Inauguration des 48e Olympiades de mathématiques à Hanoi

:kimouss:

J’ai tout trouvé, mais chut je ne donnerai pas la solution, recherche oblige !

pleasantry

Récompense:
Une photo des Dix cassés. Ach, que c’est de plus en plus mauvais !

______________________________________________________________

:bravo: aux vietnamiens pour leur 3ième place..

Bonjour Thanh Bach :icon40:

Pour la solution de ce problème, Napoléon disposait plusieurs nombres d’hommes possibles, mais le plus petit nombre d’hommes doit être 214 369 (problème de Théorie des Nombres).

Pour le classement du Viet Nam : 3è avec 6 médailles, dont 3 d’or et 3 d’argent. Il faudra voir combien de candidats vietnamiens participaient au concour effectivement, par rapprot aux nombrex de candidats russes et chinois ? :bigsmile:

Cependant, je me réjouis de voir chaque année, dans les meilleures écoles en France, il y a toujours quelques têtes « Viets » dans la nouvelle promotion après concours.

M’enfin, Grand Bravo aux étudiants VN qui ont participé à ce concours et qui ont rapporté les médailles pour le Viet Nam !! :kimouss:

Vive le Viet Nam !
NVTL

La réponse est oui ! C’est mathématique ! :bigsmile:

Admettons qu’il y ait 1 sur-doué en math sur 1 million (c’est une estimation qui ne repose sur rien et qui est faite uniquement pour la démonstration), cette répartition est très certainement homogène tout autour du monde. La Chine en comporte plus de 1300, le Vietnam 85, l’Inde un peu moins de 1100, la France 61, la Suisse 7, etc. La chance d’avoir un ou plusieurs vainqueurs dépend évidemment du nombre de candidats potentiels.
Bien entendu, il faut que ces sur-doué reçoivent une formation (parce que Pasteur, berger jusqu’à 12 ans, s’il n’avait pas rencontré un médecin qui a prit ses études en charge, serait resté un berger illettré, berger de génie sans doute, mais berger tout de même et pas chimiste). C’est ici qu’intervient la plus ou moins bonne qualité du système éducatif et l’importance donnée par la civilisation considérée à l’instruction, là, les extrêmes-orientaux ont une longueur d’avance sur les européens (merci le confucianisme, tout au moins pour ça).

pareillement, et c’est bien ça l’intérêt d’un forum, l’intérêt de discuter avec des personnes comme abgech, c’est d’apprendre…

Oui mais vraiment désolé … je ne crois pas que Pasteur ait jamais été  » berger » dans sa jeunesse!!!

Il a croisé un jeune berger… çà oui … et çà donne ceci:

« Louis Pasteur vaccine pour la première fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prénommé Joseph Meister. La vaccination est une réussite, l’enfant est sauvé. « .. … etc

Ben a mon avis.. c’est pas pareil!!!! (je peux me tromper… mais je demande à voir!!!)


ps : si vous voulez en savoir plus .. y a un livre sur la jeunesse du fiston Pasteur et de son papa.. en fait un riche négociant. Voir cette prédentation:

« 

Les deux Pasteur – Le père et le fils

Les deux Pasteur – Le père et le fils – Jean-Joseph Pasteur et Louis Pasteur (Dole, Marnoz, Arbois).

Pasteur a dit son attachement à sa province et à ses parents auxquels, selon lui, il devrait sa carrière. Pour connaître leur rôle véritable, nous pénétrons dans son milieu familial et scolaire et, au bout du chemin, le jeune Arboisien sera en marche pour Paris afin d’accomplir son destin, c’est-à-dire une œuvre scientifique considérable.

Bien avant la mort de Pasteur, s’édifia la légende du pauvre tanneur, son père Jean-Joseph, qui se serait saigné aux quatre veines pour subvenir à l’instruction du seul garçon de la famille et permettre à ce jeune génie prédestiné d’arriver aux plus hautes fonctions et de révolutionner la Science, la Médecine et, selon certains, la Société.

La réalité fut différente : négociant à l’aise, Jean-Joseph Pasteur guida parfois durement son fils dans un sens favorable aux intérêts familiaux et rechigna à lui payer de longues études. La volonté de Louis Pasteur en triompha.

On ressent si fortement l’empreinte du père sur le fils dans la correspondance de jeunesse du savant qu’Henri Guillemin me proposa d’intituler un premier essai non publié Les deux Pasteur, le père et le fils. J’ai repris ce titre pour les deux volets de cette histoire : le premier, celui-ci, couvre la vie jurassienne de Pasteur, le second, ses années bisontines et l’envol vers Paris.

Richard Moreau, né à Besançon en 1932, est pharmacien et docteur ès-Sciences Naturelles. Spécialisé en écologie microbienne, il est agrégé des Facultés de Pharmacie, pharmacien-chimiste en Chef (H) des Armées (Marine), professeur émérite de Microbiologie à l’Université de Paris XII, correspondant national de l’Académie d’Agriculture de France. Ses racines comtoises l’ont conduit depuis une vingtaine d’années à s’intéresser à la vie de Pasteur, sur qui il a publié de nombreux articles.

Les deux Pasteur – Le père et le fils
Richard Moreau
Editions L’Harmattan, Paris, 2003

Bonjour :icon40:
Le « Berger » est une autre personne, celui qui inventa la « Pénicilline » : Sir Alexender Fleming…:bigsmile:

Voici la bibliographie de Louis Pasteur…

Louis Pasteur est né en 1822 à Dole, petite ville du Jura. Son père, après avoir été sergent dans l’armée napoléonienne, reprit la profession familiale de tanneur. Pasteur, pas particulièrement brillant à l’école, travaillait dur. Tout jeune, il est connu pour ses talents de peintre, grâce auxquels d’ailleurs il a fait de nombreux portraits de sa famille, et des habitants du village. Pourtant, à 19 ans, il abandonne sa passion de la peinture : son désir est de poursuivre une carrière scientifique.

Élève doué, il intègre l’École normale supérieure de Paris. Afin de s’y préparer, il a déménagé pour Paris en octobre 1838. Cependant, déprimé par cette nouvelle vie, il abandonne cette idée, quitte Paris et poursuit ses études au collège royal de Franche-Comté, à Besançon.

En 1840, il obtient le Baccalauréat ès lettres et puis, en 1842, le Baccalauréat ès sciences mathématiques. Conforté par ces réussites scolaires, Pasteur s’installe de nouveau à Paris et est finalement admis à l’École normale supérieure en 1843.

Il y étudie la chimie et la physique, ainsi que la cristallographie. Il soutient d’ailleurs deux thèses en 1847, en chimie et en physique. Mais c’est en cristallographie qu’il fait ses premières découvertes. En étudiant la polarisation de la lumière par les cristaux, il découvre que des cristaux de structures pourtant identiques ne dévient pas la lumière de la même façon : il met ainsi en évidence l’isomérie. C’est ainsi qu’à l’âge de 27 ans, « il est reconnu internationalement en raison de ses travaux sur les cristaux, et a déjà derrière lui une prestigieuse carrière dans le monde universitaire français. » [réf. nécessaire] Ces travaux sur les cristaux lui vaudront la Médaille Rumford en 1856.

Après avoir été professeur à Dijon puis à Strasbourg de 1848 à 1853, il y épouse Marie Laurent, fille du recteur d’Académie. Pasteur est ensuite nommé professeur et doyen de la faculté des sciences de Lille, nouvellement créée.
En 1857 il est nommé administrateur chargé de la direction des études à l’Ecole normale supérieure, rue d’Ulm, à Paris. En 1862, il est élu à l’Académie des sciences en remplacement de Henri de Senarment.

À l’École normale supérieure, Pasteur est jugé autoritaire aussi bien par ses collègues que par les élèves et se heurte à de nombreuses contestations. En 1867, Sainte-Beuve, au Sénat, plaide pour la liberté de la librairie et, en réponse au sénateur Lacaze, bonapartiste et réactionnaire, fait une allusion au Tartuffe de Molière. La presse donne un immense retentissement à cette affaire et quatre-vingts élèves de l’ École normale supérieure envoient une « adresse » à Sainte-Beuve pour le soutenir. Deux d’entre eux ayant fait publier cette « adresse » par le pamphlétaire d’opposition Étienne Arago, le directeur de cabinet du ministre de l’Instruction publique prescrit une enquête. Pasteur prend contre le rédacteur de l’ « adresse » une mesure d’exclusion provisoire à laquelle les normaliens réagissent en sortant de l’ École en bloc. Pasteur sévit de plus belle, avec le soutien de Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique, qui ordonne la fermeture de l’ École. L’opposition politique et la presse libérale attaquent Pasteur et Duruy, Duruy revient sur les mesures contre les étudiants, la démission de Pasteur comme administrateur de l’École normale supérieure est acceptée; il reçoit une chaire en Sorbonne et on crée, à l’Ecole normale même, un laboratoire de chimie physiologique dont la direction lui est confiée.

La défaite de 1870 et la chute de Napoléon III sont un coup terrible pour Pasteur, grand patriote et très attaché à la dynastie impériale. Par ailleurs, il est malade. L’Assemblée nationale lui vote une récompense pour le remercier de ses travaux dont les conséquences économiques sont considérables.
En 1874, ses recherches sur la fermentation lui valent la médaille Copley, décernée par la Royal Society, de Londres.

En 1876, Pasteur se présente aux élections sénatoriales, mais c’est un échec. Ses amis croient qu’il va enfin s’arrêter et jouir de sa retraite, mais il reprend ses recherches et conclut ses études sur la fermentation de la bière par la publication d’un livre : Les Études sur la bière (1876).

En 1885, Pasteur refusa de poser sa candidature aux élections législatives, alors que les paysans de la Beauce, dont il avait sauvé les troupeaux grâce au vaccin contre le charbon, l’auraient sans doute porté à la Chambre des Députés.

La découverte du vaccin antirabique (1885) vaudra à Pasteur sa consécration dans le monde : il recevra de nombreuses distinctions.
Il meurt le 28 septembre 1895. Les Français auraient voulu qu’il fût enterré au Panthéon de Paris; finalement sa famille décida de l’enterrer dans une crypte de l’Institut Pasteur.

ben alors Abgech ???? :bigsmile::bigsmile: il y a eu confusion dans le linux interne ?? :bigsmile:

bon enfin j’aurais quand même appris des trucs et noté une référence d’un bouquin qui me semble interessant, merci robin et NoiVongTayLon :icon40:

Désolé, je ne vois pas le rapport du  » Berger » avec Alexandre Fleming… mais je veux bien en prendre connaissance!!!

Par contre, si Pasteur n’a pas été berger lui-même, l’histoire du petit berger – premier vacciné par Pasteur contre la rage – semble bien exacte, même si elle a donné lieu à beaucoup de « récits légendaires. ».

Personnellement, je trouve que la vie et l’oeuvre d’un « disciple de Pasteur « , à savoir Alexandre YERSIN, a au moins autant d’intérêt que celle de Pasteur.
Et lui a un lien direct avec le Vietnam

Et les français dans ce concours, ils ont fait quels résultats ? Même pas dignes d’être cités ?

Une médaille d’ or ; 43e sur 93.

Là, je crois que j’ai pédalé dans le cirage ! J’ai dû confondre avec le premier malade guéri de la rage. C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute.

Alzheimer ? Déjà ?