Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France

oops bah pas grave je pense que cela ne reflete pas tout les vietnamien ..il y a aussi des bon et des mauvais comme dans tout les pays .salut carlos phan
ps peut etre il pensait cultive de jolie plante pour la st valentin je blague

On peut trouver ce genre « d’usines » dans toutes les grandes villes, et les produits peuvent être cultivés par des gens de tous horizons. Dans le cas présent, je pense comme Carlos, cela ne reflète pas du tout l’intégralité du peuple Vietnamien, et n’entachera pas, du moins je pense et je l’espere, notre image en France. Si demain je sort dans la rue, je ne pense pas qu’un mec viendras me demander du shit de la Courneuve.

@Dông Phong 126453 wrote:

Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France

Voila une actualité qui ne nous honore pas !
Dông Phong

@carlos phan 126454 wrote:

oops bah pas grave je pense que cela ne reflete pas tout les vietnamien ..il y a aussi des bon et des mauvais comme dans tout les pays .salut carlos phan

@SaiChiMinh 126457 wrote:

On peut trouver ce genre « d’usines » dans toutes les grandes villes, et les produits peuvent être cultivés par des gens de tous horizons. Dans le cas présent, je pense comme Carlos, cela ne reflète pas du tout l’intégralité du peuple Vietnamien, et n’entachera pas, du moins je pense et je l’espere, notre image en France.

Bonjour Bac DongPhong, Carlos Phan, SaiChiMinh à toutes et à tous,

Merci Bac DongPhong de l’info.

Oui en effet, une mauvaise surprise pour nous tous vietnamiens…:mad:

Ceci dit, entre les réputations : « Le pays le plus optimiste du monde, Le Médaille Fields de Mathématique, etc. etc. etc. » je ne pense pas que les gens vont penser que les vietnamiens sont forts et optimistes grâce aux cannabis…:petard::bigsmile:

Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée à tous.
NVTL :bye:

@Dông Phong 126453 wrote:

Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France

Voila une actualité qui ne nous honore pas !
Dông Phong

Bonjour DP
Ce n’est pas si nouveau que çà … tout du moins du côté de la GB ; et il me semble bien avor lu un reportage sur ce trafic en Angletterre où autant que je me souvienne on utilise même des gamins pour faire ces cultures ..

(je ne sais pas si j’arriverai à trouver trace de cette info assez ancienne )

réédition .. désolé (vu le contenu de l’article de l!!!) mais j’ai trouvé . Brut de décoffrage çà donne çà ;

[ Des enfants esclaves cultivent le cannabis anglais
Des centaines de jeunes clandestins sont exploités par des gangs asiatiques en plein coeur de quartiers paisibles.

TUAN NGUYEN est un esclave porté disparu. Et son histoire se passe en 2007, dans une Grande-Bretagne grande consommatrice de haschisch. En août, la police perquisitionne une maison d’un quartier tranquille de Salford, dans le grand Manchester, et découvre ce jeune Asiatique, seul au milieu de centaines de pieds de cannabis. Il ne parle pas anglais, mais les enquêteurs devinent qu’orphelin, de 12 ans environ, il a été kidnappé au Vietnam, introduit en Angleterre clandestinement, vendu, puis asservi. Sa tâche : arroser et traiter les précieux plants. Placé dans un centre social après son arrestation, Tuan Nguyen s’est volatilisé mi-septembre, a priori enlevé par le gang qui l’exploitait.

Ces nouveaux forçats qui pourraient sortir d’un livre de Charles Dickens seraient des centaines, selon The Independent. Les cas répertoriés d’adolescents d’Asie du Sud-Est tombés en esclavage ont quintuplé en un an, confirme Christine Beddoe, directrice d’un organisme de lutte contre l’exploitation des enfants (ECPAT) : « Ces petits soldats d’organisations criminelles sont parfois condamnés et emprisonnés pour trafic de drogue alors qu’ils sont victimes du travail forcé. » Les séquestrés seraient souvent victimes de la « servitude pour dettes » : ils travaillent sans salaire pour rembourser un emprunt – une pratique assimilée à de l’esclavage par les Nations unies.

Manchester, Cardiff, Birmingham, Gillingham, Buxton… en moyenne, la police démantèle trois « usines à cannabis » par jour. À Londres, 1 500 sites ont été fermés en deux ans. Les images des raids sont toujours les mêmes : des fenêtres occultées, des centaines de plants entreposés dans les chambres et le salon, des ampoules chauffantes pour faciliter la croissance, une ventilation de fortune, une baignoire remplie d’engrais… « Scotland Yard a découvert des enfants vivant au milieu d’installations électriques instables dans des placards ou des greniers, pour maximiser la place dédiée aux plants », note l’organisation Drugscope.

En juin, le ministère de l’Intérieur s’est inquiété de ce trafic en pleine expansion dont on sait encore peu de chose. Partis du nord du Vietnam, les futurs serfs traverseraient la frontière chinoise, puis gagneraient Pékin où ils seraient acheminés jusqu’aux portes de l’Europe via le Transsibérien.

Vendus aux enchères

Achetés 15 ou 20 euros, ils seraient vendus, parfois aux enchères, pour plusieurs milliers d’euros. Membre de l’organisme Stop the Traffic, Peter Stanley évoque un commerce à la demande : « En Asie du Sud-Est, les villages sont ciblés. Les criminels savent que le Vietnam est spécialisé dans la main-d’oeuvre pour usines à cannabis. »

Pour la police britannique, l’explosion de la production de chanvre a suivi le déclassement du stupéfiant, en 2004. Production, possession ou vente restent illégales, mais les peines encourues sont désormais moindres. Résultat, le cannabis « est devenu la cash machine du crime organisé », selon un commissaire. Lorsqu’elles sont équipées en matériels hydroponiques, les « fermes » de trois chambres procurent un profit annuel de 450 000 euros. Les gangs vietnamiens ont été les premiers à s’engouffrer dans la brèche. Une vraie offensive ! Le directeur de l’Agence écossaise contre le crime et la drogue a récemment déclaré avoir « fermé 60 usines à cannabis en 2006 alors qu’il n’y avait pas de production de masse en Écosse en 2005 ». Selon les experts, 11 % du haschisch fumé en Grande-Bretagne était cultivé sur place voilà dix ans. Aujourd’hui, la proportion est passée à 60 %. Grâce aux enfants esclaves. ]

À mon avis, les Vietnamiens n’ont absolument pas à battre leur coulpe pour ce genre de faits divers, ce n’est pas quelques trafiquants qui ternissent la réputation de l’immense majorité des Vietnamiens.

Des cultivateurs et trafiquants de produits illicites il y en a partout et de toute nationalité : Français, Allemands, Belges, Suisses …

À ce propos, en Suisse, un cultivateur et trafiquant vient de défrayer la chronique, mécontent de sa condamnation à plusieurs années de prison, il a fait une grève de la faim pour pouvoir sortir de prison. Heureusement, les autorités n’ont pas cédé à son chantage et il est toujours en prison et s’alimente de nouveau.
Et je dois dire que les trafiquants vietnamiens sont des gagne-petits en comparaison. Lui c’est sur plus de 5 millions de CHF (environ 3,85 millions d’euros) que son trafic portait, sans compter d’autres délits comme escroquerie, détournement de fonds, etc.

Et, quoique suisse, je ne vois pas en quoi je devrais me morfondre, plus que d’autres, de l’existence de tels individus ayant la même nationalité que moi.

Pour ma part ça ne vas pas changer mon opinion sur le VN.
Et quiq sait ils plantaient le canabis peut etre pour faire de la verdure dans des bouquets.

PS c’est bientôt la St Valentin 1 rose et un brin de canabis:wink2:

Pour le premier peut etre qu’il va avoir un brin de muguet et une tige de canabis.:wink2:

@NoiVongTayLon 126462 wrote:

Bonjour Bac DongPhong, Carlos Phan, SaiChiMinh à toutes et à tous,

Merci Bac DongPhong de l’info.

Oui en effet, une mauvaise surprise pour nous tous vietnamiens…:mad:

Ceci dit, entre les réputations : « Le pays le plus optimiste du monde, Le Médaille Fields de Mathématique, etc. etc. etc. » je ne pense pas que les gens vont penser que les vietnamiens sont forts et optimistes grâce aux cannabis…:petard::bigsmile:

Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée à tous.
NVTL :bye:

Tout à fait d’accord avec toi.

@robin des bois 126464 wrote:

Bonjour DP
Ce n’est pas si nouveau que çà … tout du moins du côté de la GB ; et il me semble bien avor lu un reportage sur ce trafic en Angletterre où autant que je me souvienne on utilise même des gamins pour faire ces cultures ..

(je ne sais pas si j’arriverai à trouver trace de cette info assez ancienne )

réédition .. désolé (vu le contenu de l’article de l!!!) mais j’ai trouvé . Brut de décoffrage çà donne çà ;

[ Des enfants esclaves cultivent le cannabis anglais
Des centaines de jeunes clandestins sont exploités par des gangs asiatiques en plein coeur de quartiers paisibles.

TUAN NGUYEN est un esclave porté disparu. Et son histoire se passe en 2007, dans une Grande-Bretagne grande consommatrice de haschisch. En août, la police perquisitionne une maison d’un quartier tranquille de Salford, dans le grand Manchester, et découvre ce jeune Asiatique, seul au milieu de centaines de pieds de cannabis. Il ne parle pas anglais, mais les enquêteurs devinent qu’orphelin, de 12 ans environ, il a été kidnappé au Vietnam, introduit en Angleterre clandestinement, vendu, puis asservi. Sa tâche : arroser et traiter les précieux plants. Placé dans un centre social après son arrestation, Tuan Nguyen s’est volatilisé mi-septembre, a priori enlevé par le gang qui l’exploitait.

Ces nouveaux forçats qui pourraient sortir d’un livre de Charles Dickens seraient des centaines, selon The Independent. Les cas répertoriés d’adolescents d’Asie du Sud-Est tombés en esclavage ont quintuplé en un an, confirme Christine Beddoe, directrice d’un organisme de lutte contre l’exploitation des enfants (ECPAT) : « Ces petits soldats d’organisations criminelles sont parfois condamnés et emprisonnés pour trafic de drogue alors qu’ils sont victimes du travail forcé. » Les séquestrés seraient souvent victimes de la « servitude pour dettes » : ils travaillent sans salaire pour rembourser un emprunt – une pratique assimilée à de l’esclavage par les Nations unies.

Manchester, Cardiff, Birmingham, Gillingham, Buxton… en moyenne, la police démantèle trois « usines à cannabis » par jour. À Londres, 1 500 sites ont été fermés en deux ans. Les images des raids sont toujours les mêmes : des fenêtres occultées, des centaines de plants entreposés dans les chambres et le salon, des ampoules chauffantes pour faciliter la croissance, une ventilation de fortune, une baignoire remplie d’engrais… « Scotland Yard a découvert des enfants vivant au milieu d’installations électriques instables dans des placards ou des greniers, pour maximiser la place dédiée aux plants », note l’organisation Drugscope.

En juin, le ministère de l’Intérieur s’est inquiété de ce trafic en pleine expansion dont on sait encore peu de chose. Partis du nord du Vietnam, les futurs serfs traverseraient la frontière chinoise, puis gagneraient Pékin où ils seraient acheminés jusqu’aux portes de l’Europe via le Transsibérien.

Vendus aux enchères

Achetés 15 ou 20 euros, ils seraient vendus, parfois aux enchères, pour plusieurs milliers d’euros. Membre de l’organisme Stop the Traffic, Peter Stanley évoque un commerce à la demande : « En Asie du Sud-Est, les villages sont ciblés. Les criminels savent que le Vietnam est spécialisé dans la main-d’oeuvre pour usines à cannabis. »

Pour la police britannique, l’explosion de la production de chanvre a suivi le déclassement du stupéfiant, en 2004. Production, possession ou vente restent illégales, mais les peines encourues sont désormais moindres. Résultat, le cannabis « est devenu la cash machine du crime organisé », selon un commissaire. Lorsqu’elles sont équipées en matériels hydroponiques, les « fermes » de trois chambres procurent un profit annuel de 450 000 euros. Les gangs vietnamiens ont été les premiers à s’engouffrer dans la brèche. Une vraie offensive ! Le directeur de l’Agence écossaise contre le crime et la drogue a récemment déclaré avoir « fermé 60 usines à cannabis en 2006 alors qu’il n’y avait pas de production de masse en Écosse en 2005 ». Selon les experts, 11 % du haschisch fumé en Grande-Bretagne était cultivé sur place voilà dix ans. Aujourd’hui, la proportion est passée à 60 %. Grâce aux enfants esclaves. ]

C’est malheureux Mais à Londres, suffit d’aller à Chinatown le soir, de croiser quelques regards … Tu verras que là bas, les Asiatiques n’ont pas l’air droles …

Bonsoir TLM,

Voilà d’autres détails de l’opération orchestrée par Eurojust et Europol.
En tout 35 arrestations .
Un camp de transit près de Dunkerque a été démantelé et 35 sans-papiers ont été arrêtés dont 14 vietnamiens.
Des descentes de police ont été effectuées dans des caches et appartements à Lille,Paris,Londres,Prague,Berlin,Munich et Budapest.On a aussi trouvé une ferme à cannabis (celle de St Denis )
L’opération de police visait avant tout les passeurs des émigrants Vietnamiens qui veulent faire entrer illégalement au Royaume-Uni.

Le texte en entier:

VietNamNet – Ring smuggling Vietnamese to Europe busted | Ring smuggling Vietnamese to Europe busted

Ouh la la! C’est mal! L’alcool et le tabac, nous devrions poursuivre c’est dealers aussi;

Caliméro

PS: Bon prétexte pour chasser les clandestins, tous des voleurs et des traficants! Ce monde qui devient trop cul bénis ou hypocrite me donne le vertige ou c’est que je viens de fumer?:wink2:

Du  » travail de pro « , qui disent les gars qui ont écrit l’article !!!

– sur ce lien :

Une « usine à cannabis » découverte à La Courneuve – leJDD.fr

– cet article :

• Société | 12 Février 2011 | Mise à jour le 13 Février 2011

Des fermes à cannabis « made in Vietnam »

Depuis plus d’un an, des centaines de kilos de cannabis étaient discrètement produites indoor à La Courneuve.

Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Irlande, Autriche, République tchèque… La liste, établie par Europol, des pays européens où sévissent des gangs vietnamiens impliqués dans la production de cannabis vient de s’allonger cette semaine avec… la France, et la découverte, fortuite, d’une « usine à cannabis » ultra discrète dans un ancien atelier de confection de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Cas isolé ou prémices d’un phénomène durable? « C’est une source de préoccupation« , confirme le patron de la Mildt (Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie), le magistrat Etienne Apaire. « C’est la première fois que l’on met au jour en France une structure de production gérée par une organisation criminelle internationale. »
La mafia vietnamienne tisse sa toile dans toute l’Europe

Selon plusieurs études récentes, environ 30 tonnes de cannabis, sur les quelque 250 tonnes consommées chaque année, seraient cultivées dans l’Hexagone. Une production largement artisanale prisée par ceux que l’on appelle les « cannabiculteurs ». De plus en plus nombreux, ces producteurs consommateurs trouvent, dans les « growshops », ces jardineries spécialisées dans la vente de matériel hydroponique qui se multiplient dans nos villes et sur Internet, tout l’attirail nécessaire à la culture à domicile du chanvre.
Ainsi, plus de 90% des plantations découvertes par la police et la gendarmerie n’excèdent pas 50 plants. Des statistiques à relativiser en raison de la surreprésentation des DOM-TOM. Et surtout sans comparaison avec les chiffres de nos voisins: entre 6.000 et 7.000 « cannabis nurseries » démantelées en 2010 au Royaume-Uni (qui produit entre 60 et 90% de sa consommation nationale), ou près de 4.000 aux Pays-Bas (près de 500 tonnes exportées chaque année), contre quelques centaines en France, pourtant premier pays consommateur en Europe…
« Ils ont dû en déplacer du matériel pour aménager ce site« 

Les Vietnamiens sont-ils en train de changer la donne? L’unité de production de La Courneuve est en tout cas la copie conforme de ce que les « vietnamese cannabis gangs » ont l’habitude de mettre sur pied depuis quelques années outre-Manche. Extrêmement discrètes et homogènes, ces équipes transforment maisons, commerces ou entrepôts en de véritables « fermes » à cannabis. Elles utilisent des immigrants clandestins pour les surveiller et entretenir les plantations. C’est d’ailleurs à l’issue d’une vaste enquête internationale sur une filière d’immigration clandestine de Vietnamiens à destination de la Grande-Bretagne – la troisième en douze mois – que les policiers de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (Ocriest) ont découvert les 700 pieds de cannabis de La Courneuve.
En attendant que les actionnaires de la SCI immobilière propriétaire de ce local sans fenêtre de 150 m² soient identifiés, les policiers de l’Office des stupéfiants ont placé en garde à vue un « jardinier » présent dans les murs mardi matin. Agé de 31 ans et originaire du nord du Vietnam, cet homme « remboursait » ainsi une partie des 18.000 à 25.000 euros réclamés par ses passeurs. « Dans les filières asiatiques, les Chinois sont contraints de travailler dans des ateliers de confection et les Vietnamiens dans les fermes de cannabis« , résume un policier d’Europol.
Sur place, personne n’avait rien remarqué de particulier. Ni odeur ni va-et-vient suspects. Pour les voisins directs du 38 boulevard Pasteur, à deux pas du RER La Courneuve-Aubervilliers, « les Chinois » ne pouvaient tremper que dans la confection. « Quand ils déplaçaient du matériel, cartons ou sacs, ils le couvraient toujours avec une couverture, une toile, du tissu« , explique un enquêteur. Et ils ont dû en déplacer du matériel pour aménager ce site… Un vrai « travail de pros »! Notamment pour l’installation électrique qui alimentait les lampes à sodium, les ventilateurs et autres systèmes d’extraction d’air et d’arrosage automatique… 400.000 euros d’investissement selon une première estimation. Pour quel bénéfice? Sans doute plus de 3 millions d’euros: « L’herbe de cette qualité – sans doute l’une des plus fortes jamais produites en France – se négocie à plus de 3.000 euros le kilo, indique une source policière. En examinant les plants, on a vu qu’il y avait eu au moins cinq récoltes pour une production de plus d’une tonne en un peu plus d’un an… »

Stéphane Joahny – Le Journal du Dimanche

Les clandestins sont plus que doublement VICTIMES, d’une part ils ont du quitter leur pays certainement pas de gaité de coeur , ni pour faire du tourisme, ils paient des sommes astronomiques économisées par toute la famille, entourage, aux passeurs, pensant trouver l’El Dorado en Europe.
Ils sont exploités pour le travail comme pour la survie (manger et dormir).
Quant à cette histoire de culture de cannabis ce n’est pas une histoire de clandestins, bien d’autres personnes non clandestines cultivent cette plante depuis des années(il y a de magnifiques champs de cannabis sur le plateau Ariègeois)
Qu’ils soient clandestins ou non clandestins, ils profitent de ce trafic juteux et surement moins risqué que de le faire venir des pays producteurs.

(attention:je ne minimise pas les effets toxiques du cannabis, et je suis contre la légalisation de ce produit dont la toxicité n’est pas négligeable)

…si l’Etat veut légaliser, ça sera comme pour d’autres produits toxiques (alcool, tabac etc…) il se prendra des bonnes taxes (un bon impôt indirect!) et il règlera le problème des trafics, quant aux maladies provoquées par le cannabis,elles seront comme pour l’alcool et le tabac remboursées par la sécurité sociale!!!

Le cannabis avance l’âge d’entrée dans une schizophrénie

lequotidiendumedecin.fr 09/02/2011

Une méta-analyse de 83 études impliquant un total de 8 167 participants usagers du cannabis, montre, comparativement à 14 352 témoins, que l’usage de ce toxique fait avancer l’âge d’entrée dans une schizophrénie de 2,7 ans. Dans toutes les études repérées par ces auteurs, on comparait l’âge de début de la psychose entre les deux groupes.
Les personnes qui usent de n’importe quelle substance d’abus développent une psychose deux ans plus tôt que le groupe témoin. Si l’on considère l’alcool seul, il n’y a pas de différence entre les deux groupes.
Les auteurs, invoquent une interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux ou une altération du développement cérébral. La suppression de l’usage du cannabis chez les malades devrait permettre d’améliorer le pronostic évolutif, car l’entrée précoce dans la maladie est associée à un pronostic plus péjoratif.
› Dr BÉ. V.
Matthew Large et coll. (New South Wales, Australie), « Arch. Gen. Psychiatry », en ligne le 7 février 2011. Doi : 10.1001/archgenpsychiatry.2011.5.

@Ti Ngoc 126657 wrote:

(attention:je ne minimise pas les effets toxiques du cannabis, et je suis contre la légalisation de ce produit dont la toxicité n’est pas négligeable)

…!!!

Il y a 10 ans de « petites mémés » vendaient la « marie-janne » non traitée – version écolo sans doute !! – comme on vendrait de la salade, sur le marché central de Phom Penh …

Pour plaire à je ne sais quelles injonctions internationales (de pays qui versaient l’APD sans doute), un beau jour rafle sur le marché central et emprisonnement des « petites mémés « .

Le tout Phnom Penh est parti d’un grand éclat de rire … et les « petites mémés « ‘ -devenuse célèbres- ont été rapîdement relâchées .

Or donc, quelques Vietnamiens (criminels en herbes) font pousser illégalement du chanvre femelle.
Horreur! Malheur!

Mais, il ya bien pire que le cannabis, il y a la maladie d’Alzheimer.
Et la maladie d’Alzheimer est un fléau social autrement plus inquietant que ces plans de chenevis.

L’occident a totalement oublié que ce ne sont ni les Colombiens, ni les Chinois, ni les Vietnamiens qui ont inventé le « junky » et le « trafic de dope »: ce sont les nations occidentales développées.
Plus précisément: les Anglais, les Français,… et les Américains.
Le monde Occidental qui impose son formatage US standard au monde entier est celui-la même qui a pourri l’extrême orient en faisant la promotion et la distribution d’un produit local utilisé jusque la « avec beaucoup de modération ».

Avant l’arrivée des occidentaux en Asie, l’Opium était une drogue vernaculaire utilisée principalement en médecine et par quelques lettres d’âge mur.
Mais moderation et commerce rentable ne vont pas bien ensemble.
Les Anglais, puis les Français en ont fait un produit de consommation de masse: un fléau social.
Les Anglais ont déclenché une première guerre (1839-1842) contre la Chine afin de pouvoir distribuer leur produit toxique. Ils y gagneront le droit de pourrir la santé des Chinois et la concession de Hong Kong. Indirectement, la drogue pourrira même la société Chinoise dans son ensemble.
Les Anglais et Français ont déclenché une deuxième guerre contre la Chine (1856-1860) qui se terminera par le sac du « Palais d’été ».
NOTA
Les Américains, eux aussi, importaient des caisses d’opium en Chine. Avec les Anglais.

En 1861, lorsque la Cochinchine devint possession française, l’opium y était peu en usage.
En Indochine, la France s’est mis a faire la promotion de l’opium.
Par fermage d’abord, (1864) puis en régie directe (en 1904) parce que d’un meilleur rendement. Ce trafic légal a représenté jusqu’a 37% (1914) du budget de l’Indochine.

Aujourd’hui on crie « haro » sur le nha que.
Tout cela me parait manquer de la plus élémentaire mesure: mais il est vrai que l’on est entré en période électorale. Alors,…

Je tiens à préciser que je ne suis pas consommateur de ces produits, mais tous ces nouveaux moralisateurs commencent a me les briser menu.

L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

@HUYARD Pierre 126680 wrote:

Or donc, quelques Vietnamiens (criminels en herbes) font pousser illégalement du chanvre femelle.
Horreur! Malheur!

Mais, il ya bien pire que le cannabis, il y a la maladie d’Alzheimer.
Et la maladie d’Alzheimer est un fléau social autrement plus inquietant que ces plans de chenevis.
.

Oui mais enfin dans le cas présent, il semble se vérifier :

– que nous avons devant nous un « système mafieux » d’origine vietnamienne :

– qui fait de la « traite des êtres humains » sur leurs propres concitoyens, par le biais de filières d’émigration clandestine .
En Grande Bretagne, il a été prouvé que beaucoup de victimes étaient des  » jeunes mineurs » vietnamiens

Pour le reste : cannabis ou alzeimer, je vous laisse le choix !!

@robin des bois 126682 wrote:

Le Figaro – Actualités
Des enfants esclaves cultivent le cannabis anglais
Manchester, Cardiff, Birmingham, Gillingham, Buxton… en moyenne, la police démantèle trois « usines à cannabis » par jour. À Londres, 1 500 sites ont été fermés en deux ans
(…)
Résultat, le cannabis « est devenu la cash machine du crime organisé », selon un commissaire.

Némésis cannabis
Ou le problème? Chez les producteurs ou chez les consommateurs?
Avant la grande campagne promotionnelle Anglo-française; contenter-vous de « fumer de l’opium, on s’occupe de tout », tout le monde fumait, buvait chiquait ses propres produits vernaculaires locaux sans faire trop de vagues ni de degats.

Qui a lance la production industrielle de la dope? Qui a accru les proprietes des drogues traditionnelles? Nous autres Occidentaux!
Qui de producteur-dealer, s’est retrouve consommateur? Nous autres Occidentaux?
Morale?
Si, si, il y en a une.
On a droit au retour du bâton. Et il est sévère.

P.S
A propos: Si tu continues a chercher tes sujets dans « lefigaro,fr », a faire dans l’indignation vertueuse et le politiquement correct, tu vas bientot devoir changer de pseudo.
Je te propose « Sheriff of Nottingham » qui me parait plus approprie a ta ligne editoriale.
Enfin, moi, je dis ca, c’est par souci de coherence.

YouTube – Serge Gainsbourg – Aux enfants de la chance

Paroles des chansons de Serge Gainsbourg
1987 / Aux enfants de la chance
Gainsbourg Serge Gainsbourg

Aux enfants de la chance
Qui n’ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Touchez pas à la poussière d’ange
Angel dust en
Shoot ou en shit
Zéro héro à l’infini
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l’ombre attendent leur
Heure
L’hor
Reur
D’min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n’ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Ne commettez pas d’imprudences
Surtout n’ayez pas l’imprudence
De vous faire foutre en l’air avant l’heure dite
Comme Samantha
Edith
Et dites
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l’ombre attendent leur
Heure
L’hor
Reur
D’min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n’ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
N’approchez pas le magic mushroom
N’essayez surtout pas le free base
Car c’est lui qui vous baise
C’est celui qui vous baise
A l’aise
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l’ombre attendent leur
Heure
L’hor
Reur
D’min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n’ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Touchez pas au dragon chasing
Chasse au dragon
Qui se prend en shoot ou en shit
Zéro héro à l’infini
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l’ombre attendent leur
Heure
L’hor
Reur
D’min
Nuit

@HUYARD Pierre 126683 wrote:

P.S
A propos: Si tu continues a chercher tes sujets dans « lefigaro,fr », a faire dans l’indignation vertueuse et le politiquement correct, tu vas bientot devoir changer de pseudo.
Je te propose « Sheriff of Nottingham » qui me parait plus approprie a ta ligne editoriale.
Enfin, moi, je dis ca, c’est par souci de coherence.

Je n’avais pas vu ce petit chef-d’oeuvre d’humour

Si vous préferez , vous remplacez l’article du Figaro par celui-ci ; le résultat est « plus british » mais strictement le même
[ 25 septembre 2007

DEPENALISATION DU CANNABIS = DES ENFANTS ESCLAVES

Un deuxième article le 24 septembre 2007 du « THE INDEPENDANT on SUNDAY«  revient sur le trafic d’enfants vietnamiens au Royaume-Uni.

DES » ENFANTS ESCLAVES « AMENES DEPUIS L’ASIE DANS DES ATELIERS BRITANNIQUES DE FABRICATION DE CANNABIS:L’ENQUÊTE ]

Quant à vos appréciations personnelles sur mon comportement en matière de « politiquement correct » …!!!

(autrefois, et à une certaine époque,je fus un spécialiste de la  » revue de presse écrite » pour ma boite et mon patron ; j’en ai gardé l’habitude de ne pas trier les supports et journaux en fonction de mes idées personnelles …faute professionnelle tout simplement..)
Je suppose que vous devez être assez grand pour vous faire une opinion par vous-même sur la presse que vous lisez !

@robin des bois 126700 wrote:

« THE INDEPENDANT on SUNDAY » revient sur le trafic d’enfants vietnamiens au Royaume-Uni.[SIZE=+2]
[/SIZE]Dear Henry de Faucumberg,
En 2007, 4 ans deja, comme le temps passe, j’ai aussi ca en NZ
Children forced to be cannabis slaves – World – NZ Herald News
Cela semble signifier que les papiers sur les coupeurs de joints et l’exploitation des petits nenfants Vietnamiens dans les Sweatshops (depuis Dickens, les Anglais sont sensibilises) sont devenus une nouvelle espece de « marronnier ».
* Un marronnier en journalisme (et egalement dans les forums) est un article d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
Le Cannabis n’a jamais (directement) tue personne.
Il est beaucoup moins toxique que la cigarette, et a l’inverse du tabac, il a un emploi medical inconteste (analgesique).
Les nouveaux prohibitionnistes (descendants des anciens dealers) me courrent de plus en plus sur le systeme.
Je dis ca d’autant plus aisement que je ne suis pas consommateur, mais je vois tout ce que tout cela signifie comme controle social, culpabilisation, etc,..

Alexis de Tocqueville.
Démocratie comme despotisme
De la Démocratie en Amérique, vol II (1840)
(Quatrième Partie : Chapitre VI)
Au-dessus de ceux-la s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre?
C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.
Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

Effectivement il y a des indications de l’emploi du dérivé du cannabis, qui va être utilisé dans des indications précises par des médecins: ils autorisent à des personnes atteintes souvent en stade terminal de différentes maladies ou atteintes de douleurs très handicapantes, violentes et rebelles à toute thérapeutique, d’utiliser du cannabis.
ils utilisent l’effet du cannabis qui est en effet analgésiant et qui permet à ces personnes aussi « d’être ailleurs ».
Maintenant si l’usage se répand dans la population pourquoi pas?, mais à ce moment là effectivement un usage régulier de ce produit entraînera ces effets là: analgésiant et « être ailleurs » : ensuqué et zombie (sans parler de toutes les possibilités chez les personnes fragiles d’entrée dans la psychose etc…etc…)
en tous cas, ça peut être très intéressant pour certains gouvernants de se retrouver face à une population qui ne réagira pas et avalera tout sans rien dire.
ça peut être d’autres produits, même autorisés(somnifère , alcool, etc…etc..)
ça rapporte et ça ensuque : c’est tout bénéf! VIVE LA VIE!

Maintenant les gens font ce qu’ils veulent, il n’y a pas de morale, ni de culpabilisation là dedans.

@Ti Ngoc 126736 wrote:

Justement, les gens ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent.
Vous pouvez vous bourrer la gueule tant que vous ne troublez pas l’ordre public, mais si vous fumez du Cannabis ou du Shit, vous etes bon comme la Romaine.
Il y a surtout de la morale et de la culpabilisation là dedans.
Si vous conduisez une moto sans casque ou une voiture sans ceinture, vous ne lesez absolument personne, et pourtant une loi « d’ordre public » vous l’interdit.
Pourquoi?
Cela devrait etre seulement un probleme de contrat d’assurance.
L’Etat se mele de nos vie privees alors que ca ne fait pas partie de sa mission ni de son mandat.

Pour moi, dans ce topic dont le titre est  » Des clandestins vietnamiens produisent du cannabis en France » :

– les « question existentielles ou existentialistes » sur l’usage de » telle ou telle drogue et/ou médicament  » ( car j’ai connu des êtres chers qui se sont shootés volontairement et profondément à la morphine !!!) sont hors sujet.

– dans cette affaire ou dossier très précis, les « consommateurs » ne m’intéressent pas du tout:
Par contre, nous avons à faire à :
° un réseau mafieux vietnamien
° qui se livre visiblement à un trafic d’êtres humains entre vietnamiens, dont des mineurs vietnamiens
° pour une simple question d’argent ….

Le Vietnam – et ses représentants- est donc concerné au premier chef, sur cet aspect précis du dossier…

Les « circonvolutions oratoires et/ou écrites » sur l’usage de tel ou tel stupéfiant dans le monde me laissent de marbre !!!

clôture du dossier

@robin des bois 126788 wrote:

@robin des bois 126788 wrote:

Les « circonvolutions oratoires et/ou écrites » sur l’usage de tel ou tel stupéfiant dans le monde me laissent de marbre !!!

Monsieur de Nottingham,

Preparez-donc votre burin et vos ciseaux.

Je suis tombé sur un article dans le Canard Enchainé 413 du 23 février 2011 (page 6) qui va dans le même sens que moi, mais le dit bien mieux.

« L’étrange logique » des pays du Nord, dont les drogues légales, tabac, alcool, médicaments, sont en vente libre, tandis que sont criminalisées les drogues du tiers-monde : opium, coca, cannabis.
« On stigmatise les pays pauvres alors que les multinationales du tabac, de l’alcool, ou des médicaments peuvent inonder le monde de leurs produits.

Michel Henry : « Drogues. Pourquoi la légalisation est inévitable »
par lefildureseau le jeu 10 fév 2011 10:01 CET | Lien permanent

« La guerre est perdue contre le cannabis. » Ce constat, c’est un policier français qui le dresse, ouvrant sans ambiguïté le livre de Michel Henry, « Drogues, pourquoi la légalisation est inévitable ». Pas de révélations ni de sensationnalisme dans cet ouvrage, mais une description clinique et bien documentée de l’échec de quarante ans de guerre mondiale à la drogue.

Le livre démarre par une préface, « écrite complètement à jeun », provocatrice à souhait à la Beigbedder (probablement parce que c’est lui qui l’a écrite). L’auteur du Roman français y explique en toute modestie qu’il est probablement « l’un des citoyens les moins hypocrites de notre pays » sur le sujet, ce qui lui permet de dire que « l’interdiction des drogues est une erreur politique, économique et sociale aux dégâts considérables » ou encore que « la société du Care est une absurdité fasciste »…

Après avoir, de son côté, rappelé que « s’envoyer en l’air est consubstantiel à l’activité humaine », Michel Henry rappelle que la prohibition est de l’ordre de la foi, car une seule une foi peut sortir renforcée d’une telle série d’échecs: en quarante ans de guerre à la drogue, la consommation a explosé dans le monde et le coût matériel et humain est exorbitant. Constat partagé par l’essentiel des, nombreux, spécialistes mondiaux interrogés dans la livre. Alors que faire?

« Il n’est pas, pour l’auteur, question de prôner une légalisation tous azimuts. […] Mais on peut instaurer un marché régulé du cannabis. Et, pour l’héroïne, développer la distribution médicale, par ordonnance, à destination d’un public restreint et ciblé. Pour la cocaïne, il paraît difficile de trouver une solution acceptable. Mais avancer sur le cannabis et l’héroïne apporterait déjà un progrès certain …»

Reste que Michel Henry est, malgré le titre de son livre, lucide sur les chances de voir à court terme se mettre en place une forme ou une autre de légalisation du cannabis:

« Tous ceux que cette perspective effraye peuvent malgré tout se rassurer : ce n’est pas pour demain. Peu d’élus ont le courage de regarder la situation en face et ils trouvent un soutien réconfortant auprès de l’opinion. »

L’ouvrage de mon confrère de Libération parait à un moment opportun. Parce que l’on « fête » en France les quarante ans de la loi de 1970 sur les stupéfiants, l’une des plus répressives et rétrogrades de l’Union européenne; mais aussi parce que le thème ne manquera pas d’être abordé d’une manière ou d’une autre dans le débat présidentiel.

Enfin parce que Laurent Joffrin quitte une nouvelle fois Libé pour regagner une nouvelle fois le Nouvel Obs. Et alors me direz-vous? Alors Laurent Joffrin avait, dans ses éditos, rompu une longue tradition d’engagement de Libération en faveur de la dépénalisation des drogues (cf notamment l’appel du 18 joint et, bien plus tard, les articles de votre serviteur) probablement au nom d’un impératif de réalisme de gauche sur les questions liées à la sécurité. Il est donc salutaire qu’un journaliste de cette vénérable maison (où, fut un temps pas si lointain, les pétards se fumaient en toute liberté dans les bureaux) remette les pendules à l’heure hasch.
Arnaud Aubron

Drogues : pourquoi la légalisation est inévitable, Michel Henry, collection Impacts, édition Denoël, 280 pages, 13 euros.
RESEAU VILLE HOPITAL ADDICTIONS DU DOUAISIS :: Michel Henry : « Drogues. Pourquoi la légalisation est inévitable »

Walou: Comment classifier les drogues «douces» et les drogues «dures» dans un cadre légal?
Cette différenciation n’est pas forcément pertinente. L’alcool et le tabac font des centaines de milliers de morts par an, sont-ils pour autant considérés comme des drogues «dures»? A la différence, le cannabis ne tue personne, sauf indirectement quand il est impliqué dans des accidents de voiture. Les scientifiques font des classifications où ils rangent les produits par ordre décroissant de dangerosité pour la santé. On peut partir de là. Les produits légaux ne sont pas les moins dangereux, au contraire.
Jojomigrateur: Ne pensez-vous pas que si Christophe Colomb avait ramené des Amériques non pas du tabac, mais du cannabis ou d’autres plantes illicites qui se fument, les fumeurs consommeraient allègrement et légalement des produits actuellement interdits?
C’est sûr que si la France métropolitaine était historiquement productrice de cannabis, on n’aurait pas le même regard sur ce produit. Mais cela peut changer: les Pays Bas, par exemple, sont devenus de gros producteurs de cannabis et ça devient un produit «local».
«La prohibition ne fonctionne pas: 90% des drogues circulent sans problème»

Livres: Drogues, pourquoi la légalisation est inévitable Drogues News

Cannabis Sans Frontières – Un livre de Michel Henry « Drogues : pourquoi la légalisation est inévitable »

P.S
J’ai perdu plus d’etre chers par l’alcool et le tabac que par les drogues illicites.

@HUYARD Pierre 127542 wrote:

Monsieur de Nottingham,

Preparez-donc votre burin et vos ciseaux.

P.S
J’ai perdu plus d’etre chers par l’alcool et le tabac que par les drogues illicites.

Sauf que comme d’habitude, vous interprétez, pour votre usage personnel et en fonction de ce que vous souhaitez dire, les textes des autres !!!

Je n’ai en effet jamais dit que les  » êtres qui m’étaient chers » étaient morts par abus de morphine ; non ils l’ont utilisé comme calmant et anti-douleur pour durer le plus longtemps possible : ce qui est une attitude remarquable dans le combat mené pour rester en vie !

Mais il est très possible que ces mêmes produits se soient retrouvés dans les « décoctions miracle » du corps médical – permettant de « soulager le coeur « dans les derniers instants .

« Ainsi va la vie, ainsi peut arriver la mort !! »