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Les femmes d’affaires dévoilent les « secrets » de leurs réussites professionnelle
(Photo: Xinhua)
« Je n’ai jamais utiliser l’avantage, ou on l’appelle désavantage, comme une femme travaillant dans un milieu masculins », indique samedi Dong Mingzhu, présidente d’une compagnie chinoise lors d’un forum des dirigeantes commerciales à Hanoï au Vietnam.« Je ne vois aucune différence entre les femmes et les hommes au travail … Je n’ai pas demandé un traitement spécial parce que je suis une femme », souligne Mme Dong, qui dirige Gree Electric Appliance, un fabricant de climatiseurs.
« Le genre n’est pas important dans le monde des affaires. Ce qui est important est la prise de décisions, le jugement et l’action », explique Mme Dong, devant les centaines de femmes délégués, réunis à l’Hôtel Melia à Hanoï.Vêtues en costumes traditionnelles, ces femmes représentant plus de 70 pays dévoilent les secrets de leurs réussites professionnelles, et analysent les différentes performances de travail entre l’homme et la femme.
Ce forum figure au programme du 18e Sommet mondial des femmes déroulé du 5 au 7 juin dans la capitale vietnamienne.
Sophia Tong, directrice générale d’IBM à Taipei, estime que l’amour, la bienveillance et la considération sont les cadeaux spéciaux pour les femmes, susceptibles de les aider à traiter avec les choses d’une manière plus douce et plus acceptables.
Pour elle, les femmes sont bonnes à mener à bien en même temps de multiples tâches.
(Photo: Xinhua)
Toutefois, elle pense que les femmes, notamment les Asiatiques, ne sont pas aussi audacieuses que les hommes, ce qui laisse de bonnes chances échapper à leurs doigts. « Il faut être une grande penseuse, et ensuite prendre des mesures », martèle Mme Tong.
Yasmin Mahmood, directrice générale de Microsoft-Malaisie, compare le rôle des femmes au jeu acrobatique chinois d' »assiettes tournantes ».
« Cette étonnante polyvalence permet aux femmes de se déplacer rapidement d’un style à un autre. C’est à tout le monde, pas seulement les femmes, d’assumer la responsabilité d’aider les femmes à se transformer », dit-elle.
Pour devenir une femme réussie dans les professions, Sophia Tong recommande aux femmes d’avoir de multiples capacités, « avant tout », d’avoir « une claire conscience de soi-même », « à savoir vous- même, à savoir ce que genre de personne que vous êtes et ce que vous voulez vraiment ».
Les dirigeantes d’affaires conviennent à ce qu’elles travaillent dans un milieu dominé par les hommes, et à ce qu’il est très rare pour une femme d’accéder à la haute direction.
Ann Sherry, PDG de Carnival Australie, dit que dans l’histoire de son entreprise, seulement deux femmes ont réussi à « monter » à la direction hiérarchique, y compris elle-même.
Yukako Uchinaga, directrice générale de Berlitz International au Japon, explique que les femmes leaders sont « oiseaux rares » dans les entreprises japonaises, tandis que de plus en plus de femmes sont devenues les cadres moyens.
« Parfois, vous aurez à attendre cinq ou dix ans pour passer de la direction moyenne à la direction hiérarchique. Nombre de femmes ont alors abandonné leurs efforts », analyse Mme Uchinaga. « Alors, mon conseil est ne jamais y renoner ! »
A prpos des caractères que les femmes doivent avoir pour réussir dans la vie professionnelle, Mme Dong cite la passion et la confiance. « Passion et la confiance rendent une femme aimer son travail et se sentir heureuse dans le travail », dit-elle.Source : Xinhua / 7 juin 2008
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L’homme est un battant!
Certains oui, mais d’autre?
La femme est une battante!
Certaines oui, mais d’autres?En tous les cas, il est clair que la majorité des femmes a du subir depuis d’innombrables siècles et aujourd’hui « ENCORE » les basses besognes s’occupant des enfants et de leur mari, de leurs vêtements et leurs repas, tout en devant travailler à côté aux champs ou dans une activité salariale dévalorisante contrairement aux hommes, et quelles subvenaient et subviennent « ENCORE » aux besoins de la famille!:swoon:
Aujourd’hui, des couples commencent à se partager les taches diverses du ménage « familial » et cela grâce à la prise de conscience de ces couples ayant écoutés ces femmes battantes!
Il y a eu des femmes qui se sont lancées dans l’aventure de la défense des droits de la femme comme Madame de Pompadour, puis Camille Claudel et d’innombrables nouvelles aventurières comme le fait découvrir notre incontournable et sacré MIKE! :wink2:
Bravo donc à toutes ces femmes de divers pays du monde! et notamment à ces femmes Vietnamiennes « 1 » ! CHAPEAUX BAS! :jap:
« 1 »: Je souligne que ce n’est pas parce que je dis « notamment ces femmes Vietnamiennes » quelles sont plus importantes à mes yeux que quelques femmes vivant dans n’importe quel pays du monde!:wink2:
Juste que passionné en particulier par le Vietnam avant tout autres pays » mon ame…..je souhaite quelle s’y trouve? protégée par le Dragon «
Je souligne que le Vietnam est aussi le seul pays au monde ayant refoulé les plus grandes puissances » Mongols, Japonais,Chinois,Français et Américains » grâce au sacrifice d’innombrables Vietnamiens « hommes , femmes et enfants » ayant donnés leurs vies pour sauvegarder l’indépendance leur pays !
Je dis donc Bravo à toutes ces femmes aventurières à la recherche de l’égalité et le respect mutuel « hommes et femmes » pour une vie meilleure »! :friends:ADVENTUR!Adventur!
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Chronique : Les femmes aux commandes…,
par Sylvie Kauffmann
LE MONDE | 23.06.08 | 13h19
ertains les ont surnommées « les trois divas ». Des hommes, peut-être ? Elles travaillent pourtant comme des damnées. A elles trois, ces femmes tiennent les leviers de l’économie indonésienne, démocratie de 225 millions d’habitants, premier pays musulman du monde. Leur dernier caprice, c’est de combattre l’inflation sans compromettre un taux de croissance de 6 %.La première, Sri Mulyani Indrawati, 45 ans, est ministre des finances depuis décembre 2005. A moins d’un an de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat, Susilo Bambang Yudhoyono (que, pour des raisons bien compréhensibles, on appelle généralement SBY), un ancien général, vient de lui confier le poste crucial de coordinateur de la politique économique, qu’elle cumulera avec les finances.
Mme Indrawati travaillera donc encore plus étroitement avec ses deux amies, qu’elle voit régulièrement à déjeuner, et même, à l’occasion, sur un terrain de golf. Mari Pangestu, 52 ans, est ministre du commerce. Et Miranda Goeltom, 59 ans, est le numéro deux de la banque centrale. Toutes trois sont docteurs en économie, la première de l’université d’Illinois, la seconde de l’université de Californie (Davis) et la troisième de l’université de Boston.
Brillante réformatrice, mère de trois enfants et bourreau de travail, Mme Indrawati a fait une belle carrière au FMI, qui lui a d’ailleurs valu de solides inimitiés dans certains milieux politiques de son pays. Lorsqu’elle est passée du ministère du développement à celui des finances, elle a déclaré la guerre à la corruption dans les douanes et l’administration fiscale. En 2007, elle a fait transférer les 1 351 employés du Bureau central des douanes, et les a remplacés par 842 autres, dont elle a doublé le salaire et qu’elle a décidé de faire progresser au mérite – une révolution. Les experts internationaux ont observé avec intérêt émerger cet « îlot d’intégrité » au ministère des finances indonésien. Mme Indrawati ne se gêne pas pour dire qu’elle regrette d’être un peu isolée, au gouvernement, dans ce genre d’initiatives. Elle ne cache pas les erreurs de gouvernance commises, inévitables « dans des systèmes démocratiques récents comme celui de l’Indonésie ». Elle n’a pas non plus eu de scrupules à s’opposer à son collègue des affaires sociales, Aburizal Bakrie, homme d’affaires richissime au bras très long, lorsqu’il a tenté de se débarrasser d’une de ses sociétés impliquée dans une grave affaire de pollution. Elle a tout simplement bloqué la vente.En Asie, les trois « divas » indonésiennes ne sont pas considérées comme un phénomène, car il y en a d’autres. Ce sont des femmes qui dirigent les banques centrales de Malaisie, de Thaïlande, et du Pakistan. Le ministre de l’économie du Japon, un pays qu’on ne saurait taxer de féminisme, est une femme, Hiroko Ota. En Chine, une autre femme, Hu Xiaolian, gère l’énorme excédent commercial du pays à la tête d’une agence publique. Elle est aussi vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, aux côtés d’une deuxième femme, Wu Xiaoling, autre cerveau des finances chinoises.
Lorsque les femmes se voient confier des responsabilités politiques, ce qui reste, en Asie aussi, quelque chose d’assez rare, c’est le plus souvent dans le secteur économique et financier. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons que celles qui ont poussé Muhammad Yunus, champion du microcrédit et Prix Nobel de la Paix, à prêter de l’argent aux femmes plutôt qu’aux hommes au Bangladesh. Les femmes sont de bonnes gestionnaires, et en Asie, ce sont elles, en priorité, qui gèrent le budget familial. Dans les villages, elles ne dilapident pas l’argent du ménage en beuveries. Au gouvernement, elles sont moins corrompues (la règle souffre, évidemment, quelques exceptions, notamment au Bangladesh…) En Chine, la direction de l’Agence de lutte contre la corruption a d’ailleurs été confiée à une femme, Ma Wen.
Le secteur privé n’est pas en reste.
Les femmes d’Asie ont une âme d’entrepreneur et, poussées par le rapide essor de l’éducation, n’ont aucune inhibition à occuper des postes de responsabilité. Selon le cabinet de consultants Grant Thornton, 50 % des cadres du secteur privé aux Philippines sont des femmes, 39 % en Thaïlande et 32 % en Chine, contre 21 % en France. En Chine, 20 % des entreprises d’Etat sont dirigées par des femmes, et la classe des nouveaux entrepreneurs privés compte plusieurs figures féminines emblématiques, pleines d’audace et d’assurance. En investissant le monde de la finance, les femmes asiatiques commencent à imposer leurs méthodes. « J’ai découvert, dit Euleen Goh, de Standard Chartered Bank, que les « deals » peuvent se faire ailleurs que dans des salles de karaoké. Et non, je ne joue pas au golf ». Zhang Xin, 42 ans, PDG de la société immobilière Soho China et millionnaire, explique l’ascension des femmes par la jeunesse de la croissance économique dans la plupart des pays d’Asie. « On a besoin de toutes les énergies », dit-elle. Mais ne comptez pas sur elle pour rendre hommage au président Mao, artisan de l’égalité des sexes en Chine : « Pour les femmes, ça a été une fausse libération. Pour Mao, tout le monde était pareil, hommes et femmes. Il voulait tout uniformiser. »Post-Scriptum. Tout arrive. En réaction à notre dernière chronique sur l’Asie en France, plusieurs lecteurs nous ont signalé qu’il existe au moins un maire d’origine asiatique en France : Philippe Nguyen Thanh, (PS), élu à Vernon, dans l’Eure, au mois de mars.Et dans nos 36 000 communes il y a environ une dizaine de conseillers municipaux d’origine asiatique.
Courriel : [email protected].
Sylvie Kauffmann
Article paru dans l’édition du 24.06.08
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