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4 juillet 2013 à 13h55 #156834
Merci pour ce beau article.
Votre signature est aussi pas mal du tout -
4 juillet 2013 à 23h35 #156837
@dannyboy 156860 wrote:
Merci pour ce beau article.
Votre signature est aussi pas mal du toutBonour TLM
Bonjour dannyboy
Merci pour tes appréciations. Elles m’encouragent à traduire le texte pour les ami(e)s qui ne lisent pas le vietnamien. Mais c’est une traduction approximative très rapide.Le premier Vietnamiens à mettre ses pieds aux États-Unis.
Du chercheur d’or en Californie, il est devenu le premier journaliste vietnamien en Amérique.
Il est Tran Trọng Khiêm (c’est un villageois de Xuân Lũng, district Lâm Thao, Phú Thọ).
Il est le premier vietnamien à arriver aux USA et le premier journaliste vietnamien aux USA
Tran Trong Khiem est né dans l’année du Serpent (1821), la 2e année de Minh Mang, et est le fils d’une famille honorable à Lam Thao, province de Phu Tho, mais aventurier dans le sang.
A l’âge de 21 ans, sa femme était piégée, déshonorée et assassinée par un chef de canton. Après avoir tué ce chef de canton et vengé sa femme, il descendit à Pho Hien (Hung Yen), s’engagea dans un navire marchand étranger et a commencé à voyager partout dans le monde.
Pendant la période de 1842-1854, Tran Trong Khiem a traversé de nombreux pays, de Hong Kong à la Grande-Bretagne, Hollande, France, Pays-Bas Ouest. Grâce à son intelligence très vive, il a appris les langues des pays séjournés.
En 1849, il est arrivé à la Nouvelle Orléans (USA), premier pas de son voyage de 4 années à errer dans les Etats-Unis jusqu’à son retour au pays.
Après son arrivée en Amérique, il s’était déguisé en chinois, se nommait Le Kim rejoignit le groupe des chercheurs d’or dans l’ouest des États-Unis. Puis il revint à San Francisco et devint journaliste pour le Daily News pendant deux ans. Les aventures de Tran Trong Khiem (dit Le Kim) aux États-Unis ont été relatées dans de nombreux documents.
Dans son livre La Ruée Vers L’Or, l’auteur René Lefebvre (NXB Dumas Lyon, 1937) a retracé la route des chercheurs d’or de Le Kim et des citoyens des pays tels que, Canada, Angleterre, France, Hollande, Mexique l’Occident … Ils se sont rencontrés dans la ville de la Nouvelle-Orléans en Louisiane vers le milieu du 19ème siècle et formèrent ensemble un groupe de chercheurs d’or au Far West.
A cette époque, « Wild West » (L’ouest sauvage) est le terme utilisé pour désigner les Etats-Unis, en Californie, où la vie est menacée par les animaux sauvages, les volcans et les tremblements de terre.
Pendant près de deux ans, Le Kim a vécu la vie d’un vrai cow-boy de l’Ouest. Il a rejoint l’équipe de chercheurs d’or créée par un aventurier canadien nommé Mark.
Pour faire partie du groupe, tous les membres doivent fournir du travail et de l’argent. Le Kim a contribué 200 $ US en 1849 à acheter la nourriture et préparer le voyage. Le groupe se compose de 60 personnes, Le Kim est particulièrement apprécié par le chef Mark qui a une totale confiance en lui. Parlant plusieurs langues étrangères, il a été chargé de mission de liaison pour Mark et d’interprète des langues dans le groupe, dont le néerlandais, le chinois, le français. Il disait souvent qu’il connaissait une autre langue qui est le vietnamien mais qui n’a pas son usage ici. Le Kim disait aussi qu’il n’était pas chinois, mais que son pays est situé juste à côté de la Chine.
Lui et les chercheurs d’or traversèrent la rivière Nebraska, les montagnes Rocheuses, Laramie, Salt Lake City, en entonnant la chanson célèbre de ce temps « Oh! Suzannah » (oh mon Suzannah! Arrête de pleurer mon amour! Je suis allé creuser à Cali pour chercher de l’or. Attends moi dans deux ou trois ans, je reviendrais et nous construisons ensemble la maison du bonheur.). Ils sont souvent confrontés à la faim et aux attaques des Indiens pour aller trouver de l’or en Californie. Le paludisme et les serpents venimeux ont emporté plus de la moitié des membres du groupe.
Dans le groupe, Le Kim connu comme un homme très courtois, et honnête, est très respecté.
Mais c’était un voyage aventureux et plus de la moitié de l’équipage est mort de dur labeur, de la faim et du danger le long du chemin.
Après avoir acquis un peu d’or comme capital, Le Kim est retourné à San Francisco. Dans le milieu du 19e siècle, c’était une ville poussiéreuse, remplie de voleurs. Etant un homme de grande culture, parlant plusieurs langues, Le Kim trouva facilement du travail en tant qu’informateur libre dans de nombreux journaux tel que Alta California, Morning Post, puis devint rédacteur en chef du Daily Evening.
Les sujets que Le Kim traita décrivait la vie remplie de danger et d’amertume des pionniers dans le nord de la Californie et autour de la région de San Francisco, il a apporté sa profonde sympathie au peuple de la race jaune victime de racisme en ce temps. Le Kim a dit que les mines d’or ont perverti la vie ici qui est devenue irrécupérable.
Plusieurs de ses articles publiés dans le Daily Evening sont encore conservés à la bibliothèque de l’Université de Californie.
En particulier, dans le numéro daté du 11/08/1853, un article a détaillé une rencontre entre Le Kim et le général américain John A. Sutter. Le General Sutter avait le mérite de défricher la ville de San Francisco. Quand Le Kim est venu ici, il a été beaucoup aidé par le général Sutter. Après le retournement de sa situation, Sutter a été malade et ruiné, vivotant, errant autour de l’embarcadère pour mendier de la nourriture, ses amis proches l’avaient ignoré.
Lors d’une rencontre inopinée, Le Kim donna au malheureux général 200 $. Il a blâmé l’attitude ingrate des habitants de San Francisco et le peuple américain envers le général Sutter qui selon lui, est contraire à la morale de « boire l’eau et se rappeler de la source » de son peuple.
En 1854, fatigué de la vie chaotique des États-Unis, en plus de la nostalgie du pays, Le Kim rechercha le chemin de retour au Vietnam. Mais il a su laisser sa marque aux Etats-Unis en tant que premier vietnamien sachant monter à cheval, tirer au révolver comme un cow boy et premier vietnamien correspondant des journaux américains.
Les Minh Huong (chinois) contre les Français.
En 1854 Tran Trong Khiem est retourné au Vietnam encore sous le nom de Le Kim. Pour éviter l’arrestation, il n’a pas osé rentrer chez lui, mais reste dans la peau d’un Minh Huong pour aller exploiter la province de Dinh Tuong. Il a créé le village de Hoa An, district de Tân Thành dans la province de Định Tường. Ici, il se maria avec une femme nommée Phan et ils eurent deux fils, nommé Lê Xuân Lãm, Lê Xuân Lương. Dans son testament, il recommande à tous ses descendants de prendre comme nom intercalaire : Xuân en souvenir de son ancien village Xuân Lũng.
Dans une lettre envoyée en nôm à son frère Trần Mạnh Trí habitant dans le village de Xuân Lũng en 1860, il décrivait avec précision ses 10 années de voyage à partir d’un navire étranger à Phổ Hiến, son séjours aventureux aux USA et son retour à Định Tường. Quand son frère a répondu : « la famille est en paix, et en ce moment celui qui est au loin ne doit pas s’empresser de revenir », Le Kim a continué à enterrer ses racines dans l’ouest du Sud Viet nam.
Mais moins de 10 ans plus tard, quand le village a commencé à prospérer, les colons français commencèrent à envahir notre pays. Le Kim abandonna sa maison, sa terre, utilisa toute sa fortune et avec Võ Duy Dương, leva une armée de quelques milliers de volontaires dans la Plaine des Joncs pour commencer la révolution.
Expérimenté dans l’art de manier les armes appris aux USA et dans la constructions des forteresses, il est devenu un Grand général compétent. Sa connaissance des langues étrangère a aidé Le Kim à convaincre un groupe de soldats français et d’utiliser ce groupe à attaquer les soldats français à Cai Be, My Quoi, rendant l’ennemi en difficulté.
En1866 le raid français mené par le Commandant De Lagrandière, a vaincu les insurgés, Le Kim s’était suicidé plutôt que de tomber dans des mains ennemies.
Le registre généalogique de la famille Lê conservé par ses descendants mentionnait le testament de Lê Kim « Avant de mourir, Lê Kim recommanda à sa femme d’aller se réfugier à Rach Giá pour élever les enfants suivant la tradition de reconnaissance et de l’honnêteté. Ne jamais profiter de sa fortune pour chercher la gloire, ne jamais aimer l’or et abandonner le mérite.
Cette année là il n’a pas atteint la cinquantaine.
Les Soldats volontaires l’ont enterré au pied de Giồng Tháp.
Sur sa tombe sont gravée les sentences parallèles :
« Lòng trời không tựa, tấm gương tiết nghĩa vì nước quyên sinh.
Chính khí nêu cao, tinh thần hùng nhị còn truyền hậu thế. »
Ainsi, non seulement il est le premier vietnamien à mettre les pieds sur le sol américain, mais encore un patriote courageux luttant contre les colons envahisseurs français.
Bien que sa révolte a subi les mêmes sorts que plusieurs autres au Sud Việt Nam défaites par les colonianistes français et la dynastie Nguyển, Lê Kim est toujours considéré comme une des personnalités célèbres de Đồng Tháp au cours du 19è siècle.
(D’après les études de Nguyễn Hiến Lê)Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci
Cordialement
AnhTruc______________________________________________________________________
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5 juillet 2013 à 6h33 #156647
Bonjour Bac Anh Truc
mille merci pour ta traduction!
(j’avoue avoir commencé à mettre le texte en traduction avec les dictionnaires en ligne, mais ça donnait du « charabia » alors j’ai vite arrêté, restant ainsi sur ma frustration)effectivement c’est une très belle histoire
très bonne journée à tous
Ti Ngoc
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5 juillet 2013 à 9h57 #156593
@AnhTruc 156865 wrote:
Bonour TLM
Bonjour dannyboy
Merci pour tes appréciations. Elles m’encouragent à traduire le texte pour les ami(e)s qui ne lisent pas le vietnamien. Mais c’est une traduction approximative très rapide.Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci
Cordialement
AnhTrucMerci Anh Truc.
Signé : Une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…Histoire du premier Vietnamien qui mit les pieds aux États-Unis.
Il se nommait Tran Trọng Khiêm. C’était un aventurier dans le sang. De chercheur d’or en Californie, il devint le premier journaliste vietnamien en Amérique.
Il était né l’année du Serpent (1821), la 2e année de Minh Mang, et était fils d’une famille honorable du village de Xuân Lũng, district de Lâm Thao, province de Phú Tho.
A l’âge de 21 ans, sa femme fut piégée, déshonorée et assassinée par un chef de canton. Après qu’il eut tué cet assassin pour venger sa femme, il s’enfuit à Pho Hien (Hung Yen), s’engagea sur un navire marchand étranger et commença son périple autour du monde.
Pendant la période de 1842-1854, Tran Trong Khiem aborda de nombreux pays : de Hong Kong jusqu’en Europe : Grande-Bretagne, Hollande, France, Pays-Bas. Grâce à sa très vive intelligence, il apprit les langues des pays où il séjourna.En 1849, il débarqua à la Nouvelle Orléans (USA), premiers pas de son errance de quatre années à travers les Etats-Unis avant son retour au pays. A son arrivée en Amérique, il se déguisa en chinois, prit le nom de Le Kim et rejoignit un groupe des chercheurs d’or dans l’ouest des États-Unis. Lorsqu’il revint à San Francisco, il devint journaliste pour le Daily News pendant deux ans, ce qui permit aux aventures de Tran Trong Khiem (dit Le Kim) aux États-Unis, d’être relatées dans de nombreux documents.
Dans son livre La Ruée Vers L’Or, l’auteur René Lefebvre (NXB Dumas Lyon, 1937) a retracé la route des chercheurs d’or, de Le Kim, et d’hommes venant du Canada, d’Angleterre, de France, de Hollande, du Mexique. Vers ce milieu du 19ème siècle, tous ces aventuriers se rassemblaient dans la ville de la Nouvelle-Orléans en Louisiane, et formaient des groupes de chercheurs d’or en partance pour le Far West.A cette époque « Wild West » (L’ouest sauvage) était le terme utilisé pour désigner la Californie, terres lointaines inexploitées où la vie était menacée par les animaux sauvages, les volcans et les tremblements de terre. ( Et les Indiens, lorsque souvent ces « étrangers » bousculaient ceux-ci sans respect pour leurs coutumes et leurs croyances.)
Le Kim se joignit à l’équipe de chercheurs d’or créée par un aventurier canadien nommé Mark, et vécut pendant presque deux ans leur vie d’aventuriers de l’Ouest.Pour faire partie d’un groupe de prospecteurs, chaque membre devait participer à la préparation de l’expédition. En 1849, Le Kim contribua de 200 $ US, qui permit l’achat de nourriture. Le groupe se composait de 60 personnes. Le Kim fut particulièrement apprécié par le chef Mark qui lui accorda une totale confiance. Parlant plusieurs langues étrangères, Le Kim fut chargé de missions de liaison pour Mark, et fut l’interprète du groupe, notamment en néerlandais, en chinois et en français. Reconnu comme un homme très courtois et honnête, Le Kim fut très respecté. Ecouté, il disait souvent qu’il connaissait une autre langue qui était le vietnamien, mais qui n’était pas utilisée parmi eux. Le Kim disait aussi qu’il n’était pas chinois, mais que son pays était situé juste à côté de la Chine.
Ils traversèrent la rivière Nebraska, les montagnes Rocheuses, Laramie, Salt Lake City, en entonnant la célèbre chanson de ce temps « Oh! Suzannah » (Oh ma Suzannah ! Arrête de pleurer mon amour ! Je suis allé creuser à Cali pour chercher de l’or. Attends- moi, dans deux ou trois ans je reviendrai et nous construisons ensemble la maison du bonheur.)
Au cours de ce voyage aventureux, ils durent souvent supporter la faim, se défendre contre les Indiens, les serpents venimeux, la maladie, notamment le paludisme. Plus de la moitié des membres du groupe fut emportée par tous ces dangers, et finalement par le dur labeur de prospection.Après avoir accumulé un peu d’or comme capital, Le Kim retourna à San Francisco. La ville n’était encore, en ce milieu du 19e siècle, qu’une cité poussiéreuse, où sévissaient les voleurs en grand nombre.
Homme d’une grande culture, polyglotte, Le Kim trouva facilement du travail, d’abord comme informateur libre dans de nombreux journaux, tels que Alta California, Morning Post, puis devint rédacteur en chef du Daily Evening.
Les sujets que Le Kim traitait décrivaient la vie dangereuse et pleine d’amertume des pionniers dans le nord de la Californie et autour de la région de San Francisco. Il manifesta aussi sa profonde sympathie envers le peuple de race jaune victime de racisme.
Le Kim affirma que la recherche de l’or et l’exploitation des mines pervertissaient la vie américaine qui lui paraissait irrécupérable.Plusieurs de ses articles publiés dans le Daily Evening sont encore conservés à la bibliothèque de l’Université de Californie.
En particulier, dans le numéro daté du 11/08/1853, un article détaille une rencontre entre Le Kim et le général américain John A.Sutter. Ce général avait eu le mérite de défricher la ville de San Francisco. Quand Le Kim y vint, Sutter l’aida beaucoup.
Après une dégradation de sa situation, Sutter, malade, ruiné, ignoré de ses anciens amis, vivota, errant autour de l’embarcadère pour mendier de la nourriture. Lors d’une rencontre inopinée, Le Kim offrit 200 $ au malheureux général.
Il blâma l’attitude ingrate des habitants de San Francisco et du peuple américain envers ce général Sutter , ce qui, selon lui et la morale de son peuple, était contraire à la morale de « boire l’eau et se rappeler de la source ».
En 1854, fatigué de la vie chaotique des États-Unis et nostalgique de son pays, Le Kim prit le chemin de retour au Vietnam. Mais il laissa sa marque aux Etats-Unis en tant que premier vietnamien sachant monter à cheval, tirer au revolver comme un cow boy, et surtout premier correspondant vietnamien des journaux américains.Les Minh Huong (chinois) contre les Français.
En 1854, Tran Trong Khiem retourna au Vietnam, encore sous le nom de Le Kim. Pour éviter l’arrestation (il était considéré comme assassin), il n’osa pas rentrer chez lui, resta sous l’identité d’un Minh Huong, et alla exploiter la province de Dinh Tuong. Il y créa le village de Hoa An, district de Tân Thành, dans la province de Định Tường.
Il s’y maria avec une femme nommée Phan, et ils eurent deux fils : Lê Xuân Lãm, et Lê Xuân Lương. Dans son testament, il recommanda à tous ses descendants de prendre comme nom intercalaire : Xuân en souvenir de son ancien village Xuân Lũng.
En 1860, dans une lettre envoyée en nôm à son frère Trần Mạnh Trí, habitant dans le village de Xuân Lũng, il décrivit avec précision ses 10 années de voyage depuis son engagement sur un navire étranger à Phổ Hiến, son séjour aventureux aux USA, et enfin son retour à Định Tường.
Quand son frère lui répondit : « La famille est en paix, et en ce moment celui qui est au loin ne doit pas s’empresser de revenir », Le Kim continua d’ancrer ses racines dans l’ouest du Sud Vietnam.
Moins de dix ans plus tard, alors que le village commençait à prospérer, les colons français envahirent le pays. Le Kim abandonna sa maison, sa terre, et avec Võ Duy Dương, utilisa toute sa fortune pour lever une armée de quelques milliers de volontaires dans la Plaine des Joncs afin de commencer la révolution.
Expert dans l’art de manier les armes, appris aux USA, et dans la construction de forteresses, il devint un Grand général compétent. Sa connaissance des langues étrangère l’aida à « retourner » un groupe de soldats français afin d’attaquer les soldats français à Cai Be, My Quoi, mettant l’ennemi en difficulté.
En1866, un raid français mené par le Commandant de Lagrandière, vainquit les insurgés. Le Kim se suicida plutôt que de tomber dans les mains ennemies.Le registre généalogique de la famille Lê, conservé par ses descendants, mentionne le testament de Lê Kim. « Avant de mourir, Lê Kim recommanda à sa femme d’aller se réfugier à Rach Giá pour élever les enfants suivant la tradition de gratitude et d’honnêteté. Ne jamais profiter de sa fortune pour chercher la gloire, ne jamais aimer l’or et abandonner le (mérite*). » (*J’écrirais plutôt la « célébrité »)
Cette année-là il n’avait pas atteint la cinquantaine.Les Soldats volontaires l’ont enterré au pied de Giồng Tháp.
Sur sa tombe sont gravée les sentences parallèles : « Lòng trời không tựa, tấm gương tiết nghĩa vì nước quyên sinh.
Chính khí nêu cao, tinh thần hùng nhị còn truyền hậu thế. »Ainsi, non seulement il fut le premier vietnamien à mettre les pieds sur le sol américain, mais encore un patriote courageux luttant contre les colons envahisseurs français.
Bien que sa révolte a subi le même sort que plusieurs autres au Sud Việt Nam, défaites par les colonianistes français et la dynastie Nguyển, Lê Kim est toujours considéré comme un des personnages célèbres de Đồng Tháp au cours du 19e siècle.
(D’après les études de Nguyễn Hiến Lê)Bonne lecture.
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5 juillet 2013 à 16h25 #156575
@Abuelita 156875 wrote:
Merci Anh Truc.
Signé : Une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…Bonne lecture.
Merci à une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…
Et c’est aussi ainsi que naît la guerre, lorsqu’on fait dire ce que l’auteur n’a pas dit.
Cordialement
AnhTruc_____________________________________________________________________________________
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5 juillet 2013 à 18h23 #156576
@AnhTruc 156882 wrote:
Merci à une amie qui ne lit pas le vietnamien, mais qui écrit le français…
Et c’est aussi ainsi que naît la guerre, lorsqu’on fait dire ce que l’auteur n’a pas dit.
Cordialement
AnhTruc??? Bien que ce ne soit pas indispensable, j’aurais aimé comprendre cette phrase.
J’ai répondu à un petit souhait : » Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci. »
Exercice que je fais couramment, j’ai rédigé sans rien omettre des informations écrites et en respectant la chronologie, supprimant toutefois, il est vrai, des répétitions qui apparaissaient à la relecture.
Mais n’est-ce pas ce qui était souhaité ?
Mille excuses, Anh Truc, de… je ne sais pas.
Heureusement, les guerres ne débutent pas aussi facilement.
A chaque jour suffit sa peine, demain sera un jour meilleur, je le souhaite sincèrement pour vous comme pour moi.
Bonne soirée. -
5 juillet 2013 à 18h52 #156577
@Abuelita 156883 wrote:
??? Bien que ce ne soit pas indispensable, j’aurais aimé comprendre cette phrase.
J’ai répondu à un petit souhait : » Trop de travail pour ma pauvre petite tête, je n’ai plus le courage à corriger ma traduction, qui veut m’aider. Merci. »
.Merci pour avoir répondu au petit souhait
L’auteur M.NHL n’avait pas écrit cette phrase :( Et les Indiens, lorsque souvent ces « étrangers » bousculaient ceux-ci sans respect pour leurs coutumes et leurs croyances.)
ajouter sa remarque personnelle c’est trahir l’écrit de l’auteur.
Mais c’est sans importance.
Ne dramatisons pas.
Cordialement
Anh Truc________________________________________________________________________________________________________
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6 juillet 2013 à 12h07 #157076
@AnhTruc 156884 wrote:
Merci pour avoir répondu au petit souhait
L’auteur M.NHL n’avait pas écrit cette phrase :( Et les Indiens, lorsque souvent ces « étrangers » bousculaient ceux-ci sans respect pour leurs coutumes et leurs croyances.)
Ah, mais c’est exact ! Je l’avais ajouté au cours de la rédaction, en prenant soin de l’écrire entre parenthèses et en italique afin que cela ne soit pas confondu au texte initial. A vrai dire, en revenant plus tard sur la page, j’ai décidé de l’effacer, tout comme les tous petits caractères.
J’avais encore la mention « Modifier le message », mais ça n’a pas marché, un message me disant que c’était trop tard.
La phrase ne me paraissant finalement pas contraire au contexte, je n’ai rien demandé auprès des modérateurs.
Je prends l’entière responsabilité du sens de la phrase comme étant ce que je pense. Et vous décharge de cette interprétation qui vous froisse, en m’excusant pour cet incident.
(Mon bon coeur, et mon bavardage écrit, me perdront !) :cray: -
7 juillet 2013 à 16h15 #156861
@dannyboy 156860 wrote:
Votre signature est aussi pas mal du tout
rebonjour bac anh Truc et TLM
il y a quelque chose qui m’échappe
ta signature bac Anh Truc n’apparaît pas du tout (du moins sur l’écran de mon ordi) sur tous les messages de ce topic et réapparaissent (comme à ce jour sur ton dernier message : » les berceuses » )
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7 juillet 2013 à 19h31 #156862
@Ti Ngoc 156908 wrote:
rebonjour bac anh Truc et TLM
il y a quelque chose qui m’échappe
ta signature bac Anh Truc n’apparaît pas du tout (du moins sur l’écran de mon ordi) sur tous les messages de ce topic et réapparaissent (comme à ce jour sur ton dernier message : » les berceuses » )
Bonjour Ti Ngoc
Rien d’étonnant, elle est comme je suis
et je suis comme le « bánh trôi nước » de Hồ Xuân Hương.
« ba chìm bẩy nổi chín lênh đênh »
Des fois elle est submergée et tu ne peux pas la voir, puisqu’elle est sous l’eau
Des fois elle surnage et là tu la vois
D’autres fois elle flotte au gré des vagues et là tu la vois, tu la vois pas.Cordialement
AnhTruc
PS: une toute nouvelle signature que j’offre à « người khổ quá… » si elle veut bien l’accepter.__________________________________________________________
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8 juillet 2013 à 6h12 #156965
@AnhTruc 156911 wrote:
Bonjour Ti Ngoc
Rien d’étonnant, elle est comme je suis
et je suis comme le « bánh trôi nước » de Hồ Xuân Hương.
« ba chìm bẩy nổi chín lênh đênh »
Des fois elle est submergée et tu ne peux pas la voir, puisqu’elle est sous l’eau
Des fois elle surnage et là tu la vois
D’autres fois elle flotte au gré des vagues et là tu la vois, tu la vois pas.Cordialement
AnhTrucPS: une toute nouvelle signature que j’offre à « người khổ quá… » si elle veut bien l’accepter.
__________________________________________________________
Bonjour Anh Truc, Ti Ngoc et TLM,
Voici le fameux poème de notre « poétesse rebelle » Hồ Xuân Hương.
Bien amicalement.
Dông PhongHồ Xuân Hương
Bánh trôi
Thân em thì trắng phận em tròn,
Bảy nổi ba chìm với nước non,
Rắn nát mặc dầu tay kẻ nặn,
Mà em vẫn giữ tấm lòng son.Traduction par Dông Phong :
La boulette flottante(1)
Mon corps est blanc, cependant ma condition reste ronde(2),
Sept fois flottante, trois fois immergée avec les eaux et les monts(3),
Dure ou molle, selon la main qui me façonne,
Mais je garde toujours mon cœur de vermeil(4) sans façon.1. Boulettes de riz gluant farcies de sucre roux et servies avec un sirop parfumé.
2. Ma peau de citadine reste claire et non pas brunie par le soleil comme chez les paysannes, mais ma condition reste humble (‘‘ronde’’, c’est-à-dire le dos rond).
3. Selon les vicissitudes de la nation (composée ‘‘des eaux et des montagnes’’).
4. Cœur de vermeil : cœur de célibataire, de vierge.(Extrait de Dông Phong, Des poètes de ma terre lointaine, Éd. Publibook, 2008)
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8 juillet 2013 à 8h47 #156968
@AnhTruc 156911 wrote:
AnhTruc
PS: une toute nouvelle signature que j’offre à « người khổ quá… » si elle veut bien l’accepter.__________________________________________________________
Bonjour bac anh Truc
merci pour la signature que j’ajouterai plus tard (c’est magnifique)
bonne journée Ti Ngoc
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8 juillet 2013 à 8h50 #156929
@Dông Phong 156918 wrote:
Voici le fameux poème de notre « poétesse rebelle » Hồ Xuân Hương.
Bien amicalement.
Dông PhongHồ Xuân Hương
Bánh trôi
Thân em thì trắng phận em tròn,
Bảy nổi ba chìm với nước non,
Rắn nát mặc dầu tay kẻ nặn,
Mà em vẫn giữ tấm lòng son.Traduction par Dông Phong :
La boulette flottante(1)
Mon corps est blanc, cependant ma condition reste ronde(2),
Sept fois flottante, trois fois immergée avec les eaux et les monts(3),
Dure ou molle, selon la main qui me façonne,
Mais je garde toujours mon cœur de vermeil(4) sans façon.1. Boulettes de riz gluant farcies de sucre roux et servies avec un sirop parfumé.
2. Ma peau de citadine reste claire et non pas brunie par le soleil comme chez les paysannes, mais ma condition reste humble (‘‘ronde’’, c’est-à-dire le dos rond).
3. Selon les vicissitudes de la nation (composée ‘‘des eaux et des montagnes’’).
4. Cœur de vermeil : cœur de célibataire, de vierge.(Extrait de Dông Phong, Des poètes de ma terre lointaine, Éd. Publibook, 2008)
Bonjour anh Dong Phong
encore une fois je vous remercie tous les deux , bac anh Truc et vous même
de nous faire connaître ce poème de Hồ Xuân Hương.Bonne journée
Ti Ngoc
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9 juillet 2013 à 13h59 #156554
Donc Bac anh Truc,
ce n’est pas un bugg de mon ordi, ni mes yeux qui » hoa mắt «
c’est bien une blague que tu nous as fait en enlevant ta signature des messages de ce topic, quand Dannyboy t’a dit:
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