Aller au contenu

La folie des grandes marques s’empare du Vietnam

Actualités Vietnam L’actualité générale du Vietnam La folie des grandes marques s’empare du Vietnam

  • Ce sujet est vide.
Vous lisez 5 fils de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #163
      mike
      Modérateur

        La folie des grandes marques s’empare du Vietnam

        Gianfranco Ferre, Versace, Roberto Cavalli, D&G, Valentino, Old Navy, Tommy, CK, MNG, les marques de luxe les plus prestigieuses sont présentes au Vietnam. Malgré des prix souvent prohibitifs, leurs boutiques ne désemplissent pas.
        Un Centre commercial de produits de luxe à capitaux entièrement étrangers a récemment ouvert ses portes à Hanoi, au building Ocean Park, rue Dào Duy Anh. Premier du genre à Hanoi, Luxury Mall distribue surtout de grandes marques italiennes. Une nouvelle adresse pour les fashion victims qui fréquentent aussi assidûment le Tràng Tiên Plaza, le Vincom City et le Metropole Arcade à la recherche des griffes les plus prestigieuses : Louis Vuitton, Clé de peau Beauté, Levi’s, Benetton, Cartier, Bonia… Sans oublier aussi les boutiques CK (rue Tràng Thi), Lacoste (Ngô Quyên), Bossini (Hàng Dào), Longchamps (Lê Thai Tô). Un itinéraire top shopping qui ne convient pas à toutes les bourses, faut-il le préciser.
         » Le Vietnam est en plein développement et les revenus ont fortement augmenté. Par ailleurs, les Vietnamiens aiment les produits de marque car c’est un moyen d’affirmer leur position sociale. Et ça, c’est essentiel ! « , estime le directeur général de Luxury Life, David Porta. Au Vietnam, le paraître est important et s’afficher en Gianfranco Ferre ou Versace permet de se démarquer immédiatement de la masse. L’achat de grandes marques ne cesse de progresser, parallèlement à l’émergence d’une upper class avide de consommer, cher si possible pour bien montrer qu’elle se situe au-dessus du panier. Parmi cette clientèle huppée, on trouve aussi bien des fils et filles de familles aisées, des hommes d’affaires, des épouses de directeurs dés½uvrées, des cadres supérieurs de sociétés étrangères, mais aussi des acteurs, des mannequins, des sportifs…

        La même folie à Hô Chi Minh-Ville
        On observe également ce phénomène à Hô Chi Minh-Ville avec l’inauguration de plusieurs de centres commerciaux comme le Diamond Plaza, le Zen Plaza et récemment Parkson sur le domaine du Saigon Tourist Plaza, sans compter une chaîne de boutiques dans la rue Dông Khoi, considérée comme la plus chic de la mégalopole. Tandis que les hommes d’affaires se parent de leurs plus beaux atours pour en imposer lors de leurs rendez-vous professionnels, les jeunes nés dans les années 80 trouvent dans ces produits huppés un moyen de flatter leur ego démesuré et d’en mettre plein la vue aux copains. Avec un costume Valentino de plusieurs centaines ou milliers de dollars, une montre Rolex ou Longinness à 20.000-25.000 dollars et des diamants rutilants aux doigts, on se sent un autre homme ! Pour parfaire la panoplie, ne pas oublier les chaussures Doctor ou Clark, voire Adidas et Nike si vous êtes plutôt dans le luxe sportif.
        Dans le landerneau des sportifs de haut niveau aussi on a bon goût. Hoàng Linh Chi, une nageuse hanoïenne bien connue, s’est ainsi offert un bikini Speedo à 800 dollars (13 millions de dôngs) alors que ses collègues sont vêtues de maillots à 100.000 dôngs. Nguyên Thuy Hiên, médaillée d’or en wushu, est autant réputé pour son art du combat que pour son style vestimentaire. Elle a même inauguré sa propre boutique dans la capitale, rue Hoa Ma.

        La haute couture vietnamienne n’est pas en reste
        Les designers vietnamiens ne restent pas les bras croisés en regardant leurs compatriotes courir après les marques étrangères. Eux aussi comptent profiter de la manne, même s’ils savent que la concurrence est rude. Leur créneau : le « luxe à prix abordable ». Acteurs, mannequins et autres personnes engagées dans les relations publiques, et qui ont besoin de vêtements originaux, élégants mais non ruineux, se tournent vers certains couturiers vietnamiens réputés comme Minh Hanh, Hoài Sang, Công Tri, Kiêu Viêt Liên, Quôc Binh, Truong Thanh Long, Ngô Thai Uyên, Hà Linh Thu, Sy Hoàng… Deux designers étrangers implantés au Vietnam sont aussi en vogue : la Française Valérie Mackenzie, qui a ouvert deux boutiques de vêtements de la marque Sông (l’une dans la rue Nhà Tho à Hanoi, l’autre dans la rue Dông Khoi à Hô Chi Minh-Ville) ; et le Japonais Takayuki Sawamura, qui a lancé sa marque Thaca depuis quelques années, et a ouvert une maison de mode à Hô Chi Minh-Ville.
        Les grandes marques vietnamiennes se vendent moins chers que leurs homologues étrangères. Pourtant, pour un petit fonctionnaire gagnant quelques centaines de milliers de dôngs par mois, c’est déjà un sacré investissement. Tout récemment, le designer Công Tri a vendu deux robes de sa collection « Sang » à la chanteuse Hô Quynh Huong, au prix total de 1.000 dollars.

        Ngân Huong/CVN
        ( 13/11/05 )

        Source : Le Courrier du Vietnam

      • #12673

        Vous saviez que la boutique d’Asie où Vuitton fait le plus de chiffre au m² c’est à… Hanoi (source nouvel obs’) ? La folie…

      • #12676

        Salut à tous

        Je crois que c’est l’origine de tous les maux pour un pays dont le salaire moyen par habitant dépasse à paine 40 US Dollars, je cite donc les noms des invitées à ce festival. Alors y seront présentes, les deux indisponsables soeurs jumelles (corruption et prostitution) avec sa cousine (criminalité) qui sont toutes aussi vieilles que l’humanité.

        Bon courage

      • #12677
        Bao Nhân wrote:
        Je crois que c’est l’origine de tous les maux pour un pays dont le salaire moyen par habitant dépasse à paine 40 US Dollars

        Qui ? Vuitton ? :suspect: Ce serait lui faire trop d’honneur. Quant au luxe en général, c’est plutôt anecdotique, la grande majorité de la population n’y prête guère attention. C’est surtout un virage brutal dans les mentalités qui risque de creuser un écart visible entre une élite minoritaire et le reste du pays… plus un symptôme qu’une cause en fait. Mais bon, on a ça chez nous aussi. 8)

        Et puis si on veut s’habiller en ‘marques’ on peut toujours le faire avec un petit budget. Pour preuve, tous les jeunes de HCMV ou de CT en Cerruti, CK, sandales Nike… :lol!:

        Attention à ne pas confondre salaire et revenu, ce sont 2 notions qui, au Vietnam et dans les pays en voie de développement en général, sont très très éloignées…

      • #12713

        Malheureusement il n’y auras que l’elite qui pourra s’offrir de tel article. Ne pas oublier que pour vuitton a une certaine epoque il y avait un biz avec les japonais(il envoyait un europeen a leurs place parce vuitton refusait de leurs vendre un sac a main,pourquoi ?????)
        Autrement 90% des articles de marques sont des contrefacon,j’ai encore 2 jeans levis et versace acheter dans le centre commerciale pres du lac hoan kiem qui ce sont des copies sans parlez des sandale nike et basket puma,je ne sais pas vraiment si cela va changer quelques chose dans les mentalites ex:Bangkok ou sont aussi presente les boutiques de luxe et les copies qui vont avec.
        Pour les mafia cela va les renforcer legerement et les filles n’ont pas attendu les marques pour se lancer dans la prostitution(bien presente au viet nam).

      • #12760
        mike
        Modérateur

          Comme toujours , c’est ceux qui ont les moyens qui peuvent se les offrir..

          mais au fond, quel est le plus important : porter des bouts de tissus valant des milliers d’euros ou vivre avec ses propres moyens et profiter des valeurs simples de la vie ( famille, amis..) ..

          Moi, j’ai vite choisi mon camps.. ;)

      Vous lisez 5 fils de discussion
      • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.