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Les éudiants vietnamiens sont de plus en plus nombreux en France

Le Vietnam en France Vivre en France / Cuộc sống ở France Les éudiants vietnamiens sont de plus en plus nombreux en France

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    • #1231

      AUF

      Le dimanche 19 décembre 2004.

      Lors du Salon « étudier en France 2004-2005 » , M.Bruno Paing, attaché de coopération de l’ambassade de France au Vietnam a estimé que le nombre des étudiants vietnamiens en France avait tendance à augmenter au cours des dernières années.
      Entre 1999-2000, la France a accueilli environ 1.200 étudiants vietnamiens, ce chiffre a atteint 3.200 en année universitaire 2003-2004. La croissance de 30% enregistrée seulement en un an (2004) montre l’intérêt de plus en plus accru que mettent des jeunes vietnamiens aux universités françaises.
      Selon M.Bruno Paing, l’ambassade de France reçoit chaque année de 600 à 700 dossiers de demande de bourse pour les programmes de formation universitaire et post-universitaire, parmi lesquels une centaine sera sélectionnée par un comité d’experts français. À cet effet, une des critères les plus importantes pour la sélection repose sur le diplôme obtenu au Vietnam et sur l’engagement de l’établissement d’accueil en France.
      D’autre part, l’ambassade de France appuie encore des programmes de bourses du ministère vietnamien de l’Education et de la Formation, de Petro Vietnam, de Vietnam Airlines et du Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville dans l’envoi des étudiants, des chercheurs, des enseignants et des cadres pour suivre leurs études en France. Ils sont environ 200 cette année.
      L’ambassade de France offre actuellement trois grands types de bourses: des bourses pleines, à coût partagé et de couverture sociale (voir aussi l’information officielle sur le site de l’ambassade de France . Ce programme de bourses s’adresse aux étudiants désirant suivre une formation universitaire de haut niveau (Master 2 – DEA ou DESS – et doctorat) qui débouche sur des diplômes professionnalisants ou de recherche.
      Récemment, la France et le Vietnam ont signé un accord-cadre sur la reconnaissance des diplômes, ce pour renforcer la coopération bilatérale dans l’enseignement et l’échange des étudiants.
      La France recense actuellement 3.000 établissements de formation universitaire et spécialisée, qui accueillent 245.000 étudiants étrangers, la situant à la 3ème place dans le monde en la matière. Les frais d’étude en France sont parmi les plus bas au monde.
      Selon Tuoi tre online

    • #35128

      :icon40: BIENVENUE AUX ETUDIANTS DU VIETNAM

    • #35135

      Et ils sont très sympas !
      Faites tout pour leur intégration en France, il faut éviter qu’ils restent seulement entre eux…

    • #35406
      BenP;24665 wrote:
      Et ils sont très sympas !
      Faites tout pour leur intégration en France, il faut éviter qu’ils restent seulement entre eux…

      Oui par exemple ceux-là de Nantes
      (lien déjà cité..)
      Ils ont l’air doués en informatique et superorganisés ….mais pas très francophiles!!! (pourrait y avoir une version Vn et une version Fr par ex…)

      http://www.aevn.fr/

    • #41773
      robin des bois;24959 wrote:
      Oui par exemple ceux-là de Nantes
      (lien déjà cité..)
      Ils ont l’air doués en informatique et superorganisés ….mais pas très francophiles!!! (pourrait y avoir une version Vn et une version Fr par ex…)

      http://www.aevn.fr/

      Merci robin des bois pour vos compliments ainsi que votre remarque.

      En effet, j’ai toujours envie de faire une version francophone mais depuis c’est toujours en cours 😳 Il nous manque un peu de temps et on est en train de rechercher les repreneurs.

      Sachant que le référencement du site est indispensable et concurrentiel dans le monde francophone dans beaucoup de domaines, on attend le bon moment avec les moindres idées ou stratégies.:bigsmile:

      En attendant, je pense que l’on peut faire un peu d’efforts comme d’hab pleasantry sur la représentation du site afin de la rendre plus francophone:kimouss:

      Cordialement.

    • #46919

      bienvenue et bonne continuations aux étudiants VN en france

    • #46947

      En parcourant d’autre posts culturels sur ce forum, il me semble que la jeune génération vietnamienne (disons 15-30 ans) ne parle que l’anglais comme langue étrangère (80%), en plus du tieng viet, bien sur. Les études en France se déroulant en français, ces derniers n’ont ils pas de difficultés pour suivre ??? ou alors les études en France ne seraient elles ouvertes qu’aux vietnamiens francophiles ?? Quelle est le %centage de jeunes Vietnamiens parlant le français au Vietnam ??? :icon_scratch::icon_scratch::icon_scratch:

    • #46967

      les études en France ne seraient elles ouvertes qu’aux vietnamiens francophiles

      non, francophage:bigsmile:.

    • #47049
      VNlover;37203 wrote:
      non, francophage:bigsmile:.

      Sacré VNLover:bigsmile::bigsmile:

    • #47118
      BEBE;37183 wrote:
      Les études en France se déroulant en français, ces derniers n’ont ils pas de difficultés pour suivre ??? ou alors les études en France ne seraient elles ouvertes qu’aux vietnamiens francophiles ?? Quelle est le %centage de jeunes Vietnamiens parlant le français au Vietnam ??? :icon_scratch::icon_scratch::icon_scratch:

      Les étudiants vietnamiens venant en France ont, pour la plupart, étudié le Français au Vietnam pendant plusieurs années. Certains viennent de filières francophones (bac francophone par exemple) et partent étudier à l’université après le bac. D’autres vont en France pour se spécialiser après un diplôme universitaire au Vietnam et ils apprennent souvent le français en parallèle de leur études, pendant 1-2 jusqu’à 4-5 ans. Ils ont souvent aussi appris l’anglais mais l’oublient vite une fois venu en France.
      Il est vrai qu’une grande majorité d’étudiants vietnamiens apprennent l’anglais, et que l’apprentissage du français doit être subventionné pour survivre.
      On m’a parfois dit que les étudiants venant en France viennent plus souvent du Nord, alors que les étudiants du Sud vont plutôt en Australie ou aux Etats-Unis. Mais je remarque que mes amis vietnamiens en France viennent autant du Nord que du Sud.

    • #47577

      Je ne prétend pas proposer une réponse globale et précise à la question posée mais je peux juste citer l’expérience de ma fiancée, qui me semble être assez représentatif (elle me corrigera si je ne suis pas correct…).
      Elle a étudié le français assez jeune, a apprécié cette langue, la littérature, la poésie et s’est révélé assez douée. Grâce à ses résultats, elle a obtenu une bourse de voyage d’un mois en France pour se perfectionner en compagnie d’étudiants d’autres nationalités et découvrir plusieurs régions de notre pays. Elle a ensuite eu la possibilié de suivre ici un enseignement de 3ème cycle et à son retour au pays, a tout de suite trouvé du travail dans une multinationale française. Dans le même temps, elle a un bon niveau d’anglais, même s’il n’est (pas encore) équivalent à celui dans notre langue.
      En conclusion, je pense qu’elle a fait le bon choix car la plupart des étudiants ont choisi l’anglais. En effet, je pense qu’il y a moins de concurrence pour les opportunités. De plus, les aides de la France paraissent bien ciblées, efficaces, sur un plus petit nombre, avec des opportunités offertes, des partenariats avec des universités et des conditions, au moins sur Hanoi, assez sympas, au centre l’Espace en particulier, endroit agréable pour les études et autres activités, avec notamment une bonne bibliothèque.
      Enfin, c’est elle que me l’a avoué… il est parfoit plus facile d’obtenir une des places très courrues en DESS, car dans les universités partenaires, il y a des quotas, et beaucoup moins de concurrence pour ces places que pour les étudiants français… mais j’ai un avis positif sur l’action de la France dans ce domaine, qui agit avec ses moyens face aux pays anglo-saxons qui ont plus de facilité. Il faudrait encourager encore plus ces échanges, bénéfiques aux deux pays.

    • #47584
      BEBE;37183 wrote:
      En parcourant d’autre posts culturels sur ce forum, il me semble que la jeune génération vietnamienne (disons 15-30 ans) ne parle que l’anglais comme langue étrangère (80%), en plus du tieng viet, bien sur. Les études en France se déroulant en français, ces derniers n’ont ils pas de difficultés pour suivre ??? ou alors les études en France ne seraient elles ouvertes qu’aux vietnamiens francophiles ?? Quelle est le %centage de jeunes Vietnamiens parlant le français au Vietnam ??? :icon_scratch::icon_scratch::icon_scratch:

      Dans pluisieurs pays d’Asie du Sud-Est – notamment ceux concernés par l’ancienne Indochine – les étudiants des filières médicales et pharmaceutiques sont nettement francophones.

    • #47587
      thuong19
      Participant
        fc78;37871 wrote:
        De plus, les aides de la France paraissent bien ciblées, efficaces, sur un plus petit nombre, avec des opportunités offertes, des partenariats avec des universités et des conditions, au moins sur Hanoi, assez sympas, au centre l’Espace en particulier, endroit agréable pour les études et autres activités, avec notamment une bonne bibliothèque.

        salut FC78, encore moi pour compléter ton sujet
        J’ai accueilli l’an dernier une étudiante en Master de tourisme (université de Toulouse décentralisée à Foix),qui faisait son stage pratique à Argentat dans une association;elle était de Vung Tau, et elle étudiait à HCM. Etait -elle une des exceptions du Sud à venir en France? Elles étaient 3 de la même université de Saïgon à venir en France.
        Par contre cette année, elle était à Paris et faisait un Master de Recherche (développement du territoire) à l’université de Créteil.Elle a refusé de présenter son mémoire ; son professeur lui avait demandé d’orienter ses conclusions faisant apparaïtre des pressions de l’état sur les religions, et une politique gouvernementale tendant à considérer les minorités ethniques comme des parias. Même dans l’enseignement, les dégats de la politique contre les immigrés en France sévissent. Ils étaient 8 étudiants dans ce master (7 non métropolitains),seul un étudiant a déposé son mémoire…Elle a gardé son âme.
        Enfin pour témoigner des difficultés qu’ont certains étudiants viêtnamiens en France, n’ayant aucune bourse d’étude, ce sont ses parents qui ont payé. Et elle s’est trouvé un job à Paris pour compléter(elle vendait du thé viêt bien sûr).
        Comme tout viêtnamien qui se respecte, « le Bambou plie , même sous le typhon, mais ne se rompt pas ».(Je me suis inspiré de Lafontaine !)

      • #47606
        thuong19
        Participant
          DédéHeo;37900 wrote:
          toi be fe fe 24/14

          tôi không hiêu. Noi tieng phap!

        • #47608

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Apparemment, après leurs études, un grand nombre d’entre eux, préfèrent rester travailler en France ou dans un pays où on leur propose salaire et conditions de travail plus avantageux. [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Voilà, même cet article récemment publié par Courrier du Vietnam en témoigne.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]France-Vietnam : une passerelle vietnamienne à l’École polytechnique de Palaiseau [/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/10/Vietnam/Société/default/4219.301as.JPG[/IMG][/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]La visite à l’École poly-technique de Palaiseau, le 2 octobre 2007, du Premier ministre vietnamien Nguyên Tân Dung, accompagné de 4 ministres et de 9 vice-ministres, marque un pas important dans l’influence de la Francophonie sur les relations scientifiques et techniques entre la France et le Vietnam. [/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Dans la cour d’honneur, une assistance fournie d’élèves, de doctorants, de chercheurs et de professeurs est venue accueillir la délégation vietnamienne. Les 2 hymnes nationaux joués à la trompette ont retenti en ce lieu, avant que le général Xavier Michel et son hôte passent en revue les élèves en tenue de parade. [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Dans le grand amphithéâtre Poincaré, environ 500 personnes attendent les visiteurs pour écouter le discours du chef du gouvernement vietnamien. Dans son allocution de bienvenue, le général Michel Xavier, directeur de l’école, nous a informés de sa récente visite au Vietnam pour la célébration des 10 années du « Programme d’honneur de l’Université nationale de Hanoi et de l’ambition commune des 2 pays en matière de formation et de développement scientifique et technique ».[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Nguyên Tân Dung, après les remerciements d’usage, a retracé les faits marquants de la vie au Vietnam et brossé le tableau des réalisations économiques depuis l’ouverture et le Renouveau des années 90. Malgré les difficultés de l’après-guerre, le Vietnam a connu une évolution qualifiée de « rapide » pour entrer dans le concert des nations. Membre depuis peu de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le pays a des relations économiques avec de nombreux pays du monde et figure désormais parmi les premiers exportateurs de produits dans le Sud-Est asiatique tels que riz, café, poivre, noix de cajou, évolution qui est clairement attestée par les statistiques. Mais s’agissant de développement scientifique et technique, le pays se tourne vers son élite. Le nombre et la qualité de ses cadres et dirigeants sont à la mesure de son développement, d’ores et déjà programmé jusqu’en 2020, date à laquelle le Vietnam sera principalement industrialisé.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Rehausser les compétences intellectuelles [/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]En répondant aux questions de la salle sur la position internationale du Vietnam, sa compétitivité à l’égard de ses voisins tels que la Thaïlande ou Singapour, et sur l’agenda pour l’ouverture à l’actionnarisation des entreprises publi-ques, M. Dung a souligné que le pays était résolu à éradiquer la pauvreté pour « se placer dans cour des grands » en tous domaines, qu’ils soient social, économique ou politique. Dans le cadre des relations internationales, le Vietnam est candidat au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mandat 2008-009. Avec ses voisins, en particulier la Thaïlande et Singapour, les relations commerciales d’égal à égal « prospèrent », faisant preuve d’une constante dynamique de développement. Quant à l’actionnarisation, l’agenda de la restructuration des organismes publics est actuellement suivi. Néanmoins, en matière d’investissement, les entreprises étrangè-res ont déjà leur place, et les entre- prises françaises sont en bonne position.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Un domaine où le Vietnam fait particulièrement acte de foi est celui des compétences intellectuelles. En effet, la jeunesse née après la guerre, mieux nourrie, mieux formée, s’intègre plus rapidement aux secteurs scientifiques et techniques. Le Vietnam abrite de nombreuses écoles et universités tant publiques que privées. Avec la France, la coopération scientifique et technique se poursuit dans le cadre de la Francophonie et, d’après Xavier Michel, « les étudiants formés aujourd’hui (dont ceux de l’École polytechnique) en sont l’essence. Héritiers et porteurs de 2 cultures, de 2 traditions scientifiques et humaines riches et fortes, ils donneront à leur pays, j’en suis convaincu, de légitimes motifs de fierté ».[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]De fait, cette passerelle à l’École polytechnique, constituée de plus d’une centaine de jeunes femmes et de jeunes hommes actuellement élèves ou doctorant(e)s, confirme la volonté du Vietnam d’accroître le nombre de ses cadres, associée à une large ouverture sociale, économique et politique vers l’extérieur. Ainsi, l’enseignement des sciences attire de plus en plus de jeunes et, parmi eux, de brillantes femmes qui commencent à se positionner en mathématiques, physique, chimie et biochimie. Cepen- dant, un certain nombre d’entre eux ne retourneront pas au pays au terme de leur formation. Seule la réforme des universités, des grandes écoles et des instituts de recherche vietnamiens, accompagnée d’une très nette amélioration de la grille de rémunération des cadres supérieurs, pourra contribuer à réduire la fuite des cerveaux et attirer l’élite vietnamienne vivant à l’étranger. Pour ces actrices et acteurs de demain et, en particulier, la passerelle à l’École polytechnique, le Vietnam devra offrir des perspectives plus engageantes.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Nguyên Dac Nhu Mai/CVN[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif](Présidente de l’Association pour la promotion des femmes scientifiques vietnamiennes)[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif](14/10/2007) [/FONT]

        • #52184
          Bao Nhân;37904 wrote:
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Apparemment, après leurs études, un grand nombre d’entre eux, préfèrent rester travailler en France ou dans un pays où on leur propose salaire et conditions de travail plus avantageux. [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Voilà, même cet article récemment publié par Courrier du Vietnam en témoigne.[/FONT]

          Je pense avec la mondélisation, on reste à l’endroit que l’on veut et où des gens qui veuvent de nos compétences.

          ça dépend de contexte, mais ça me gêne souvent la question genre « Tu vas rester en France ? » et souvent je n’ai pas à répondre. C’est une piste comme les autres pas plus pas moins. On peut rester au Vietnam chez moi, je pose jamais la question, ‘y a du boulot pour tous :friends::Vietnam:

        • #57865
          doubleje;44617 wrote:
          Je pense avec la mondélisation, on reste à l’endroit que l’on veut et où des gens qui veuvent de nos compétences.

          ça dépend de contexte, mais ça me gêne souvent la question genre « Tu vas rester en France ? » et souvent je n’ai pas à répondre. C’est une piste comme les autres pas plus pas moins. On peut rester au Vietnam chez moi, je pose jamais la question, ‘y a du boulot pour tous

          Ce que je voulais dire n’ayant aucun rapport avec le droit à l’expatriation, mais il s’agit du devoir que tout diplômé consciencieux qui avait eu la chance d’aller faire ses études à l’étranger devant rendre, à son tour, service à la société d’où il est issu. Au point de vue de l’espris civique, c’est un acte tout à fait louable.

          Mes nièces qui ont fait leurs études en médecine et en pharmacie, et selon leur engagement, à la fin de leurs études, elles doivent effectuer leur service pendant deux ans au sein d’un établissement d’état avec un salaire honnorable mais moins intéressant que si elles travaillent dans un hôpitale privé, et en plus, elles doivent aller bosser à n’importe quel endroit du pays qu’on leur propose, même dans un coin vraiment paumé. Enfin, ce que je viens de dire, c’est en Thaïlande.

          Si tu veux, voilà, dans cet article, même un universitaire français en a parlé.

          Bonne lecture :

          Quote:
          Opinions d’un universitaire français sur l’enseignement supérieur vietnamien

          4273.d01as.jpg
          Pierre Darriulat, éminent spécialiste de l’astrophysique, a créé un laboratoire de recherche et enseigne au Vietnam. Il vient de publier aux Éditions EDP Sciences un essai substantiel Réfle-xions sur la science contemporaine (Paris, 2007) qui s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux relations entre la science et la philosophie.
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Soucieux de l’avenir de ses étudiants, le professeur Darriulat est préoccupé par l’état actuel de l’enseignement supérieur vietnamien. Il a eu un entretien à ce sujet avec Huu Ngoc dont voici l’essentiel :[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Huu Ngoc (H.N) : Frustré pas 30 ans de guerre, l’enseignement supérieur vietnamien doit redoubler d’efforts pour rattraper la norme internationale. Le problème s’avère d’urgence surtout depuis que la politique du Dôi moi (Renouveau) de 1986 apporte de grands progrès économiques et après l’intégration officielle du pays au système mondial par son adhésion à l’OMC. Tu as enseigné 8 ans au Vietnam, que penses-tu de notre université ? Fais des critiques en toute franchise.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pierre Darriulat (P.D) : ô non ! De quel droit puis-je me permettre de venir, avec mes gros sabots, faire des critiques alors que je ne connais pas encore parfaitement la toile de fond socio-politique vietnamienne et que mes expériences ne concernent que les facultés des sciences de la nature.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Tout de même, tu pourrais faire part de tes premières réflexions et suggestions ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Il est incontestable que le Vietnam n’a pas une université digne de sa grandeur et de ses ambitions. Son développement très rapide demande à être accompagné par une amélioration sensible de la qualité de l’enseignement universitaire et de la recherche.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Quelques-uns de nos cadres de l’éducation se torturent la cervelle pour chercher quel est le modèle étranger à imiter. Quel est ton avis ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Il ne s’agit pas de copier aveuglement ce qui est fait à l’étranger. Les conditions y sont différentes comme les buts poursuivis. Il faut commencer par le commencement, poser des questions telles que : Pourquoi le Vietnam a-t-il besoin d’université, pourquoi a-t-il besoin de chercheurs ? Question qui varient avec les pays et les époques. Et comme corollaires : De quelle université, de quelle recherche le Vietnam a-t-il besoin ? Il n’est pas question pour moi, un étranger, d’en suggérer les réponses. Des réponses claires à ces questions donnent un cadre à l’intérieur duquel il sera possible d’énoncer quelques directives de base.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Pourrais-tu donner quelques exemples ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Remarquons tout de suite que la démocratisation de l’université ne saurait être l’égalitarisme. Vous favorisez le recrutement quantitatif d’étudiants au détriment de la qualité, ce qui ralentit le rythme des progrès des plus doués. Trop d’étudiants au niveau insuffisant sortent diplômés de l’université. Les contrôles et l’attribution de diplômes devraient être plus sévères. La constitution de « classes d’excellences » n’est pas un remède, la sélection est faite trop tôt. [/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]D’autre part, le système actuel trop rigide de classes doit être remplacé par le système en vigueur presque partout : les étudiants peuvent choisir les cours et les diplômes selon leur capacité, l’introduction de cycles courts permet aux étudiants peu doués de partir à temps pour s’orienter vers une profession adéquate.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Tu as raison de soulever ce point. Chez nous, beaucoup de parents, même à la campagne, se privent de tout pour envoyer leurs enfants à l’université. Tendance presque viscérale, entretenue par la hantise mandarinale du confucianisme, l’esprit rond-de-cuir colonial et l’éthique du cadre révolutionnaire fonctionnaire de l’État. Autre question : es-tu d’accord avec certains de nos réformateurs qui prônent la précellence des universités privées ? [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : C’est une question de choix de société à laquelle seul le gouvernement peut répondre. Mais ne croyez pas que toutes universités privées soient bonnes. J’insiste sur un autre point : la qualité de l’université dépend aussi de ses liens avec la recherche.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Dans sa phase actuelle de développement rapide, notre pays accorde la priorité à la recherche appliquée.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Mais n’oubliez pas qu’il n’y a pas de bonne recherche appliquée sans recherche fondamentale de qualité.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : D’après toi, quelle serait l’action primordiale pour nos réformes universitaires ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Tripler ou quadrupler les salaires des enseignants pour leur permettre de vivre décemment sans avoir besoin de jobs supplémentaires et aussi pour rehausser leur prestige à l’égard d’autres occupations, assurer leur dignité et leur probité. La justice est indispensable à ce sujet. [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Pour freiner aussi la fuite des cerveaux à l’étranger ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Certainement. Un exemple entre autres : sur la centaine d’étudiants vietnamiens diplômés de l’École polytechnique de Paris, pas un seul n’est rentré au pays. Je crains parfois que mes efforts ici en vue de faire de mes étudiants des physiciens de qualité soient en pure perte. Je sais pourtant que les étudiants vietnamiens sont capables, qu’ils aiment leur pays et sont déterminés à contribuer à leur développement. Pendant les 30 ans de guerre, les éléments les plus brillants de la jeunesse vietnamienne avaient la possibilité d’assumer avec succès de grandes responsabilités dans le domaine militaire et l’édification du pays. Je connais le cas du Docteur Lê Cao Dài pour avoir co-traduit ses mémoires C’était au Tây Nguyên. Pourquoi aujourd’hui on n’a plus la même confiance en la jeunesse et n’offre-t-on pas aux meilleurs étudiants un avenir digne d’eux ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Que dis-tu de la coopération avec les université étrangères ?[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : C’est une voie à encourager à condition qu’elle ne doive pas être conçue comme une source de soutien financier. Mais plutôt comme une fenêtre ouverte sur le monde et un moyen pour rehausser la qualité universitaire. Par exemple : le co-doctorat avec un directeur de thèse d’une université vietnamienne et l’autre d’une université étrangère, l’étudiant travaillant et passant ses examens dans les 2 universités.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]H.N : Il est temps de conclure. Tu as été très franc.[/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]P.D : Je dis ce que je pense, mais je suis parfaitement conscient que bien des complications rendent les questions moins simples que j’ai semblé le croire. J’ai rencontré des Vietnamiens de renom ou lu leurs articles qui critiquent très sévèrement l’université vietnamienne. En tout cas, il faut un changement radical pour que la nouvelle génération d’étudiants puisse assumer leur responsabilité et profiter de l’héritage d’après-guerre légué par leurs aînés. [/FONT]

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Huu Ngoc/CVN [/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif](16/12/2007) [/FONT]

        • #52186

          Le sieur Darriulat a raison sur de nombreux points…

          Il est clair, et je le dis souvent, que le système éducatif vietnamien n’est pas au point du tout…
          C’est dommage, car il y a de nombreux talents…qui ne seront jamais révélés à cause de la faiblesse des études supérieures…

          Le gouvernement insiste sur le côté « immédiatement productif » des études, et néglige beaucoup trop la recherche…
          Moi, je fais partie des gens qui affirment aussi que la recherche fondamentale est…bah fondamentale, justement…

          Il existe beaucoup de connections entre le public et le privé, entre la recherche et la pratique…et il faut s’en servir ! C’est vraiment trop dommage de passer à côté de cela !

          Ensuite, il faut souligner que l’enseignement en lui-même est bien trop pauvre : cours passifs, interdiction de poser une question ou de contredire le prof (quand bien même il a tort !)… Résultat : les étudiants vietnamiens qui auraient pu être très bons se retrouvent sur le marché du travail complètement déboussolés… Ils sont incapables de prendre des initiatives…

          Je ne parle même pas (et j’en ai connu plusieurs sur Hô Chi Minh…) des étudiants « achetant » leurs diplômes… Cela se retrouve un peu partout, et dans tous les secteurs… C’est vraiment bête, ça aussi…

        • #58019
          BenP;44640 wrote:
          Je ne parle même pas (et j’en ai connu plusieurs sur Hô Chi Minh…) des étudiants « achetant » leurs diplômes… Cela se retrouve un peu partout, et dans tous les secteurs… C’est vraiment bête, ça aussi…

          Bonjour à tous :bye:

          Les permis de conduire, les actes de naissance, les cartes grises… on peut en effet les acheter dans certains pays et même en France (si si ! certains réseaux ont été démentelés depuis…).

          Mais les diplômes, à part le baccalauréat et encore, je ne sais pas comment peut- on les acheter ? Et à quoi ça sert ? Car si on est riche, on n’a pas besoin de diplômes pour devenir « Boss » et si on est pauvre à quoi ça sert d’acheter un diplôme ? Car on sera viré au bout de 2 jours faute de compétence !!:petard:

          Bien que certaines grandes écoles en France (X, Central de Paris, Sciences Po, ENA…) ont des accords avec les pays francophones, y compris le Vietnam, pour offrir l’admission par voie « 2è ou 3è concours » aux étudiants de ces pays, mais par rapport aux autres étudiants qui ont passé le concours d’entrée après la classe de Prépa (Math Sup/Math Spé…), leurs niveaux sont nettement inférieurs voire très faibles…:pleasantry:

          En ce qui concernent les étudiants vietnamiens (du Vietnam) qui sont entrés à l’X par voie du « 2è concours« , s’ils ont envie de rester en France après leurs formations, je pense qu’ils n’ont pas tord car je ne sais pas qu’est-ce qu’ils peuvent faire en rentrant au pays à la sortie de l’X ?( à moindre qu’ils ont leurs Papa ou un ongle qui sont bien placés quelque part :bigsmile:).

          A mon avis, si on rentre au pays avec un « Doctorat » ou un « PhD » (Tiên Si) d’une université quelconque, ce sera beaucoup plus honorable qu’un diplôme de l’école : Polytechnique de Palaiseau (X), Central de Paris (Centraliens), ENS de l’Uhm (Normaliens) ou même Enarque…:heat:

          Qu’en pensez-vous ?
          NVTL :jap:

        • #58021
          NoiVongTayLon;44819 wrote:
          Bien que certaines grandes écoles en France (X, Central de Paris, Sciences Po, ENA…) ont des accords avec les pays francophones, y compris le Vietnam, pour offrir l’admission par voie « 2è ou 3è concours » aux étudiants de ces pays, mais par rapport aux autres étudiants qui ont passé le concours d’entrée après la classe de Prépa (Math Sup/Math Spé…), leurs niveaux sont nettement inférieurs voire très faibles…

          Salut NVT

          Ce que tu dis est peut-être vrai. Mais par contre, d’après ce qui a été écrit dans cet article ci-bas, alors, parait-il que les étudiants vietnamiens ne sont pas si mauvais…

          Quote:
          Le 24 septembre 2007, l’Université Nationale de Hanoi, au Vietnam, a célébré le 10ème anniversaire du « Programme d’Honneur ». Le Directeur Général y était présent (si vous souhaitez lire sa déclaration, elle est disponible à partir de ce lien).

          Dans le cadre de cette manifestation, la DRE a été sollicitée afin de recueillir des témoignages de professeurs et d’élèves vietnamiens venus étudier à l’Ecole Polytechnique. Suite à cela, une plaquette de présentation, destinée à être diffusée lors de cette commémoration, a été réalisée (vous pouvez la consulter en cliquant-ici).

          Cela fait donc 9 ans que des étudiants vietnamiens, issus des « Programmes d’Honneur » de l’Université Nationale d’Hanoi, sont en double cursus franco-vietnamien et intègrent le cycle ingénieur de l’Ecole Polytechnique.
          Tout a commencé, dans les années 90, lorsque l’Ecole Polytechnique a souhaité recruter des étudiants vietnamiens par le concours d’entrée Voie 2. En 1995, Roland Sénéor, à l’époque Directeur des Relations Extérieures, en collaboration avec Tran Truong Nguyen, s’était fixé comme objectif d’identifier et de recruter des étudiants vietnamiens d’un excellent niveau académique. Le Professeur Tran Truong Nguyen, alors chercheur au sein du laboratoire de Physique Théorique de l’Ecole Polytechnique, a été aussitôt séduit par ce projet car cela signifiait qu’une véritable collaboration scientifique entre la France et le Vietnam allait se créer.

          Au même moment, au Vietnam, se créait l’Université Nationale d’Hanoi, sous la direction du Professeur NGUYEN Van Dao. Avec le soutien de professeurs, Tran Truong Nguyen a créé une section d’honneur destinée aux meilleurs étudiants, sur le modèle des Classes d’Honneur américaines. C’est ainsi, qu’à la rentrée 1996, le « Programme d’Honneur » a vu le jour.

          Sélectionnés sur leurs performances en sciences de base, les étudiants admis dans ce programme ont dans la plupart des cas été récompensés d’un prix national ou international. Ils y suivent un enseignement pluridisciplinaire, donné par d’excellents professeurs, qui plait fortement aux étudiants. Le témoignage de l’élève Hoang Ngoc Thach (X2002) le confirme : « Les professeurs sont tous excellents et la qualité des disciplines scientifiques, surtout celles des Mathématiques et de la Physique sont d’un très bon niveau. » ; « Une autre qualité que j’ai appréciée au « Honors Program » est la diversité des filières (les Mathématiques, la Physique, la Chimie, la Géologie, la Mécanique, la Biologie). Cette diversité m’a permis de comprendre les différentes approches d’un problème réel. »

          Citons également l’élève DAO Tung Lam (X2001) qui nous explique pourquoi il a choisi le « Programme d’Honneur » de l’Université d’Hanoi : « La raison était simple : au Honors Program on a un programme d’enseignement interdisciplinaire (Mathématiques, Physique, Chimie …) bien approfondi. Grâce aux réseaux de relations internationales, les professeurs ont pu apporter des matières d’enseignement modernes et intéressantes. »
          De plus, ce programme offre une importante formation en Mathématiques. Proche des classes préparatoires aux Grandes Ecoles françaises, il permet à ces étudiants vietnamiens d’avoir un avantage sur les autres étudiants issus des diverses universités vietnamiennes lorsqu’ils passent le concours d’entrée de l’Ecole Polytechnique mais aussi d’être à niveau à leur arrivée à l’Ecole.

          C’est ainsi, qu’en 1998, l’Ecole Polytechnique a accueilli les premiers candidats issus du « Programme d’Honneur » de l’université nationale d’Hanoi. Depuis 1995, plus d’une centaine d’étudiants vietnamiens, dont 80% d’entre eux provenant du « programme d’honneur », ont suivi un enseignement à l’Ecole Polytechnique.

          Chaque année, les professeurs de l’Ecole Polytechnique ont le plaisir de travailler auprès de ces élèves et constatent qu’ils réussissent très bien à s’intégrer à la vie sur le campus ainsi qu’à la culture française.

          Ce programme contribue à la formation d’étudiants scientifiques vietnamiens de très haut niveau. Ces étudiants arrivent à l’Ecole polytechnique avec des connaissances de bases et des compétences scientifiques très élevées. L’enseignement qu’ils reçoivent à l’Ecole Polytechnique complète celui qu’ils ont eu au « Programme d’Honneur ». Le parcours et le devenir des ces étudiants attestent de l’excellence académique et scientifique de ces programmes. Nous pouvons citer comme exemple : Ngo Dac Tuan, brillant chercheur en Mathématiques, admis 2ème du classement du concours international d’entrée à l’Ecole Polytechnique en 1998 et sorti premier ex aequo de la promotion avec un élève français ; un autre exemple, Nguyen Binh Minh, remarquable physicien en cours de thèse dans le domaine de l’optoélectronique qui essuie régulièrement des succès au niveau international. (Depuis quelques années, les anciens se sont regroupés au sein de l’association AX-Vietnam. Vous pouvez visiter leur site Internet : X-Vietnam – Accueil)

          Suite à la réussite de ces programmes, l’Ecole Polytechnique souhaiterait élargir cette collaboration en accueillant des étudiants vietnamiens dans les programmes de master et le programme doctoral.

          Enfin, pour la première fois, l’Ecole Polytechnique aura l’honneur, ce mardi 2 octobre, de recevoir la visite du Premier Ministre vietnamien, M. NGUYEN Tan Dung. Il sera accompagné de 4 ministres : des Affaires Etrangères, de l’Office du Gouvernement, du Plan et Investissements et des Finances ; ainsi que de 9 vices ministres.

          Source : X-Vietnam – Célébration des 10 années du « programme d’honneur » de l’Université Nationale d’Hanoï

        • #52221

          Comme partout, il y a des bons et des mauvais éléments, de bonnes et de mauvaises écoles, et c’est encore heureux !!!

          Pour te répondre, NoiVongTayLong, acheter un diplôme est même utile aux riches !!! Surtout au Viêt Nam !!! Car si être riche est une condition d’accessibilité à l’emploi, ce n’est pas une condition suffisante… Et être riche PLUS avoir le diplôme (ce qui n’est pas un problème à acheter si tu es riche, justement !), c’est la clé de l’entreprise assurée !!!

          Hé oui : il faut à tout prix sauver les apparences, au Viêt Nam ! Tu imagines un peu ce qu’on dirait du mec qui a un poste important, mais dont on apprendrait qu’il est sans diplôme ?
          Pour éviter cela, autant débourser un peu…

          De plus, au Viêt Nam (comme en France d’ailleurs !), accéder à un poste dont on n’a pas les qualifications requises n’est pas un problème ! Depuis quand ?
          On trouve toujours une solution pour s’en sortir, et plus le poste est important, plus c’est facile !!!
          Je suis PDG d’une multinationale à Bac – 6, je vais m’arranger pour faire bosser les autres à ma place et n’avoir que des papiers à signer ! (je suppose que je sais signer, encore…)

          C’est un peu stéréotypé, mais pas si éloigné que cela de la vérité… J’ai vu des choses, en France ET au Viêt Nam, qui confortent largement ces affirmations, crois-moi !!!

          Le grand public est loin de se douter de ce qui se passe REELLEMENT en entreprise…

        • #58030
          Bao Nhân;44821 wrote:
          Ce que tu dis est peut-être vrai. Mais par contre, d’après ce qui a été écrit dans cet article ci-bas, alors, parait-il que les étudiants vietnamiens ne sont pas si mauvais…

          Salut Bao Nhan :bye:

          Ce que j’ai dit, c’est le cas général pour les étudiants de tous les pays francophones et je n’en doute pas la capacité intellectuelle des étudiants vietnamiens (au moins presque tous :bigsmile:).

          Cependant, il faut distinguer aussi ceux qui ont passé le concours de ceux qui sont entrés par le 2è concours. J’ai des collègues qui sortent de même école, mais ceux qui sont entrés par concours normal dépassent largement (sans dire avec quelques « méprises ») à ceux entrés par la 2è ou 3è voie…

          Le cas de Ngo Dac Tuan (X1997) est rare et aussi rare pour un « X » à la sortie, car il a été renforcé par un DEA et un PhD (doctorat) à l’Université de Paris 11 (Orsay) pour devenir chercheur au CNRS. Quant à Nguyen Binh Minh (X2002), à la sortie de l’X il est parti aux Etats-Unis et s’y installé depuis…

          Merci BenP pour ton témoignage :bye:

          Mais au VN, tout comme en France, à part Pierre Bérégovoy qui était autodidacte et je l’ai beaucoup apprécié.. je ne vois pas qui d’autres accèdent, ou qui ont accédé, au sommet sans diplôme (ou avec diplôme acheté ?) ?

          Les Lagardères, les Leclers, Les Bouygues… ils sont tous diplômés d’une grandes écoles françaises… et sans « acheter » mais « payer » leurs études

          Peut-être cela existe au VN ? J’avoue que je ne savais pas. Dans ce cas, je laisse aux journalistes vietnamiens du genre « Canards Enchaînés » pour les dévoiler (s’ils peuvent :petard:)…

          Amicalement
          NVTL :jap:

        • #58032
          thuong19
          Participant
            BenP;44640 wrote:
            ..Il est clair, et je le dis souvent, que le système éducatif vietnamien n’est pas au point du tout…
            C’est dommage, car il y a de nombreux talents…qui ne seront jamais révélés à cause de la faiblesse des études supérieures…
            …Le gouvernement insiste sur le côté « immédiatement productif » des études, et néglige beaucoup trop la recherche…
            Moi, je fais partie des gens qui affirment aussi que la recherche fondamentale est…bah fondamentale, justement…

            Salut benp,
            Je ne connais pas bien le système éducatif viêtnamien, et on pourrait ouvrir sur le forum un topic à ce sujet concernant surtout les objectifs visés par le gouvernement en ce qui concerne l’enseignement post bac.
            En ce qui concerne le primaire, et le secondaire 1er cycle et 2nd cycle, je pense que les objectifs sont les mêmes qu’en France (à ceci près qu’il faudrait que Tous les enfants aillent à l’école indépendamment des finances familiales):un mimimum de connaissances et de savoir faire pour, ou bien entrer dans la vie active, ou bien poursuivre des études supérieures.
            Le minimum n’est sûrement pas le même qu’en France.
            C’est effectivement après que ça se gâte.Les étudiants qui vont à l’étranger, dans ce qui nous préoccupe c’est la France, vont soit dans des formations qui ne peuvent qu’intéresser le Viêtnam (étude de tourisme, de développement du territoire…),ils reviennent au pays ; soit dans des formations qui intéressent également la France (X, centrale, les mines les ponts et Chaussées, HEC,…).Et alors là ,quand les étudiants sont bons, tu connais la suite…. Ils sont sollicités par les entreprises avant la fin de leurs études. Le niveau de salaire, le niveau de vie…, y a pas photo ,on réfléchit pas 10ans.On reste (provisoirement) en France, et le provisoire dure souvent parcequ’on fonde une famille…
            On pourrait s’interroger aussi sur ces étudiants français, formés en France avec leur intelligence bien sûr mais également avec nos impôts, et qui s’expatrient pour vendre leur savoir faire aux plus offrants( Etats Unis ,Grande Bretagne,..)
            Le viêtnam n’a pas fini sa (re)construction.il a besoin de cerveaux et de bras qui puissent le faire entrer dans la compétition mondiale de l’économie et du développement technologique maintenant. Je pense que c’est la raison pour laquelle actuellement la recherche est négligée.
            Mais étant viêtnamien moi même (bien que né à Paris), j’ai le sentiment qu’une fois de plus les viêtnamiens s’adapteront à la situation lorsque celle-ci l’exigera, en changeant les méthodes d’enseignement (moins de copie, plus de réflexion et de critique), en développant la recherche, en redéfinissant des orientations à moyens et longs termes de la politique d’enseignement supérieur.
            Mais il est vrai que l’impression qui prédomine actuellement, c’est la débrouillardise dans tous les domaines aussi compliqués soient-ils,la copie tout azimut, mais d’inventions, d’innovations, que nenni !:bye:

          • #58035
            thuong19;44838 wrote:
            … Mais il est vrai que l’impression qui prédomine actuellement, c’est la débrouillardise dans tous les domaines aussi compliqués soient-ils,la copie tout azimut, mais d’inventions, d’innovations, que nenni !:bye:

            Ils ne savent que copier, inventer non, quand à la qualité, nulle !

            C’est exactement ce que l’on disait des japonnais il y a une quarantaine d’année (pas si vieux) et maintenant …

          • #58037
            thuong19
            Participant
              abgech;44843 wrote:
              C’est exactement ce que l’on disait des japonnais il y a une quarantaine d’année (pas si vieux) et maintenant …

              Peut-être doit on attendre 40 ans…:bye:

            • #58039

              @NoiVongTayLon 44819 wrote:

              Mais les diplômes, à part le baccalauréat et encore, je ne sais pas comment peut- on les acheter ? Et à quoi ça sert ? Car si on est riche, on n’a pas besoin de diplômes pour devenir « Boss » et si on est pauvre à quoi ça sert d’acheter un diplôme ? Car on sera viré au bout de 2 jours faute de compétence !!:petard:

              Les tres riches au Vietnam ne sont souvent pas des génies, seulement des commerçants habiles ou chanceux (avoir evite la case prison)
              Leur progéniture est parfois tres stupide donc il faut leur acheter des diplômes.
              Aussi dans un diplôme vietnamien, il y a 80% de politique alors celui qui a un faux a juste evite de perdre du temps et s’il n’est pas complètement idiot, il peut se débrouiller aussi bien qu’un autre dans le business.

            • #58042
              DédéHeo;44849 wrote:
              Les tres riches au Vietnam ne sont souvent pas des génies, seulement des commerçants habiles ou chanceux (avoir evite la case prison)
              Leur progéniture est parfois tres stupide donc il faut leur acheter des diplômes.
              Aussi dans un diplôme vietnamien, il y a 80% de politique alors celui qui a un faux a juste evite de perdre du temps et s’il n’est pas complètement idiot, il peut se débrouiller aussi bien qu’un autre dans le business.

              Merci Dédé :bye:

              C’est quand même triste !

              Les pauvres, intelligents, n’ont pas des sous pour poursuivre leurs études et doivent rester « non cultivés« …:punish:

              Les riches, peu intelligents et stupides, ont des sous et devenir « hyper-diplômés » (achetés bien sûr):tcon:

              Faut-il traquer et punir les « acheteurs » de diplômes ou les « vendeurs » de diplômes ? :Vietnam:
              Ou….rien faire du tout ??

              Qu’en pensez-vous ?
              NVTL :jap:

            • #58056
              NoiVongTayLon;44857 wrote:
              Faut-il traquer et punir les « acheteurs » de diplômes ou les « vendeurs » de diplômes ? :Vietnam:
              Ou….rien faire du tout ??

              Qu’en pensez-vous ?
              NVTL :jap:

              punir les acheteurs? ok mais comment? en leur infligeant une amende? ben oui mais comme ils sont plein aux as, ils paieront..:wink2:
              Punir les vendeurs? c’est a dire punir un « petit » fonctionaire vereux..? mais alors ils font punir tous ceux qui sont corrompus..et la sir, c’est la revolution..:Vietnam:

            • #58059
              NoiVongTayLon;44836 wrote:
              Les Lagardères, les Leclers, Les Bouygues… ils sont tous diplômés d’une grandes écoles françaises… et sans « acheter » mais « payer » leurs études

              Oui, mais là, tu ne parles que des plus gros, des plus connus, des plus médiatisés…
              Et que se passe-t-il dans les 80% d’entreprises restantes, à ton avis ?

              Crois-moi, c’est loin d’être marginal, les dirigeants surpayés et sous-diplômés… Les mecs qui gagnent en un mois plus que ce que nous pourrons gagner dans toute notre vie, et qui ont un Bac – 6, c’est pas une légende du tout !!!

              Et si tu crois qu’être « incompétent » est un obstacle, détrompe-toi ! Plus tu es haut dans la hiérarchie, plus c’est facile de s’en sortir !

              Je suis Directeur Général d’une grosse société. Je dirige la boîte que ma refilée mon père… Je ne sais presque rien faire… Ah si, je sais faire travailler les autres à ma place ! Je délègue le tout, et j’essaie de faire en sorte de n’avoir que des papiers à signer comme seul boulot… Le reste du temps, je joue au golf et je vais dans de bons restaurants pour discuter avec les clients de l’entreprise.

              Je stéréotype à peine, là…

              thuong19;44838 wrote:
              Le viêtnam n’a pas fini sa (re)construction.il a besoin de cerveaux et de bras qui puissent le faire entrer dans la compétition mondiale de l’économie et du développement technologique maintenant. Je pense que c’est la raison pour laquelle actuellement la recherche est négligée.

              Là, j’ai quelque chose à dire, et j’y tiens…
              Le problème, aujourd’hui, c’est que les gens ont une vision « à court terme »… Ils veulent tout, tout de suite…
              Les gouvernements considèrent que ce qui n’est pas « directement » productif est inefficace…

              Ce n’est pas ainsi que vont les choses…

              Ayez aussi une vision à long terme ! Voyez les choses au-delà de 2 malheureuses années !!! Ne reniez pas le court terme, mais prenez le long terme en compte !

              La France est elle aussi en train de privilégier « l’efficacité » au détriment de la recherche… C’est vraiment dommage ! La recherche est véritablement COMPLEMENTAIRE du marché !!! Il faut garder cela en tête…

              Plus : la recherche doit PRECEDER le marché ! Il faut d’abord que la recherche soit au point avant d’expérimenter sur le marché ! Grave erreur des économistes d’aujourd’hui : vouloir aller plus vite que la musique, et se plaindre après quand ça ne marche pas…

              C’est pareil pour le développement communautaire (que je connais bien, maintenant !). Aucun soutien de la part des gouvernements, car pas « directement productif »…
              Pourtant, la vision à long terme des ONG est PRIMORDIALE, et permet d’atteindre un point de satisfaction GENERALE bien plus élevé que par le marché seul !
              Ce qui est rageant, c’est que quand les effets des ONG se révèlent enfin (quand ça marche, c’est très positif !), le marché s’attribue les résultats : « oui, c’est grâce à nous si ces gens pauvres s’en sont sortis !!! »

              Le principal problème est que les effets à long terme sont plus difficiles à évaluer que ceux à court terme…
              Les gens choisissent la solution de facilité, quoi ! Et pas la meilleure…

              abgech;44843 wrote:
              Ils ne savent que copier, inventer non, quand à la qualité, nulle !

              Pas de créativité…
              Faut savoir ce qu’on veut : si on accepte les lois du marché, il faut avoir des idées nouvelles…
              Encore une fois, on cherche la solution de facilité (et la moins chère !)

              thuong19;44845 wrote:
              Peut-être doit on attendre 40 ans…:bye:

              Peut-être, effectivement…

              DédéHeo;44849 wrote:
              Les tres riches au Vietnam ne sont souvent pas des génies, seulement des commerçants habiles ou chanceux (avoir evite la case prison)
              Leur progéniture est parfois tres stupide donc il faut leur acheter des diplômes.
              Aussi dans un diplôme vietnamien, il y a 80% de politique alors celui qui a un faux a juste evite de perdre du temps et s’il n’est pas complètement idiot, il peut se débrouiller aussi bien qu’un autre dans le business.

              C’est clair : j’en ai vu, des vietnamiens très riches mais très bêtes !!! (et ils ont un comportement horrible, en plus, ils traitent vraiment les gens comme de la merde…ou des esclaves ! Aucun respect pour les choses non plus…)
              Ils ne sont pas tous comme cela, heureusement, mais le fait qu’il y en ait ne vient donc pas contredire la thèse…

              claudio;44873 wrote:
              punir les acheteurs? ok mais comment? en leur infligeant une amende? ben oui mais comme ils sont plein aux as, ils paieront..:wink2:
              Punir les vendeurs? c’est a dire punir un « petit » fonctionaire vereux..? mais alors ils font punir tous ceux qui sont corrompus..et la sir, c’est la revolution..:Vietnam:

              C’est clair que, s’il y avait une solution, il n’y aurait plus non plus de vendeurs de drogue, de prostituées, de marché noir en général…
              …et tout irait au mieux dans le meilleur des mondes possibles !

              Descendons sur terre…

            • #58060
              BenP;44877 wrote:
              Oui, mais là, tu ne parles que des plus gros, des plus connus, des plus médiatisés…
              Et que se passe-t-il dans les 80% d’entreprises restantes, à ton avis ?

              Crois-moi, c’est loin d’être marginal, les dirigeants surpayés et sous-diplômés… Les mecs qui gagnent en un mois plus que ce que nous pourrons gagner dans toute notre vie, et qui ont un Bac – 6, c’est pas une légende du tout !!!

              Et si tu crois qu’être « incompétent » est un obstacle, détrompe-toi ! Plus tu es haut dans la hiérarchie, plus c’est facile de s’en sortir !

              Je suis Directeur Général d’une grosse société. Je dirige la boîte que ma refilée mon père… Je ne sais presque rien faire… Ah si, je sais faire travailler les autres à ma place ! Je délègue le tout, et j’essaie de faire en sorte de n’avoir que des papiers à signer comme seul boulot… Le reste du temps, je joue au golf et je vais dans de bons restaurants pour discuter avec les clients de l’entreprise.

              Bonjour BenP :bye:

              Ce que tu dis, est peut être vrai et aussi vrai que cela pourrait exister au VN…:jap:

              Mais je vois mal comment un « dirigeant » en France pourrait acheter un diplôme d’une grande école ou d’une université en France ? :ok:

              Dans chaque école française, il y a une association des anciens élèves (AAE) qui indique dans son « Book » : la promotion, les diplômes obtenus et aussi les coordonnées professionnelles et personnelles…des élèves.:petard:

              En France, je suis d’accord que les « Boss » à Bac-6 exsitent ben et bien (surtout dans les PME familiales, les SARL, les EURL…), mais ceux dans les « grosses » sans diplôme, ou qui achètent leurs diplômes, je n’ai jamais vu un tel cas…:yu:

              En générale les chasseurs de têtes, les DRH, les cabinets de recrutement…vérifient les formations et les parcours professionnels des candidats potentiels avant de les présenter pour un poste à pourvoir.:umnik2:

              Disons que cela pourrait exister, mais je ne vois pas comment les acheteurs de diplômes en France peuvent passer à travers les mailles des AAE (et inscrits dans les « Book » des écoles), des DRH et aussi des chasseurs de tête en France ?:heat:

              Qu’en penses-tu ?
              NVTL :jap:

            • #58061
              thuong19
              Participant
                BenP;44877 wrote:
                ..Le problème, aujourd’hui, c’est que les gens ont une vision « à court terme »… Ils veulent tout, tout de suite…
                Les gouvernements considèrent que ce qui n’est pas « directement » productif est inefficace…
                ..Ayez aussi une vision à long terme ! Voyez les choses au-delà de 2 malheureuses années !!! Ne reniez pas le court terme, mais prenez le long terme en compte !
                …La France est elle aussi en train de privilégier « l’efficacité » au détriment de la recherche… C’est vraiment dommage ! La recherche est véritablement COMPLEMENTAIRE du marché !!! Il faut garder cela en tête…
                …Plus : la recherche doit PRECEDER le marché ! Il faut d’abord que la recherche soit au point avant d’expérimenter sur le marché ! Grave erreur des économistes d’aujourd’hui : vouloir aller plus vite que la musique, et se plaindre après quand ça ne marche pas…

                salut benp,
                Je partage tout à fait ton point de vue sur la nécéssité de développer la Recherche tant au Viêtnam qu’en France d’ailleurs. Au viêtnam, ce n’est qu’une question de tempo.Je te rappelle que l’embargo américain (avec pressions sur les pays occidentaux pour boycotter le Viêtnam, cela va de soi), n’a été levé que depuis 1994.Que l’entrée du Viêtnam à l’ASEAN ne date que de 1995, et que l’entrée (très contestable de mon point de vue)
                à l’OMC que de l’année dernière.Tout est orienté vers une « efficacité immédiate dans l’économie de marché mondial ».
                Peut-être as-tu raison ; il faudrait à présent commencer à ancrer le développement économique du Viêtnam dans le long terme en favorisant la recherche et l’innovation.Le viêtnam possède -t-il les cadres pour?
                Sans envoyer les étudiants se former à l’étranger, ce serait l’échec assuré.Mais tu connais parfaitement le problème de l’étudiant qui part se former et qui reste dans le pays qui le forme.
                Je ferai juste une digression en parlant de la France;si les difficultés que connaît la recherche en France s’accentuent depuis quelques années, c’est parceque nos gouvernements de plus en plus libéraux veulent la rentabiliser à court terme.Tout tout de suite.Alors pour revenir aux Viêtnamiens, je crois qu’à ce train là ,on va bientôt les rattraper dans « l’imitation » et « la copie ».Et eux dans « l’innovation » et « la recherche ».
                Mais en te lisant, je suis plutôt optimiste. De penser qu’il existe encore des gars (et des filles) comme toi, à peine sorti de l’université qui ont ce niveau de réflexion sur ces sujets aussi complexes me fait chaud au coeur.:bye:

              • #52235

                « Acheter » un diplôme en France n’est pas la même chose « qu’acheter » un diplôme au Viêt Nam, même si le résultat est similaire…

                En France, j’ai moi-même été témoin de magouilles pas possibles : des gens qui ne viennent presque jamais en cours (surtout si ça commence avant 11 heures du matin…), ne viennent même pas aux devoirs, sont incapables d’avoir une conversation censée sur les matières étudiées (j’ai moi-même testé pour m’en assurer !!!)…et obtiennent leur diplôme avec mention « assez bien »…

                Comment ils font ? D’après eux : « on n’a pas le temps de venir en cours, on fait des devoirs de rattrapage, on s’arrange avec les profs pour obtenir quand même quelques notes… »
                Une secrétaire m’a avoué (bon, elle m’aimait bien aussi…mais non, je ne suis pas un lèche-cul !!!) qu’il y avait eu des arrangements entre les responsables des filières…et les parents haut placés de certains étudiants… Elle ne m’en a pas dit plus, mais je crois qu’on peut imaginer assez aisément…

                Dans certaines grandes écoles, c’est même plus visible ! Le cas précédent, c’était à la fac, seulement…
                Dans les « écoles prestigieuses », il paraît (source : une copine à moi en qui j’ai confiance…) que certains profs sont carrément « payés » pour donner certaines notes !!! Et que c’est monnaie courante !

                Enfin, pour finir, et pour rester dans les grandes écoles, je me suis penché sur les études qu’ils faisaient…
                L’université a peut-être des réformes à faire pour améliorer la qualité de son enseignement…mais les écoles aussi, ça, c’est certain !!!
                Les profs notent bien large des copies et du travail que je jugeais bien médiocre ! Ils ne sont pas tous nuls non plus, mais il y en a qui sortent avec leur diplôme sans avoir le niveau minimum pour affronter la vraie vie, j’en suis certain !!!
                Je suis désolé, mais quand on sort d’un MBA Bac + 5 en marketing, on doit être capable de faire un modèle SWOT pas trop nul, et en tout cas pas confondre les analyses entre elles (chose que j’ai constaté de mes propres yeux sur une bonne moitié d’élèves !!!).
                Certains paniquent dès qu’il s’agit de faire un rapport de plus de trois pages !!! Mais zut, ils apprennent quoi, dans ces écoles !
                Forcément, les profs notent largent, car payer 6 000 euros l’année d’étude suffit en soi pour obtenir le diplôme… Il ne faut pas être trop méchant…
                Cet exemple pour dire que, même diplômé, on peut ne pas avoir les compétences qu’il faut… Et que, pour moi, c’est bien une forme « d’achat » de diplôme…

                Voilà ce que j’ai à dire sur le sujet…

                « Acheter » un diplôme en France est peut-être différent qu’au Viêt Nam, mais ça existe bel et bien pour moi…

              • #58062

                Cette religion du diplôme me parait bien française ! Aurait-elle contaminé les vietnamiens ?

                En Suisse, en dehors de quelques professions réglementées : médecine, pharmacie, enseignement (et encore …) on n’attache qu’une importance relative au diplôme. Utile peut-être pour le premier emploi, mais après, tout ce qu’il indique, c’est que de telle date à telle date le postulant était assis sur les bancs de telle école !
                On fait bien plus confiance à ce qu’il a réellement fait dans sa vie professionnelle, sur son expérience et sur ses compétences réelles, qui n’ont bien souvent que peu à voir avec ce qu’il a appris scolairement. Mais il faut faire ses preuves en permanence !

                En France, c’est un peu le contraire me semble-t-il. On travaille d’arrache-pieds jusqu’à 24-25 ans, on sort de X, de Centrale ou de l’ENA et après on peut se reposer jusqu’à la retraite en étant plus que convenablement rétribué. J’ai travaillé dans la succursale suisse d’une entreprise française, c’est un cas de figure que j’ai vu bien souvent : un diplômé d’une grande école, assis dans un confortable fauteuil, attend paisiblement que les choses se passent, ne se recycle pas, complètement dépassé. Et à côté, une masse de gens, souvent, effectivement bien plus compétents, mais sans diplôme prestigieux, ils n’ont pratiquement aucun pouvoir de décision, même s’ils « en veulent », ils finissent par baisser les bras, totalement découragés.

              • #58064
                thuong19;44881 wrote:
                Peut-être as-tu raison ; il faudrait à présent commencer à ancrer le développement économique du Viêtnam dans le long terme en favorisant la recherche et l’innovation.

                Moi, j’en suis convaincu…
                Maintenant, d’ici à ce que j’arrive à convaincre aussi le gouvernement…
                …problème : ils ne sont pas seuls à décider non plus… Je n’ose même pas imaginer les pressions qu’il doit y avoir à ce niveau…

                thuong19;44881 wrote:
                Le viêtnam possède -t-il les cadres pour?

                C’est mon avis personnel : trop peu…
                On ne les forme pas dans le bon sens…et pas de la bonne manière non plus…
                Déjà, il faudrait qu’ils arrivent à penser par eux-mêmes… On a eu du mal à le faire en France (est-ce vraiment effectif, d’ailleurs ? je me le demande encore…), alors au Viêt Nam…

                thuong19;44881 wrote:
                Sans envoyer les étudiants se former à l’étranger, ce serait l’échec assuré.Mais tu connais parfaitement le problème de l’étudiant qui part se former et qui reste dans le pays qui le forme.

                Hé oui, gros problème aussi…
                Mais ces étudiants ne sont pas incités à rentrer…
                Il suffit de comparer le salaire, le choix est vite fait…

                Ils aiment leur pays…mais ils préfèrent attendre d’être riches pour rentrer… En général, ils le font : ils reviennent vivre dans ce pays qui les a vu naître…
                Mais rarement avant 50 ans…

                Pourtant, le Viêt Nam aurait besoin de ces cerveaux ! (on a le même problème en france aussi, faut pas croire !) Mais personne ne veut se contenter d’un salaire plus faible (en plus, l’écart est très conséquent !), et c’est dommage !

                Il suffirait que l’on ait des « pionniers », des gens qui accepteraient un salaire inférieur pour faire avancer leur pays… Les générations futures profiteraient de ces efforts…
                Malheureusement, personne ne veut se dévouer… Toujours à cause de cette vision à court terme et de l’égoïsme des gens : « pourquoi ce serait à moi de me sacrifier pour les autres ? ce n’est pas dans mon intérêt ! je préfère gagner de l’argent tout de suite ! les autres n’ont qu’à se sacrifier, si ça les amuse !!! »

                Ce genre de comportement est dommage, à mon avis…
                Mais ça colle très bien avec l’esprit du capitalisme-libéralisme (que je soutiens très fort, vous l’aurez compris…)

                thuong19;44881 wrote:
                Je ferai juste une digression en parlant de la France;si les difficultés que connaît la recherche en France s’accentuent depuis quelques années, c’est parceque nos gouvernements de plus en plus libéraux veulent la rentabiliser à court terme.Tout tout de suite.

                Oui, entièrement d’accord…
                Et on ne fait pas grand-chose contre cela…
                On préfère parler du mariage de la mère Bruni avec le sieur Sarkozy, plutôt que de parler des vrais problèmes…
                Mais le libéralisme, n’est-ce pas la voie « la moins pire » pour le développement ?
                Pour moi, non… C’est la solution la plus facile et la plus lâche, c’est tout…

                thuong19;44881 wrote:
                Alors pour revenir aux Viêtnamiens, je crois qu’à ce train là ,on va bientôt les rattraper dans « l’imitation » et « la copie ».Et eux dans « l’innovation » et « la recherche ».

                Je n’y avais pas pensé…mais maintenant que tu en parles, je me dis que ce n’est pas impossible du tout !!!

                C’en serait presque marrant !!! Pourquoi le Viêt Nam ne serait-il pas un nouveau Japon…qui tiendrait sur la durée ?

                Il faudrait presque faire une thèse dessus, dis donc… Cela mérite qu’on y réfléchisse…

                thuong19;44881 wrote:
                Mais en te lisant, je suis plutôt optimiste. De penser qu’il existe encore des gars (et des filles) comme toi, à peine sorti de l’université qui ont ce niveau de réflexion sur ces sujets aussi complexes me fait chaud au coeur.:bye:

                Je me sens pourtant si seul à penser comme cela…

                Mes conversations avec des gens « a priori » cultivés m’ont toujours beaucoup déçues…

                Les étudiants pensent au profit à court terme…
                Les profs les y encouragent…
                Les managers…je préfère ne même pas en parler…ils ont déjà atteint cette condition, et comptent bien y rester ! (on s’en fout, des autres ! chacun ses problèmes !)

                Heureusement qu’il y a des gens qui pensent aux alternatives…mais ce sont les moins nombreux, c’est sûr…

                C’est tellement difficile de penser à autre chose, quand on est enfermé dans sa certitude, et dans le même tunnel que nous enseignent nos aînés…

                J’ai une vision pessimiste de mes contemporains, c’est vrai (et puis, tout le monde a remarqué que j’ai un très fort esprit critique…), mais j’ai vraiment l’impression que les gens sont des abrutis qui ne cherchent pas à réfléchir (ou ne veulent pas, ou ne peuvent pas…).

                C’est sûr que cela ne fait pas de moi une lumière pour autant (ça se saurait, et je n’aurais pas galéré autant si j’étais si intelligent…), mais j’aimerais tellement que le monde ouvre un peu son esprit…

              • #58065
                abgech;44883 wrote:
                J’ai travaillé dans la succursale suisse d’une entreprise française, c’est un cas de figure que j’ai vu bien souvent : un diplômé d’une grande école, assis dans un confortable fauteuil, attend paisiblement que les choses se passent, ne se recycle pas, complètement dépassé. Et à côté, une masse de gens, souvent, effectivement bien plus compétents, mais sans diplôme prestigieux, ils n’ont pratiquement aucun pouvoir de décision, même s’ils « en veulent », ils finissent par baisser les bras, totalement découragés.

                Entièrement d’accord…

                Et le grand diplômé, satisfait de sa situation, ne cherchera jamais à prendre des risques d’une quelconque manière, voyons…
                Moi, j’appelle cela de « l’inertie stupide », parce que je trouve qu’il faut être bien bête pour penser comme cela…
                C’est à cause de gens comme ça si les choses n’avancent pas, dans le monde…

                A côté, les mecs, moins diplômés, mais qui font tout le boulot… Et qui se découragent, c’est vrai, comme le dit si bien Abgech…
                Faut dire que la société ne les met pas en valeur, et ne les aide pas non plus… Pire : on va chercher à faire taire les plus astucieux, aventureux (et donc « dérangeants »)…

                C’est grave…

                Comme je le dis souvent : « il y a tellement d’énergie qui est dépensée pour que tout reste bien immobile… »

              • #52236
                Nem Chua
                Participant

                  Y a des diplômés et y a des pas diplômés. Y a des fainéants et y a des pas fainéants.

                  Est-ce que la corrélation diplômé-fainéant (si tant est qu’il y en ait une?) a un sens, et si oui, lequel? Vous avez l’air de dire qu’un diplômé est un fainéant qui a réussi à se trouver une rente.

                  J’en connais des qui se sortent les doigts.

                • #58068
                  Nem Chua;44888 wrote:
                  Vous avez l’air de dire qu’un diplômé est un fainéant qui a réussi à se trouver une rente

                  Houlà, non, bien sûr que non !!!

                  Je n’ai pas dû être assez clair dans mon pamphlet… Il est vrai que mes idées s’enchaînent, que je tape au fur et à mesure, et que cela peut paraître embrouillé pour les pauvres lecteurs qui ont eu le courage d’aller jusqu’au bout…

                  Encore heureux qu’on n’a pas forcément diplômé = fainéant !!!
                  A la base, pour moi, celui qui fait des études a quand même la volonté de bosser, et qu’il a un minimum de vision à long terme puisqu’il est prêt à sacrifier son bonheur présent pour une meilleure situation future. Son coût d’opportunité est fort : s’il bossait plutôt que de suivre des études, il gagnerait bien plus d’argent… Mais il calcule et se dit que s’il étudie, il ne gagne rien au présent (voire il perd de l’argent au lieu d’en gagner…) mais aura un salaire supérieur à l’avenir (ce ne se passe pas toujours comme cela, mais bon…).

                  …néanmoins, les étudiants opportunistes dont je parlais existent bien, mais ne sont qu’un cas particulier du cheptel de jeunes cerveaux avides d’apprendre…

                  Heureusement qu’il y a des diplômés qui bossent !!! Sinon, où irait le monde ???

                  Les cas existent aussi où le manager diplômé parvient à faire des choses extraordinaires !!!
                  Ce que j’espère, c’est que les étudiants vietnamiens (au Viêt Nam ou en France !) feront partie de ceux-ci et contribueront au développement économique de leur pays, de manière efficace…mais surtout efficiente ! (et durable, tant qu’à faire !)

                • #52932
                  UU

                    Bonjour, j’habite au Viêtnam et aimerai bien venir faire des études en Suisse. 1 année de Français intensif puis 3 ans d’études pour obtenir le Bac français. Pour obtenir le visa suisse, je dois passer un interview auprès de l’ambassade suisse au Viêtnam (Hanoi). Par hasard, saurez-vous quelles seront les questions posées? Comment va se dérouler l’interview? Quelles sont les astuces pour le réussir. Merci d’avance pour vos réponses.icon1.gif

                  • #64620
                    U&U;52621 wrote:
                    Bonjour, j’habite au Viêtnam et aimerai bien venir faire des études en Suisse. 1 année de Français intensif puis 3 ans d’études pour obtenir le Bac français. Pour obtenir le visa suisse, je dois passer un interview auprès de l’ambassade suisse au Viêtnam (Hanoi). Par hasard, saurez-vous quelles seront les questions posées? Comment va se dérouler l’interview? Quelles sont les astuces pour le réussir. Merci d’avance pour vos réponses.icon1.gif

                    Bonjour U&U et :bienv:

                    Dans l’attente de la réponse des membres du FV, pourrais tu nous raconter un peu plus sur ton projet d’étude…

                    Connais-tu déjà l’endroit où tu veux allez en Suisse pour tes études ? Suisse romande, Suisse Alémanique ou Suisse italienne ? Dans quelle université ou quelle branche veux tu étudier ?

                    Au plaisir de te lire.
                    NVTL:jap:

                  • #64622

                    hum, je viens juste de voir cette discussion, j’aurais du mal à t’aider la dessus, désolé.. Quand au reste de la discussion, je m’estime sérieux et travailleur…

                    Je reconnais que certaines filières ne méritent plus ce qu’elles sont, et que beaucoup de diplômes perdent en savoir-faire comparé à il y a 50 ans. Mais ceci dit parlez avec un recruteur, dès que vous avez 5 ans de métier, le diplôme il en a plus rien à foutre, il regarde ton passé et ton projet professionnel. Sinon avez vous souvent vu des grêves dans des grandes écoles ? Ca n’a pas de lien direct mais ça peut peut être faire réfléchir…

                    Evidement je défend mon bout de viande ici, mais bon, il n’y a pas que ça. C’est toujours facile de dire ceux la foutent rien, ont l’argent qui tombe du ciel tout ça parce qu’ils sont des fils à papa qui ont de l’argent pour financer leurs études, qui ne sont pas bons à grand chose, qui ne savent pas prendre des risques (et encore je vous passerais la suite de la citation sur les moins diplomés, qui travaillent AUSSI je précise (pour éviter que mes propos soient transformés) mais non, on bosse pas moins qu’eux, on a pas moins de pression qu’eux et on est pas forcément moins astucieux ou aventureux qu’eux. D’ailleurs le jour ou vous verrez une entreprise essayer de mettre des bâtons dans les roues à un de leur employé astucieux ou aventureux… D’après ce que j’ai vu de par mes stages et mes travaux (même si j’ai une expérience certainement plus limitée que la plupart des membres de ce forum due à mon jeune âge) c’est pas du tout le cas). Voilà, des comme ça j’en ai entendu à la pelle, ici ça n’est qu’une fois de plus, mes parents sont au chomage, j’ai un prêt sur mes études, j’ai beaucoup travaillé sur mes vacances pour aller au vietnam l’année dernière tout en essayant de me nourrir, j’ai toujours mené mes études comme ma vie dans l’honnêteté et l’intégrité, comme tous mes amis ici (ou du moins pour les études, le reste j’en sais rien), jamais je n’ai demandé d’aide à qui que ça soit pour obtenir quoi que ça soit, je pense savoir ce que le mot travail signifie et quand je serais diplômé je peux vous garantir que je ne serais pas au 35 heures, ni aux 40, loin de là.
                    Je voudrais tout de même remercié BenP d’avoir tout de même modéré ses propos sur ton dernier post et apporté un complément, qui suffit à se faire pardonner car il complète la vision qu’il a, mais maintenant que j’ai l’occasion de lire les quelques posts de ce topic j’ai eut envie quand même de dire ce que j’avais à dire à ce sujet inactif depuis 2 mois (désolé encore) (ah, et je conseillerais à ton amie de changer d’école aussi… Je dis pas qu’il n’y a pas un peu de magouille chez nous aussi parfois, mais jamais à ce point là, et tout le monde n’a pas son diplôme après avoir payé 5 années d’école). Bon, je vais encore passer pour un grincheux moi mais quand j’ai quelque chose à dire, je le dis, même si ce défaut m’est souvent reproché…

                    Tout ça pour dire : attention aux généralités, on tombe vite dans les excès…

                    et désolé aussi pour U&U, je répond pas du tout à ta question… Après je pense qu’ils te questionneront certainement sur ton projet de vie, ainsi que tes motivations à venir ici… Difficile de faire plus vague, mais bon…

                    (et sinon le vietnam viens de mettre son premier satellite en orbite, il y a peu de temps, vinasat, depuis la base de Kourou : le vietnam est sur la bonne pente ! Ca fait pas avancer la recherche mais je pense que c’est tout de même un indicateur qu’on se dirige dans cette direction)
                    Quand au problèmes liés à la recherche, je crois aussi que c’est un problème d’argent… Tandis que la france coule tranquillement, le vietnam n’a pas encore les moyens : les profs ça s’achète, les labos, ça s’achète, les chercheurs, ça s’achète… Tout s’achète, et généralement au prix fort dans ces branches.
                    Sinon j’ai rencontré des vietnamiens en france qui comptent retourner là bas bien avant 50 ans, et même avant 25 ans, pas tous évidement… mais bon, lorsqu’ils sont attachés à leur pays ils retournent dès la fin des études (ça va être le cas de ma copine d’ailleurs, qui pourrait économiser de l’argent ici, se former à des métiers plus rémunérateurs que prof, mais qui préfère (et à raison je pense) orienter sa vie selon ses envies.

                  • #64635
                    U&U;52621 wrote:
                    … aimerai bien venir faire des études en Suisse. 1 année de Français intensif puis 3 ans d’études pour obtenir le Bac français. …icon1.gif

                    Là, il y a quelque chose qui m’échappe, venir en Suisse pour passer le bac français, c’est possible (dans des écoles privées assez coûteuses), mais pourquoi ne pas passer l’équivalent suisse du bac, la maturité (matu). C’est, à mon avis, plus difficile que le bac (impossible de rattraper une mauvaise note dans une matière par une bonne dans une autre, il faut être, au minimum, moyen partout) mais cela se passe dans des écoles publiques gratuites, pour les étrangers et/ou leurs répondants qui ne payent pas d’impôts en Suisse, il y a un écolage, bien plus raisonnable que les écoles privées, qui, elles, sont très très chères.

                    En Suisse, il n’est pas vraiment indispensable d’avoir un bac ou une maturité pour faire des études supérieures (encore que les choses changent, harmonisation avec l’Europe oblige), j’en suis la preuve, double formation d’ingénieur et d’économiste (là, pour l’économie, j’ai vraiment honte :D, mais, à ma décharge, j’étais jeune, promis, je ne recommencerai plus :dance3:) et pas plus de matu que de bac.
                    Il est toujours possible d’entrer dans les écoles polytechniques (EPFL, Lausanne (français) / EPFZ, Zürich (allemand) en passant un examen d’entrée, sans avoir de matu (ce fut le cas d’Einstein). Mais attention, il faut vraiment être bon, et même très bon, en math et physique. Tant à l’EPFL qu’à l’EPFZ il y a un cours de « mathématiques spéciales » permettant de préparer l’examen d’entrée sur 1 an, mais, déjà à ce niveau, il faut être bon en math et physique (ne serait-ce que pour comprendre de quoi parlent les profs :bigsmile:). Selon divers classement, les deux écoles polytechnique font partie des 100 meilleurs établissements mondiaux.
                    Il existe aussi une dizaine de « Hautes Écoles spécialisées » (HES) formant des ingénieurs plutôt praticiens (du type Arts et métiers en France) selon le modèle de Bologne (3 ans bachelor + 2 ans master).
                    Pour l’économie, l’université de St Gall (allemand) est excellente, réputée dans le monde entier.
                    Il y a plusieurs universités en Suisse, mais toutes n’offrent pas un éventail complet de formation. En français, Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel. En allemand, Berne, Bâle, St Gall, Zürich. En italien, Lugano. Les universités en Suisse ne sont pas décriées comme elles le sont parfois en France, elles ont, en général, une bonne réputation, avec des points forts pour l’une ou l’autre (économie pour St Gall, sciences et médecine pour Genève, etc.).
                    Un étudiant étranger en Suisse, peut exercer une activité accessoire rémunérée durant un nombre limité d’heure (15 h. / semaine). C’est difficilement compatible avec des études d’ingénieur (tant EPF que HES), la présence aux cours est obligatoire. Pour les universités c’est différent, la présence est facultative, mais je ne vois pas trop comment on faire des études de médecine ou de sciences en travaillant.

                    Une chose : le logement, et spécialement le logement des étudiants, est un vrai casse-tête en Suisse : introuvable et si, avec de la chance, on trouve, hors de prix.

                    U&U;52621 wrote:
                    … Par hasard, saurez-vous quelles seront les questions posées? Comment va se dérouler l’interview? Quelles sont les astuces pour le réussir… .

                    Strictement aucune idée, Mais j’imagine qu’il s’agit surtout de contrôler ton niveau d’allemand, français ou italien, selon la région où tu désires étudier. En tout cas, l’ambassade de Suisse à Hanoï, dès la porte d’entrée, te donnera une idée de l’austérité suisse :rofl:.
                    Si les choses se concrétise et que tu as besoin de conseils pratiques, à ta disposition.

                  • #52939

                    hm, il est possible de compenser les notes entre les branches en Suisse concernant la maturité.

                    Ici se trouve un calculateur :
                    Double compensation (2M)

                    (il y a la double compensation. La moyenne est à 4. Un 3.5 se compense par un 5 et non un 4.5, car tu dois compenser deux fois l’écart à 4)

                    Les conditions d’admission à l’EPFL se trouvent ici :
                    (bachelor) Conditions d’admission
                    (master) Conditions d’admission et inscription
                    (autre) se renseigner

                    Pour le bachelor, les cours et examens sont parfois en francais, parfois en anglais (il faut absolument connaître les deux. La langue principale est le français)

                    Pour le master, tout est en anglais.

                    Attention certains master n’acceptent pas tout le monde, c’est le cas par exemple du nouveau master en ingénierie de la finance (ouch mais c’est vraiment nul comme branche ! :)) pour lequel il faut au moins 2 références et d’excellents résultats.

                    Sinon les études sont vraiment faciles, il suffit de travailler un peu et ça passe tout seul.

                    Le taux d’échec important (genre 50%) en 1ère année est dû principalement à des gens qui ne viennent jamais en cours ou qui regardent des films , surement parce qu’effectivement personne ne les oblige à travailler ou à venir (pas de contrôle de présence, etc) , ou parce qu’ils se rendent compte que ça ne les intéressent pas finalement.

                    Pour les étudiants étrangers, Xchange se charge de vous intégrer en Suisse ! Xchange esn-epfl | Xchange your life

                    Evidemment l’IAESTE peut aussi vous aider dans ce même but.

                    Des cours de français, d’allemand, d’anglais et d’italien sont dispensés gratuitement par le Centre de langues , pour tous les niveaux (A1 jusqu’à C2, avec possibilités d’examens+certificats dans certains cas)

                    L’EPFL est une école ou il fait bon d’étudier. Plus de 105 nationalités différentes y sont présentes dans un cadre tout à fait sympathique.

                  • #64862
                    Dinesh;52875 wrote:
                    Attention certains master n’acceptent pas tout le monde, c’est le cas par exemple du nouveau master en ingénierie de la finance (ouch mais c’est vraiment nul comme branche ! :)) pour lequel il faut au moins 2 références et d’excellents résultats.

                    L’EPFL est une école ou il fait bon d’étudier. Plus de 105 nationalités différentes y sont présentes dans un cadre tout à fait sympathique.

                    Merci Dinesh de tes commentaires :bye:

                    Le métier de la finance, bien que c’est vraiment nul comme branche et les calcules sont beaucoup moins complexes (pas tous, je peux t’en assurer :petard:) que les autres branches, mais c’est de là où on voit mieux la santé des entreprises, on est plus proche les « Big Boss » et la rémunération est plus attrayante que les autres branches…:pleasantry:

                    Pour moi, EPFL est une bonne école et bien réputée en Europe. Si on arrive à décrocher un MBA d’EPFL, on est assuré pour un bon job dans les banques en Europe et même à la Banque Mondiale…:umnik2:

                    Cela dit, la formation initiale compte aussi dans les recrutements par la DRH et les cabinets « Chasseurs de tête »…

                    NVTL:jap:

                  • #64883

                    exemple du nouveau master en ingénierie de la finance (ouch mais c’est vraiment nul comme branche ! :))

                    J’ai 2 copines qui ont leur maris travaille dans la finance.
                    Leur salaires sont vraiment bien: 15 000 usd à Tokyo et 17 500 usd à Newyork.

                    Ils voyagent toujours en 1è et business classe.
                    J’aime bien être dans la branche de finance moi!:bye:

                  • #73539
                    Quote:
                    La France attire bon nombre de jeunes vietnamiens18/08/2008
                    [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/08/Vietnam/Societe/Education/4480.a01as.JPG[/IMG]

                    Bon nombre de jeunes ont participé au forum « Étudier en France », organisé samedi dernier à l’Espace, Centre culturel français, à Hanoi, sous les auspices de l’Union des étudiants vietnamiens en France et le Campus France.

                    Avec la croissance économique rapide, les ressources humaines qualifiées et dotées d’expériences internationales sont devenues une demande permanente du Vietnam pour assurer un développement durable. Ce qui se traduit par l’augmentation croissante du nombre d’étudiants vietnamiens dans les pays proposant une formation de haute qualité, dont la France. Cette dernière accueille, chaque année, plus de 17.000 étudiants étrangers qui bénéficient de politiques prioritaires du gouvernement français pour achever leurs études.

                    Ces dernières années, la coopération Vietnam-France dans le domaine éducatif se renforce de plus en plus avec plusieurs accords conclus entre les gouvernements, instituts, universités… L’année scolaire 2007-2008, quelque 5.700 étudiants vietnamiens ont été enregistrés dans les établissements d’enseignement supérieur sur l’ensemble de l’Hexagone. Pour organiser l’afflux des étudiants vietnamiens dans ce pays dans l’avenir, le Forum « Étudier en France » se tient annuellement depuis 2005 sous l’égide de l’Union des étudiants vietnamiens en France (UEVF).

                    Cette année, le forum a présenté un tableau global du système éducatif français, les formalités d’inscription aux universités, la vie des étudiants et les chances d’acquérir un emploi après la fin de formation à travers les présentations de responsables de l’UEVF, de Campus France… Particulièrement, le forum a offert aux participants les informations nécessaires sur les programmes de bourses 2008-2009 réparties dans plusieurs domaines de l’ambassade de France, de la Communauté européenne, de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ainsi que du ministère vietnamien de l’Éducation et de la Formation.

                    Les échanges entre les étudiants qui ont fait et font des études en France avec les personnes désirant partir dans ce pays ont animé l’événement. Les orateurs ont partagé leurs expériences pour gagner une bourse et surmonter les difficultés dans leurs études et leur vie quotidienne.

                    Toujours dans le cadre du forum « Étudier en France  » 2008, des guichets d’informations ont été installés au rez-de-chaussée de l’Espace. Plusieurs volontaires ont été mobilisés pour répondre aux questions des participants.
                    Pour acquérir plus d’information sur les études en France et le programme de bourse 2008-2009, consultez les sites suivants :
                    [URL= »http://www.ambafrance-vn.org,%3cbr/ »]http://www.ambafrance-vn.org,
                    [/URL] />[URL= »http://www.auf.org,%3cbr/ »]http://www.auf.org,
                    [/URL] />[URL= »http://www.moet.gov.vn,%3cbr/ »]http://www.moet.gov.vn,
                    [/URL] />[URL= »http://www.ec.europa.eu./ »]http://www.ec.europa.eu.[/URL]

                    Quelques mots sur l’Union des étudiants vietnamiens en France :
                    Créée le 26 mars 2004, l’Union des étudiants vietnamiens en France (UEVF) est le représentant officiel de l’Association des jeunes vietnamiens en France. Avec 12 sections, réparties dans la plupart des grandes villes de France, cette union a pour but de faciliter les études des Vietnamiens en France, grâce à plusieurs activités significatives.

                    Vân Anh/CVN
                    (18/08/2008)

                    Source : Courrier du Vietnam

                  • #53419

                    On avance, on avance…

                    Les choses vont dans le bon sens !

                  • #73607
                    Nem Chua
                    Participant
                      BenP;62685 wrote:
                      On avance, on avance…

                      Les choses vont dans le bon sens !

                      Arrête un peu de ne réagir qu’au dernier post, BenP: ça fait comme un trader :wink2:.

                      Dans le journal ce matin, un article sur les classes d’élèves vietnamiens des cursus bilingues francophones sacrifiées parce qu’on ferme les classes, pour cause (haha) de manque de profs!

                      Mais non!

                      Les élèves qui se qualifient en français ne peuvent guère faire que prof! Vu qu’ils considèrent ça comme un métier, le français, au point qu’il est difficile de simplement leur demander de travailler, ou d’apprendre un métier. Si si, c’est explicite, ils te le disent en face. Donc non, le Vietnam ne manque pas de profs de français.

                      Il manque de subventions pour financer les décideurs. Vu que l’AUF coupe les financements, désolé, la prochaine génération de francophones sera plus petite.

                      Allez, ça va dans le bon sens, va!

                    • #53460
                      thuong19
                      Participant

                        Bonsoir tout le monde,
                        Après les infos contradictoires en ce qui concerne l’enseignement du Français au Viêtnam (prof de Français au chômage, moins d’étudiants qui apprennent le français….), voilà que le Courrier du Viêtnam se fait l’écho de ce que l’on pouurrait appeler un virage à 180° en ce qui concerne l’enseignement des matières scientifiques : « enseigner les Mathématiques et la Physique en Français » .
                        L’Education nationale du pays en aura-t-il les moyens financiers?

                        Quote:
                        Rentrée scolaire : priorité aux réformes04/09/2008
                        4494.201as.jpg

                        Le président de la République, Nguyên Minh Triêt, a exhorté l’éducation nationale à accélérer les réformes au service de l’oeuvre de modernisation nationale.


                        Partageant l’atmosphère joyeuse, animée et enthousiaste de la nouvelle année scolaire avec quelque 22 millions d’élèves et d’étudiants de l’ensemble du pays, le chef de l’État a inauguré le 3 septembre, à coups de tambour, la rentrée des classes 2008-2009 du lycée d’élite Hanoi-Amsterdam (arrondissement de Ba Ðinh, dans la capitale).

                        Cette nouvelle année scolaire est marquée par ses 3 objectifs majeurs fixés par le ministère de l’Éducation et de la Formation : « Accélérer l’application des technologies de l’information », « Rénover le mécanisme de gestion financière de l’éducation » et « Édifier des écoles amicales et des élèves actifs ». Le chef de l’État a demandé à l’ensemble de ce secteur de redoubler d’efforts afin de les atteindre (voir également page 10). « L’éducation doit se focaliser sur la rénovation de ses programmes et de ses pédagogies, un enseignement pluridisciplinaire complet et l’application des progrès scientifiques dans la gestion et l’enseignement », a-t-il déclaré.

                        Le chef de l’État a également voulu qu’on intensifie la mobilisation des ressources de toute la société au profit de l’éducation et satisfasse aux besoins d’instruction de la population, rappelant que de nouvelles opportunités de développement, mais aussi des défis, se présentent pour le pays. « Le secteur de l’éducation doit initier un changement vigoureux ainsi que se renouveler intégralement afin de répondre aux exigences du développement des ressources humaines pour l’oeuvre d’industrialisation et de modernisation du pays comme de son intégration au monde », a-t-il indiqué.

                        Enseigner les maths et la physique en français

                        Le ministère de l’Éducation et de la Formation a de son côté annoncé lundi dernier que suite aux bons résultats du programme « Enseignement intensif du français et en français », durant l’année scolaire 2007-2008, 18 provinces et villes sur l’ensemble du pays appliqueraient désormais l’enseignement des maths et de la physique en français.

                        Ce programme permet aux élèves de mieux connaître le français et d’utiliser cette langue comme outil pour accumuler des savoirs, surtout dans les 2 disciplines enseignées. Différent de l’enseignement du français au cours de 12 ans (cursus A), les Services provinciaux de l’éducation et de la formation offriront un programme d’enseignement sur 7 ans (cursus B) ou des cours de français intensif à partir de la 6e classe. Les écoles proposent le français comme première langue pour le cursus B au début de la sixième. Selon chaque provinces et villes, il sera possible d’apprendre l’anglais comme deuxième langue dès la 6e classe pour les élèves de français intensif et à partir de la dixième pour les apprenants en français depuis la sixième. Les écoles favorisent le programme de formation des maths et de la physique en français. Même dans les régions en difficultés, les élèves auront l’occasion d’aborder cette langue dans une de ces 2 matières.

                        Après la fin des études, le ministère délivrera un certificat correspondant au programme de français intensif. L’ambassade de France au Vietnam fournira une attestation de résultat à la fin du lycée. Ces certificats permettront aux lycéens de s’inscrire à un établissement de formation francophone au Vietnam ou en France sans aucune autre attestation. Les élèves qui n’obtiendront pas l’examen de français, le repasseront l’année suivante. Le Centre d’examens francophone (CEF) continue de gérer et d’organiser les épreuves de fin de formation secondaire.

                        Minh Quang-My Anh/CVN
                        (19/08/2008)

                      • #75129

                        Il ne s’agit pas d’une nouvelle politique, mais peut-être de l’extension d’une politique plus ancienne.

                        Il y a 3 ou 4 ans, on m’avait proposé (sans que je demande rien) de donner des cours à l’école polytechnique à HCMV, en me spécifiant que le contenu de ces cours serait à ma discrétion (dans le domaine de mes compétences bien entendu :bigsmile:), l’important étant que ces cours soient donné en français, pour des étudiants appelés à venir étudier en Europe (rappel : il n’y a pas qu’en France où l’on parle français :rofl:).

                        J’avais hésité un moment, puis renoncé, Mme Abgech ne tenant pas trop à me voir reprendre une activité professionnelle et, peut-être, que je n’étais pas trop fâché d’avoir l’excuse de Mme.

                      • #53471

                        Je continue de penser que l’apprentissage du francais, et d’ailleurs des langues etrangeres en general, ne permet pas seulement de devenir prof de langues (peut-etre que certains etudiants pensent cela, mais je considere qu’ils ont tort…).

                        Non seulement cela permet de faire ses etudes dans une autre langue, voire un autre pays (comme cela est explique dans ces articles), mais aussi et surtout de « comprendre » une autre mentalite, une autre maniere de penser, une autre maniere de travailler…

                        Je le vois dans la vie de tous les jours, ainsi que ma (courte) vie professionnelle… Connaitre les langues etrangeres ne permet pas seulement de « parler betement une autre langue »… Cela ouvre l’esprit et permet de profiter d’un maximum d’opportunites…

                        Je vois aussi que beaucoup de vietnamiens l’ont bien compris (si l’on excepte ces jeunes qui pensent que cela ne sert qu’a devenir profs…) : ils recherchent des competences, que je qualifierais de « competences-comprehension » pour « penser » comme les etrangers, mieux les comprendre (et peut-etre aussi mieux les « avoir » !!!), se mettre a leur place, commercer efficacement avec eux…

                        L’avantage de la langue « pure » n’est qu’un bonus. Je suis convaincu que « comprendre » l’etranger est le principal atout.

                        … et c’est d’ailleurs ce que j’essaie de faire en apprenant le vietnamien… Je ne fais pas ces efforts seulement pour avoir l’air moins bete au karaoke ou pour draguer les nanas, j’apprends cette langue surtout pour « comprendre » le Viet Nam…

                        Mais j’en avais deja beaucoup parle dans d’autres fils de discussion, et je ne reviendrai pas la-dessus…

                        Pour moi, l’interet d’apprendre une langue etrangere est evident, et pas seulement relatif a la « possibilite de parler », ou au fait de devenir prof…

                      • #53472

                        OOOOOO! je vois le blason sur la manche de l’élève. c’est lycée Hanoi Amsterdam. j’y étais aussi! Quel plaisir! ^^

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