quelques jours sans sépulture exposés à la place publique »[7].
…La « mort lente », peine suprême, appelée lăng trì ou plus familièrement tùng xẻo, était un supplice consistant à découper le corps du condamné lentement, morceau par morceau … Le supplicié était promené sur une charrette à travers la ville, et à chaque arrêt, le bourreau lui coupait un morceau de chair, au signal d’un tambour frappé par un soldat ; à la fin, le bourreau tranchait la tête à ce « pauvre misérable tout chargé de plaies et couvert de sang », dont on divisait ensuite le corps en plusieurs pièces, que l’on exposait « en divers quartiers, pour empêcher par ce moyen que de semblables gens, dont il est bon de purger les Etats, n’aient d’imitateurs »[8].
Moralité : on peut chercher bagarre et insulter les autres sur FV en racontant n’importe quoi sans avoir lu de bons livres ! (excusez- moi pour cette pub involontaire !).
Dông Phong[HR][/HR][1] Giảo ou thắt cổ (Dictionarium d’AdR).
[2] Planche en couleur reproduite in Simon Delacroix, Histoire universelle des missions catholiques, Paris, Librairie Grund, t. III, 1958.
[3] Cán cổ ou kẹp cổ (Dictionarium d’AdR).
[4] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, op. cit., pp. 141-142.
[5] Làm hình (Dictionarium d’AdR).
[6] Trảm ou chém (Dictionarium d’AdR) ; la décapitation avec exposition de la tête s’appelait khiêu.
[7] Alexandre de Rhodes, Histoire du Royaume de Tunquin, p. 46.
[8] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, op. cit., pp. 140-141.
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21 octobre 2012 à 10h08 #152194
@Dông Phong 150884 wrote:
Chers ami(e)s,
Par égard pour vous, et malgré mon désir de l’ignorer, je me sens obligé de revenir sur ce qu’a posté ce monsieur, de façon inexacte, pour ne pas dire insultante, à mon sujet.
En effet, il n’a pas bien lu ce que j’ai écrit :Bien sûr, ce monsieur n’a pas lu non plus mon bouquin, Le Viêt Nam du XVIIème siècle. Un tableau socioculturel, dans lequel les missionnaires jésuites, qui n’ignoraient rien du Code de Hồng Đức, ont décrit toutes les autres peines de mort alors pratiquées dans l’ancien Viêt Nam, en plus du « piétinement par l’éléphant » que j’ai cité précédemment :
La strangulation[1] se passait soit par pendaison, soit par strangulation avec le supplicié couché sur une planche par terre, deux bourreaux lui serrant le cou avec une corde dont ils tiraient les deux bouts[2]. Le supplicié pouvait avoir aussi le cou écrasé entre deux barres de bois[3] : « Et s’il arrive que quelqu’un du sang Royal se soit révolté, et qu’il soit convaincu d’avoir voulu brouiller et soulever le peuple, on se saisit de sa personne, puis on lui met le col entre deux bâtons, comme les deux bras d’une échelle, que ceux qui sont destinés à cette exécution serrent avec tant de violence, qu’ils lui ôtent la respiration, et le font mourir de la sorte. Et pour s’assurer plus précisément de sa mort, ils allument deux flambeaux qu’ils lui mettent aux pieds, et si aux approches de ce feu il témoigne encore quelque sentiment, ils le serrent avec plus de force et de violence que jamais, jusqu’à ce qu’enfin il ne lui reste plus aucun signe de vie »[4].
Concernant l’exécution de la peine capitale[5] par la décapitation[6], en voici le cérémonial relaté par le Père Alexandre de Rhodes : sur les quatre heures de l’après-midi, le supplicié était sorti de sa prison, avec son « échelle » sur le cou, et amené au lieu du supplice par une compagnie de soldats commandée par son capitaine ; arrivés sur place, les soldats se rangeaient en cercle autour du prisonnier auquel ils avaient ôté l’entrave et mis à genoux ; ils lui offrirent diverses viandes et l’invitèrent à manger, mais il s’en trouvait bien peu qui fussent en appétit ; après que la table de victuailles fut retirée, le capitaine donna le signal de l’exécution avec une clochette ; des soldats attachèrent les bras du supplicié, pendant que celui qui avait la charge de l’exécution leva son cimeterre nu vers les « quatre parties du monde » avec de profondes révérences, comme pour demander pardon de l’action qu’il devait faire, puis s’étant approché du supplicié, il lui « avala » d’un seul coup la tête qui fut « remise aussitôt, avec le corps, aux parents du mort, pour les mettre en terre » ; mais si le « Roi » l’avait commandé (comme il arrivait quelquefois en punition d’un crime atroce), la tête et le corps demeuraient « quelques jours sans sépulture exposés à la place publique »[7].
…La « mort lente », peine suprême, appelée lăng trì ou plus familièrement tùng xẻo, était un supplice consistant à découper le corps du condamné lentement, morceau par morceau … Le supplicié était promené sur une charrette à travers la ville, et à chaque arrêt, le bourreau lui coupait un morceau de chair, au signal d’un tambour frappé par un soldat ; à la fin, le bourreau tranchait la tête à ce « pauvre misérable tout chargé de plaies et couvert de sang », dont on divisait ensuite le corps en plusieurs pièces, que l’on exposait « en divers quartiers, pour empêcher par ce moyen que de semblables gens, dont il est bon de purger les Etats, n’aient d’imitateurs »[8].
Moralité : on peut chercher bagarre et insulter les autres sur FV en racontant n’importe quoi sans avoir lu de bons livres ! (excusez- moi pour cette pub involontaire !).
Dông Phong[HR][/HR][1] Giảo ou thắt cổ (Dictionarium d’AdR).
[2] Planche en couleur reproduite in Simon Delacroix, Histoire universelle des missions catholiques, Paris, Librairie Grund, t. III, 1958.
[3] Cán cổ ou kẹp cổ (Dictionarium d’AdR).
[4] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, op. cit., pp. 141-142.
[5] Làm hình (Dictionarium d’AdR).
[6] Trảm ou chém (Dictionarium d’AdR) ; la décapitation avec exposition de la tête s’appelait khiêu.
[7] Alexandre de Rhodes, Histoire du Royaume de Tunquin, p. 46.
[8] Giovanni Filipo de Marini, Relation nouvelle et curieuse, op. cit., pp. 140-141.
Si ces missionnaires avaient compris le Code Hông Duc, ils auraient pu savoir que l’adultère ne fait pas partie des crimes punis par la peine de mort. Il suffit de lire le Code. Les 10 crimes punis par la mort y sont bien énumérés :
1. Mưu phản: lật đổ nền cai trị của nhà vua, làm xụp đổ xã tắc.
2. Mưu đại nghịch: phá đền đài, lăng tẩm, cung điện của nhà vua.
3. Mưu bạn: phản bội Tổ quốc theo giặc.
4. Ác nghịch: mưu giết hay đánh ông bà, cha mẹ, tôn thuộc.
5. Bất đạo: vô cớ giết nhiều người, cắt tay chân người sống, chế thuốc độc bùa mê, tàn ác, hung bạo…
6. Đại bất kính: lấy trộm các đồ tế trong lăng tẩm, các vật dụng của vua, làm giả ấn vua…
7. Bất hiếu: cáo giác hay chửi rủa ông bà, bố mẹ hay ông bà, bố mẹ chồng. Không phụng dưỡng bố mẹ, tự ý bỏ nhà, tự ý phân chia tài sản, cưới xin khi có tang cha mẹ, vui chơi trong khi tang chế, được tin bố mẹ, ông bà chết không chịu tang hoặc phát tang giả dối.
8. Bất mục: mưu giết hay bán các thân thuộc (cho đến ngũ đại), đánh hoặc cáo giác chồng hay các tôn thuộc (cho đến tam đại).
9. Bất nghĩa:dân giết quan lại sở tại, lính tốt giết quan chỉ huy, học trò giết thầy dạy, vợ không để tang chồng, ăn chơi và tái giá.
10. Nội loạn: tức là tội loạn luân (thông dâm với thân thuộc hay với các thiếp của bố hay của ông).Cela va de la haute trahison jusqu’à l’inceste en passant par les meurtres. L’adultère ne s’y trouve pas.
Pourtant, ces missionnaires prétendent que, suivant la loi, l’adultère est puni par le « piétinement d’éléphant ». C’est bien décrit dans le livre de Dông Phong :
–
D’après le Père de Marini : « A l’égard des adultères, la Loi défend à celui qui surprendrait sa femme en la maison d’un autre, ou d’autres avec dans le crime, de la tuer ; mais non pas, pour lui faire confusion, de lui couper les cheveux, et de la mener en cet état au Mandarin, lequel selon la Loi du pays, après l’avoir convaincue du crime dont elle est accusée, la fait jeter à un Eléphant qui est dressé à faire les fonctions de bourreau »[2]. Ainsi, pour le Père Alexandre de Rhodes : « Il se pratique par tout le Royaume je ne sais quoi de singulier, et de plus rigoureux qu’en pas un autre Royaume que l’on sache, pour la peine des Adultères, tant hommes, que femmes, mêmes des Concubines. Qui est, que la personne convaincue de ce péché, est menée aussitôt les poings liés à la Campagne, où un Eléphant dressé à obéir à tous les commandements de son Maître, l’enlève avec sa trompe soudain que le commandement lui en est fait, et la jette haut en l’air, puis la reçoit quand elle tombe sur les pointes tranchantes de ses dents, qui la transpercent aux endroits du corps qui rencontrent ; et en fin la secoue à terre, et l’écrase sous les pieds, où elle vomit l’âme avec le sang, si elle n’était pas déjà morte à sa chute d’en haut. Et après la mort de l’Adultère, le complice du crime est puni de même supplice par le même Eléphant »
–Bien sûr, certains vietkiêu vont prétendre que les textes du Code Hông Duc écrits en idéogramme encore conservés jusqu’à nos jours ne valent rien (ils ne sont pas capables de les lire de toutes façons). Et que c’est les textes en français qui reflètent le plus fidèlement la société de l’époque. D’autres vietkiêu ont tendance à dire que c’est les missionnaires qui n’ont rien compris.
C’est très bien de pouvoir lire les textes des missionnaires, c’est à la portée de n’importe quel vietkiêu, mais il faut aussi être capable de les recouper avec d’autres textes en Han-Nôm.
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21 octobre 2012 à 11h30 #152200
@dannyboy 150903 wrote:
Si ces missionnaires avaient compris le Code Hông Duc, ils auraient pu savoir que l’adultère ne fait pas partie des crimes punis par la peine de mort. Il suffit de lire le Code. Les 10 crimes punis par la mort y sont bien énumérés :
1. Mưu phản: lật đổ nền cai trị của nhà vua, làm xụp đổ xã tắc.
2. Mưu đại nghịch: phá đền đài, lăng tẩm, cung điện của nhà vua.
3. Mưu bạn: phản bội Tổ quốc theo giặc.
4. Ác nghịch: mưu giết hay đánh ông bà, cha mẹ, tôn thuộc.
5. Bất đạo: vô cớ giết nhiều người, cắt tay chân người sống, chế thuốc độc bùa mê, tàn ác, hung bạo…
6. Đại bất kính: lấy trộm các đồ tế trong lăng tẩm, các vật dụng của vua, làm giả ấn vua…
7. Bất hiếu: cáo giác hay chửi rủa ông bà, bố mẹ hay ông bà, bố mẹ chồng. Không phụng dưỡng bố mẹ, tự ý bỏ nhà, tự ý phân chia tài sản, cưới xin khi có tang cha mẹ, vui chơi trong khi tang chế, được tin bố mẹ, ông bà chết không chịu tang hoặc phát tang giả dối.
8. Bất mục: mưu giết hay bán các thân thuộc (cho đến ngũ đại), đánh hoặc cáo giác chồng hay các tôn thuộc (cho đến tam đại).
9. Bất nghĩa:dân giết quan lại sở tại, lính tốt giết quan chỉ huy, học trò giết thầy dạy, vợ không để tang chồng, ăn chơi và tái giá.
10. Nội loạn: tức là tội loạn luân (thông dâm với thân thuộc hay với các thiếp của bố hay của ông).…
Bien sûr, certains vietkiêu vont prétendre que les textes du Code Hông Duc écrits en idéogramme encore conservés jusqu’à nos jours ne valent rien (ils ne sont pas capables de les lire de toutes façons). Et que c’est les textes en français qui reflètent le plus fidèlement la société de l’époque. D’autres vietkiêu ont tendance à dire que c’est les missionnaires qui n’ont rien compris.C’est très bien de pouvoir lire les textes des missionnaires, c’est à la portée de n’importe quel vietkiêu, mais il faut aussi être capable de les recouper avec d’autres textes en Han-Nôm.
Encore et toujours des affirmations gratuites, par manque de documentation et de raisonnement cohérents, hélas comme d’habitude !
Çà fait belle lurette que le Code de Hồng Đức, dont le nom exact est Quốc triều hình luật, est retranscrit en quốc ngữ : à preuve, on peut même en trouver maintenant le texte sur Internet (voir la citation ci-dessus). Les Vietnamiens peuvent y accéder sans avoir besoin de connaitre le hán-nôm.
Lors du mes recherches qui ont abouti à mon bouquin, parce qu’Internet n’était pas encore très développé, j’ai utilisé le livre de 1995 dont je montre la couverture ci-dessous. Il m’était bien utile, tout comme les annales Đại Việt sử ký toàn thư (Mémoires historiques au complet du Đại Việt) et le recueil Hồng Đức thiện chính thư (Le livre de la bonne politique du règne de Hồng Đức) pour confronter les affirmations des missionnaires aux textes vietnamiens en cours à l’époque.
On peut le vérifier en lisant mon bouquin (excusez-moi encore pour cette pub !), mais tout le monde n’aime pas lire les livres.
Dông PhongUploaded with ImageShack.us
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21 octobre 2012 à 11h52 #152203
@Dông Phong 150909 wrote:
Encore des affirmations gratuites, par manque de documentation et de raisonnement cohérents, hélas comme d’habitude !
Çà fait belle lurette que le Code de Hồng Đức, dont le nom exact est Quốc triều hình luật, est retranscrit en quốc ngữ : à preuve, on peut même en trouver maintenant le texte sur Internet (voir la citation ci-dessus).
Lors du mes recherches qui ont abouti à mon bouquin, parce qu’Internet n’était pas encore très développé, j’ai utilisé le livre de 1995 dont je montre la couverture ci-dessous. Il m’était bien utile, tout comme les annales Đại Việt sử ký toàn thư (Mémoires historiques au complet du Đại Việt) et le recueil Hồng Đức thiện chính thư (Le livre de la bonne politique du règne de Hồng Đức) pour confronter les affirmations des missionnaires aux textes vietnamiens en cours à l’époque.
On peut le vérifier en lisant mon bouquin (excusez-moi encore pour cette pub !), mais tout le monde n’aime pas lire les livres.
Dông PhongC’est une très bonne pratique, et je vous en félicite. Quel était donc le résultat de cette « confrontation » ? Votre conclusion était-elle que c’est les missionnaires européens qui avaient dit la vérité et que ce qui est écrit dans le Code Hông Duc c’est du pipeau ?
Avez-vous au moins relevé ces discordances dans votre livre ? La moindre des choses est tout de même de dire que les affirmations de ces missionnaires ne correspondent pas avec ce qu’on peut lire dans les textes de lois (écrits en Han-Nôm) de l’époque ?
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21 octobre 2012 à 12h01 #152205
@dannyboy 150912 wrote:
C’est une très bonne pratique, et je vous en félicite. Quel était donc le résultat de cette « confrontation » ? Votre conclusion était-elle que c’est les missionnaires européens qui avaient dit la vérité et que ce qui est écrit dans le Code Hông Duc c’est du pipeau ?
Avez-vous au moins relevé ces discordances dans votre livre ? La moindre des choses est tout de même de dire que les affirmations de ces missionnaires ne correspondent pas avec ce qu’on peut lire dans les textes de lois (écrits en Han-Nôm) de l’époque ?
Mon brave monsieur, lisez mon livre et vous verrez par vous-même ! C’est une analyse d’historien sur les textes anciens existants d’où qu’ils viennent, et non pas un manifeste de militant !
Mais je ne vais pas continuer à faire de la pub pour mon livre, ce serait trop indécent !
Dông Phong
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