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26 juin 2007 à 22h03 #2222
Rôles et Missions de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Vietnam (CCIFV)
[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Notre première mission est d’animer la communauté d’affaires française du Vietnam en étant à l’écoute des besoins et des attentes de nos membres de Hanoi, de Ho Chi Minh Ville sans oublier ceux de Danang, Nha Trang, Bien Hoa, Cantho….[/FONT]
[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Notre deuxième mission est de promouvoir le Vietnam auprès des entreprises de France et de les assister dans leurs projets de développement commerciaux et d’implantation.[/FONT]
[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Nous nous appuyons pour cela sur le réseau et l’expérience de nos membres dont la valeur des témoignages est toujours très appréciée lors des missions de la CCIFV en France. Ces missions doivent aussi servir leurs intérêts et nous nous y attachons en organisant des programmes personnalisés ou en leur transmettant des opportunités d’affaires.[/FONT][FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Nous accueillons des missions d’entreprises individuelles ou en partenariat avec le réseau des CCI de France, des missions institutionnelles de Régions et villes françaises dans le cadre des coopérations décentralisées. La CCIFV est un relais nécessaire au Vietnam pour faciliter l’approche et les relations avec les entreprises et les autorités vietnamiennes.[/FONT]
[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Nous souhaitons que ce site soit un outil utile pour vous aider à développer vos affaires au Vietnam.[/FONT]
[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]N’hésitez pas à nous contacter, Notre équipe est à votre disposition pour aller plus loin avec vous.[/FONT][FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Auteur : Eric FLAMBARD, Directeur de la CCIFV
[/FONT]
Le Site : http://www.ccife.org/vietnam/index.htm[FONT=verdana,arial,helvetica,sans-serif]Contacts :[/FONT]
Eurovilla – 257, Hoang Van Thu
Tan Binh District – HO CHI MINH VILLE Tél. : (+84 997 39 28
Fax : (+84 997 48 27
[email protected]
http://www.ccifv.orgDélégation Hanoï
Sofitel Plaza Hanoi
No 1 Thanh Nien, Ba Dinh, HANOI
Tel : (+84 4) 715 2229
Fax : (+84 4) 715 2230
Email : [email protected]Délégation Dong Nai
Suite 1.3, Sonadezi Building
ZI Bien Hoa 2
Bien Hoa, Dong Nai
Tel: (+84 613) 932 676
Fax: (+84 613) 932 677
Email: [email protected]CCIFV fait partie de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger ( UCCIFE)
Fondée en 1907, l’UCCIFE regroupe 112 Chambres de Commerce et d’Industrie françaises à l’Etranger (CCIFE) qui constituent le premier réseau privé d’entreprises françaises dans le Monde, représenté dans 75 pays et réunissant 23505 entreprises, dont 50% d’entreprises étrangères.
le site : http://www.ccife.org/index.htm
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27 juin 2007 à 1h04 #38866
Les CCI sont très bien.
L’accueil y est toujours chaleureux, et on nous fait vraiment attendre le moins longtemps possible, ce qui est un effort à prendre en compte…Comme c’est précisé dans le post de Mike, il faut garder en tête qu’ils sont sourtout là pour donner un coup de pouce aux entreprises. Mais ils peuvent aussi aider et renseigner les particuliers.
J’ai eu affaire à eux plusieurs fois par le passé, et je n’ai jamais été déçu…
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27 juin 2007 à 13h21 #38903BenP;28631 wrote:Les CCI sont très bien.
L’accueil y est toujours chaleureux, et on nous fait vraiment attendre le moins longtemps possible, ce qui est un effort à prendre en compte…Allez hop … au suivant comme à la sécu ! :bigsmile:
Plus serieusement, merci Mike pour les liens , qui peuvent être tres utiles pour les petits phaps qui veulent s’implanter au Vn.
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28 juin 2007 à 9h54 #38994
C’est vrai que les CCI sont très bien!
J’ai rencontré le Directeur de CCI à Saigon. Il est vraiment gentill! -
6 mai 2009 à 17h20 #54076namnam;28766 wrote:C’est vrai que les CCI sont très bien!
J’ai rencontré le Directeur de CCI à Saigon. Il est vraiment gentill!Il y a aussi les ME (Mission économique) qui fait la même chose
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7 mai 2009 à 5h19 #54077
La CCIFV a demenage
CCIFV (Chambre de Commerce et d’Industrie Francaise au Vietnam)
Bureau : +84 8 997 39 28
Fax : +84 8 997 48 27
[email protected]
Vietnam – Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Vietnam
49, Mac Dinh Chi (Eurocenter)
District 1
HoChiMinh ville
Vietnam -
8 décembre 2009 à 13h18 #54461
CCI International Bretagne organise avec la CCI française au Vietnam, plusieurs missions sectorielles et multisectorielles du 12 mars au 30 mars 2010.
1- La première mission sera orientée construction navale et se déroulera autour du salon Vietship à (15 au 20 mars 2010)
2- La deuxième orientée filière agri et élevage se déroulera du 22 au 27 mars 2010 autour du salon Hildex à Ho Chi Minh
3- La troisième multisectorielle couvrira les deux semaines.
Le Vietnam, une stratégie gagnante :
Le Vietnam a des besoins importants en infrastructures et en biens de consommation
C’est un marché en pleine expansion
Il bénéficie d’une ouverture à l’international suite à son adhésion en janvier 2007 à l’OMC
On note un fort développement des partenariats publics et privésCCI International conforté par son expérience de mission réussie menée avec son partenaire au Vietnam, la CCI française, souhaite accentuer son action vers ce marché en 2009, en pleine expansion. 50 entreprises bretonnes accompagnées depuis décembre 2007.
Missions sectorielles au Vietnam avec la CCI International Bretagne – France Monde Express
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8 décembre 2009 à 13h20 #54462
Quelqu’un connait-il le salon Hildex ?
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7 janvier 2010 à 15h56 #106795
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20 janvier 2010 à 3h03 #54571
Bah moi j’ai un avis beaucoup plus tranché sur la CCI de HCMC.
J’ai postulé plusieurs fois à des offres en ligne sur le site, et j’ai rarement reçu de confirmation, ou alors pour des offres auxquelles je n’avais pas postulé.
Le temps de réponse est aléatoire et non systématique.
Tout le monde à l’air gentil-gentil là-bàs, mais si on attend un service professionnel et efficace, c’est pas vraiment ça désolé.
Je travaille avec la CCI de Hong Kong et c’est franchement bien autre chose!A améliorer.
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26 février 2010 à 2h59 #109770
Je suis du meme avis que wilkahn. J’ai ete en contact avec la CCI de Hong Kong quand je cherchais du travail sur place et ils ont ete rapide dans leur reponse et tres bien dans les directions a prendre pour trouver un emploi. Dans le cadre de la CCI Vietnam, malgres de nombreux emails apres avoir depose mon cv, et des tentatives pour avoir un entretien afin de m’aider dans mes recherches personne ne m’a jamais repondus. Tres tres decevant de la part de cette organisme apres ma tres bonne experience a Hong Kong.
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9 mars 2010 à 8h27 #110401
Bonjour TLM.
Je ne sais pas si les infomations;dossiers,documentations et fichiers ,seront distribuer gratuitement au CCI du vietnam?
A Paris quand ont veut consulter les appel d’offres ,il faut les acheter les fichiers, j’ai dépensait environs 1000euros pour des fichiers qui sont même pas à Jour,si vous désirez des copies de preuves ,demander moi par MP.
hkv -
18 septembre 2010 à 18h44 #123473
PME française, membre pendant 2 ans de 2008 à 2009, je peux vous dire que cette organisation ne sert à rien à part vous ponctionner de l’argent et organiser des événements sans intérêts pour faire du fric. 450 Euros la cotisation PME tout de même.
« Vous souhaitez un renseignement ? Prenez d’abord votre carte de membre. »Quand à la Mission Économique, je ne pourrais vous dire car je n’ai jamais fait appel à leurs services ; d’ailleurs, ils servent à quoi ? C’est des fonctionnaires de l’ambassade donc sûrement pas les mieux placés pour vous aider dans les affaires (il faudrait d’abord qu’il sachent ce qu’est une entreprise privée).
Donc, ne croyez pas que la CCIFV est là pour aider ses membres.
Toutes les décisions importantes sont prises en petit comité par un groupe dont Marc Villard, franc-maçon du Grand Orient est à la tête.Ci-dessous, le coup de gueule d’un membre à la veille de l’AG 2009 ; il répond à Nicolas Bonnardel, autre membre du cartel de la CCIFV :
Subject: Lettre…Date: Tue, 24 Mar 2009 14:35:35 +0700
…
Mon cher Nicolas,
Tu auras sans doute remarqué que je ne me représentais pas aux élections au Conseil d’Administration.
Peut-être même auras-tu noté que nous ne nous étions pas réinscrits à la CCIFV.
Ce n’est pas sans y avoir longuement et mûrement réfléchi, et non sans regrets, mais la multiplication des dysfonctionnements que j’ai perçus au sein de la CCIFV, et l’effet infinitésimal des commentaires faits au fil du temps m’ont conduit à mesurer la faible utilité des efforts et la perte de temps et d’énergie qui en résultait.
J’espère que les quelques points détaillés ci-après seront utiles au Conseil qui émergera des prochaines élections. C’est long, désolé, mais c’est à la mesure de l’intérêt que j’ai pris à cette chambre, et du temps que j’y ai consacré, que tu auras pu l’un et l’autre constater.
Je commencerai par un exemple, dans un mode mineur certes, mais caractéristique, voire archétypique.
Le mardi 9 décembre dernier, en déplacement à HCM Ville, je reçois, à 16h30 environ, un appel du bureau de Hanoï, me demandant d’assurer, le lendemain matin à 9h00, l’accueil à Hanoï d’un représentant des Fromageries Bel.
En moins de trois minutes étaient concentrés une bonne part des travers habituellement constatés :
- absence de communication et opacité : à qui ferait-on croire que le représentant en question s’était présenté en début d’après-midi sans prévenir ? À l’évidence, l’information était connue depuis un moment, mais pour une raison ou une autre, n’était pas sortie d’un groupe restreint.
- goujaterie – car que signifie cela concrètement ? « On n’a pas jugé utile de te prévenir avant, là on est dans l’embarras et on estime que l’on peut faire usage, sans préavis, d’un membre lambda du Conseil d’administration. »
- mépris – car cela signifie aussi à l’évidence que l’accueil devait être assuré par quelqu’un d’autre, qui au dernier moment s’est désisté, soit parce que cette personne a dû effectuer un arbitrage entre différentes obligations soit parce qu’elle a réalisé qu’il n’y avait aucun intérêt à recevoir la Vache qui Rit, aucune valorisation à en attendre, et que le temps d’un autre valait moins.
- manque de professionnalisme – je ne sais pas (évidemment) si les Fromageries Bel ont payé pour leurs entretiens avec la CCIFV, mais que ce soit le cas ou non, on ne traite pas une mission avec une telle légèreté.
Je n’allais pas casser le rire de la Vache, donc j’ai accepté un entretien à 10h00. Où j’ai pris la suite de Jean-Charles Belliol. Ce qui était en soi un motif d’étonnement, car si la disponibilité, la bonne volonté comme les compétences de Jean-Charles sont connues de tous, on pouvait se demander à quel titre il accomplissait cette mission. Mais peut-être n’était-ce là encore qu’une question de communication…
Au-delà de cette anecdote exemplaire, voilà les points sur lesquels des améliorations sont nécessaires :
- Communication
– formelle : la pratique en la matière reflète une attitude générale qui dépasse la communication : on veut tout faire et on le fait mal.
Plutôt, par exemple, que de consacrer du temps à une lettre d’information qui n’apporte pas grand chose (nous lisons tous la presse, et pour ceux qui n’aiment pas lire en anglais, les articles dans cette langue ne sont même pas traduits), mieux vaudrait se concentrer sur le site web et le Flash info.
→ le site web : il aura fallu plus de deux ans, et après que je l’ai souligné lors de la refonte de la maquette du site, pour mettre à jour le nom des dirigeants vietnamiens. C’est fait, c’est bien. Mais fallait-il s’arrêter là ? Quand l’on voit que sur une page, la population du pays serait de 84,4 millions d’habitants, et sur la suivante, de 86, on se dit que ce peuple a une fécondité exceptionnellement accélérée. J’ai de même des doutes sur le taux d’alphabétisation qui serait de 3 %. Je n’ai pas, faute de temps, analysé l’ensemble du site – d’autres membres m’ont par exemple signalé que la manière dont on accédait aux détails relatifs aux membres était largement améliorable – mais pour un organisme qui se pose en spécialiste de l’accès à ce pays, ce n’est pas très sérieux. (éléments vérifiés à la date du 22/03)
→ le flash info : le dernier numéro, par exemple, comprenait des erreurs, manifestement dues à un travail hâtif.
– informelle : la communication interne est de l’avis de beaucoup lacunaire, et c’est un doux euphémisme.
Nous constatons régulièrement que l’information circule peu, et mal.
Une bonne part de cet état de fait relève d’une pratique plus générale de l’opacité, que j’aborde plus bas.Pour prendre les aspects qui n’en relèvent pas, en interne au moins, peut-être faudrait-il avoir une présentation moins ‘commerciale’ de certaines informations. Quand on apprend que 90% des membres interrogés sont satisfaits de l’action de la chambre, on ne peut que s’interroger, car cela ne correspond pas du tout à ce que l’on constate en abordant la question avec de nombreux membres. Peut-être certains ne font-ils pas les mêmes commentaires selon leur interlocuteur, mais on a quand même l’impression de voir régurgiter le slogan du loto (‘100% des gagnants ont tenté leur chance’) – 90% des personnes interrogées sont satisfaites. Et celles qui ne sont pas interrogées ? Les derniers échanges de mails montrent bien qu’il n’y a pas unanimité.
Le même type d’approche avait été adopté après la Semaine Française – certains exposants, mécontents, n’avaient pas vu passer le questionnaire d’évaluation, et donc n’avaient pu compromettre les statistiques.
De même, quand je vois qualifier le forum de l’emploi de HCMV de succès, je reste perplexe. Sans contester les efforts qui ont été fournis, et la difficulté de l’exercice, 25 entreprises, 2500 visiteurs, ce n’est pas un succès, c’est totalement contreproductif, c’est au mieux un premier pas.
Dans le même ordre d’idées, on constate que nous recevons à satiété des informations sur les activités de la chambre qui connaissent des résultats plutôt positifs, mais aucune sur celles qui rencontrent des problèmes (par exemple, l’annulation de la délégation vietnamienne à Pollutec).
Il arrive aussi que l’information soit, et je veux bien croire que ce n’est pas systématiquement voulu, déformée. Un exemple parmi d’autres, je constate parfois des divergences entre les compte-rendus de CA, qui nous parviennent généralement quelques semaines après la tenue du CA correspondant, et ce que nous avons entendu. A cet égard, l’envoi du projet de CR de la dernière réunion est une bonne initiative.Plus important, il serait sans doute souhaitable d’adopter une culture du dialogue.
Je t’avais mentionné l’exemple de la précédente AG, dont les nouveaux membres qui assistaient pour la première fois à l’une de nos assemblées sont sortis effarés – et édifiés quant à la qualité du dialogue. Quand on attire l’attention sur ce que l’on perçoit comme problèmes, ce n’est par plaisir – et ce n’est pas pour laisser noyer le poisson d’une manière assez contestable. Quand j’entends « Ce ne sont pas les commentaires de Hanoï, ce sont ceux d’Éric André », je sais ce que je dois en penser, même si par décence je ne chercherai pas le mot le plus adéquat. Surtout quand quelques semaines plus tard l’on me dit ‘qu’il y a quelques dysfonctionnements dans la chambre, dont (tu t’es) d’ailleurs fait l’écho », je reste confondu.1. Opacité
Par la force des choses, je ne peux pas mesurer l’ampleur de l’effort à faire, il s’agit manifestement d’une culture bien ancrée, et je me bornerai à noter les quatre axes d’intervention suivants :
– les membres ne sont quasiment jamais avisés de la visite de délégations d’entreprises ou de missions officielles venues de France. Sauf (cf supra) quand cela n’intéresse vraiment pas grand monde. Outre que c’est l’un des points où il peut y avoir un réel intérêt pour les membres, et où la chambre pourrait apporter une plus-value, il est manifeste que l’information, et ce que l’on peut en retirer, reste confinés à un cercle restreint.
– les processus de décision sont parfois également opaques. Je pense que la très grande majorité des membres n’auraient pas trouvé incongru que, pour ne citer qu’un exemple, celui de la Semaine Française de 2010, tous les membres ayant une activité dans la communication et l’événementiel soient prioritairement interrogés et qu’il y ait une consultation officielle. Surtout quand des montants importants par rapport au budget de la chambre peuvent être engagés, une procédure claire s’impose. Il ne serait pas agi de favoriser indûment les membres, mais a minima de les inclure dans une consultation. C’était manifestement trop demander, et il est net qu’être membre n’apporte strictement rien.
Autre type de décision opaque parfois, l’affectation des sociétés, à l’occasion des élections, sur l’une ou l’autre des deux villes. Je mesure mal l’impact que cela peut avoir, mais cela en a certainement un, et le moins que l’on pourrait attendre est que cela soit débattu.– quelles que soient les règles de l’Eurocham, qui a un rôle différent, en la matière, la limitation du nombre de procurations aux assemblées serait un progrès. Ça permettrait déjà d’éviter les polémiques sur la question et les suspicions qui en naissent naturellement. Si les quorums ne sont pas atteints, peut-être vaudrait-il mieux s’interroger plutôt sur les raisons de la non-motivation des membres, et d’y remédier.
– un peu de clarté budgétaire ne serait pas superflue, même si je note une nette amélioration.
Deux exemples :
→ pour la Semaine Française, nous avons entendu des chiffres variant régulièrement, et lors d’une réunion en fin d’année, il y avait manifestement divergence entre tes chiffres et ceux de Jean-Charles. Les affectations de telle ou telle dépense à tel ou tel poste peuvent être problématiques j’en conviens, mais quand le budget global d’une telle manifestation est quasiment égal a trois fois le budget annuel de la CCIFV, je crois que nous pouvons essayer de comprendre les détails.
→ quand je vois dans le compte-rendu du dernier CA, la « nécessaire confidentialité lie (sic) aux rémunérations de nos permanents », la messe est dite.
Nécessaire ? Au nom de quoi ??
S’agissant de sommes qui représentent une part appréciable du budget (45% des dépenses hors Semaine Française), il y a au contraire impérieuse nécessité d’en débattre ouvertement.
Ne serait-ce, au niveau du CA, que pour respecter l’article 14.5 des statuts [Le Conseil d’Administration gère les fonds de la Chambre de Commerce et prépare le compte – rendu annuel des dépenses ainsi que le projet de budget. Il engage le personnel nécessaire au fonctionnement de l’Association.]
Comment peut-on gérer des fonds uniquement sur de grands agrégats vides de sens ? Si l’on engage du personnel, on doit le faire en connaissance de cause, avec tous les éléments, dont ceux relatifs à la rémunération.À cet égard, je trouve que l’initiative de Marc d’envoyer le détail de la masse salariale ce matin doit être signalée et applaudie, elle est courageuse, car elle tranche avec les pratiques constatées (même avec la référence à la confidentialité…). Je trouve que c’est un grand pas dans la bonne direction, et j’espère que d’autres le suivront. Après l’obscurité, la lumière ?… Je regrette simplement que ces informations n’aient pas été fournies plus tôt, cela aurait contribué à une atmosphère assainie.
De toute manière, comme il n’était pas trop difficile de connaître les rémunérations du personnel vietnamien ou celles des stagiaires ou assimilés, la nécessaire confidentialité ne concernait in fine essentiellement que toi. Dont le contrat, au mépris de l’article 14.5 précité, n’a été décidé qu’au niveau du bureau. Et a été renouvelé dans des conditions de discrétion parfaitement exemplaires.
Et cela t’a, à mon sens, desservi, car naturellement, tous les bruits ont pu alors courir et alimenter tout ce que l’on veut.D’autant que l’on pouvait arriver à reconstituer les chiffres. J’y étais parvenu, au millier près… Ils représentent quand même plus du quart du budget… Donc cela doit être clair, et clairement validé.
Ta rémunération pourrait être considérée comme élevée ? Et alors ? Personne ne remet en cause le travail fourni, et je suis convaincu que la plupart des membres l’accepteraient plus facilement qu’en étant mis devant un fait accompli baignant dans le flou le plus total. Élargissez le champ de la transparence, ça ne pourra qu’être bénéfique à la chambre.
De même, j’avais compris que ta rémunération comprenait une part d’intéressement sur les recettes, hors membres, de la CCIFV, ce qui a été confirmé ce matin. Pourquoi pas, c’est un principe fréquemment rencontré et il peut en l’occurrence être admis – même si de facto il semble avoir une incidence sur certaines orientations des actions de la chambre.
Il s’était également dit que la Semaine Française t’avait valu une prime. Je constate que c’est vrai, et c’est un point qui aurait dû faire l’objet d’une discussion, la plus large possible.
Il est anormal que le CA passe plusieurs séances sur l’embauche du responsable de Hanoï, qui représente un budget comparativement (et même dans l’absolu) dérisoire, et ne dispose pas d’informations sur celle du directeur.
Plus de transparence ne pourra que te servir, Nicolas.
Elle permettra au moins de rétablir un climat de confiance. Ce qui, comme chacun sait, n’exclura pas le contrôle…Dans la même ligne, le détail des frais de mission de toutes les personnes amenées a se déplacer pour la chambre intéresserait certainement les membres.2. Politique générale à l’égard des membres
Je l’ai souligné à plusieurs reprises, mais il me semble qu’il y a dégradation.
. d’une part, j’ai pu constater que le personnel de la chambre connaissait mal l’activité des membres – au point de n’avoir même pas lu cet instrument de promotion inégalée (bien que de parution tardive) qu’est l’annuaire. Quand il y a quelques mois une société qui recherchait des services en communication a interrogé le bureau de Hanoï, elle a été renvoyée sur HCM Ville. Merci.
. la tendance me semble être à vouloir tout embrasser – à vouloir tout offrir, pas toujours dans de grandes conditions de professionnalisme, dans la mesure où cela peut ‘rapporter’.
Si nous sommes tous conscients qu’il faut dégager des recettes, tout ne relève pas dans une association de l’échange marchand.
Remplacer des services gratuits par d’autres, légèrement plus consistants, mais payants, ne contribue pas forcement à redorer l’image de la CCIFV (mais qui s’en préoccupe ?), qui finit par être parfois celle d’un mercantilisme effréné.. ce mercantilisme crée parfois des situations anormales – j’ai en tête en particulier l’organisation des petits-déjeuners débats avec L’INSA et l’INPG Grenoble sur le thème de la formation continue, où il leur a été demandé initialement de verser 1500 USD – les membres payant par ailleurs leur participation. Quel qu’ait été l’arrangement financier final, ce procédé me semble être éminemment contestable. Soit l’événement présente un intérêt pour les membres, et on l’organise, soit il n’en présente pas, et le versement de quelque contribution que ce soit n’est pas un motif d’organisation.
. cela conduit aussi d’une certaine manière la chambre à se transformer en entreprise, ce qui n’est pas sa vocation.
. et peut-être parallèlement, à privilégier certaines actions, et à, quoi que j’aie entendu, accorder moins d’attention aux membres.
. l’une des missions de la chambre est de défendre et promouvoir les intérêts de ses membres. L’une des manières pourrait être d’utiliser, de façon ouverte, les entreprises membres en sous-traitance. Cela aurait de plus l’avantage de pouvoir offrir une large gamme de services, peut-être plus professionnels, sans alourdir les frais de gestion. La chambre remplirait ainsi son rôle de relais, et cela servirait certainement à améliorer l’implication des membres.
. Même si l’appartenance à l’UCCIFE implique des obligations, les membres doivent, à mon sens, conserver une priorité.
. Quiconque a participé à une association sait combien il est en permanence difficile de motiver et faire participer les membres. La situation est sans doute plus ardue à Hanoï, mais le nombre relativement faible de présents aux déjeuners etc. ne peut guère être un motif de satisfaction. Le faible nombre d’activités organisées y est sans doute pour quelque chose, plus l’image ambiguë de la chambre, mais la conséquence immédiate est que le lien avec les membres se distend.
. J’ai constaté depuis quelques mois de nombreux discours sur le thème des TPE (et ai même participé à une réunion sur la question avec Loïc Muller en compagnie de Yann Le Provost). L’initiative est louable, mais je pense qu’aborder la question sous cet angle est la fausser. Les TPE peuvent certes avoir des attentes différentes, mais le problème est plus global. Se limiter à cette vision (qui me semble plus être d’ailleurs motivée par le souhait d’attirer de nouveaux membres que par celui d’améliorer le fonctionnement de la chambre) revient à plaquer un emplâtre sur une jambe de bois, de surcroît cironnée.
Le point principal sur lequel les TPE ont une position plus tranchée que les autres entreprises est que l’adhésion à la chambre représente pour elles un coût comparativement plus élevé, et doit être rentable – ce qu’elle n’est pas. Accessoirement, il est encore plus difficile de justifier auprès de cette catégorie d’entreprises l’augmentation des cotisations.. Vieux serpent de mer, régulièrement, surtout au moment des AG, revient le thème de l’ouverture à des membres vietnamiens – dans l’esprit, d’entreprises vietnamiennes. Peut-être y a-t-il des obstacles juridiques. Mais de deux choses l’une, soit on peut surmonter ces obstacles, et on le fait, soit on ne le peut pas et on en prend acte.
En conclusion (…), je suis parfaitement conscient qu’il est difficile de satisfaire tout le monde en matière de services et d’activités.
En effet, quelles sont les différentes motivations qui peuvent pousser à s’inscrire à la chambre ?
. l’habitude – « ça se fait ». La plupart des grands groupes seront dans ce cas.
Cela ne signifie pas qu’ils sont satisfaits. Plusieurs sont d’ailleurs singulièrement peu actifs.
. la recherche de signes de reconnaissance, voire d’un tremplin… Motivation qui s’auto-nourrit.
. une certaine forme de nationalisme économique. Même ceux qui sont dans ce cas peuvent se lasser.
. la recherche de visibilité, le ‘networking’ – la CCIFV remplit moins cette fonction qu’elle n’a pu le faire par le passé.
. la recherche de formes de soutien. Les trouve-t-on ?Fort heureusement, peu se posent la question « que m’apporte la CCIFV ? »
Par ailleurs, les différences de taille, de secteur, de structure, de statut juridique, compliquent encore les choses.
Mais sur les plans de la communication et de l’opacité au moins, je suis persuadé qu’une majorité de membres accueilleraient avec intérêt un changement d’approche. Il est peut-être temps d’abandonner le mode pot-pourri du ‘Coup d’État permanent’ et de ‘Petits meurtres entre amis’ sur fond (et j’en demande par avance pardon à Brassens) des ‘Copains d’abord’. Et d’abord d’abandonner cette culture du secret et du consensus veule, par défaut, finalement si nocive. D’autant que je pense qu’il n’y a souvent pas volonté délibérée, mais simplement habitudes prises au fil du temps et qui sont devenues naturelles.
Contrairement à ce que j’ai pu entendre, ce qui précède ne relève pas simplement de mon opinion, ni de celle d’une poignée d’empêcheurs de danser … en rond. Crois-le ou non, mais au travers des nombreux entretiens que j’ai pu avoir (et pas seulement avec des TPE), cette analyse me paraît partagée par un nombre croissant de membres (même s’il peut y avoir des variations entre Hanoï et HCM Ville), mais également de partenaires de la chambre.
Il est évident que cela ne dépend pas d’une personne, et les attaques ad hominem ne sont pas de mise.
Mais en tant que directeur de la CCIFV, Nicolas, il est de ta responsabilité d’en améliorer le fonctionnement.
J’espère que les éléments qui précèdent pourront être d’une utilité au nouveau Conseil, que celui-ci ne sera pas à nouveau réduit au rôle d’une chambre d’enregistrement, et que certains, en particulier parmi les nouveaux venus ou ceux dont la présence est encore récente, auront le désir et le poids nécessaires pour faire bouger les choses et enrayer une dérive dommageable. Les derniers débats peuvent donner un certain espoir en la matière. Merci en attendant à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu’au bout.
Crois bien en tout cas que c’est par désir de contribuer à une amélioration que j’ai décidé aujourd’hui d’écrire cette lettre.
Cordialement,
E.A.
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