› Actualités Vietnam › L’actualité générale du Vietnam › KOTO: Know one, teach one, une belle réusie
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28 septembre 2010 à 7h02 #123982
Merci hmh76
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28 septembre 2010 à 7h12 #123984hmh76;118038 wrote:
Sympathique, mais pourquoi as-tu redige cet article en tieng Viet puisqu’on est sur le versant tieng Phap du Forum?
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28 septembre 2010 à 7h14 #123985
Bonjour et merci ! C’est vraiment une belle histoire : il faudrait qu’il y en ait plus et plus souvent !
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28 septembre 2010 à 7h29 #123987HUYARD Pierre;118042 wrote:Sympathique, mais pourquoi as-tu redige cet article en tieng Viet puisqu’on est sur le versant tieng Phap du Forum?
Bonjour Pierre,
Désolé pour cette faute, il y a aussi un lien en français.
J’ai juste faite un bref recherche pour avoir un lien en français, peut être qu’il y surement d’autres articles en français concernant KOTO.
KOTO, centre d’apprentissage pour jeunes démunis
Sourires amicaux des enfants dans le centre KOTO.
Entretien entre le responsable de Koto et de nouveaux élèves.
Directeur du centre, Daragh, un islandais s’entretenant avec les élèves de la 11è promotion.
Cours pratique de cuisine, 59 rue Van
Mieu, Hanoï.
Daragh présentant les activités de KOTO à des étudiants australiens.
Le Centre d’apprentissage KOTO, abréviation anglaise de Know one, teach one, se consacre à la formation professionnelle pour les jeunes en situation difficile. Son fondateur est un Australien d’origine vietnamienne, Jimmy Pham Viêt Tuân.
Ce Viêt kiêu résidant en Australie est rentré au Vietnam pour la première fois en 1996. Il est alors choqué de ces nombreux « gavroches » squattant les rues. Il les aide comme il peut leur offrant de l’argent et leur achetant de quoi manger. Des 4 premiers qu’il aide s’en rajoutent une soixantaine au bout de 2 semaines.
Il revient une seconde fois au Vietnam et aide encore ces gamins comme il peut, à l’aveuglette. Jusqu’à ce qu’un adolescent lui confie que les besoins des enfants des rues ne sont pas simplement une aide financière occasionnelle. Jimmy dresse l’oreille. Le jeune assure qu’il préférerait être formé à un métier stable. Naquit de cette discussion le projet de restaurant.
Pendant toute l’année 1999, Jimmy Pham Viêt Tuân fait la navette entre l’Australie et le Vietnam pour s’occuper des formalités administratives. En juin, le restaurant KOTO ouvre ses portes dans la rue Van Miêu. C’est le premier établissement de formation professionnelle pour les enfants des rues.
Un an après, grâce aux aides d’ONG et d’organisations, Jimmy Pham Viêt Tuân peut se consacrer à son centre d’apprentissage qui ouvre en 2000. Vingt gamins au début, 250 formés 7 ans plus tard.
« Le plus important pour KOTO est de voir nos élèves partir dans la vie avec des aptitudes professionnelles », indique Jimmy. Il parle correctement le vietnamien, sa mère lui ayant transmis cette langue dès son plus jeune âge. Il garde de bons rapports avec ses apprenants, » même sortis du centre », poursuit-il.
Chaque promo est composée d’une vingtaine d’apprenants de 16 à 22 ans. Durant 18 mois, ils suivent des cours d’anglais et une formation en hôtellerie – restauration ainsi qu’une initiation sanitaire. Les programmes de formation ont été reconnus par Box Hill Tafe – système australien des écoles publiques d’apprentissage professionnel.
Durant leurs études, l’association met à leur disposition un logement, un vélo, du matériel scolaire et une subvention de 600.000 dôngs par mois. Et en plus de leur métier, des cours portent sur le savoir-vivre et la santé.
[IMG]http://vietnam.vnanet.vn/VNP_Upload/News/2007-10/12/1007Cs01L.JPG[/IMG]
Le «grand frère» Pham Viet Tuan et les étudiants de la classe de cuisine, à 59 , rue Van Mieu, Hanoï.
KOTO dispense également des cours d’anglais. Les enseignants sont des amis de Jimmy Pham. Tous sont des volontaires, surtout des Australiens, qui assurent des cours sur la cuisine et les manières de servir selon les critères internationaux.
Une méthode qui fait ses preuves puisque la totalité des diplômés de KOTO trouvent par la suite un emploi dans des restaurants et hôtels, fait savoir Mlle Dào. « Je suis très heureux d’avoir été formé à KOTO. Je remercierai toujours les enseignants et le grand frère Jimmy », déclare Nguyên Thành Trung, un élève de la 7e promo.
Récemment, KOTO remettait ses certificats à une trentaine d’élèves des 7e et 8e promos, en présence de l’ambassadeur australien à Hanoi, Bill Tweddell. À cette occasion, Nguyên Thi Thao, de la toute première session, recevait le titre d’ »Ambassadrice de bonne volonté de KOTO ». Cette jeune femme symbolise le travail de l’association. Avant, elle vendait des cartes postales autour du lac de l’Épée restituée, aujourd’hui elle gère le restaurant KOTO. Douée en anglais et en gestion, elle vient d’achever des études en Suisse. Pour ces gamins sans avenir, Koto est un rêve. Une formation gratuite, subventionnée qui plus est. Grâce à l’altruisme de Jimmy Pham Viêt Tuân.
Tuân espère que d’ici 2020, KOTO aura inauguré une vingtaine de centres au Vietnam et à l’étranger. « Dans l’immédiat, un centre KOTO verra le jour à Hô Chi Minh-Ville puis le Cambodge sera visé », expose-t-il. Et il rêve de voir une organisation humanitaire internationale baptisée KOTO. Avec ses activités, KOTO est devenu une adresse cantative, attirant beaucoup l’attention du public. Lors de ses visites au Vietnam, le président américain Bill Clinton, l’épouse du président américain Bush et le vice Premier ministre de Grande-Bretagne ont visité ce centre.
Texte: Thanh Hòa – Photos: Lê Minh -
28 septembre 2010 à 7h53 #123989hmh76;118045 wrote:Bonjour Pierre,
Désolé pour cette faute, il y a aussi un lien en français.
J’ai juste faite un bref recherche pour avoir un lien en français, peut être qu’il y surement d’autres articles en français concernant KOTO.hmh76,
J’ai ete voir le lien en Francais, mais je pense que les articles doivent etre rediges en Francais. Il y a un forum 100% tieng Viet pour les articles en Viet.
Mon Vietnamien tres tres tres basique me permet de causer avec la famille, les commercants et les taxis, mais pas de lire la presse. -
28 septembre 2010 à 16h06 #124018HUYARD Pierre;118047 wrote:hmh76,
J’ai ete voir le lien en Francais, mais je pense que les articles doivent etre rediges en Francais. Il y a un forum 100% tieng Viet pour les articles en Viet.
Mon Vietnamien tres tres tres basique me permet de causer avec la famille, les commercants et les taxis, mais pas de lire la presse.Bonsoir HUYARD Pierre,
Pour moi, le fait que l’article soit en vietnamien ne m’a pas gênée ! En fait, comme je suis blonde (en informatique) et que ma connaissance du vietnamien est aléatoire, j’ai cliqué sur les deux liens pour voir et j’ai pu lire l’article en français avec le second ! Je n’en demandais pas plus ! :wink2:
Du moment qu’on a les deux opportunités, n’est-ce pas l’essentiel ? :bye:
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29 septembre 2010 à 1h36 #124035Buuhoa;118078 wrote:Pour moi, le fait que l’article soit en vietnamien ne m’a pas gênée !
On a fait un forum en Francais pour les messages en Francais.
On pouvait mettre l’article en Francais (il existe) et le lien en Viet.
Si des gens se mettent a ecrire Francais ou Anglais sur le forum Viet, ca doit gener certains aussi.
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