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26 mai 2012 à 12h25 #10565
Chers amis,
Juste pour donner quelques précisions sur le bouddhisme en Asie.
Il y a eu deux influences, celle qui venait de l’Inde directement qui est le Theravada ( Thailande, Cambodge, Laos, Indonésie, Myanmar,…) et celle qui venait de Chine ( Viet Nam, Corée, Japon) qui est le bouddhisme Tchan établi par le bonze indien Dharma dans ce pays.En arrivant en Chine, Dharma s’était rendu compte de l’existence du Taoisme et s’était mis à l’étudier pour le comprendre. L’histoire dit qu’il médita pendant 9 ans face à un mur (les Taoistes de haut niveau méditent jusqu’à une période sacrée de 9 ans 81 jours) . Après quoi il fonda le Bouddhisme Tchan ( Thiền en vietnamien, qui veut dire « méditation ») et créa le temple de ShaoLin. Les bonzes de ce temple pratiquent les arts martiaux comme moyen de méditation, comme les taoistes. On peut dire que ce bouddhisme a reçu l’influence du taoisme, mais que l’inverse est aussi vrai: le taoisme fut fortement influencé par le bouddhisme: les cinq Ecoles taoistes de l’époque ( celles du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre) se différencièrent par le degré de l’influence du bouddhisme apporté par Bodhi Dharma ( et aussi par le sujet du sexe dans la pratique de fusion du Yin avec le Yang- mais c’est un autre sujet-)
Ce bouddhisme arriva en Chine par la Corée et y devint le bouddhisme Zen ( il y eu une influence certaine du shintoisme).
Ainsi, on peut dire que les pays de la civilisation de la baguette ( pays où on mange avec des baguettes) reçurent le bouddhisme Tchan venant de Chine comme ils avaient subi la forte influence culturelle de ce pays.
Chau
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26 mai 2012 à 13h58 #149315
@Yakirichau 146888 wrote:
Chers amis,
Juste pour donner quelques précisions sur le bouddhisme en Asie.
Il y a eu deux influences, celle qui venait de l’Inde directement qui est le Theravada ( Thailande, Cambodge, Laos, Indonésie, Myanmar,…) et celle qui venait de Chine ( Viet Nam, Corée, Japon) qui est le bouddhisme Tchan établi par le bonze indien Dharma dans ce pays.En arrivant en Chine, Dharma s’était rendu compte de l’existence du Taoisme et s’était mis à l’étudier pour le comprendre. L’histoire dit qu’il médita pendant 9 ans face à un mur (les Taoistes de haut niveau méditent jusqu’à une période sacrée de 9 ans Ce bouddhisme arriva en Chine par la Corée et y devint le bouddhisme Zen ( il y eu une influence certaine du shintoisme).
Ainsi, on peut dire que les pays de la civilisation de la baguette ( pays où on mange avec des baguettes) reçurent le bouddhisme Tchan venant de Chine comme ils avaient subi la forte influence culturelle de ce pays.
Chau
Oui si l’on veut , mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous (et c’est peu dire!!)..*
* par exemple , le Théravada ne vient pas d e l’Inde ; il vient du Sri lanka
-les 2 grandes écoles sont le Théravada et le Mahayana .. etc
– plus que avec la « baguette » (mais effectivement elle en fait partie …), je peux vous faire la démonstration entre Asie Jaune etAsie Brune …
Le problème est que nous ne sommes pas sur le bon topic pour parler du Bouddhisme : cqfd à réorienter svp ..
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26 mai 2012 à 14h29 #149318
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9 juin 2012 à 16h13 #149505
Tiens
sur ce lien :
Le gnral birman fait le moineun drôle de moine Théravâda :
Le général birman fait le moineLE MONDE | 08.06.2012 à 15h01 •
Par Bruno Philip, lettre d’AsieLe 16 mai, un des deux vices-présidents de la Birmanie, le général Tin Aung Myint Oo, est rentré dans les ordres et a revêtu la robe lie-de-vin des bonzes du Myanmar. L’information n’est pas anecdotique, même s’il n’est pas surprenant, en Asie du Sud-Est, que les laïques fassent, notamment durant leur jeunesse, un séjour dans les monastères bouddhistes. L’âge venant, certains adeptes du petit véhicule – ou « theravada », la forme de bouddhisme pratiquée en Birmanie, en Thaïlande, au Laos et au Cambodge – peuvent tout aussi bien décider d’aller méditer un moment sur le sens – ou plutôt l’absence de sens – de l’existence.
Mais, dans le cas du général birman, l’événement a des implications politiques cruciales : non seulement ce cacique d’un régime encore dominé par les militaires a démissionné, mais, de plus, cet officier supérieur de 62 ans était considéré par tous les observateurs attentifs de la Birmanie comme le chef de file du clan des « durs » au sein du gouvernement.
Cette information, qui a fait l’objet de nombreuses spéculations pendant un certain temps – le général Oo ayant soudainement disparu des photos officielles -, a été confirmée officieusement, le 21 mai, par des sources gouvernementales anonymes citées par la presse.
Si le général s’est retiré pour de bon des affaires, cet événement scelle la victoire des « modérés » sur les « conservateurs ». Ces derniers, comme le général-moine, sont les héritiers de l’ancien dictateur Tan Shwe, qui semble lui aussi avoir pris une retraite définitive depuis le printemps 2011. Et, si l’entrée au monastère du général se confirme, elle indiquerait donc que le président de la République, Thein Sein, architecte des réformes démocratiques en cours, dispose désormais d’une meilleure assise politique. Depuis plus d’un an, on a vu que l’ancienne dictature n’a cessé de multiplier les promesses de complète transformation d’un système figé depuis le coup d’Etat militaire de 1962 dans le formol de l’autoritarisme casqué.
Au bout d’un demi-siècle, le système était à bout de course. Mais la transition vers « une démocratie disciplinée », comme le promet le président, ne va pas sans heurts. A l’intérieur, les luttes internes sont parfois exacerbées par le chamboulement général. Des observateurs à Rangoun, ancienne capitale et plus grande ville du pays, décrivent le fonctionnement du gouvernement, installé dans la lointaine ville de Naypyidaw, comme une sorte de foire d’empoigne où règne la loi du chacun pour soi… Le chef de l’Etat, ancien général réincarné en leader « démocrate », serait sur le point de commencer une opération de nettoyage en remaniant son gouvernement. Tout cela si l’on en croit des informations filtrant d’un système encore d’une rare opacité : au niveau officiel, personne n’a, par exemple, confirmé ni la démission du général Oo ni sa retraite – provisoire ? – dans un monastère.
Des caciques comme Tin Aung Myint Oo, jadis décoré dans la lutte contre la guérilla communiste, représentent un obstacle à la poursuite du processus de libéralisation économique et de démocratisation du politique : notoirement corrompu, partisan de la manière forte, le général incarnait ces années de fer, quand l’armée écrasait, en 1988, un mouvement démocratique populaire, ou, en 2007, la « révolte safran », une tentative de rébellion de la part… du clergé. L’ancien militaire peut désormais faire pénitence.
« S’il est parti pour de bon, cela sera un très bon test pour savoir ce que les militaires pensent des réformes », juge Nicholas Farrelly, chercheur à l’Université nationale d’Australie. L’ampleur desdites réformes – de la création de syndicats libres à l’ouverture de l’économie en passant par la liberté de manifester – n’empêchent pas l’institution militaire de rester très puissante. Les soldats sont rentrés dans leurs casernes, les généraux se sont écartés de la scène politique mais ils restent les spectateurs attentifs et inquiets de cette nouvelle donne aux conséquences encore imprévisibles.
Dernière promesse en date, celle que vient de faire Tint Swe, le responsable du très orwellien « Département de l’enregistrement et de la surveillance de la presse » : il a annoncé que « la censure sur les journaux et les magazines prendrait fin à la fin du mois de juin ». Rien de moins.
Toutes ces annonces en cascade n’empêchent pas non plus que le conflit ethnique se prolonge, surtout au nord du pays, et que l’absence de cadre juridique approprié ainsi que l’archaïsme du système économique ne freinent l’enthousiasme de nombreux investisseurs.
A propos de l’absence de véritable paix durable avec plusieurs groupes armés, en dépit de la signature d’accords de paix trop vagues et pas toujours respectés, les spécialistes pointent du doigt une difficulté systémique : comme l’écrit un spécialiste des guérillas birmanes, le Suédois Bertil Lintner, « la Constitution de 2008 ne reconnaît pas le fédéralisme, donc il n’y a pas d’espace pour des concessions » que devrait faire le gouvernement. Les groupes ethniques réclament, eux, un système fédéral qui leur garantirait un minimum d’autonomie.
Au plan économique, la chef de file de l’opposition, Aung San Suu Kyi, a récemment fait remarquer aux investisseurs étrangers réunis fin mai, lors du Forum économique mondial organisé à Bangkok, qu’il s’agissait d’adopter à l’égard de son pays une attitude de « scepticisme sain » (healthy scepticism). La formule a déplu en haut lieu : la Birmanie aimerait acquérir la réputation de nouvel eldorado de l’Asie. Elle a encore du chemin à faire.Bruno Philip, lettre d’Asie
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9 juin 2012 à 16h55 #149507
Allons y pour ma » première contribution volontaire » , sans garantie d’authnecité
* préambule
N’étant ni un asiatique, ni un praticant du bouddhisme sous sa forme religieuse, mais très très intéressé par contre par son aspect philosophique, loin de moi « l’idée de donner une leçon ‘!!!
Plutôt vous faire part de mon ressenti sur ce que j’ai pu assimiler et comprendre dans « ce vaste domaine de la pensée » que je respecte profondément : tout çà à « la serpe et au cordeau » pcq autrement, on y sera encore dans 108 ans
* la phase 1 : « petite histoire du démarrage « (version rdb)– A sa mort, Bouddha n’a laissé aucun écrit : çà c’est sûr !
Mais il avait passé par contre beaucoup de temps, soit à enseigner » (dhamma), soit à expliquer les règles d’une bonne discipline de vie (Vinaya).
– parmi ses disciples, deux au moins tiennent une place importante pour la suite du Bouddhisme, grâce à leur mémoire phénoménale.
. un de ses cousins et disciple pendant des dizaines d’années: Ananda
. un autre nommé Upali .
– Une fois Bouddha mort, il a bien fallu s’organiser d’où un premier concile 3 mois après sa mort,décidé par le responsable de la communauté :
* Ananda a récité par coeur tout ce qu’il avait retenu de memoire sur la partie Dhamma ou enseignement du Bouddha
* Upala a récité par coeur ce dont ils e souvenait de la partie « règles de discipline » .Ainsi sont nés –par écrit-les deux textes fondateurs les plus anciens du bouddhisme : le Dhammapada et le Vinaya .
….. et c’est après que tout se complique !!!!
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