Aller au contenu

Le Vietnam s’essaye à l’agriculture de haute technologie et ça marche

Actualités Vietnam L’actualité générale du Vietnam Le Vietnam s’essaye à l’agriculture de haute technologie et ça marche

  • Ce sujet est vide.
Vous lisez 40 fils de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #1065

      lien vers un article recu sur l’agriculture au vietnam:

      http://www.elektor.fr/Default.aspx?tabid=1&mid=386&ctl=Details&newsletter=1&ItemID=576

    • #21898
      Nem Chua
      Participant

        250 tonnes à l’hectare, c’est très èconomique en hectares.

        Mais en ressources consommées pour atteindre cette économie par hectare, c’est souvent une catastrophe: Au lieu de terre, soleil et pluie, c’est de l’aluminium pour faire des serres (extraction de bauxite et production d’alu: très consommateur de ressources), des verres (silice cuite pendant des heures à haute température), de l’eau et de la lumière à gogo (aujourd’hui électricité essentiellement thermique donc polluante et non durable au Vietnam, et épuisement des nappes phréatiques)

        Et tout à l’avenant. sans parler de la régénération artificielle du sol, qui se base sur la chimie pétrolière. (qu’on appelle aussi « chimie organique » ce qui sonne mieux, mais veut simplement dire « chimie du carbone »)

        Sur le papier, en regardant les hectares et les ressources payées en $, c’est superbe, et c’est pour ca qu’on se jette dessus.

        Des tulipes en Octobre…

        Mais en prenant en compte les ressources consommées, le bilan est lourd.

        C’est vrai que l’agriculture évolue, mais aujourd’hui, l’agriculture sous serre consomme encore par légume plusieurs fois les ressources demandées par un légume organique planté en terre sous le soleil.

        Ma source principale pour avancer ca est un livre de 1994: Our Ecological Footprint, de Rees et Wackernagel (Canada). À l’époque, le rapport était de 10 pour 1 avec une pondération « rationnelle » des valeurs des ressources en fonction de leur rareté –y-compris le sol.

        Une fois de plus, nourrir 8 millions de Vietnamiens, c’est peut-être facile en intensifiant l’agriculture, mais les ressources demandées ne seront pas disponibles comme aujourd’hui pour les générations à venir.

        Enfin bon, elles n’ont pas encore le droit de vote! :bigsmile:

      • #21900

        :-xan21-: mais le probleme n’est il pas le même pour le reste du monde ? … je ne pense pas que le reste de la production mondiale pousse … de soleil et d »eau fraiche !

      • #21905
        Quote:
        mais le probleme n’est il pas le même pour le reste du monde ? … je ne pense pas que le reste de la production mondiale pousse … de soleil et d »eau fraiche !

        et l’agiculture bio alors :tdr1: :MdrDevil: 😥

        Quote:
        Mais en ressources consommées pour atteindre cette économie par hectare, c’est souvent une catastrophe: Au lieu de terre, soleil et pluie, c’est de l’aluminium pour faire des serres (extraction de bauxite et production d’alu: très consommateur de ressources), des verres (silice cuite pendant des heures à haute température), de l’eau et de la lumière à gogo (aujourd’hui électricité essentiellement thermique donc polluante et non durable au Vietnam, et épuisement des nappes phréatiques)

        c’est ce que l’on appel les dommages collateraux.

        je vois mal comment l’on peux critiquer, donner des lecons quand on vois chez nous notre historique ecologique, il a fallut une grave crise de penurie d’eau pour commencer a ce poser la questions de notre surconsomation ou plutot gaspillage des ressources elementaires. j’habite une region encore assez agricole et j’ai vu malgres mon jeune age :russian:, l’evolution de la surexploitation, la nouvelle agriculuture qui conduit a ne cultiver qu’un nombre tres restraint de varieté, ici le maïs quasi exclusivement, on polue un max en se foutant royalement des concequences, on gere mecaniquement la pousse a grand coup d’engrais, pesticide et arrosage massif, iriguation sauvage etc…et encore si on savais exactement ou cela va :punish:.

        je suis partager entre l’utopie d’une ecolgie imperial fixant les regles et la necessité pour les PVD de nourire leur population. mais ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui, les seul interlocuteur que les exploitants ont, ce sont les grand groupes de distributions d’engrais chimique donc pour ce qui est du discours ecologique, respect des ressources vitale etc… c’est pas les mieux placé :bigsmile:.

        la seul certitude c’est que ce qui pointe malgres tout, c’est bien plus grave que l’amenuisement des ressource petroliere qui pousse a se tourner vers d’autre energie mais la il s’agis des ressource vitale et elementaire qui mettent en peril la vie elle meme, mais bon apres tout c’est pas grand chose, pas de quoi s’affoler non plus :heat:

      • #21910
        Nem Chua
        Participant
          VNlover wrote:
          mais bon apres tout c’est pas grand chose, pas de quoi s’affoler non plus :heat:

          pas grand’ chose…

          pas grand’ chose…

        • #21932
          Quote:
          pas grand’ chose…

          pas grand’ chose…

          je me doutais bien que l’on allais etre d’accord ;D

          je rectifie, je ne suis pas du tout ecolo, encore moins activiste greenpeace, je ne suis pas contre l’idée de se servir de technologie et d’utiliser les sciences pour ameliorer les processus de culture, c’est meme pour certaine region une necessité, mais le soucis est qu’il n’y a aucun controle, aucun recul et encore moins l’idée de juger et reflechir a long terme.

          mais avant de donner des lecons, il faudrais deja montrer l’exemple :bee:

        • #21938
          Nem Chua
          Participant
            VNlover wrote:
            je ne suis pas contre l’idée de se servir de technologie et d’utiliser les sciences pour ameliorer les processus de culture, c’est meme pour certaine region une necessité

            Bien sur. Simplement ca aussi ca a un côut, et ce côut, aujourd’hui on ne le paie pas encore. Mais les générations à venir, disais-je, n’ont pas le droit à la parole.

            Je ne suis pas écolo non plus, seulement conscient de la situation et intéressé aux solutions éventuelles. D’ailleurs, de mon métier, je coupe des forêts en planches et je mets des gros diesels dedans.

            C’est dire.

          • #21942
            Quote:
            Je ne suis pas écolo non plus, seulement conscient de la situation et intéressé aux solutions éventuelles. D’ailleurs, de mon métier, je coupe des forêts en planches et je mets des gros diesels dedans.

            a d’accord :bigsmile:, tout ca pour faire des meubles ikea en copot de bois :russian: :bigsmile:

            Quote:
            les générations à venir, disais-je, n’ont pas le droit à la parole.

            tout a fait, mais je rajoute que je ne suis pas persuadé que les generations precedente l’ont eu eux non plus :bigsmile:, et je ne parle meme pas de l’information, la c’est meme plus du registre de l’utopie :heat:

            eux, juste un petit conseil, pour les arbres, coupez pas tout, faut bien garder deux trois specimen pour montrer a nos arriere petit enfant a quoi ca ressemble un arbre multi-centenaire :victory:

          • #21945
            Nem Chua
            Participant

              À mon sens, l’avenir des générations précédentes n’est plus vraiment en jeu! :petard:

              Occupons-nous des enjeux et laissons le reste à l’histoire.

            • #21956
              mike
              Modérateur

                Et le « José Bové vietnamien », il existe dans tout ça…. :bigsmile:.. :je_sors:

              • #21965

                et bien mike, c’est hors sujet, ici on parlote ecologie, agriculture, respect des futures generations, de la perenité des ressources vitales etc… alors que viens faire josé bovin la dedans :bigsmile: lui c’est pas un figurant dans un film gaulois :france: :bigthumbup:

              • #21969
                Nem Chua
                Participant
                  VNlover wrote:
                  juste un petit conseil, pour les arbres, coupez pas tout, faut bien garder deux trois specimen pour montrer a nos arriere petit enfant a quoi ca ressemble un arbre multi-centenaire :victory:

                  Moui

                  Et d’ailleurs, sans arbres, il faudra des usines pour faire de l’air respirable. Il y a un business à monter, là :petard: vu la pente qu’on prend…

                  Il faudra aussi des macérateurs pour fabriquer la terre dans laquelle on fera pousser les plantes (ou alors on fait tout hors sol, ou alors on ne fait plus de plantes, on vit sous perfusion…)

                  Je vois plein de business à monter pour ce monde idyllique qu’on nous promet, sans arbres.

                  hin hin.
                  abrutis.*

                  * je ne parle pas de toi, bien sur. Mike, censure-moi!

                • #21971

                  Un article qui me semble connexe sur le dévellopement de nouvelles cultures dans des pays en voie de dévellopement :

                  Quote:
                  Qu’est-ce que les « cultures à des fins non alimentaires » ? Alternative à la production alimentaire traditionnelle, elles sont destinées à la production industrielle, de produits chimiques (plastique, peinture), de fibres industrielles (papier et textile), de médicaments, de produits de soins personnels et de biocombustibles. Les cultures non alimentaires sont une dimension du développement qui regroupe différents domaines, avec des conséquences directes et indirectes sur l’économie, la société et l’environnement. Grâce à leur potentiel à réaliser le développement économique, l’autonomisation sociale et la durabilité, elles sont considérées comme une solution pour tous.

                  La flambée récente des prix du pétrole laisse entrevoir à quel point le monde dépend de cette ressource spécifique. Nous en dépendons non seulement comme source d’énergie mais aussi pour la production d’un grand nombre de produits fabriqués par l’homme, comme les matières plastiques ou les tissus produits par l’industrie pétrochimique. Mais les ressources commencent à s’épuiser rapidement. Compte tenu du coût élevé du pétrole, il est impératif d’explorer l’énorme potentiel des plantes afin de trouver des solutions de remplacement qui répondent à nos besoins.

                  À un moment où le secteur agricole mondial connaît des problèmes ou est en crise, de nouvelles utilisations des cultures offrent des perspectives intéressantes pour les agriculteurs; c’est particulièrement le cas dans les pays en développement où il est possible de développer de nouvelles exportations et de nouvelles industries et de promouvoir la diversification du secteur horticole. L’écosystème mondial tire alors avantage d’une source de matériaux renouvelables qui n’épuise pas les ressources naturelles précieuses de la planète. Au cours de la prochaine décennie, les cultures non alimentaires constitueront une avancée significative en agriculture.

                  Il existe déjà d’innombrables exemples où les propriétés des plantes sont exploitées pour développer de nouveaux produits qui bénéficient à la société et aident à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, particulièrement ceux liés à la santé et à la durabilité de l’environnement. Par exemple, la fleur bisannuelle, lunaire ou monnaie-du-pape, a un potentiel prometteur pour le développement de médicaments. L’Echium, un type de bourrache, est utilisée pour sa haute concentration en oméga 3 et oméga 6 qui se trouvent dans le poisson et protègent contre les maladies cardiaques. Dans le domaine de l’énergie, la miscanthe et le saule en taillis à courte rotation font partie des plantes cultivées pour produire la biomasse qui peut être utilisée comme combustible dans les centrales au lieu des combustibles fossiles; la production de diesel biologique à partir d’huiles végétales et de bioéthanol obtenu par la fermentation du maïs ou du sucre peut remplacer l’essence pour les voitures. Dans l’industrie, le chanvre, à la fois plus solide et plus léger, est de plus en plus utilisé dans la fabrication de panneaux de voitures en remplacement de la fibre de verre. Cette fibre versatile est d’ailleurs utilisée dans de nombreuses autres applications, comme l’isolation et la construction des accotements de la route.

                  Une trop grande dépendance vis-à-vis d’un nombre limité de cultures, notamment les céréales, a causé des problèmes importants : la surproduction dans les pays les plus riches qui a entraîné le dumping dans les pays en développement; la baisse des prix, qui signifie une importante baisse des revenus des agriculteurs lorsqu’ils ne reçoivent plus de subventions; et une monoculture qui a détruit l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales. En diversifiant les cultures, les agriculteurs amélioreront non seulement leurs propres conditions économiques mais pourront apporter une contribution significative à la biodiversité tout en réduisant leur dépendance vis-à-vis des ressources naturelles non renouvelables. Pour que cela puisse se faire, il faut cependant tirer un certain nombre de leçons.

                  Premièrement, l’exploitation du plein potentiel des cultures non alimentaires nécessite la collaboration de trois secteurs : la recherche, l’industrie et l’agriculture. Les chercheurs, pour étudier les propriétés des plantes et leurs applications possibles, et développer des banques de graines de souches particulières; l’industrie, pour développer de nouveaux produits et les commercialiser et, enfin, le secteur agricole, à la fin de la chaîne d’approvisionnement, pour produire les cultures en fonction de la demande. La production de cultures à des fins non alimentaires est d’autant plus intéressante que les agriculteurs, au lieu de travailler de manière spéculative, concluent des contrats commerciaux et sont donc assurés d’avoir un acheteur.

                  Afin de réaliser pleinement le potentiel des cultures non alimentaires, un effort important de sensibilisation est nécessaire. Il n’y aura une demande des consommateurs que s’ils sont informés des voies alternatives avantageuses et intéressantes financièrement qui se dessinent. Les gouvernements, de leur côté, ont un rôle majeur à jouer pour encourager la diversification. Par exemple, les biocombustibles ne seront viables sur le plan commercial que si un certain nombre de mesures fiscales sont conjointement adoptées.

                  L’utilisation des plantes offre d’immenses gains écologiques car elles peuvent être cultivées en continu et libèrent de l’oxygène dans l’atmosphère, au lieu des matières minérales, fossiles ou fabriquées par l’homme. Les plantes cultivées à des fins non alimentaires ne produisent pratiquement pas de dioxyde de carbone parce qu’elles en absorbent autant qu’elles en produisent, par exemple par la combustion. En plus de contribuer à diminuer le réchauffement climatique, les cultures non alimentaires renouvelables permettent de protéger les ressources naturelles : il y a moins de pollution car les produits et les déchets obtenus sont généralement biodégradables et la diversité de la faune et de la flore due à la diversification des cultures présente des avantages réels par rapport à la spécialisation dans une ou deux cultures.

                  Il est cependant important de pouvoir démontrer les avantages environnementaux. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le gouvernement britannique pour élaborer un protocole afin d’effectuer des audits écologiques des cultures non alimentaires. Le Royaume-Uni a été au premier plan des initiatives menées pour faire avancer cette cause. Les agriculteurs et les chercheurs anglais travaillent avec des sociétés industrielles du monde entier afin d’identifier les opportunités de développement de nouveaux produits. Le gouvernement a apporté son soutien, en particulier par son partenariat avec le National Non-Food Crops Centre. Springdale Crops Synergies, sous la direction de son directeur général, Clifford Spencer, a ouvert la voie en faisant connaître les travaux réalisés au Royaume-Uni. De son siège situé dans le Yorkshire, Springdale a été au premier rang du développement des cultures utilisées dans la production de la fibre, du carburant et de l’énergie, des matériaux biocomposites et des produits oléochimiques, établissant des contacts avec l’industrie et cherchant de nouveaux débouchés. M. Spencer a également été invité par la Chine, le Chili et l’Éthiopie pour mettre en place l’infrastructure nécessaire pour ce nouveau concept d’agriculture.

                  Source : O.N.U. (UN.org)

                  Il est interressant de noter que l’on parle içi de sur-production mondiale. En rapport avec l’article premier cité par VNLover.

                  Je rebondis en citant Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’O.N.U. sur le droit à l’alimentation dans le monde. Extrait de son rapport remis à la Commission des droits de l’homme de l’O.N.U. :

                  Quote:
                  Le droit à l’alimentation recule et que la faim dans le monde progresse. Chaque jour, 17’000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies liées à la malnutrition. Ce qui signifie qu’à la fin de l’année plus de cinq millions d’enfants seront morts de faim. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la faim a touché dix millions de personnes supplémentaires en 2004, pour atteindre un total de 852 millions dans le monde.

                  Ce constat doit être fait sur une planète qui regorge de richesses, a souligné Jean Ziegler, notant que les ressources disponibles pouvaient nourrir 12 milliards d’êtres humains, alors que la population mondiale actuelle en compte la moitié. Le massacre silencieux et quotidien opéré par la faim est un assassinat, a-t-il estimé. Il ne correspond à aucune fatalité et doit être éliminé. Le Rapporteur, évoquant les obligations extraterritoriales des Etats liées au droit à l’alimentation, a souligné que l’élimination de la faim et de la pauvreté n’est pas seulement une question de ressources à trouver; il s’agit également pour les gouvernements et d’autres acteurs d’éviter de prendre des mesures qui provoquent la faim, la pauvreté et les inégalités. Dans le contexte actuel de la mondialisation, le gouvernement national n’est pas toujours en mesure de protéger ses citoyens contre l’impact de décisions prises dans d’autres pays. Ainsi, il est prouvé que les subventions versées par des gouvernements à des agriculteurs créent un dumping agricole dans les pays du Sud, détruisant l’agriculture familiale et engendrant la faim dans le monde.

                  Réaction :

                  M. XIA JINGGE (Chine) a manifesté son inquiétude face à la question des subventions agricoles et leurs conséquences sur la jouissance des droits de l’homme. Nul n’ignore que dans bon nombre de pays en développement, l’agriculture est une industrie importante qui permet de garantir le droit à l’alimentation, a-t-il affirmé. Si on ne peut le faire, on porte atteinte aux droits de bon nombre de populations de pays en développement. Le Rapporteur a-t-il discuté avec d’autres organisations internationales, telles que l’Organisation mondiale du commerce, pour savoir si elles avaient décidé de mesures à prendre au sein des instances multilatérales ?

                  En réponse à la délégation de la Chine, Le rapporteur spécial a par ailleurs indiqué, que l’OMC croyait que la faim dans le monde serait éliminée grâce aux privatisations. Mais c’est le contraire qui arrive, a-t-il souligné, précisant que les discussions avec cette organisation se poursuivaient.

                  Source : Nations unies, Genève, 30 mars 2005.

                  et :

                  Quote:
                  Soudan : Jean Ziegler appelle les Etats Membres à financer le programme humanitaire de l’ONU

                  Jean Ziegler
                  9 mai 2006 – Se déclarant « profondément préoccupé » par les réductions drastiques sur les rations alimentaires imposées à des millions de Soudanais à partir du mois de mai, le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, Jean Ziegler, a appelé aujourd’hui les Etats Membres à financer l’appel humanitaire de l’ONU.

                  « Des millions de personnes dans la région du Darfour et de l’Est du Soudan, déjà vulnérable en raison de l’insécurité et des déplacements, recevront désormais des rations quotidiennes de 1.050 kilocalories, ce qui est moins de la moitié du minimum quotidien requis de 2.100 kilocalories par personne », indique un communiqué publié aujourd’hui à Genève par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).

                  « C’est insuffisant pour se maintenir en bonne santé », précise le communiqué.

                  Le Programme alimentaire mondial (PAM) avait annoncé à la fin du mois d’avril qu’il était forcé de réduire drastiquement les rations alimentaires au mois de mai (dépêche du 28.04.06).

                  L’agence des Nations Unies espérait ainsi que les stocks actuels pourraient durer plus longtemps durant la « saison de la faim », « c’est-à-dire la période entre juillet et septembre où les besoins sont les plus aigus en attendant la prochaine récolte ».

                   » Malgré les appels répétés aux donateurs, le PAM n’a reçu que 238 millions de dollars, soit 32% des 746 millions de dollars dont il a besoin « , rappelle le communiqué du HCDH.

                  « Un autre exemple, dans la Corne de l’Afrique où 15 millions de personnes sont menacés par la famine, Les nations Unies ont besoin de 98 millions de dollards pour les mois de juin, juillet, août. Elles n’en n’ont obtenu que 32 millions. Pourquoi ? Parce que les Etats donnateurs donnent désormais la priorité absolue aux investissements dits de sécurité.
                  Autrement dit, la guerre contre le terrorisme est maintenant payée par la mort des enfants du Soudan, de la Somalie et de l’est de l’Ethiopie.

                  Libéralisation et privatisation sans entrave provoquent la naissance d’un ordre absurde : en 2005, 100.000 personnes par jour sont mortes de faim ou de ses suites immédiates. Un enfant de moins de 10 ans est mort toutes les 5 secondes. 856 millions millions de personnes ont été gravement et en permanence sous-alimentées. Je le répète, il n’y a pas de fatalité : un enfant qui meurt de faim est assassiné. L’ordre du monde n’est pas seulement meutrier, il est aussi absurde : il tue, mais il tue sans nécessité.

                  Les 22 organisations spécialisées de l’O.N.U. (UNICEF, PAM, OMS…) font un travail remarquable. Mais les avancées milimétriques qu’elles réalisent chaque années sont annulées par la Banque mondiale, le FMI et l’OMC qui appliquent des stratégies néo-libérales : en maintenant la dette, en augmentant les intérêts, en imposant les privatisations et en affaiblissant l’Etat national. « 

                  Sources: O.N.U. (UN.org)

                  Amis dépressifs, bon courage… :bigsmile:

                • #21978
                  Nem Chua
                  Participant
                    Son Lam wrote:
                    Amis dépressifs, bon courage… :bigsmile:

                    Oui, on aurait préféré pofiter de ton point de vue, avec un lien.

                    Bon, mais je l’ai lu, alors:

                    On voit bien que c’est un gusse qui cherche à diversifier l’agriculture, non pas à exploiter intelligemment le sol, le soleil et leurs bienfaits combinés. il doit avoir ca dans le titre de son projet. Ca met des oeillères.

                    ONU cité par: Son Lam wrote:
                    Compte tenu du coût élevé du pétrole, il est impératif d’explorer l’énorme potentiel des plantes afin de trouver des solutions de remplacement qui répondent à nos besoins.

                    Mouais. La balle dans le pied, quoi.

                    Si on veut protéger la capacité des pauvres à se nourrir, il faut au contraire éviter de peser sur la production agricole en ponctionnant pour trop d’autres emplois. (emplois des produits agricoles, banane!) Je m’explique.

                    Quand le prix du pétrole augmente, les prix des produits complémentaires au pétrole ont tendance à baisser: celui qui les achète a déjà à payer plus cher pour le pétrole, il fait pression sur ses autres frais. Par exemple, si les clous sont plus chers, il y a moins de demande pour les marteaux, donc les prix des marteaux baissent. (ou, autre phénomène qui va dans le même sens: celui qui voit le prix de l’essence à 11,000đ hésite à acheter une voiture chère).

                    Mais quand le prix du pétrole augmente, le prix des produits alternatifs au pétrole augmente: si les clous deviennent très chers, la demande pour les vis augmente, et le prix des vis augmente.

                    Dans le cas des cultures à vocation d’énergie, qui seraient une alternative au pétrole pour raffiner des carburants, on peut craindre que le jour où le colza peut remplacer le diesel, d’une part les champs soient petit à petit convertis au colza, ce qui limiterait la production des cultures vivrières et donc augmenterait le prix des aliments (surtout la viande), et d’autre part le prix même de la terre augmente.

                    Je sais qu’on n’empêchera pas des gusses de faire de la recherche sur les énergies à base de biomasse plantée, mais honnêtement, vu les limites de l’exercice, j’espère très fort que ca ne soit jamais au grand jamais aussi rentable que le solaire.

                    Voir dans l’emploi des cultures à des fins d’énergie un sauvetage de l’agriculture, c’est d’une courte vue qui rappelle que, oui, c’est bien la vieille ONU qui radote. Au-delà du problème de cash pour les agriculteurs, peut-être devrait-on penser à séparer le marché de l’énergie, qui est élastique, de celui de l’alimentation, qui ne l’est pas du tout.

                    Le jour ou le peuple s’apercevra qu’une minorité s’approprie les champs pour faire rouler ses caisses, je prédis des José Bové remontés comme des pendules, des casses de voitures en série et en général pas mal de misère.

                    Voilà, c’était le côté poing levé.

                    Côté science, on a vu que la création de biomasse représentait environ 0.1% de l’énergie incidente du soleil au niveau du sol. Chassons directement l’énergie du soleil, sachant qu’en plus le rendement de la biomasse n’est pas comparable à celui d’un panneau solaire (0.5% photosynthèse puis 30% dans un moteur thermique, soit 0,15% :cry:, contre 15-20% sur un panneau solaire puis 90% dans un moteur électrique, soit 13-18% :bigsmile:).

                    conclusion

                    Est-ce que ca vaut vraiment le coup de planter du colza, comme le marché* a l’air de le vouloir? Il y a évidemment des répercussions sociales très importantes à prévoir si on couple le marché de l’énergie (toujours plus) au marché de l’alimentation (surtout pas moins).

                    Par ailleurs, le reste est tout à l’avenant:

                    • Oui il faut varier les cultures, mais croyez-vous que développer trois variétés de plus va faire une différence? Et je dis bien trois: la plus performante pour les huiles, la plus performante pour les alcools, et la plus, euh, pétogène pour le biogaz dans le lisie de grands animaux.

                      Alors même qu’on a besoin de laisser le sol « vivre sa vie ».

                      Bon, au Vietnam, on ne diversifie pas tant que ca, mais on exporte les produits agricoles, ce qui n’est pas mieux: on préfère aussi le blé au riz!

                    • Le côté non spéculatif du contrat pour des cultures non vivrières n’est un avantage que si la vente des produits vivriers est spéculative. Ca vaudrait sans doute le coup de travailler de ce côté là.
                    • De plus en plus fort: l’emploi de plantes libère de l’oxygène dans l’air. C***ard! un chêne de bonne taille a 1 hectare et demi de feuilles. Un seul arbre. Et on peut faire pousser des choses dessous. Donc, argument fallacieux.
                    • etc, etc, etc.

                    tout à l’avenant.

                    * le marché qui, rappelons-le, ne mesure ni ne compare que du blé. du fric.

                  • #21980
                    Quote:
                    Oui, on aurait préféré pofiter de ton point de vue, avec un lien.

                    Tu as raison, j’aurais pu mettre les liens car cela prête à confusion. J’en suis désolé.

                    Voici donc pour le premier :

                    http://www.un.org/french/pubs/chronique/2004/numero4/0404p74.html

                    Cet article vient de la Contesse (rien que cela) Sondes qui représente des interêts privés. Cet article fait partie d’une série d’articles qui traite des nombreuses facettes des partenariats soutenus par le Fonds des Nations Unies pour des partenariats internationaux (FNUPI). Dans cette série, des partenaires du secteur privé et des fondations privées donnent leurs points de vue sur la manière dont les partenariats avec les Nations sont formés et l’impact qu’ils ont sur le terrain.

                    Ce qui éclaire pas mal sur sa vision des choses…

                    Le second :

                    http://www.aidh.org/alimentation/1_debats_05.htm qui cite l’ONU.

                    Le troisième :

                    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12324&Cr=soudan&Cr1=ziegler

                    Pour ce qui est de mon opinion sur le premier article, elle est la même que la tienne (d’où mon allusion aux dépressifs).

                    Pour ce qui est des suivants, c’est un constat alarmant et qui remet en question la sur-production agricole et les impacts qu’elle génére pour notre environnement (cf : notre débat sur l’autre file).

                    Qu’un rapporteur de l’ONU responsabilise la Banque mondiale, le FMI et l’OMC pour l’incidence que ces organismes ont sur la production agricole mondiale (je rappelle que les 500 plus puissantes sociétés multinationales privées controlent 52% du produit mondial brut ce qui leur confère un pouvoir inégalé dans l’Histoire), je trouve que c’est un pas dans le bon sens.

                    Pour ce qui est de la vieille ONU, il serait grand temps de lui redonner un coup de jeune en supprimant le droit de véto des membres permanents du Conseil de sécurité qui entrave l’adoption de résolutions pour servir les intérêts des pays sus-cités.

                  • #22013
                    mike
                    Modérateur
                      VNlover wrote:
                      et bien mike, c’est hors sujet, ici on parlote ecologie, agriculture, respect des futures generations, de la perenité des ressources vitales etc… alors que viens faire josé bovin la dedans :bigsmile: lui c’est pas un figurant dans un film gaulois :france: :bigthumbup:

                      José Bové est contre les agricultures de hautes technolgies..il veut du naturel.. :bigsmile:

                      de plus, je me demandais si il existe vraiment un « José bové vietnamien ». 😆

                    • #22021
                      Quote:
                      Une trop grande dépendance vis-à-vis d’un nombre limité de cultures, notamment les céréales, a causé des problèmes importants : la surproduction dans les pays les plus riches qui a entraîné le dumping dans les pays en développement; la baisse des prix, qui signifie une importante baisse des revenus des agriculteurs lorsqu’ils ne reçoivent plus de subventions; et une monoculture qui a détruit l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales. En diversifiant les cultures, les agriculteurs amélioreront non seulement leurs propres conditions économiques mais pourront apporter une contribution significative à la biodiversité tout en réduisant leur dépendance vis-à-vis des ressources naturelles non renouvelables. Pour que cela puisse se faire, il faut cependant tirer un certain nombre de leçons.

                      je me demande parfois si l’on cultive des cereales ou des subventions :bigsmile:, les plus grandes catatrophe ne sont pas quand la recolte est perdu mais quand la subvention est versé en retard :punish:.
                      pour faire un // a la culture non alimentaire, pas besoin de produire des especes a vocation de biocarburant et autre fibre textile ou autre utilisation puisque meme les vegetaux normalement devoué a la consommations alimentaires ne sont pas reelement exploité en ce sens, donc

                      Quote:
                      Qu’est-ce que les « cultures à des fins non alimentaires » ?

                      c’est l’agriculture traditionnelle geré par un pouvoir technocratique :bigsmile:

                      Quote:
                      Chaque jour, 17’000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies liées à la malnutrition. Ce qui signifie qu’à la fin de l’année plus de cinq millions d’enfants seront morts de faim. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la faim a touché dix millions de personnes supplémentaires en 2004, pour atteindre un total de 852 millions dans le monde.
                      Ce constat doit être fait sur une planète qui regorge de richesses, a souligné Jean Ziegler, notant que les ressources disponibles pouvaient nourrir 12 milliards d’êtres humains, alors que la population mondiale actuelle en compte la moitié.

                      :clapping:.

                      Quote:
                      Premièrement, l’exploitation du plein potentiel des cultures non alimentaires nécessite la collaboration de trois secteurs : la recherche, l’industrie et l’agriculture.

                      alors la, le france est exclu des le depart, la recherche c’est plus notre probleme, et on n’a pas le « blé » :bigsmile:

                      Quote:
                      Dans le cas des cultures à vocation d’énergie, qui seraient une alternative au pétrole pour raffiner des carburants, on peut craindre que le jour où le colza peut remplacer le diesel, d’une part les champs soient petit à petit convertis au colza, ce qui limiterait la production des cultures vivrières et donc augmenterait le prix des aliments (surtout la viande), et d’autre part le prix même de la terre augmente.

                      mais ce n’est pas un peu ce qui se passe au bresil justement ou les interets speculatif conduisent a privilegier la rentabilité a l’interet publique de meme que d’autre region ou le choix d’une culture d’exportation est privilegié au besoin alimentaire locaux premier.

                      l’agriculture moderne est sur un marché speculatif internationnal, voila qui resume tout non? l’idée de role nourricier, de perennité de ses capacités, de developpement durable etc… n’ont pas droit de cité :punish:.

                      bon allé sur ce :petard: puisque c’est la culture de demain :affraid:

                      mike, c’est normal si apres la lecture de ce sujet, le taux de suicide augmente parmis les membres du forum. :bigsmile: :bienvenue1:

                    • #53519
                      Nem Chua
                      Participant

                        Pour info, l’expérience du diesel à base d’huile de poisson (cá tra) s’est terminée sur un échec: il détruisait les moteurs.

                        Voilà qui refroidit le gouvernement dans les autorisations d’exploitation de nouveaux carburants. Dernière victime: le E5 (essence à 5% d’éthanol) dont on parle ces temps-ci. (Arrêt temporaire de la distribution).

                      • #76648

                        hihihihihi quelque chose semblable chez nous ,voiture roule avec l’huile de friture ,une reportage passé à la télévision et puis remué un peu dans la presse écrite et puis plus rien et puis qq personne a payé pour la transformation de son minoune (vieux char en québécois ).hihihi

                      • #53520
                        Nem Chua
                        Participant

                          L’huile de friture, c’est mieux que l’éthanol: on recycle.

                          Mais de là à être certain que l’huile de friture ne pourrit pas ton moteur petit à petit…

                          Je demande à voir, voire un retour d’expérience s’il y en a de disponibles. Mais combien de restaurants pour faire tourner une voiture? Ou un bateau?

                        • #76682
                          Nem Chua;66069 wrote:
                          …Je demande à voir, voire un retour d’expérience s’il y en a de disponibles. Mais combien de restaurants pour faire tourner une voiture? Ou un bateau?

                          C’est simplement une expérience personnelle. Depuis un peu plus de 3 ans, je mets de l’huile de friture (neuve ou usagée) à proportion de 20 % pour l’hiver et 30 % pour l’été. Je parcours environ 15.000 km par an. Pour l’instant, pas de problème, mais il s’agit d’une voiture un peu hors d’âge (plus de 14 ans), alors avec les engins modernes, je ne sais pas trop.
                          J’espère que l’absence de problème va continuer, parce que je ne vois aucun intérêt de changer une voiture qui me donne satisfaction et qui répond à mes besoins. Ne pas se précipiter sur n’importe quelle nouveauté, c’est aussi ça un comportement responsable envers la planète.

                        • #53521

                          Bonjour,

                          Pour l’huile de friture : faire comme Abgech.
                          Pas de problème pour le moteur.

                          Mon père fait pareil, sur une voiture Turbo diesel ayant 150 000 Km.

                          Par contre, faut pas que se soit une HDI, DCI ou autre.

                          Raphaël

                        • #76736
                          Nem Chua
                          Participant

                            OK, pas de HDI, DCI, mes vieux Cummins de 12 litres revampés devraient s’en sortir sans souçi.

                            Est-ce que vous filtrez d’une façon particulière?

                            Bon, il me reste à trouver 1600 litres de friture par jour. :wink2:

                            On va se mettre à la moule frite, c’est moi qui vous le dit!

                          • #53522

                            Bonjour Nem Chua,

                            1600 litre par jour !! sachant que l’huile représente au minimum 20% (comme le dit Abgech) cela fait 9 600 litres de GO par jour !!

                            Tu travail dans quoi ?

                            Va pas falloir faire que moule frite !!

                            Pour la filtration : mon père filtre grossièrement à travers un grillage très fin, puis avec un filtre à café. Faut faire une installation avec un goutte à goutte.

                            Avec ce système, impossible de faire 1600 litre par jour, à moins d’avoir une batterie de filtre.

                            J’ai vue un reportage à la télé, où des gens vendais l’huile filtré (0.2 euro le litre), ils avaient une installation avec filtre, un peu comme des filtres avec du sable pour filtré l’eau.

                            Raphaël

                          • #53524
                            Nem Chua
                            Participant

                              Je fais naviguer des bateaux. Vois ici. Trois bateaux qui bouffent entre 500 et 600 litres (oups!) tous les deux jours, soit 800 litres par jour en moyenne, je me suis trompé.

                              (Quand je pense que j’ai quitté le pétrole pour des raisons de conscience!)

                            • #53525
                              Nem Chua
                              Participant

                                Je remarque que le titre comprend « et ça marche », ce que je n’avais pas remarqué.

                                En tout cas, ça reste à prouver.

                                Que ça marche.

                                (même si pour l’huile des frites, je suis tout ouïe)

                              • #53526

                                des frites… mais aussi des nems…

                                Alors, c’est toi le patron de transMékong.
                                Durant mon premier séjour de 3.5 ans, je n’ai pas fait le Mékong, maintenant, je n’ai plus d’excuses…

                                Raphaël

                              • #53527
                                Nem Chua
                                Participant

                                  Remettons les choses à leur place, c’est ma femme le patron.

                                • #53528

                                  …Comme souvent au Vietnam.

                                  Je ne savait pas que tu étais au Vietnam.

                                  Je trouve bizarre que cette technique ne sois pas utilisé au Vietnam…vraiment bizarre…

                                  En tous cas, il y a un truc a faire, avec le Nbre de restaurants.

                                  Sinon, pour les moteurs, renseigne toi plus précisément, je ne voudrais pas me présenter avec le sourire à ton embarcadère et t’entendre dire :  » je ne part pas aujourd’hui, faut rechemiser le moteur »…

                                  Bon, mais à la vitesse que tourne un moteur de bateaux, devrais quand même pas y avoir de problème.

                                  Raphaël

                                • #76786
                                  Nem Chua;66171 wrote:
                                  Remettons les choses à leur place, c’est ma femme le patron.

                                  Parce que, parfois, les choses peuvent être autrement ? :bigsmile:

                                • #53529
                                  Nem Chua
                                  Participant

                                    Tu vois, Raphaël, c’est bien ce que je dis.

                                  • #76797
                                    Nem Chua;66171 wrote:
                                    Remettons les choses à leur place, c’est ma femme le patron.
                                    abgech;66192 wrote:
                                    Parce que, parfois, les choses peuvent être autrement ? :bigsmile:

                                    ca a l’air de poser le paravent en disant ça .j’ai aucun autoritaire .hihihihi

                                    Anh Ba Nem j’ai trouvé une solution puisque c’est moi qui a vendu la mèche .
                                    tu as dit que tu as un boulangerie pour fournir à la salle à manger de tes bateaux . forces un peu plus ,des chops de patates frites et tu auras de l’huile de fritures en abondant et Raphael ne craint pas avoir du pépin le jour de son trip .tout le monde est satisfait ,un client gagné ce seras dix autres se suivent .hahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ái da il va me xì nẹt hihihi

                                  • #53530
                                    Nem Chua
                                    Participant

                                      Avec les restaux, même en en vendant que des frites, on serait loin du compte.

                                      Hello, Kim Sang, c’est sur que traditionnellement, c’est l’épouse qui a l’autorité au sein de la maison.

                                      En l’occurence, madame Nem Chua est aussi la patronne de ma boîte, comme dans beaucoup de cas. On sait bien que de toutes les façons l’un sans l’autre on n’irait pas loin. On se partage les tâches.

                                    • #53533

                                      Bonjour Nem Chua,

                                      J’ai regardé un peu partout, 30 % d’huile de friture, aurait tendance à « décalaminer » le moteur.

                                      De plus, l’huile est grasse, comme le GO, donc pas de problème d’usure (piston / chemise).

                                      Tu peu même monté à 50 % car il fait chaud.

                                      Pour tourné à 100 % huile de friture (neuve ou usagé), faut prévoir une installation de réchauffement de l’huile pour la rendre fluide.

                                      Raphaël

                                    • #53534

                                      😆 je me demandais quel genre de restaurant pouvait bien avoir le monsieur devant moi au hard-discount (dai ha gia en Français) car il achetait 2 charriots d’huile de friture 1er prix.
                                      Je suis plus malin ce soir : C’était surement pour mettre dans son camion car il avait une tête de ferrailleur

                                    • #77048
                                      DédéHeo;66454 wrote:
                                      …C’était surement pour mettre dans son camion car il avait une tête de ferrailleur…

                                      Cest une chose que je fais régulièrement et pourtant, je n’ai pas une tête de ferrailleur, enfin, je ne crois pas :dance3: !

                                      Au fait, c’est comment une tête de ferrailleur ?

                                    • #53536
                                      Nem Chua
                                      Participant

                                        Je dirais un peu comme toi!

                                        ^_^

                                      • #77099
                                        abgech;66470 wrote:
                                        Au fait, c’est comment une tête de ferrailleur ?

                                        Avec le peu que tu jettes, c’est normal que tu ne saches pas à quoi ça ressemble ! :D

                                      • #77101
                                        Nemo;66528 wrote:
                                        Avec le peu que tu jettes, c’est normal que tu ne saches pas à quoi ça ressemble ! :D

                                        :D 😆 :rofl:

                                      • #53539
                                        Nem Chua
                                        Participant

                                          Va le faire ailleurs!

                                        • #53542

                                          Il y a beaucoup de ferailleur dans le 9-3 : ils font la course avec leur camions dans les rues les soir de grandes poubelles.

                                          je ne sais pas si se son de Rom

                                          Il y a même une nouvelle catégorie qui comme les Dong Nat au Vietnam vont par deux et en vélo ! On dirait des Irakiens ou des Afghans mais il sont plutôt maigre

                                          ici, un vieux frigo a peu de chance d’atteindre l’usine de recyclage

                                      Vous lisez 40 fils de discussion
                                      • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.